Parler
en d'autres langues ?
"Le
parler en langue" est un des thèmes le plus controversé dans l'Église
et de nombreuses théories ont été élaborées à sont sujet. Si nous
voulons en avoir une conception équilibrée et juste, nous devons le
situer dans son cadre et nous poser la question élémentaire : Qu'en dit
l'Écriture, la Bible, la Parole de Dieu ?
Les
prophètes en ont parlé (Esaïe 28.11/12 : "C'est par des
langues étrangères que je parlerai à ce peuple".(Darby),
passage rapporté en 1.Cor.14.21 concernant justement le parler en
langues.
L'apôtre
Pierre cite aussi le prophète Joël, en disant : "C'est ici ce
qui a été dit par le prophète". Il venait d'en faire l'expérience"
(Actes 2.16 et à suivre). Les contestataires invoqueront que le
prophète Joël parle de "prophétiser"... cependant le jour de la
pentecôte quand Pierre fait son premier discours public, il n'est
pas question de prophétie dans le sens où nous l'entendons
habituellement, mais de ce qui venait de se passer et ce que le
peuple entendit :
Actes 2:4 Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à
parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de
s’exprimer... Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle
fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre
langue. Ils étaient tous dans l’étonnement et la surprise, et ils se
disaient les uns aux autres: Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils
pas tous Galiléens? Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun,
dans notre langue maternelle?
Jésus
a annoncé que ceux qui croiraient et seraient baptisés
"parleraient de nouvelles langues". Il place le parler en
langue parmi les signes qui confirment la prédication de l'Évangile
et accompagnent ceux qui croient (Marc 16.15 à 20).
L'apôtre
Paul le cite parmi les choses que l'Esprit-Saint opère (1
Cor.12.10).
En
lisant ce dernier passage de l'Écriture, nous constatons que le parler en
langue est la manifestation de l'Esprit (1 Cor.12.7).
Nous
croyons que le Saint-Esprit se manifeste dans l'Église du Seigneur Jésus-Christ,
aujourd'hui, comme autrefois, par les membres du corps de Christ et dans
la vie de chaque croyant en particulier. C'est une chose dont nous devons
être conscients.
La
manifestation de l'Esprit est donnée à chacun en particulier, selon Sa
volonté, pour l'utilité commune (1 Corinthiens 12.7,11).
Question
: Le Saint-Esprit se manifeste-t-il dans notre vie et de quelle manière ?
"Le
parler en langue" est un don, parmi d'autres, que le Saint-Esprit
opère lorsqu'il se manifeste (utilisons le vocabulaire de notre texte).
Un enseignement correct, basé sur les Écritures, en ce qui le
concerne, doit nous amener à une expérience pratique et équilibrée.
Il
est important de noter que "celui qui parle en langue s'édifie
lui-même".
Or
si nous voulons édifier les autres nous devons premièrement être édifiés
nous-mêmes. La connaissance théorique et intellectuelle des Écritures
n'est pas suffisante, il nous faut l'aide du Saint-Esprit, dans sa
manifestation.
Question
: Le parler en langue, qu'est-il ?
C'est
"une langue"! Mystérieuse il est vrai.1Cor.14.14, et pour
certains rébarbative.1 Cor.14.11 - Es.28.11/12
Cependant,
il s'agit d'une langue authentique. 1 Cor.14.10
Incompréhensible
à notre intelligence, elle est un des moyens par lequel nous parlons à
Dieu et Dieu nous parle. 1 Cor.14.2 et 28
Elle
est accordée par le Saint-Esprit, lorsqu'il se manifeste et remplit
ceux sur lesquels il descend. Actes 2.4 C'est une des choses que le
Saint-Esprit opère. 1 Cor.12.10/11.
Question
: A quoi sert-il ? Est-il utile ?
Le
parler en langue est utile (1 Cor.12.7).
Pour
louer Dieu. Ceux qui parlent en langues exaltent la grandeur de Dieu (Actes
2.11) ? - Ils louent Dieu, lui rendant d'excellentes actions
de grâces (Actes 10.46 et 1 Cor.14.17).
