La connaissance parfaite, infinie, appelée l'omniscience, appartient à
Dieu seul. Même les créatures célestes, les anges et les esprits sont
limités dans leur connaissance. Satan lui-même, anciennement chérubin
protecteur, ne connaît pas tout. Il ne peut être que dans un endroit à
la fois et même si sa vitesse de déplacement est plus rapide que celle
de la lumière, il est limité dans sa connaissance et dans son action.
En revanche, Dieu voit et connaît parfaitement toutes choses, il sonde
nos cœurs et il y discerne nos pensées et nos sentiments. Rien n'échappe
à son regard. Le prophète Jérémie dit à Dieu : « Tu sais tout, ô
Éternel » (Jérémie 15.15). « L’Éternel est dans son saint
Temple,
L’Éternel a son Trône dans les cieux ; Ses yeux regardent, Ses paupières
sondent les fils de l’homme. » Psaumes 11.4 « L’Éternel regarde du
haut des cieux, Il voit tous les fils de l’homme ; du lieu de sa Demeure
il observe tous les habitants de la terre, Lui qui forme leur cœur à
tous, qui est attentif à toutes leurs actions. » Psaume 33.13-15 Le
psalmiste David, dans le cantique qu'il a composé pour le chef des
chantres, a écrit des strophes merveilleuses qui nous font prendre
conscience de la connaissance parfaite, infinie de Dieu, du passé, du
présent et de l'avenir : « Éternel ! tu me sondes et tu me connais,
Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma
pensée ; Tu sais quand je marche et quand je me couche et tu pénètres
toutes mes voies. Car la parole n’est pas sur ma langue, Que déjà, ô
Éternel ! tu la connais entièrement. Tu m’entoures par derrière et
par devant et tu mets ta main sur moi. Une science aussi merveilleuse
est au-dessus de ma portée, Elle est trop élevée pour que je puisse la
saisir. Où irais-je loin de ton esprit et où fuirais-je loin de ta
face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des
morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore et que j’aille
habiter à l’extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira et ta
droite me saisira. Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront,
la nuit devient lumière autour de moi ; même les ténèbres ne sont pas
obscures pour toi, la nuit brille comme le jour et les ténèbres comme la
lumière. C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein
de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si
merveilleuse. Tes œuvres sont admirables et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n’était point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un
lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais
qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient
tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, Avant qu’aucun d’eux
existât. Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables ! Que le
nombre en est grand ! Si je les compte, elles sont plus nombreuses que
les grains de sable. Je m’éveille et je suis encore avec toi. » Psaume
139.1-18 Il est encore plus merveilleux de savoir que
l'Éternel veut
partager sa connaissance avec les humains que nous sommes. C'est pour
cela qu'il accorde par le Saint-Esprit un moyen de communication appelé
"une parole de connaissance". Il ne faut jamais oublier que la source
de toute révélation divine est le Saint-Esprit et que nous ne sommes que
les récepteurs plus ou moins sensibles. Le don »une parole de
connaissance« est la révélation partielle de ce que Dieu connaît. Elle
fonctionne selon le même principe qu’une parole de sagesse mais elle
concerne la connaissance de faits, de circonstances, d’événements ou de
personnes. Une parole de connaissance, c'est lorsque Dieu communique
surnaturellement par le Saint-Esprit ce qu'il connaît d'une personne,
d'une chose, d'une situation ou d'un fait caché à notre perception
naturelle, c'est la vision qu'Il a, lui le Tout-Puissant, le Dieu Très
Haut. Un exemple caractéristique de la manifestation de ce don nous
est donné dans l'épisode du sacre de Saül (1 Samuel ch. 10).
« Samuel
fit approcher toutes les tribus d’Israël et la tribu de Benjamin fut
désignée. Il fit approcher la tribu de Benjamin par familles et la
famille de Matri fut désignée. Puis Saül, fils de Kis, fut désigné. On
le chercha mais on ne le trouva point. On consulta de nouveau
l’Éternel : -Y a-t-il encore un homme qui soit venu ici ? Et l’Éternel
dit : -Voici, il est caché vers les bagages. On courut le tirer de là
et il se présenta au milieu du peuple. Il les dépassait tous de la tête.
