Un Sauveur nous est né
Bien que les chrétiens en énéral le souhaitentt ce jour là, Jésus n'est pas né un 25
décembre. Cette date a été fixée par un évêque de Rome, pour l'église Catholique, en remplacement de la fête du solstice d'Hiver, une fête
païenne se célébrant le 25 décembre.
Dans le calendrier julien, en 46 av. J.-C. Jules César avait adopté le projet de calendrier que lui
proposa Sosigène d'Alexandrie. L'équinoxe de printemps y est fixée au 25
mars et le solstice d'hiver au 25 décembre. C'est l'histoire religieuxe
de Noël, mais pas seulement !
Les fêtes païennes à l'orée du christianisme
Dans la Rome
antique, il se pratiquait un certain nombre de fêtes :
-
les Saturnales, fête religieuse, étaient fêtées à Rome et dans les
provinces romaines du 17 au 24 décembre.
Elles célébraient le règne de Saturne, dieu des
semailles et de l'agriculture.
- La fête des
sigitaires, était une fête romaine païenne. A la
fin des Saturnales, les Romains avaient l'habitude d'offrir des cadeaux,
en particulier aux enfants : anneaux, cachets, et menus objets. Cette
fête donnait lieu à des festins pour lesquels les
maisons étaient décorées de plantes vertes.
-
La fête de la naissance du dieu soleil, Mithra. Son culte le plus célébré dans l'empire
romain était d'origine indo-iranienne importé en Italie par les soldats
romains.
Le 25 décembre, on fêtait, par le sacrifice d'un
taureau, le Sol invictus (Soleil invaincu) qui renaissait alors que les jours s'allongeaient à nouveau.
La fête devient "chrétienne"
Le christianisme prenant de l'ampleur, ces fêtes païennes de décembre,
furent de moins en moins acceptées par le clergé romain.
En 325, les évêques réunis en concile à Nicée, à l'initiative de
l'empereur Constantin le Grand, réaffirmaient l'essence divine du
Christ.
Le fait que Jésus ait dit de lui même : "Je suis la Lumière du monde",
il n'en fallut pas plus pour que les évêques choisissent la date du solstice d'hiver, à laquelle on
célébrait la fête païenne appelée "Naissance (Natale) du soleil",
qui va devenir
"Natale du Sauveur". Et Natale c'est Noël en français .
La première mention véritable du
25 décembre comme date de naissance de Jésus se trouve dans le calendrier
de Philocalus, apparemment publié à Rome, en 345 ".
En 354, le pape Liberius désigne officiellement la fête des "Brumalia" du solstice d'hiver
comme celle de la naissance du Christ.
En 440, l'Église déclara que la
célébration de la naissance du Christ était définitivement fixée au 25
décembre ; cette année-là, le pape Sixte III célébra la première messe de
minuit. "
Ce n'est qu'au XIIe siècle, que Noël est devenue la grande fête
de tout l'Occident chrétien.
Quelle fête ?
Pour beaucoup de personnes, Noël est une fête "chrétienne" traditionnelle
rappelant la naissance de Jésus le Christ, célébrée par des
offices religieux, suivis du fameux repas festif, le réveillon
et des incontournables cadeaux.
Certains y trouvent l'occasion de manifester leur
affection par ce qu'ils offrent, les autres et particulièrement
les enfants se réjouissent à juste raison d'être l'objet de
cette attention.
C'est aussi, l'occasion d'un business énorme, un marché
bien organisé dont la priorité est le chiffre d'affaire. Une
grande supercherie à intérêt commercial, dont le monde s'est
accaparé pour en faire ce qu'elle était à l'origine : une fête
païenne.
Mais c'est un mensonge !
Après le mélange du reigieux et du païen, le plus grave, c'est de faire entrer les enfants dans le
mensonge du père Noël, personnage imaginaire dont
l'origine
religieuse "chrétienne" vient d'un autre
mensonge : la légende de Saint-Nicolas.