Le
parler en langue est le témoignage rendu par Dieu lui-même à ceux
qui par la foi en Jésus ont accepté sa grâce et ont été lavés de
leurs péchés, sans distinction de personne (Actes 15.8).
Il
est utile à celui qui le parle car il s'édifie lui-même (1 Cor.14.4).
Il
est utile à l'assemblée lorsqu'il est interprété. Il revêt la
forme de la prophétie (1 Cor.14.5).
Il
est parfois l'accompagnateur de la prophétie, comme un déclencheur (Actes
19.6).
Paul
enseigne que celui qui parle en langue prie ou chante en esprit, son
intelligence demeurant stérile (1 Cor.14.14/15). Et aussi qu'il
rend d'excellentes actions de grâces (14.17).
Le
parler en langue peut donc être une prière, un chant, une action de grâces
ou une parole de Dieu à notre esprit (1 Cor.14.14, 15,17,28).
Le
parler en langue annoncé par les prophètes est l'accomplissement de la
promesse de notre Père céleste (Esaïe 28.11/12 - Joel 2. 28/32 -
Actes 1.4 - Luc 24.49).
Cité
parmi les signes que Jésus annonce, il accompagne la foi de ceux qui se
convertissent. Marc 16.16/17 : Ils parleront de nouvelles langues.
Il
est un des miracles par lesquels le Seigneur confirme sa parole, en
travaillant avec ses disciples (Marc 16.20).
Question
: Parlez-vous ces langues nouvelles que donne le Saint-Esprit, et que
citent les Ecritures parmi les choses auxquelles nous devons aspirer ?
L'apôtre
Paul dit : "Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue
plus que vous tous" (1 Cor.14.18).
Il
considérait ce don comme une bénédiction et il désirait que tous en
fassent l'expérience (1 Cor.14.5).
Nous
sommes exhortés à parler en d'autres langues, à y aspirer (1
Cor.14.1 et 14.5).
Cependant,
nous devons noter que Paul le pratiquait avec sagesse et qu'il enseigne
la même chose aux autres (1 Cor.14.19).
Il
y a des instructions très claires pour la pratique du parler en langue
(1 Cor.14.19, 20,27,28,40).
S'il n'est pas accompagné de
l'interprétation, il s'exerce en privé. Lorsqu'il peut être interprété,
il devient utile à l'assemblée.
Notons
une recommandation importante (1 Cor.14.39 : N'empêchez pas de
parler en langues).
Nous
devons prendre en considération la valeur du parler en langue, car il
est un don de Dieu et comme tous les autres dons de l'Esprit, nous ne
devons pas le mépriser, c'est à dire n'en faire aucun cas ou si peu
que nous négligions d'y aspirer (1 Thes.5.19/20).
Question
: Que faut-il faire pour parler en langues ?
Plusieurs
se demandent comment recevoir ce don.
Nous
avons vu que Jésus cite le fait de parler de nouvelles langues parmi
les signes qui accompagnent ceux qui croient (Marc 16.17).
Aucun de ces signes n'a cessé de se produire. Partout
où des hommes et des femmes croient de tout leur cœur au Seigneur Jésus
et se font baptiser, on doit retrouver la manifestation de ces miracles
dont parle le Seigneur.
L'apôtre
Paul place le parler en langue parmi les dons que le Saint-Esprit
accorde à chacun en particulier (1 Cor. 12.7/10).
Dans
la 1ère épître aux Corinthiens, au chapitre 12 et 14, l'apôtre
Paul exhorte les chrétiens à aspirer aux dons spirituels : "à
les désirez avec ardeur" (1Cor.14.1. Version de la Bible Darby).
- Il
faut le désirer avec ardeur, en avoir soif.
C'est
la première condition : en ressentir un réel et profond besoin, y
aspirer intensément, comme d'une chose qui nous devient indispensable.
Jésus
interpelle ses auditeurs en s'écriant : "Si quelqu'un a soif"
(Jean 7.37)
Dans
le livre de l'Apocalypse, le Saint-Esprit dit : Que celui qui a soif
vienne, que celui qui veut prenne de l'eau de la vie gratuitement (Apoc.22.17).
David
s'écriait : Mon âme à soif de Dieu, du Dieu vivant (Ps.42.2).