Samuel dit à tout le peuple : -Voyez-vous celui que l’Éternel a choisi ?
Il n’y a personne dans tout le peuple qui soit semblable à lui.
Et tout
le peuple poussa les cris de : -Vive le roi ! » 1 Samuel 10.20-24 Dieu
savait où se cachait Saül et il l'a révélé à son prophète. Dans une
autre circonstance, Dieu avait suivi du regard Guéhazi, le serviteur
d'Élisée et le Saint-Esprit a montré au prophète ce qui se passait.
« Guéhazi, serviteur d’Elisée, homme de Dieu, se dit en lui-même :
-Voici, mon maître a ménagé Naaman, ce Syrien, en n’acceptant pas de sa
main ce qu’il avait apporté ; l’Éternel est vivant ! je vais courir
après lui et j’en obtiendrai quelque chose. Et Guéhazi courut après
Naaman. Naaman, le voyant courir après lui, descendit de son char pour
aller à sa rencontre et dit : -Tout va-t-il bien ? Il répondit :
-Tout
va bien. Mon maître m’envoie te dire : Voici, il vient d’arriver chez
moi deux jeunes gens de la montagne d’Ephraïm, d’entre les fils des
prophètes ; donne pour eux, je te prie, un talent d’argent et deux
vêtements de rechange. Naaman dit : -Consens à prendre deux talents.
Il le pressa et il serra deux talents d’argent dans deux sacs, donna
deux habits de rechange et les fit porter devant Guéhazi par deux de ses
serviteurs. Arrivé à la colline, Guéhazi les prit de leurs mains et
les déposa dans la maison et il renvoya ces gens qui partirent. Puis
il alla se présenter à son maître. Elisée lui dit : -D’où viens-tu, Guéhazi ?
Il répondit : -Ton serviteur n’est allé ni d’un côté ni d’un
autre. Mais Elisée lui dit : -Mon esprit n’était pas absent, lorsque
cet homme a quitté son char pour venir à ta rencontre. Est-ce le temps
de prendre de l’argent et de prendre des vêtements, puis des oliviers,
des vignes, des brebis, des bœufs, des serviteurs et des servantes ?
La lèpre de Naaman s’attachera à toi et à ta postérité pour toujours.
Et Guéhazi sortit de la présence d’Elisée avec une lèpre comme la neige. »
2 Rois 5.26ss C'est encore par une parole de connaissance qu'Élisée le
prophète avait la révélation de la stratégie que le roi de Syrie
élaborait en secret contre Israël. « le roi de Syrie était en guerre
avec Israël, et, dans un conseil qu’il tint avec ses serviteurs, il dit
: -Mon camp sera dans un tel lieu. Mais l’homme de Dieu fit dire au
roi d’Israël : -Garde-toi de passer dans ce lieu car les Syriens y
descendent. Et le roi d’Israël envoya des gens, pour s’y tenir en
observation, vers le lieu que lui avait mentionné et signalé l’homme de
Dieu. Cela arriva non pas une fois ni deux fois. Le roi de Syrie en
eut le cœur agité ; il appela ses serviteurs et leur dit : -Ne
voulez-vous pas me déclarer lequel de nous est pour le roi d’Israël ?
L’un de ses serviteurs répondit : -Personne ! ô roi mon seigneur ; mais
Elisée, le prophète, qui est en Israël, rapporte au roi d’Israël les
paroles que tu prononces dans ta chambre à coucher. » 2 Rois 6.8-12
Il y a un récit dans l'Ancien Testament qui définit assez bien ce don de
l'Esprit, appelé »une parole de connaissance« :
« Balaam leva les
yeux et vit Israël campé selon ses tribus. Alors l’esprit de Dieu fut
sur lui. Balaam prononça son oracle et dit : Parole de Balaam, fils
de Beor, Parole de l’homme qui a l’œil ouvert, parole de celui qui
entend les paroles de Dieu, de celui qui voit la vision du
Tout-Puissant, de celui qui se prosterne et dont les yeux s’ouvrent.
