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Sacrifices aux idoles

Témoignage

En lisant dans la revue "Femme Chrétienne" du Centre Missionnaire de Carhaix,  le témoignage d'une jeune femme togolaise, j'ai eu à cœur de vous le partager. Que Dieu nous encourage à mettre notre confiance en Lui en toutes circonstances.

Des sacrifices aux idoles pour obtenir la guérison.

Voici le témoignage d'une jeune femme dont les parents sont animistes. Ils sont installés dans une petite ville située au sud du Togo, en Afrique de l'ouest.

"Dans mon enfance j'ai été atteinte de nombreuses maladies dont les séquelles m'ont suivie jusqu'à l'adolescence. D 'ailleurs personne de mon entourage ne pensait que j'allais survivre.

Selon les croyances de chez nous, les maladies sont souvent liées à l'action démoniaque des dieux qui réclament des sacrifices. Mes maux étaient ainsi considérés comme provoqués par les démons.

Dans ma détresse, j'ai connu de nombreux charlatans....D'innombrables sacrifices ont été offerts pour ma guérison mais sans succès.

Je souffrais notamment de migraines, à tel point que je cherchais à me cogner la tête contre le mur afin de soulager ma douleur.

Mes parents, au lieu de me conduire dans un centre de santé pour un traitement efficace, préféraient  offrir des sacrifices aux idoles. Quel aveuglement !

Malgré ma souffrance atroce, j'ai commencé le cours primaire à huit ans. Puis cinq ans plus tard, au cours moyen première année, le mal s'est accentué et j'ai frôlé la mort. A ce moment précis, les devins , serviteurs du malin, ont effectué un tirage au sort. Celui-ci indiquait que je devais être consacrée au dieu tonnerre, qui selon eux pouvait sauver ma vie du désastre. Il fallait donc que je rentre dans un couvent pour un temps d'initiation, afin de devenir une adepte de ce dieu. Je fréquentais aussi l'église catholique à cette époque.

Cependant , l'Eternel , l'auteur de ma vie a démontré qu'il avait les regards sur moi et qu'il pouvait changer le mal en bien. Sur le chemin du désespoir, mon Dieu m'a rencontrée et il m'a montré que je ne suis pas le fruit du hasard mais plutôt un être voulu qu'il a formé, une personne née pour être une source de bénédictions.

Cette soirée-là était le moment prévu pour moi par le Seigneur.

Un jeudi soir, j'ai décidé de suivre mes frères pour écouter le prédicateur de leur église, la seule église évangélique à l'époque. Par la grâce de Dieu , je n'ai pas rencontré d'opposition de la part de mes parents. Les plans de Dieu sont merveilleux.

Cette soirée-là était le moment prévu pour moi par le Seigneur. C'était la première fois que j'écoutais un vrai message de Dieu et ces paroles ont touché mon cœur. J'ai donné ma vie au Seigneur et miraculeusement c'était la fin de mes maux de tête que j'avais traînés pendant des années.

L'amour de Dieu m'a saisie et j'ai connu un changement radical. Et j'ai pu dire comme l'homme miraculé de la parole de Dieu : « Je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois ».

Mes parents ont été témoins de ce miracle mais ils ont cependant fermé leur cœur à l'évangile.

Quant à moi, je suis toujours heureuse lorsqu'on me dit ; « Allons à la maison de l'Eternel ».

Après que j'eus obtenu mon certificat de fin d'études , mon père a refusé de m'envoyer au collège sous prétexte que j'étais une fille et que je n'avais aucun espoir de réussite. Car selon lui, je serais sûrement mère sous peu et il n'était pas question d'investir pour moi. C'est aussi d'ailleurs la raison pour laquelle il n'a pas envoyé mes sœurs aînées à l'école. Quelle pensée négative sur moi, sa fille !

Que devais-je faire ?

J'ai résolu de ne pas « baisser les bras ». Ma situation était quelque peu semblable à celle d'une certaine équipe de football, menée 3-0 avant la pause. A l'un des joueurs on demanda s'il n'était pas découragé. Il répondit avec un regard déterminé ; « Découragé ? Pourquoi me décourager quand l'arbitre n'a pas donné le coup sifflet final ? Je fais confiance à mon équipe et à nos managers, nous allons certainement surmonter ce mauvais résultat ! » En fait, le match pris fin avec un score 4-5 en faveur de l'équipe de ce garçon.

C'était pour moi une image. Il était clair qu'il me fallait de même avoir confiance en Dieu et être déterminée . J'ai aussi compris que je n'avais pas le droit de me décourager tant que mon Créateur dirigerait ma vie. Car rien n'est impossible à celui qui croit. Pour moi il n'était pas trop tard et je n'ai pas voulu abandonner. La mi-temps n'est pas la fin du match !

