La prière

En ce qui concerne la prière, je prie parce que je le dois et que la Bible me l'enseigne, mais cela ne va pas de soi. Je peux certifier que Dieu répond aux prières car je l'ai constaté de nombreuses fois, cependant je suis dans l'incapacité de dire pour quelle raison et de quelle manière.

J'ai déjà évoqué des témoignages d'exhaussement de la prière en ce qui me concerne.

Voici le témoignage d'une petite fille qui se prépare pour partir à l'école et au moment de mettre ses chaussures elle n'en trouve qu'une, le temps presse , l'heure tourne , le bus ne va pas tarder, panique dans la maison, alors sa maman lui dit : il n'y a qu'une solution prier le Seigneur pour qu'IL nous montre où est ta chaussure. En larmes la petite dit :"Seigneur montre moi où elle est s'il te plait !" et une voix intérieure lui dit sous le lit de ta maman, effectivement elle était bien là.

La maman jugeait ce fait trop insignifiant aux yeux du Créateur de l'univers pour qu'il daigne y répondre, mais elle a fait cette prière avec sa fille afin que cela lui serve d'exemple,

Les circonstances les plus simples se révèlent parfois les plus riches d'enseignement.

Nous nous posons souvent  des questions au sujet de la prière :

Qu'est-ce que la prière et quelle est son efficacité ?

Comment et pour quel sujet devrais-je prier?

Existe-t-il une bonne ou une mauvaise manière de prier ?

Dieu entend-il vraiment mes prières et y répondra-t-il?

Ou bien ses réponses ne seraient-elles que de simples coïncidences?

Quel est le rôle de la foi dans la prière?

Combien de temps dois-je persévérer dans la prière pour un sujet particulier avant d'abandonner?

Dois-je seulement envisager de renoncer?

Et la liste pourrait s'allonger...

J'imagine comme moi, que vous avez également votre propre liste de questions.

Cela s'explique par le fait que la prière , de même que la foi, fait partie de ces concepts nébuleux qui défient toute logique.

D'une part, tout au long de la Bible, Dieu a démontré qu'il était capable d'agir indépendamment de toute intervention humaine, mais aussi grâce à la prière de son peuple. "Je suis le Seigneur"  répète-t-il inlassablement. Il n'a pas de rival, il est saint et tout-puissant. Il nous inspire une crainte mêlée de respect et de confiance.

D'autre part, ce même Dieu condescend à écouter les prières de ses enfants tout en n'agissant pas sans leur concours. Ainsi, il nous offre de nous approcher de son trône avec l'assurance d'un enfant bien-aimé pour lui faire connaître nos requêtes.

Pourtant, la prière est bien davantage que de faire part de nos besoins à notre Père céleste.

Si l'on en juge par les exemples d'hommes de Dieu rapportés dans la Bible, la prière englobe aussi bien des lamentations et des gémissements d'angoisse, que des chants de louange et d'adoration.

Des exemples encourageants

Moïse a prié en faveur d'un peuple rebelle.

Elie a prié pour qu'il pleuve.

Yaebets a prié pour recevoir une bénédiction et pour être une bénédiction. 1 Chroniques 4.10

David a prié pour obtenir le pardon, et a loué Dieu car il l'a reçu.

Jésus a prié. « Non pas ma volonté, mais ta volonté . » et, nous avons bien d'autres exemples cités dans la parole de Dieu.

A la prière de ces grands hommes de Dieu viennent s'ajouter celles de femmes qui ont cherché la face de l'Eternel.

Déborah, prophétesse et juge d'Israël, était aussi une mère qui désirait servir Dieu. Elle a chanté un chant de victoire après avoir contribué à la défaite de l'armée cananéenne.

Anne, une autre prophétesse, a persévéré dans la prière avec diligence pendant plus de soixante ans.

Une autre femme, dont le nom nous est inconnu, mais dont nous comprenons sans peine la détresse, s'est approchée de Jésus, en disant : « Si seulement je pouvais toucher le bord de son vêtement. » elle avait une perte de sang depuis douze ans, quels ont du être ses moments de découragement de fatigue, de souffrance, de gêne! Et Jésus a répondu à sa foi : "Ma fille, ta foi t'a sauvée; va en paix." Luc 8 48

Lisons le récit d'une autre délivrance miraculeuse:

Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat; Il y avait une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans!

Et voici, il y avait là une femme possédée d’un esprit qui la rendait infirme depuis dix–huit ans ; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser.

Lorsqu’il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit : Femme, tu es délivrée de ton infirmité.

Et il lui imposa les mains. A l’instant elle se redressa, et glorifia Dieu.

Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule : Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours–là, et non pas le jour du sabbat. Luc 13. 10 à 14

Les prières de ces  femmes citées dans l'histoire biblique ne détiennent ni secret ni aucune formule garantissant une réponse divine . Elles nous donnent, cependant, l'assurance que tout enfant de Dieu a la possibilité de venir à lui quel que soit son besoin et d'être accepté sans condition.