-Qu’elles sont belles, tes tentes, ô Jacob ! Tes demeures, ô Israël ! »
Nombres 24.2-5 « Balaam prononça son oracle et dit : Parole de
Balaam, fils de Beor, parole de l’homme qui a l’œil ouvert, Parole
de celui qui entend les paroles de Dieu, De celui qui connaît les
desseins du Très-Haut, De celui qui voit la vision du Tout-Puissant, De
celui qui se prosterne et dont les yeux s’ouvrent. Je le vois mais
non maintenant, Je le contemple mais non de près. » Nombres 24.15-17
L'apôtre Pierre parle de lui comme »un prophète cupide qui, par l'amour
d'un gain inique, a perdu la raison ou le bon sens".
« ... Balaam,
fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité mais qui fut repris
pour sa transgression : une ânesse muette, faisant entendre une voix
d’homme, arrêta la démence du prophète. » 2 Pierre 2.15 De plus il
mélangeait le culte à l'Éternel avec celui des faux dieux du peuple
auquel il appartenait. Il pratiquait les enchantements. On pourrait dire
selon une expression connue »Il faisait feu de tout bois", pourvu que
cela serve ses intérêts. Cependant, aussi étonnant que cela puisse
paraître, Dieu l'a utilisé en fonction des circonstances car il faut
noter qu'il était appelé par Balac, en vue de maudire Israël. Mais Dieu
est intervenu, une première fois pour l'empêcher de partir, puis, devant
son obstination, pour changer la malédiction en bénédiction. Ne pouvant
aller à l'encontre de la volonté de Dieu de bénir Israël, il a quand
même donné un conseil pernicieux à Balac, afin de pouvoir recevoir son
salaire (Nombres 31.8,16), mais il a reçu son châtiment. Le jour où
il prononcé son oracle, Balaam est entré dans la connaissance des
desseins de l'Éternel pour Israël : « L'Esprit de Dieu fut sur lui
et Balaam prononça son oracle… » Et voici comment il perçoit son
expérience : « L'homme qui a l'œil ouvert... qui entend les paroles
de Dieu... qui connaît les desseins de l'Éternel... » (et surtout :) de
celui qui voit la vision du Tout Puissant. » Une parole de
connaissance, c'est exactement cela : L'Esprit de Dieu qui vient et
ouvre notre esprit pour voir ce que Dieu voit, dans une circonstance
particulière, à un moment donné... Il est remarquable de constater
que lorsque l'on rentre dans la vision de Dieu, dans ce qu'Il voit et
montre, les choses prennent une autre dimension car la connaissance
divine ne concerne pas uniquement l'instant présent mais elle englobe le
passé, le présent et l'avenir, formant un tout parfaitement lié. Les
dimensions de Dieu sont infinies et éternelles et lorsqu'il nous
introduit dans son espace, alors l'esprit humain vacille, s'enflamme,
puis adore : « Parole de celui qui entend les paroles de Dieu, de
celui qui voit la vision du Tout-Puissant, de celui qui se prosterne et
dont les yeux s’ouvrent. » Nombres 24.4 Les révélations de Dieu ne
se limite pas à la simple connaissance des choses mais à la connaissance
de Dieu Lui-même et à l'adoration. »Une parole de connaissance", don de
l'Esprit, nous fait donc entrer dans la connaissance surnaturelle de
l'Éternel, Dieu. Elle peut être communiquée par des visions, des songes,
par des paroles audibles ou tout simplement par l'inspiration du
Saint-Esprit à notre esprit. La manière dont se manifeste »une parole de
connaissance« peut être illustrée par l'image suivante : Comme si
Dieu nous faisait approcher d'une fenêtre pour découvrir ce qui se passe
dans une cour ou un jardin. Nous ne voyons pas tout l'horizon mais nous
découvrons la scène qu'il veut nous montrer. Le Nouveau Testament
rapporte plusieurs interventions divines par "une parole de
connaissance". Jésus a constamment manifesté ce don qu'il possédait
parfaitement, il n'avait pas seulement « une parole de connaissance » mais La connaissance divine dans sa plénitude. « Mais Jésus ne se
fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous et parce qu’il
n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme ; car il
savait lui-même ce qui était dans l’homme. » Jean 2.24,25
Il savait ce qui était dans la pensée des Pharisiens :
« Jésus, ayant
aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au dedans d’eux, leur
dit : Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos cœurs ? » Marc
2.8 Il
connaissait Simon Pierre en particulier (Jean 1.42).