- Ensuite,
il faut le demander. Notre Père céleste donne le Saint-Esprit à ceux
qui le lui demandent (Luc 11.13)
Jésus
nous dit : Demandez et l'on vous donnera, cherchez et vous trouverez,
frappez et l'on vous ouvrira, Dieu donnera le Saint-Esprit à ceux qui
le lui demandent (Luc 11.9/13).
Paul
exhorte les chrétiens leur disant : Soyez remplis du Saint-Esprit (Eph.5.18).
Mais
le demander avec foi. La foi est l'élément le plus important dans
cette démarche.
Il
faut que celui qui demande croit non seulement que Dieu existe, mais
aussi qu'il rémunère (qu'il exauce) ceux qui le cherchent (Héb.11.6).
La
définition de la foi se trouve en Hébreux 11.1 : "Une ferme
assurance …une démonstration".
Jésus
précise l'attitude de celui qui croit : "Tout ce que vos demandez
en priant, croyez que vous l'avez reçu et vous le verrez
s'accomplir" (Marc11.24).
- La
foi est indispensable (Jacques 1.6/8).
Or
la foi concernant le parler en langue peut être bloquée par des
sentiments dont il nous faudra nous débarrasser et l'un de ces
sentiments c'est la crainte.
Une sœur en Christ m'a fait part d'un problème commun à ceux
qui croient et en répondant à son courrier j'ai pensé partager
cet échange dans le but de nous encourager ensemble.
Voici
le courrier de la sœur :
Pasteur, je vous soumets mon problème: il me bloque et m'empêche
d'avancer.
Je suis tout à fait capable de prier Dieu pour lui demander
d'agir pour autrui: j'en sors généralement avec une
certitude: celle que , si c'est Sa volonté, il agira. Je me
sens alors bien; je ne doute absolument pas des pouvoirs de
Dieu.
Pourtant, lorsque je fais une requête personnelle et très
importante pour moi (ma santé, ma foi...), je n'ai pas cette
certitude! J'ai essayé d'analyser pourquoi: je crois à la
puissance de Dieu, je crois qu'Il m'écoute, ma preuve étant
que souvent ma prière se continue en "langue" naturellement
et qu'elle s'arrête pareille (je veux dire qu'il n'y a pas
dans ça intervention de ma volonté). Pourtant, c'est comme
si j'ai peur de ne pas être assez digne!
C'est vrai que parfois j'ai des doutes, mais Il sait que je
n'ai aucun doute de Son existence ou de son pouvoir. Alors
pourquoi, lorsque j'ai des problèmes, je N'ARRIVE PAS A
VRAIMENT DÉPOSER MON FARDEAU AFIN D'AVOIR CE SENTIMENT DE
LIBÉRATION QUE J'AI QUAND IL S'AGIT D'AUTRUI?
Si je vous parle de ça ce matin, c'est que je viens de lire
un message de top chrétien basé sur Matthieu 11:28:
"Venez à moi, vous tous qui
êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos."
Jusqu'à maintenant, vos
réponses m'ont toujours été d'un grand réconfort: que Dieu
vous bénisse!
Voici ma réponse :
Oui, comme pour beaucoup, le problème c’est le sentiment
de culpabilité que nous éprouvons lorsqu’il s’agit de
demander pour soi-même quelque chose à Dieu. Cependant
nous devons et nous pouvons être délivrés de ce
sentiment d’indignité en lisant les paroles de Dieu qui
nous assurent de l’accueil de notre Père céleste en
notre faveur.
Nous ne serons jamais dignes par nous mêmes
Hébreux 10.19 Ainsi donc, frères, puisque nous
avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée
dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante
qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile,
c’est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un
souverain sacrificateur établi sur la maison de
Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la
plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une
mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau
pure.
Sans la valeur du Sang de Jésus répandu pour le pardon
et l’expiation de nos péchés nous ne pourrons jamais
acquérir la pureté nécessaire et suffisante pour nous
approcher du Dieu trois fois saint.
Nous pouvons aussi compter sur l’intercession permanente
du Seigneur Jésus-Christ en notre faveur.
Hébreux 4.14 Ainsi, puisque nous avons un grand
souverain sacrificateur qui a traversé les cieux,
Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi
que nous professons.
Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur
qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au
contraire, il a été tenté comme nous en toutes
choses, sans commettre de péché.
Approchons-nous donc avec assurance du trône
de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de
trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.
de nous approcher de Dieu ou de recevoir de lui
quelques chose. C’est pourquoi Dieu nous dit de
prier “au nom de son fils Jésus”, car c’est en lui
que nous avons accès au trône de la grâce de Dieu.
A partir du moment, où nous vivons cette réalité de la
foi dans la valeur de l’œuvre rédemptrice de Christ et
sa sollicitude quotidienne à notre égard, nous pouvons
avec assurance compter sur la manifestation de l’amour,
de la bonté et de la puissance de Dieu notre Père entre
faveur.
Mais la foi est aussi un combat ! Nous sommes tous
confrontés au doute, surtout concernant
l’accomplissement des promesses de Dieu. Notre victoire
sur le doute réside dans la lecture de la parole de Dieu
et une simple acception de ce qu’il dit.
Jésus a dit à une femme : Va en paix, ta foi t’a sauvée
!
C’est alors qu’il faut chasser de notre esprit les
pensées de doute et cela c’est une lutte de chaque jour.
Lorsque Abraham a offert des sacrifices à l’Eternel pour
sceller l’alliance, il dut chasser les oiseaux de proie
qui voulaient dévorer les animaux offerts. Genèse
15:11 Les oiseaux de proie s’abattirent sur les
cadavres; et Abram les chassa.
De même, notre adversaire le diable s’efforce d’envahir
notre esprit par des pensées de doute et d’incrédulité
en ce qui concerne la parole et la fidélité de Dieu. Il
l’a toujours fait, depuis le jardin d’Eden avec Adam et
Eve, dans le désert avec Jésus pendant qu’il jeunait, et
avec tous ceux qui veulent mettre leur confiance en Dieu
et dans sa parole.
Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le
diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant
qui il dévorera.
Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que
les mêmes souffrances sont imposées à vos frères
dans le monde.
Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés
en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que
vous aurez souffert un peu de temps, vous
perfectionnera lui-même, vous affermira, vous
fortifiera, vous rendra inébranlables.
A lui soit la puissance aux siècles des
siècles! Amen! 1 Pierre 5.8
Voyez vous, dans ce combat qui est commun à tous
ceux qui veulent croire en Dieu et qui durera tant
que nous serons sur la terre, il faut toujours
revenir à La Parole écrite et inspirée de Dieu :la
Bible !
Soyez bénie et que le Seigneur vous aide par sa
Parole et son Esprit.
Dans
le passage de Luc 11.11,12. Jésus met l'accent sur le fait que nous
puissions craindre de recevoir autre chose que ce que nous demandons et
même des choses nuisibles et dangereuses !
Il s'agit donc de débarrasser
notre cœur de toute crainte et de remplacer ce sentiment malsain par un
sentiment de confiance absolue dans la fidélité et l'amour de notre Père
céleste.
Jésus
dit : "donneriez-vous de mauvaises choses à vos enfants qui vous
en demandent de bonnes ?"
Si
nous prions sincèrement notre Père céleste, quelqu'un d'autre
pourrait-il se glisser entre lui et nous afin de nous tromper ? Dieu,
notre Père, le laisserait-il faire ?
Il
nous faut avoir confiance. La confiance est un des éléments essentiel
de la foi en Dieu.
Notre
confiance absolue, dans la vigilance et la bonté de Dieu à notre égard,
nous débarrassera de tout sentiment de crainte et nous permettra de
nous avancer joyeux et reconnaissants vers notre bon Père céleste pour
recevoir de lui l'accomplissement de sa promesse (Es.12.3).
Faisons
de la confiance une affaire personnelle entre Dieu et nous (Es.12.2).
- Il
faut demander avec insistance. L'insistance, c'est un autre élément de
la foi qui reçoit de Dieu.
Jésus
souligne le fait d'insister jusqu'à la limite de l'importunité pour
recevoir ce que nous venons demander (Luc 11.8/9).
