Les apparences Dans les études de PasteurWeb, vous avez certainement
remarqué qu'il est souvent question des apparences ou de l'apparence, au
sujet des comportements de certaines personnes, comme les pharisiens
cités par Jésus ou des églises comme celle de Sardes qui paraissait
vivante, alors qu'en réalité elle était spirituellement morte (Apocalypse 3.1). Jésus en a souvent parlé, ainsi que ses apôtres dans
leurs épitres et dans la Bible en général, il en est fait mention comme
une chose que Dieu déteste et réprime. Dans le Monde, on cultive les
apparences mais pas seulement, les églises sont également contaminées
par ce fléau. Un mot exprime bien la motivation de ceux et celles qui en
sont familiers : paraître ! Que les gens du Monde se livrent à
ce stratagème, on peut le comprendre, sans toutefois l'approuver. Malheureusement, on trouve aussi cet état d'esprit chez des personnes
qui se disent disciples de Christ et enfants de Dieu. Elles ont
l'apparence de la piété ! Les apparences empruntent des
comportements qui peuvent faire impression aux yeux des hommes mais la
réalité n'échappe pas au regard de Dieu ! Jésus avait parfaitement
discerné ce qui était dans le cœur des Pharisiens. « Malheur à vous,
scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous ressemblez à des
sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors et qui, au dedans,
sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. Vous,
de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans,
vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité. » Matthieu 23.27
Paraître juste, paraître pieux, paraître spirituel, est un exercice de
plus en plus fréquent. Jésus appelle cela de l'hypocrisie ! L'apôtre
Paul écrit que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles
car les hommes se livreront à des choses mauvaises tout en restant
attachés aux traditions extérieures de la religion et,
pour sauver la façade, garderont l’apparence de la
piété, mais, en réalité, ils ne voudront rien savoir de ce qui en fait
la force, ils ne lui laisseront exercer aucune influence sur leur vie ;
aussi leur conduite démentira-t-elle leur profession de foi (2 Timothée 3.1-5, version
Français Courant). « Parmi les aspects des apparences comme celles de
la piété, de la sagesse, de la spiritualité... il est même possible
d'adopter l'apparence de l'humilité ! » Colossiens 2.18 Ne vous
arrêtez pas aux apparences L'apôtre Paul reprochait aux disciples de
l'église de Corinthe de "regarder aux apparences" (1 Corinthiens 10.7).
Il est vrai qu'elles sont souvent trompeuses. Beaucoup se laissent
berner par elles. C'est pourquoi nous devons être prudents et apprendre
à examiner et discerner la réalité des choses, des paroles et des
comportements. Qui n'a jamais été influencé par l'attitude humble,
les actes de piété : prières, chants et cantiques des "temps de
louanges", des paroles prophétiques prononcées avec emphase ? Un jour,
le prophète Samuel, pourtant homme d'expérience spirituelle, s'est
laissé influencé par l'apparence. Dieu l'avait envoyé vers la famille de
David pour choisir parmi les fils un roi pour Israël. « Samuel fit
ce que l’Éternel avait dit et il alla à Bethléhem. Les anciens de la
ville accoururent effrayés au-devant de lui et dirent : Ton arrivée
annonce-t-elle quelque chose d’heureux ? Il répondit : -Oui ; je viens
pour offrir un sacrifice à l’Éternel. Sanctifiez-vous et venez avec moi
au sacrifice. Il fit aussi sanctifier Isaï et ses fils et il les invita
au sacrifice. Lorsqu’ils entrèrent, il se dit, en voyant Eliab :
-Certainement, l’oint de l’Éternel est ici devant lui. Et l’Éternel
dit à Samuel : -Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de
sa taille car je l’ai rejeté. L’Éternel ne considère pas ce que l’homme
considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux mais l’Éternel
regarde au cœur. Isaï appela Abinadab et le fit passer devant Samuel
; et Samuel dit : -L’Éternel n’a pas non plus choisi celui-ci. Isaï