Voici
quelques lignes tirées de "Le Père Noël
sur Internet - perenoel.com"
Il
est fêté tous les 6 décembre, dans l'est (Lorraine et Alsace),
le
nord de la France, la Belgique, l'Allemagne, la Hollande,
l'Autriche, les Pays Bas. Il fait le tour des villes pour récompenser
les enfants sages.
Depuis
le XIIe siècle, on raconte que Saint Nicolas, déguisé, va de
maison en maison dans la nuit du 5 au 6 décembre pour demander
aux enfants s'ils ont été obéissants.
Après
la Réforme protestante survenue au XVIe siècle, la fête de
Saint Nicolas fut abolie dans certains pays européens
Après
plusieurs décennies, la société chrétienne trouva plus
approprié que cette "fête des enfants" soit
davantage rapprochée de celle de "l'enfant Jésus". Ainsi, dans
les familles chrétiennes, saint Nicolas fit désormais sa tournée
la nuit du 24 décembre.
Dans
l'Est de la France, le culte de Saint Nicolas et le pèlerinage
à Saint-Nicolas-du-Port étaient très populaires dès le Moyen
Âge. Au XVIe siècle, les réformistes, pour détourner cette
ferveur populaire, privilégièrent l'image du Christkindel, de
"l'Enfant Jésus".
En
1809, l'écrivain Washington Irving parle pour la première fois
des déplacements aériens de Saint-Nicolas pour la
traditionnelle distribution des cadeaux.
En 1821, un pasteur américain,
Clément Clarke Moore, écrivit un conte de NOËL pour ses
enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père
Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes.
Il le fit dodu, jovial et
souriant, remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa
crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard.
L'âne fut remplacé par 8 rennes fringants.
C'est à la presse américaine
que revient "le mérite" d'avoir réuni en un seul et même être
les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.
C'est
en 1931, que le père Noël prit finalement une toute
nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la
compagnie Coca-Cola.
Coca
Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca
Cola en plein hiver.
Ainsi, pendant près de 35 ans,
Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite
et, ensuite, à la télévision partout dans le monde. L'idée
que les enfants se font aujourd'hui du père Noël est fortement
imprégnée de cette image.
Très
édifiant !
La vraie fête
Pour la majorité des gens, selon un récent sondage, Noël est une fête
familiale, sans signification spirituelle, encore moins évangélique ! De
nombreux enfants ignorent la personne de Jésus et n'associent "Noël"
qu'au cadeaux, aux lumières et à la fête !
Si Noël est devenu incontournable pour les églises chrétiennes de toutes
dénominations, ne
soyons pas des insensés, ne fêtons pas Noël comme des païens, même
religieux !
Cette débauche de lumière, d'étoiles, de pommes d'argent et de
paillettes d'or, devant une profusion de cadeaux, de
promesses de repas succulents et abondants, de jouets, d'excitation des
grands et petits, nous l'avons compris : c'est Noël pour un monde païen, indifférent
au véritable sens de ce qui devrait être une fête spirituelle.
A ce Noël païen, il
manque l'essentiel : la véritable connaissance de Jésus le Sauveur. Mais
cette connaissance de Christ est-elle compatible avec le resre ?
Pourtant la conscience de cette réalité
apporterait à l'évènement beaucoup plus de modestie, de modération et de
véritable joie.
Jésus
est venu au monde parmi les pauvres
! N'a-t-il pas dit
qu'Il est venu pour annoncer aux pauvres une bonne nouvelle Luc 4:18 ?.
Lisons le récit de la naissance du Sauveur dans l'Évangile :
"En ce temps-là parut un
édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. Ce
premier recensement eut lieu pendant que Quirinus était gouverneur de
Syrie. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. Joseph aussi
monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée,
dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison
et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa
fiancée, qui était enceinte. Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie
devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle
l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de
place pour eux dans l’hôtellerie. Il y avait, dans cette même contrée, des
bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder
leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire
du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande
frayeur. Mais l’ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une
bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie:
c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur,
qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le
reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une
crèche. Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée
céleste, louant Dieu et disant: Gloire à Dieu dans les lieux très hauts,
Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée!" Luc 2:1-14.
