Mon témoignage

 

Mon témoignage (3)

C'est Dieu qui dirige

Nous étions à Rennes depuis huit mois, lorsque je rencontrai (par hasard!) un représentant de commerce qui nous visitait lorsque nous étions commerçants à Vannes. Nous ne l’avions pas revu depuis deux ans. Après un court entretien, il me proposa de nous trouver une maison individuelle en location. J’étais perplexe. Notre logement HLM nous suffisait et nous ne voyions pas l’intérêt d’en partir. Mais, comme pour toutes choses, le Seigneur veillait à cela.. Il savait d’avance que nous aurions besoin d’autre chose et il nous l’avait préparé.

Le lendemain de cette rencontre, le représentant nous téléphonait pour nous annoncer qu’une maison allait être libre dans son quartier. Il venait de l’apprendre par sa fille dont l’amie allait déménager. Nous primes contact avec le propriétaire et nous visitâmes la maison qui nous convenait parfaitement. Nous appréhendions cependant le prix de la location car nos revenus étaient modestes. Mais à notre grande surprise le loyer n’était pas plus élevé que celui du logement que nous habitions. C’était étonnant par rapport au coût locatif des maisons du même  quartier. Le premier Juin 87 nous aménagions dans notre nouvelle résidence. Des années après je rends toujours grâces au Seigneur en descendant l’escalier des chambres... Le loyer est toujours aussi modeste et nous avons su depuis pourquoi Dieu nous avait trouvé cette maison. Ses plans sont prévus à l’avance, même si nous n’en savons rien et il sait mieux que nous ce qui nous convient.

Ma femme qui cherchait du travail depuis notre arrivée à Rennes était toujours sans emploi. Au mois d’août 87, soit deux mois après notre arrivée dans notre nouveau quartier, les dirigeants de l’hôpital situé à 200 mètres de notre habitation décidèrent d’ouvrir une crèche pour leur personnel et cherchèrent des assistantes maternelles. Ma femme proposa sa candidature. Il s’agissait d’une garde d’enfant a domicile. Lors de la visite de notre habitation, la disposition de la maison et du jardin convint parfaitement. Mon épouse fût la première à être engagée. Nous comprenions pourquoi le Seigneur nous avait envoyés là.

Cependant nous n’étions pas au terme de nos découvertes.

Au mois de Janvier 88 un couple d’infirmiers nous amena son petit garçon de 8 mois. Nous avons établi avec eux des relations très amicales et nous nous sommes tout de suite attachés au bébé. A la fin de l’année, la veille de Noël, l’enfant, alors âgé de 20 mois, tomba subitement malade et fût emmené en urgence à l’hôpital , dans le coma. La situation était désespérée et les docteurs n’avaient guère d’espoir de le sortir de cette maladie, sinon avec de graves séquelles. L’examen du scanner avait détecté des lésions irréversibles au cerveau. Il avait fait une épiglottite et à cause de l’arrêt respiratoire prolongé les dommages étaient irréparables, d’après le diagnostic médical.

Nous proposâmes aux parents de prier pour leur enfant, et nous leur parlâmes des promesses de la Parole de Dieu et de la puissance de Jésus, toujours vivant et aujourd’hui le même. Nous les encouragions à croire et à prier avec nous, ce qu’ils firent.

Nous étions profondément affligés et incapables de penser à autre chose qu’à ce bébé que nous aimions, qui se débattait entre la vie et la mort. Nous avions aussi demandé à l’église de prier pour lui. Ce fut une intercession incessante de plusieurs jours, faite de prières et de supplications. Nous maintenions  constamment ce petit garçon devant le trône de la grâce de Dieu. Je disais au Seigneur: « S’il te plaît, Père, guéris-le. Son ange voit ta face dans les cieux, envoie la bénédiction, ordonne la guérison.» Je mangeais à peine et tournais en rond dans la maison, priant sans cesse. C’était un véritable fardeau que je portais vers le trône de Dieu. J’employai dans mes prières, tous les arguments que je trouvai dans les Écritures en faveur de la guérison de cet enfant. Ces jours là, au cours d une réunion de prière, le pasteur donna une prophétie qui disait: « Dieu guérit celui que tu aimes.» Nous avions la réponse et quelques jours après l’enfant sortait du coma. Son rétablissement fut alors très rapide et malgré les lésions apparentes au cerveau et le diagnostic des médecins disant qu’il resterait handicapé, sont état redevint normal en quelques jours. Il recouvra la vue et la parole, ses gestes devinrent ordonnés, il recommença à marcher normalement. Il était complètement guéri. Au Seigneur, Dieu tout-puissant, en soit toute la gloire. Sa fidélité et sa bonté sont éternelles et Jésus notre Sauveur reste réellement le même.

Cet événement fut pour tout le personnel de l’hôpital le témoignage de la puissance infinie de Dieu et pour nous l’occasion d’une grande joie et d’abondantes actions de grâces. Aujourd’hui, ce petit enfant est devenu un adolescent plein de santé et d’intelligence. Nous le confions chaque jour au Seigneur dans nos prières et nous avons le sentiment qu’il deviendra un serviteur de Dieu. Que Sa volonté se fasse et que son Nom soit béni pour ses merveilleux miracles.

Cependant, tout en vivant ces expériences, la situation de nos enfants nous préoccupait. Nous étions conscients des souffrances qu’ils avaient endurées lors des circonstances difficiles qu’ils avaient dû vivre à cause de nos divorces respectifs. Nous avions confié ce problème au Seigneur et lors d’une rencontre avec un pasteur âgé je lui fis part de mon souci, il me donna cette merveilleuse réponse: « Vous savez, frère, le Seigneur est le réparateur des brèches ! ». C’est vrai, Il pardonne réellement et dans sa bonté Il répare les brèches dont nous sommes responsables.

 

Suite et fin : Un autre vase

Haut de page