« Jésus, l’ayant regardé, dit : Tu es Simon, fils de Jonas ; tu seras
appelé Céphas ce qui signifie Pierre. » Il a vu surnaturellement Nathanaël
sous le figuier et il connaissait son cœur : « Jésus,
voyant venir à lui Nathanaël, dit de lui : -Voici vraiment un Israélite,
dans lequel il n’y a point de fraude. -D’où me connais-tu ? lui dit
Nathanaël. Jésus lui répondit : -Avant que Philippe t’appelât, quand tu
étais sous le figuier, je t’ai vu. Nathanaël répondit et lui dit :
-Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. » Jean 1.47ss Il a révélé à
la femme samaritaine qu'il connaissait sa situation maritale.
« La
femme lui dit : -Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus
soif et que je ne vienne plus puiser ici. -Va, lui dit Jésus, appelle
ton mari et viens ici. La femme répondit : -Je n’ai point de mari.
Jésus lui dit : -Tu as eu raison de dire : Je n’ai point de mari. Car
tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En
cela tu as dit vrai. -Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es
prophète. » Jean 4.15-19 Comme pour Nathanaël, c'est la connaissance
surnaturelle du Seigneur qui l'a convaincue de la personnalité de celui
qui lui parlait et c'est cela qui a amené les Samaritains à venir
entendre Jésus et à croire en Lui. « Alors la femme, ayant laissé sa
cruche, s’en alla dans la ville et dit aux gens : -Venez voir un homme
qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce point le Christ ? Ils sortirent de la ville et ils vinrent vers lui. (…) Plusieurs
Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration
formelle de la femme : Il m’a dit tout ce que j’ai fait. Aussi, quand
les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès
d’eux. Et il resta là deux jours. Un beaucoup plus grand nombre
crurent à cause de sa parole ; et ils disaient à la femme : -Ce n’est
plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous l’avons
entendu nous-mêmes et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du
Monde. » Jean 4.28-30,39-42 Ensuite les apôtres ont également
manifesté ce don de l'Esprit Saint : • L'apôtre Pierre à découvert,
par une parole de connaissance, le mensonge d'Ananias et de
Saphira,. En
réalité, ils avaient menti au Saint-Esprit qui connaissait parfaitement
la situation et qui l'a révélée à Pierre. Devant cette intervention
miraculeuse les gens ont été saisi d'une crainte salutaire afin
d'apprendre à respecter les choses de Dieu (Actes 5.1-11) ; • À
Lystre, pendant qu'il prêchait, l'apôtre Paul a vu, par le Saint-Esprit
que le boiteux avait la foi pour être guéri (Actes 14.9). Les
Écritures renferment de nombreux exemples de la manifestation de ce don,
qui est encore et heureusement, d'actualité. J'ai assisté à la
l'intervention du Saint-Esprit dans ce domaine et c'est toujours un
moment béni où nous glorifions Dieu. Aujourd'hui, dans certaines
églises, des »paroles de connaissance« sont données, à des personnes
atteintes de maladies ou d'infirmités et le Seigneur les guérit. Parfois
des situations précises sont révélées, touchant le cœur de la personne
concernée. « Mais si tous prophétisent et qu’il survienne quelque
non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu par tous, il est
jugé par tous, les secrets de son cœur sont dévoilés, de telle sorte
que, tombant sur sa face, il adorera Dieu et publiera que Dieu est
réellement au milieu de vous. » 1 Corinthiens 14.24-25 Il y a aussi
des excès auxquels il faut prendre garde car il y a forcément une part
de la nature humaine qui interfère et peut dénaturer ou diminuer
l'efficacité du don. C'est pourquoi il est nécessaire qu'intervienne un
autre don : le discernement des esprits. Voir l'étude :
Le