L'apôtre
Jacques dit que : Elie était un homme de la même nature que nous et
qu'à cause de son insistance il fut exaucé (Jac.5.17). Il avait
mis sa tête entre ses genoux et courbé sur le sol il priait avec
instance…Jusqu'à ce que... (1 Rois 18.42/46).
Jacques
5.16 parle aussi de ferveur. Nous pensons à nouveau à une soif ardente
- Nous
avons besoin de persévérance (Hébreux 10.36 et 6.11/12) !
La
persévérance n'est pas la résignation, comme si la chose que nous désirons
est bien improbable et que si elle doit se produire ...on verra bien !
La
persévérance est associée à l'intensité, la ferveur de notre prière.
C'est une attente active "Persévérez dans la prière, veillez-y
avec actions de grâces" (Colossiens 4:2).
- Enfin
soyez miséricordieux
Lorsque
nous prions, nous pourrions oublier une chose importante que Jésus
enseigne, qui est directement liée à l'exaucement de notre prière :
"lorsque vous êtes debout, faisant votre prière, si vous avez
quelque chose contre quelqu'un PARDONNEZ…" (Marc 11.25,26;
Matthieu 5.23 - 6.14).
Cela
se passe de commentaire.
Question
: Comment fait-on pour parler en langue ?
Pour
parler en langues, il faut être "rempli du Saint-Esprit".
Ne confondons pas "parler en langues" avec "être baptisé du
Saint-Esprit" ! Le baptême du Saint-Esprit est le fait d'être rempli, le
parler en langues en est une démonstration.
Souvenons
nous que le parler en langue est un don de l'Esprit. Il ne s'agit donc
pas d'une chose que nous pouvons produire nous-mêmes, par quelques
exercice, par un entraînement particulier ou par une méthode
quelconque.
Ils
furent tous remplis du Saint-Esprit et ils se mirent à parler en
d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer (Actes
2.4).
Dieu
est lumière et le chemin tracé par les Ecritures est lumineux ! Ce
qu'il nous faut rechercher en premier c'est d'être remplis du
Saint-Esprit, car c'est le Saint-Esprit qui donne de s'exprimer en de
nouvelles langues (Actes 2.4 6 1 Cor.12.7/11).
Le
Seigneur commence par remplir ceux qui prient pour le recevoir. Aussi,
Paul nous exhorte en disant : "Soyez remplis du Saint-Esprit"
(Eph.5.18/19).
Question
: Que veut dire être baptisé du Saint-Esprit ?
Jean-Baptiste,
puis Jésus, puis Pierre, emploient une expression qui désigne une expérience
précise et évidente : "ETRE BAPTISE DU SAINT-ESPRIT".
Nous
savons ce qu'est le baptême d'eau, selon sa signification étymologique
"l'immersion"
Si
nous appliquons cette signification au "baptême du Saint-Esprit",
il s'agit aussi d'être immergé. C'est une immersion spirituelle,
baptisé, immergé, plongé, "dans" le Saint-Esprit.
Le baptême
d'eau est l'immersion de notre corps dans l'eau, le baptême du
Saint-Esprit est l'immersion de notre esprit dans le Saint-Esprit. Notre
être intérieur, notre esprit est plongé dans le Saint-Esprit, immergé
et rempli, cela s'est traduit pour les croyants du livre des Actes par
le parler en langue. C'est un bon modèle.
Être
rempli du Saint-Esprit est le résultat d'une recherche auprès du
Seigneur, c'est LUI qui baptise du Saint-Esprit. C'est une recherche
persévérante, parfois intense, seul ou avec l'assemblée de frères et
sœurs, bien disposés. Un environnement favorable est nécessaire. Il y
a des personnes avec qui nous ne pourrons pas prier efficacement.
Exemple : Luc 8.51 (bien qu'il ne s'agisse pas là du même
sujet, nous croyons que l'exemple est significatif.)
Cherchez
personnellement le Seigneur, jusqu'à ce que vous le trouviez. Réunissez-vous
avec des frères et sœurs qui font la même recherche ou qui ont déjà
été baptisés du Saint-Esprit. Des gens qui y croient et qui prient
pour cela sans aucune restriction. Veillez aussi à ce que votre cœur
soit purifié (Actes 15.8/9) - Enfin priez avec un cœur miséricordieux
(Marc 11.25).