fit passer Schamma ; et Samuel dit : -L’Éternel n’a pas non plus choisi
celui-ci. Isaï fit passer ses sept fils devant Samuel ; et Samuel dit
à Isaï : -L’Éternel n’a choisi aucun d’eux. Puis Samuel dit à Isaï :
-Sont-ce là tous tes fils ? Et il répondit : -Il reste encore le plus
jeune mais il fait paître les brebis. Alors Samuel dit à Isaï :
-Envoie-le chercher car nous ne nous placerons pas avant qu’il ne soit
venu ici. Isaï l’envoya chercher. Or il était blond, avec de beaux
yeux et une belle figure. L’Éternel dit à Samuel : -Lève-toi, oins-le car
c’est lui ! Samuel prit la corne d’huile et l’oignit au milieu de ses
frères. L’esprit de l’Éternel saisit David, à partir de ce jour et dans
la suite. Samuel se leva et s’en alla à Rama. » 1 Samuel 16.4ss Ce récit illustre parfaitement ce que nous pourrions ressentir
dans certaines situations qui paraissent "spirituelles". Aussi, soyons
vigilants, ne nous laissons pas impressionner par les apparences et
nous-mêmes gardons-nous de chercher à paraitre mais adoptons ce qui est
modeste, humble, sobre et vrai ! Il existe une forme de religiosité
dans laquelle on conserve la pratique des choses, comme des prières; la
célébration d'un culte avec des chants, de la musique, des discours;
des fêtes et des rassemblements; des activités d'évangélisation; des
œuvres caritatives. Des choses qui peuvent être bonnes mais qui, parfois,
ne sont malheureusement qu'une forme extérieure de piété. Sans la
réalité intérieure de la vie de l'Esprit de Dieu, la piété est une
coquille vide. La réalité Au-delà et avant la forme d'une
quelconque piété, il doit exister une réalité spirituelle. L'apôtre Paul
écrit, au sujet de ceux qui enseignent certaines pratiques religieuses,
qu'elles sont vaines car la réalité est en Christ.
"Ne laissez
personne vous juger à propos de ce que vous mangez ou buvez, ou pour une
question de fête, de nouvelle lune ou de sabbat. Tout cela n’est que
l’ombre des biens à venir ; mais la réalité, c’est le Christ." Colossiens
2.17 Christ est ma vie On entend souvent ces expressions : ma
famille, c'est ma vie, mon travail c'est ma vie, le sport c'est ma vie,
tel loisir, tel hobby, c'est ma vie. Nous savons ce que cela veut dire :
nous y consacrons toute notre affection, nos forces, notre énergie,
notre temps. Et Christ ? Comment le considérons nous ? Uniquement
un sauveur, un bénisseur, un guérisseur ? Ou notre Sauveur, notre
Seigneur, notre Dieu, notre ami ? Notre vie ? Celui par qui et pour qui
nous vivons ? Il faut prendre le temps de s'arrêter et de réfléchir
sérieusement à ce qu'implique la foi en Jésus-Christ, la réalité de
notre relation avec Lui car la valeur de notre vie en dépend.
L'apôtre Paul, proclamant sa foi, a écrit : « Christ est ma vie ! »
Philippiens 1.21 Que signifie réellement cette expression ? Paul,
toujours lui, écrit encore : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si
je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je
vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui
m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » Galates 2.20 Donc
c'est cela la réalité : Christ qui vit en moi !
Comment est-ce
possible ? Nous pourrions élaborer différentes théories pour
l'expliquer mais le mieux c'est d'écouter ce que Jésus dit :
« Moi,
je prierai le Père et il vous donnera un autre Consolateur, afin qu’il
demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le Monde ne
peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ;
mais vous, vous le connaissez car il demeure avec vous et il sera en
vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. Encore un peu de temps et le Monde ne me verra plus ; mais vous, vous me
verrez car je vis et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous
connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi et que je suis
en vous. » Jean 14.16 Voilà la réalité : le Saint-Esprit en nous et,
par Lui Christ, en nous.

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