discernement des esprits L'apôtre Paul écrit, au sujet de la
prophétie, une chose qui est valable pour toutes les manifestations
spirituelles : « N’empêchez pas l’Esprit de vous éclairer : ne
méprisez pas les prophéties ; au contraire, examinez toutes choses,
retenez ce qui est bon et gardez-vous de ce qui est mauvais, sous
quelque forme que ce soit. » 1 Thessaloniciens 5.19-22, version Semeur
Nous remarquons dans l'enseignement du Nouveau Testament concernant la
pratique des dons de l'Esprit, qu'ils se manifestent en présence
d'autres ministères ou dans les assemblées dans lesquelles d'autres
personnes peuvent examiner et juger de la source d'inspiration, pour
intervenir et corriger éventuellement les déviations. La crédibilité
des dons spirituels a tout a gagner dans une pratique équilibrée,
soumise à l'examen de personnes spirituelles. Le don »une parole de
connaissance« est très utile pour l'édification de l'église, pas
seulement dans le domaine de la guérison, de la délivrance, de
situations difficiles, d'incertitude pour des choix mais aussi pour
discerner les ruses, les séductions, du malin qui inspire des personnes
dans le but de nuire aux assemblées des disciples de Christ ou de
s'opposer à la foi de l'Évangile. « Barnabas et
Saul, envoyés par le
Saint-Esprit, descendirent à Séleucie et de là ils s’embarquèrent pour
l’île de Chypre. Arrivés à Salamine, ils annoncèrent la parole de Dieu
dans les synagogues des Juifs. Ils avaient Jean pour aide. Ayant ensuite
traversé toute l’île jusqu’à Paphos, ils trouvèrent un certain magicien,
faux prophète juif, nommé Bar-Jésus, qui était avec le proconsul Sergius
Paulus, homme intelligent. Ce dernier fit appeler Barnabas et Saul et
manifesta le désir d’entendre la parole de Dieu. Mais Elymas, le
magicien, -car c’est ce que signifie son nom, -leur faisait opposition,
cherchant à détourner de la foi le proconsul. Alors Saul, appelé aussi
Paul, rempli du Saint-Esprit, fixa les regards sur lui et dit : Homme
plein de toute espèce de ruse et de fraude, fils du diable, ennemi de
toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du
Seigneur ? » Actes ch. 5, 3.4-12 Dans ce récit, nous voyons que Paul
a non seulement exercé »une parole de connaissance« pour démasquer le
faux prophète juif mais aussi »le don de la foi", l'autorité qui
commande au Nom de Jésus à une chose de se produire : « Maintenant
voici, la main du Seigneur est sur toi, tu seras aveugle et pour un
temps tu ne verras pas le soleil. Aussitôt l’obscurité et les ténèbres
tombèrent sur lui et il cherchait, en tâtonnant, des personnes pour le
guider. Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant
frappé de la doctrine du Seigneur. » C'est à cause de la
manifestation miraculeuse de l'Esprit de Dieu, que le proconsul romain a
été amené à la foi en Christ. Nous devrions avoir une plus grande
conscience de la nécessité de »paroles de connaissance". En lisant ce
qui le concerne nous voyons combien il devrait y avoir une place
importante, dans nos églises, pour leur édification mais aussi pour
l'évangélisation, comme Jésus l'a manifesté en particulier à Samarie.
« Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues,
que l’oreille n’a point entendues et qui ne sont point montées au cœur
de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment.
Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les
profondeurs de Dieu. » 1 Corinthiens 2.9,10 Demandons avec foi et
persévérance, au Nom de Jésus, notre Sauveur, que Dieu notre Père
céleste nous fasse entrer, par ce don, dans la dimension de sa
connaissance, afin de remplir pleinement notre mission de serviteurs et
servantes de Christ, dans les églises et en dehors.
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