Avec l'aide de ma mère, j'ai pu entrer au collège à quinze ans. Pour pouvoir subvenir à mes besoins quotidiens, j'ai associé à mes études des petits commerces de gâteaux, de canne à sucre et de pétrole lampant. Cependant, je ne manquais pas les rencontres fraternelles qui me procuraient tant de joie La recommandation du Seigneur Jésus est ma devise depuis ce temps- là : «  Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et le reste vous sera donné en plus ».

Dans notre communauté de frères et sœurs, j'ai adhéré à plusieurs groupes tels que la chorale, l'intercession dans un groupe de prières de sorte que je montais au temple chaque jour.

En classe de troisième, lorsque je préparais le BEPC, j'ai été maintes fois dissuadée par mes camarades incrédules de fréquenter l'église si souvent. Je ne les ai pas écoutés car « le zèle de la maison de Dieu me dévorait »..

Le Seigneur, pour fermer la bouche de mes camarades et aux professeurs devenus des moqueurs, et prouver à mon père, comme à mon entourage, qu'il était avec moi et qu'il agréait le choix de ma vie, a permis que j'obtienne la moyenne nécessaire pour réussir à l'examen. Et mes camarades qui ne connaissaient pas Jésus ont tous échoué. Ma réussite a étonné tous les professeurs et les élèves qui connaissaient mon histoire

En effet, Dieu ne délaisse jamais celui qui se confie en Lui. Je l'ai expérimenté.

Nous parcourons ici-bas un chemin obscur parfois ... 

Après cette étape, j'ai dû quitter la chaleur du foyer pour m'installer près de Lomé, la capitale, où j''ai développé mon commerce durant deux ans dans le but de suivre une formation en secrétariat bureautique . Le Seigneur a agréé mon choix . En effet, pour cette formation j'ai été aidée financièrement et matériellement par celui qui est devenu plus tard mon mari.

Quelque temps plus tard nous nous sommes mariés, ça été un grand témoignage au sein de ma famille et dans tout le village.
Le parcours du chrétien est souvent émaillé de tentations et d'épreuves alors que d'autres autour de lui ne connaissent aucun chagrin. Plus tard, il comprend que les difficultés constituent une formation en vue d'une bénédiction du Seigneur. Après le mariage, j'ai connu un problème de stérilité pendant quatre ans.

A cette époque, ma mère et mes sœurs m'ont beaucoup persécutée, allant jusqu'à m'injurier.

En effet elles s'étaient tout au début opposées au mariage avec ce jeune homme. Notons que chez nous, la stérilité est considérée comme une malédiction sur le foyer . Cependant, mon mari et moi avons appris à chercher la face de Dieu, à persévérer dans la prière, lui présentant ce problème. C 'est ainsi que cinq ans plus tard nous avons la joie d'accueillir notre premier enfant.

Oui, notre Dieu est vainqueur et il a remporté pour nous la victoire sur l'ennemi.!Alléluia !

Quelque temps après, mon mari et moi avons reçu la certitude que nous devions servir le Seigneur au nord de notre pays. Il était instituteur à l'époque. Il a abandonné son poste, moi aussi j'ai laissé mon travail et ensemble , avec notre bébé, nous nous sommes rendus sur le champ missionnaire à environ 500 kilomètres de notre village, avec la main d'association de notre église locale. Depuis ce jour jusqu'à maintenant, nous servons le Seigneur là-bas.

Outre la charge des trois enfants que le Seigneur nous a confiés, je m'occupe des cours bibliques par correspondance, de la diffusion des Saintes Ecritures et de livres aidant à les comprendre, ainsi que la bibliothèque que nous avons ouverte par la grâce de Dieu. En dehors de ces occupations, j'apporte de l'aide à mon mari qui a à cœur le salut des âmes dans les villages Avec l'appui du Seigneur, nous avons implanté à ce jour six églises dans la région.

Je m'occupe d'un groupe d'enfants et d'adolescents de l'église de la ville chaque dimanche. J'apporte aussi des enseignements aux femmes et nous avons des temps de prière.

Si je jette un regard rétrospectif sur mon parcours et les péripéties de ma vie, mon cœur est toujours rempli de reconnaissance envers Celui qui m'a appelée du néant à l'existence ? C'est vrai que, comme le dit un cantique, nous parcourons ici-bas un chemin obscur parfois et nous ne comprenons pas toujours les plans de Dieu. Mais lui-même nous conduit vers le bon port, notre destinée pour sa gloire. J'ai la paix du cœur et je me sens heureuse dans mon appel.

Ma vision depuis un certain temps, c'est de créer par la grâce de Dieu un centre où je pourrais encadrer les orphelins et les enfants de rue qui sont si nombreux dans le milieu où nous le servons. J'espère en Lui .Si sa volonté, Il nous donnera les moyens nécessaires au temps convenable pour accomplir ce service pour Lui, car lorsqu'il confie une tâche à l'un de ses serviteurs  il pourvoit

«  Je cours vers le but pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ ».

A.M

Vie de femme chrétienne

 

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