Le
don des langues fait partie de ces bonnes choses que notre Père céleste
donne à ceux qui les lui demandent (Matthieu 7.11)
Cherchez
le Seigneur, celui qui donne.
Soyez confiants, miséricordieux et persévérants !
Alors
Comme
un torrent qui déborde sur ses rives, Votre cœur s'inondera et de joie se remplira, Vous aurez aussi la source de l'eau vive, Jaillissant de votre cœur.
La pratique du parler en langue,
en particulier et dans l'Église. 1 Cor.14.18/19
Le
parler en langue, un signe.
Dans
l'évangile de Marc, au chapitre 16, le Seigneur Jésus présente le
fait de parler de nouvelles langues comme un des signes qui accompagnent
ceux qui croient et confirment la prédication de l'Évangile, au même
titre que les autres signes dont il fait partie (16.15/20).
Déjà,
à partir de ce passage, nous pouvons considérer que le parler en
langue est un signe pour les non-croyants, comme le dit Paul en 1
Cor.14.22
Pour
les non-croyants, des signes accompagnaient la prédication de l'évangile
et rendaient manifeste la vérité du message entendu comme étant la
Parole de Dieu. Ces signes étaient la confirmation divine que ce qu'ils
entendaient était réellement sa Parole. "Le Seigneur confirmait
sa parole" , auprès de ceux qui l'entendaient prêchée, par les
signes qui l'accompagnaient et parmi ces signes figure "le parler
en langues".
Les
exemples donnés dans le livre des Actes des apôtres mettent en évidence
le fait que ceux qui avaient cru, qui s'étaient fait baptiser d'eau par
immersion recevaient le baptême du Saint-Esprit et se mettaient à
parler en d'autres langues selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer
(Actes 2.4).
La
manifestation évidente du baptême du Saint-Esprit étaient donc pour
eux "de parler de nouvelles langues". Ils parlaient en langues
et glorifiaient Dieu. Actes 10. 46 - Ils parlaient en langues et prophétisaient
(Actes 19.6). En serait-il autrement aujourd'hui ?
Le
parler en langue, un don (1 Cor.12.10)
Ici,
le parler en langue est présenté comme un des dons que l'Esprit-Saint
accorde dans l'église, à chacun en particulier, comme il le veut. A ce
titre, il fait partie de ces dons accordés à l'Église pour son édification.
En
1 Corinthiens 14, l'apôtre Paul, qui répond aux chrétiens de Corinthe
concernant plusieurs sujets depuis le début de sa lettre, explique
l'utilité du parler en langue, en rapport avec la manière dont on le
pratique.
Si
la langue n'est pas comprise, elle n'est d'aucune utilité à ceux qui
l'entendent. Le parler en langue donné en public, dans l'assemblée,
demande une interprétation (1 Cor14.13).
Par
contre l'apôtre insiste sur le fait que celui qui parle en langue s'édifie
lui-même et souhaite que tous en soient pourvus.
Nous
en concluons, que le parler en langue, don de l'Esprit, est réservé à
l'édification personnelle de celui qui le pratique et que s'il doit être
entendu dans une assemblée il demande impérativement une interprétation.
La
pratique des dons spirituels exige de la foi, de la sagesse, de l'équilibre
(ce que l'apôtre appelle ordre et bienséance) et de l'amour, la
voie par excellence (1 Cor.12.31).
Nous
pouvons aussi comprendre que lorsque des croyants sont baptisés du
Saint-Esprit, le parler en langue, qu'ils expriment selon l'Esprit, est évident,
audible aux témoins. "Car ils les entendaient parler en langues et
…" (Actes 10.46 et 19.6).
A
la lumière de ce que nous venons de voir, nous découvrons la valeur et
l'importance d'un don que Dieu dans son amour et sa grâce, ne demande qu'à
répandre dans l'église et sur chacun de ceux qui le désirent avec
ardeur.
Puis-je
me permettre de vous dire, en conclusion : Aspirez à parler les langues
nouvelles qu'accorde le Saint-Esprit de Dieu !
Pasteur L. Guyot
Haut de pageÈ |