Dans la prière, nous luttons avec notre volonté pour accepter d'obéir et nous demandons notre pain quotidien. Nous confessons nos péchés et nous partageons nos rêves, nous supplions Dieu d'obtenir miséricorde et nous sommes heureuses.

Dans la prière, nous avons même le droit de lui présenter nos requêtes peu judicieuses et nos ambitions égoïstes. Cela ne signifie pas que nous obtenions forcément tout ce que nous réclamons, mais nous sommes invités à demander avec une totale liberté sans crainte d'être jugé.

S'il y a effectivement un secret à propos de la prière, c'est le suivant : "nous sommes libres de demander".

Pourtant, il arrive que nous ayons besoin d'encouragement pour continuer à demander et à prier. Non pas que nous ne sachions pas comment prier, mais nous nous lassons facilement, et nous nous décourageons si l' exaucement tarde de venir.

Ces femmes de la Bible dont je vais parler (que j'ai d'ailleurs évoquées dans d'autres exhortations) n'étaient pas parfaites. Les femmes parfaites n'ont pas besoin de prier.

Ce n'est pas le cas des personnes comme vous et moi qui ont des doutes et des craintes, qui se font du souci pour leurs enfants, qui se font du souci pour payer leurs factures, qui font très attention à la dépense afin de boucler la fin du mois sans trop de découvert, qui qui ... ect.

La prière est pour celles qui ont compris que leur plus grande ressource se trouve au pied du trône de la grâce divine. Cette grâce est réservée à toutes celles qui ont reçue le droit de l'appeler Père. Qui ont donnée leur vie au Seigneur et le suivent en vivant d'une manière saine.

La prière est pour les personnes comme vous et moi.

La prière de Déborah

Déborah fut juge en Israël, elle chanta ce cantique, avec Barak, fils d'Abinoam;

Des chefs se sont mis à la tête du peuple en Israël. Et le peuple s'est montré prêt à combattre. Bénissez-en l'Eternel! Juges 5: 1 et 2.

Périssent ainsi tous tes ennemis, ô Eternel! .Ceux qui l'aiment sont comme le soleil. Quand il parait dans sa force. Le pays fut en repos pendant quarante ans. Juges 5. 31

Déborah a prié avec force et conviction. Comme toute mère qui prie pour ses enfants, elle était une mère pour Israël, seule juge et étant prophétesse de Dieu elle se sentait parfois déchirée entre ses devoirs d'épouse, de mère et ceux qui incombaient à l'élue de Dieu pour conduire son peuple.

Elle se demandait même de temps à autre si ces Israélites entêtés en valaient vraiment la peine.

Nous avons toutes à combattre nos propres ennemis. Parfois, ce sont des êtres humains bien réels qui mettent en danger notre sécurité et notre bien -être. Mais parfois, l'ennemi est une philosophie qui menace d'étouffer ou même de renverser la vérité en laquelle nous croyons comme révélée par Dieu dans la Bible.

Avec Dieu à nos côtés, nos ennemis n'ont absolument aucune chance d'obtenir la victoire ultime.

Cela ne signifie pas que nous en sortions nécessairement indemnes; cela signifie que nous finirons par gagner. Comme le dit la prière de Déborah, nous qui aimons Dieu et sommes aimés par lui apparaissons « comme le soleil quand il parait dans sa force »

Nous resplendissons de joie, de paix parce que nous appartenons AU DIEU TOUT- PUISSANT

La prière d'Anne la mère de Samuel

Eternel des armées! Daigne regarder l'affliction de ta servante et souviens-toi de moi. 1Samuel 1:11

Nous avons toutes quelque chose dans nos vies que Dieu va utiliser pour nous amener à nous agenouiller devant lui.

Pour certaines il va s'agir d'une maladie incurable ou d'une souffrance physique chronique, pour d'autres ce sont des problèmes financiers, un mariage en difficulté, un membre de la famille qui nous irrite, une mauvaise habitude, un rêve brisé ou un désir non réalisé.

Pour Anne, c'était sa stérilité.

Dans la société hébraïque ancienne, plus qu'un rôle ou même un devoir, c'était une obligation morale et une responsabilité pour toute femme de se marier et de porter les fils de son mari. La stérilité était considérée comme une disgrâce. Une femme stérile jetait le discrédit sur son mari et sur la famille respective, les exposant à la honte et aux critiques. La responsabilité de perpétuer la lignée familiale de son mari échouait à la femme. Si elle était dans l'impossibilité de concevoir des enfants, elle devait se résoudre au divorce et en dernier ressort à faire face au rejet de la société.

Anne était consciente de cette dure réalité au plus profond de son être.