Nous pourrions commenter ligne
par ligne ce merveilleux récit de la naissance de Jésus :
"En ce temps là parut un
édit de César Auguste, l'empereur romain..."
Qui osera affirmer qu'à certains
moments de l'histoire des hommes, Dieu ne tient pas dans sa main le cœur
des puissants et des rois, pour changer le cours de l'histoire ?
"Pendant qu’ils étaient
là, le temps où Marie devait accoucher arriva..."
Non seulement le cœur des hommes
peut être dirigé pour l'accomplissement des desseins du Dieu souverain,
mais aussi les temps sont dans sa main.
Ce qui
est à
retenir en premier de ce passage de l'Évangile de Luc, c'est le message que l'ange du
Seigneur apporta aux bergers effrayés :
"Ne craignez point; car je
vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet
d’une grande joie: c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous
est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur."
Une bonne nouvelle
L'annonce de la naissance de
Jésus est une bonne nouvelle dans ce sens qu'elle le présente comme le
Sauveur : il vous est né "un Sauveur".
Les bergers n'ont certainement pas
compris l'importance et la portée de l'évènement qui se déroulait sous
leurs yeux étonnés, devant ce petit bébé emmailloté et couché dans une
crèche.
Que représentait pour ces gens la naissance du Sauveur ?
Certainement la venue du Messie qui viendrait pour rendre sa splendeur au
royaume d'Israël.
Aujourd'hui nous savons que la venue au monde du Fils de
Dieu concerne tous les êtres humains et les englobent chacun dans le plan
de Dieu pour leur salut, non pas la délivrance d'un quelconque pouvoir
politique pesant, mais la rédemption de nos âmes par le sacrifice de Celui
qui aux yeux des bergers n'était encore qu'un bébé.
Déjà l'ombre de la croix se
profilait sur l'étable de Bethlehem où naissait le Sauveur.
Oui, en ce
temps là, lorsque César Auguste ordonna le recensement de son empire, au
temps fixé par Dieu, est né mon Sauveur, non seulement le mien, mais celui
de tous les humains, donc aussi le vôtre, vous qui me lisez.
C'est le message de l'Évangile, bonne nouvelle, et c'est le sujet d'une
grande joie. Celle d'être sauvé qui dépasse de loin toutes les joies
passagères du monde. Elle demeure éternellement. Elle est
accessible au plus pauvre des hommes.
La Parole de Dieu nous exhorte à
nous réjouir, mais pas de n'importe quelle joie :
"Réjouissez-vous toujours
dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous." Philippiens 4:4.
Le bergers de Bethléhem, après
avoir vu le petit enfant, racontèrent ce qui leur avait été dit à son
sujet.
"Tous ceux qui les
entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers.
Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur. Et les
bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils
avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été
annoncé."
La révélation du Sauveur a changé la vie de ces pauvres bergers. Elle
peut aussi transformer la notre.
Il vous est né un
Sauveur qui est le Christ, le Seigneur !
Nous trouvons dans cette
proclamation de l'ange aux bergers de Béthléhem trois noms significatifs
donnés à Jésus.
Yechoua = Jésus...
qui veut dire "l’Éternel est
salut" ou pour simplifier : Le sauveur… car il sauve.
"Elle enfantera un fils,
et tu lui donneras le nom de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple de
ses péchés." Matthieu 1:21.
MachiaH = messie...
Christ = oint. Celui que Dieu
envoie à son peuple pour le conduire.
Adonaï = Seigneur,
en hébreux : ‘adon: mot ancien
signifiant le droit de propriété, d’où l’exercice d’un pouvoir absolu.
Voici ma question au milieu de ces foules agitées et bruyantes :
Qui est pour moi Jésus-Christ le Seigneur ?
Pour beaucoup
Noël n’est qu’une belle histoire, un joli conte.