Son problème était connu, et les autres femmes en la voyant la suivaient du regard avec mépris et beaucoup de commérage à son sujet.

Anne connaissait le jugement des autres à ce sujet :"Quel horrible péché a-t-elle pu commettre pour que Dieu la rende stérile?".

D'autres femmes ramenaient leurs enfants près d'elles et changeaient de trottoir pour éviter de croiser Anne, afin d'e se tenir à l'écart de "la maudite". Etre stérile était considéré comme une preuve de la désapprobation de Dieu.

Le jour où El kana offrait son sacrifice, il donnait des portions à Peninna, sa deuxième femme et tous les les fils et à toutes les filles qu'il avait d'elle.

Mais il donnait à Anne une portion double; car il aimait Anne que l'Eternel avait rendue stérile.

Sa rivale ne se gênait pas pour aggraver la profonde amertume qu'Anne avait dans son cœur due à cause de sa stérilité et bien qu'elle se sache tendrement aimée de lui cela ne suffisait pas à soulager sa douleur.

Et, l'amertume dans l'âme, elle pria l'Eternel et versa des pleurs.1 Samuel 10

Le découragement de Sara.

Sara était aussi stérile, mais elle avait un plan. Elle croyait à tort le dicton « aide -toi et le ciel t'aidera » au point qu'elle élabora un stratagème afin de permettre la conception d'un fils pour son mari, Abraham. Bien qu'ils soient tous deux avancés en âge, Dieu leur avait fait la promesse d'une descendance et d'un héritage, d'une lignée et d'une famille plus nombreuse que les étoiles dans le ciel. Cependant, après de longues années sans le moindre signe de grossesse, Sara décida d'offrir à Abraham sa servante, Agar, afin que celle-ci porte l'enfant de son mari à sa place. «  Pas jalouse! »

Au lieu de venir à Dieu dans son impuissance et d'attendre de lui l'accomplissement de la promesse, en son temps, Sara a préféré apporter sa propre solution au problème.

Elle a manqué de foi , de patience  et de persévérance, car Dieu est le Dieu de l'impossible.

Lorsque la réponse tarde de venir, c'est justement dans ces moments-là que mon besoin de Dieu est le plus grand, J'ai besoin d'aide pour me repentir de mon laisser-aller et pour retrouver le chemin vers la dépendance de sa grâce, et de sa grâce seule pour tout souffle de vie en moi.

Aujourd'hui, encore nous avons des témoignages de femmes qui malheureusement ne peuvent pas enfanter, qui suivent des traitements de fécondation in vitro ( fiv), l'âge limite 42 ans ) quelque fois ça prend tout de suite mais chez certaines personnes il faut 10 ans et plus pour se trouver enceinte après un traitement lourd physiquement et psychologiquement. Et un jour à la visite de contrôle, le gynécologue, annonce une grossesse gémellaire, ô agréable surprise, et 1 ou 2 ans après une nouvelle grossesse se produit, naturelle cette fois. Compliquée la femme n'est-ce pas?

Lorsque nous sommes confrontées à ce genre de situation, il faut partager le fardeau avec son époux, c'est à deux qu'il faut faire face dans la prière, en mettant notre confiance au Dieu Créateur et aussi dans l'amour, le respect, l'un envers l'autre.

Après la naissance des bébés, ne pas se croire indispensable, le papa ou une tierce personne peut également s'en occuper. Ne pas se culpabiliser si on laisse ses enfants pour s'octroyer un peu de temps pour soi. Par exemple aller chez la coiffeuse ou faire du shoping, c'est important pour ne pas trop subir le "baby-blues" suite à la grosse fatigue occasionnée par ses nouveaux arrivés dans le foyer.

Conclusion

Le couplet d'un hymne célèbre nous rappelle ceci;

« Ô de la grâce combien je suis débiteur,

Je suis contraint d'y revenir tous les jours.

Que ta bonté, telle une chaîne,

Puisse lier mon cœur errant à toi »

Etant moi aussi encline à errer, j'ai besoin de l'aide de Dieu pour garder mon cœur attaché à lui.

Sinon, je suis dans l'impossibilité de me montrer bienveillante, généreuse et patiente, et je ne parviens pas à être remplie d'amour et de gestes d'attention pour quiconque à part moi.

Sans son aide et son secours, je suis démunie et sans espérance.

S' accrocher au roc.

Oui, c'est en Dieu que mon âme se confie; De lui vient mon salut.

Oui , c'est en lui qui est mon rocher et mon salut.

Oui, mon âme, confie-toi en Dieu, car de lui vient mon espérance.

Oui, c'est en lui qui est mon rocher et mon salut.

Le rocher de ma force, mon refuge est en Dieu

Répandez vos cœurs en sa présence! Dieu est notre refuge et notre roc; Psaumes 62

Vie de femme chrétienne

 

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