Pour un grand nombre
c’est la fête aux cadeaux, les festins, les vacances…
Pour quelques
personnes religieuses c’est la célébration d’un événement historique : la
naissance de l'enfant Jésus !
Mais l’enfant a grandi, il est devenu un homme, comme
tous les hommes.
Ensuite il a agit comme prédicateur-prophète, puissant et
merveilleux.
Puis le fils de l’homme a souffert, est mort sur une croix
pour expier nos péchés.
Certains gardent l'image du Christ crucifié. Mais combien connaissent la
valeur des souffrances et de la mort de Jésus sur la croix pour le pardon de
leurs propres péchés et le salut de leur âme ?
Enfin il est ressuscité, a été élevé au ciel par Dieu son
Père, où il intercède pour nous en attendant le jour de son
apparition sur les nuées pour nous rassembler avec Lui et nous emmener
dans sa demeure céleste.
Cependant, si beaucoup croient à la résurrection
et l’ascension du Seigneur, ils n'ont pas la conscience de sa présence
aujourd'hui, ici bas, avec ceux qui le suivent, au milieu de ceux qui
s'assemblent en son Nom, et en eux.
Notre Sauveur
éternel
Jésus notre Sauveur est vivant, présent et le même éternellement. Hébreux 13:8.
"Mais lui, parce qu’il
demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible.
C’est pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de
Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur."
Hébreux 7:25.
Physiquement, avec son corps ressuscité, Il est au ciel, à la droite de son Père et il intercède en
notre faveur. Mais notre Seigneur est aussi présent parmi nous et
Il vit en nous par son Esprit !
Il dit lui-même :
"Et voici, je suis avec
vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde." Matthieu 28:20.
Aujourd'hui comme hier et pour toujours, Jésus est le même pour
manifester en faveur de tous ceux qui viennent à Lui et se
confient en lui, la même bonté, la même compassion, la même
bienveillance, la même miséricorde, le même amour, la même force, la
même puissance, la même autorité.
Il pardonne toutes nos fautes et nos iniquités, Il libère notre cœur du
poids de la culpabilité et de la mauvaise conscience, lorsque nous
confessons nos péchés dans un profond sentiment de repentance.
Il nous délivre du pouvoir du
malin et nous défend contre ses accusations. Il est notre avocat auprès du
Père : 2 Jean 2:1.
Il nous donne la vie éternelle, nous faisant naître d’en haut, par
l'Esprit de Dieu, qui développe en nous jour après jour la nature
divine.
Il nous secourt dans les épreuves et les souffrances, particulièrement
lorsque nous sommes tentés par le mal :
"car, ayant été tenté
lui-même dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés."
Hébreux 2:18.
Il nous guérit de nos maladies et de nos infirmités, nous délivre de
l'oppression des mauvais esprits.
Il nous libère de nos angoisses et de nos craintes.
Il baptise du Saint-Esprit : Jean 1:33.
Il a promis de revenir,
afin de nous prendre avec Lui, là où il est, pour toujours : Jean 14:1-3.
Jésus est venu au monde pour être le Sauveur de tous les humains et
principalement de ceux qui croient en Lui. C'est dans ce but qu'Il a été
envoyé par le Père avec l'Esprit de Dieu.
"L’Esprit du Seigneur est
sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux
pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour
proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la
vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du
Seigneur." Luc 4:18.
Véritable Lumière de Dieu, il
éclaire et conduit tous ceux qui sont dans les ténèbres et qui le
reçoivent.
"Cette lumière était la
véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle
était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a
point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point
reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom,
elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non
du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais
de Dieu." Jean 1:9-13.
Il est le Christ, le Seigneur,
Adonaï, celui qui veut régner souverainement dans nos cœurs et qui va
revenir pour établir le royaume de Dieu sur la terre. Est-il cela pour
moi ?
Le don de Dieu au monde
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que
quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie
éternelle. Jean 3:16
Léopold Guyot,
pasteurweb
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