Le Saint-Esprit

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N'éteignez pas l'Esprit 

Lorsque nous lisons attentivement la Bible, Parole écrite et  inspirée de Dieu, nous y découvrons l'activité du Saint-Esprit, depuis les premières lignes de la Genèse, jusqu'aux dernières de l'Apocalypse. Par Lui, Dieu manifeste sa force toute-puissante et révèle sa volonté, sa pensée et ses desseins.

La personnalité du Saint-Esprit de Dieu se révèle dans la mise en œuvre de la création de l'univers,  dans ses interventions successives aux temps des  patriarches, envers Israël par les prophètes et les envoyés de Dieu, pendant le ministère terrestre de Jésus, dans le ministère des apôtres et des premiers disciples de Christ, ainsi que dans toute l'histoire de l'Église de Christ.

Nous pouvons expérimenter personnellement sa présence, ses manifestations et son témoignage.

Dans un texte précédent, j'ai expiqué notre relation avec le Saint-Esprit concernant  les choses qui peuvent l'attrister. Dans le présent article il est question de ce qui peut l'éteindre, l'empêcher de se manifester.

N’éteignez pas l’Esprit.  Ne méprisez pas les prophéties. 1 Thessaloniciens 5.19/20  

L'apôtre Paul écrit cette parole au sujet de la prophétie, mais elle est également valable pour tous les dons de puissance que distribue l'Esprit de Dieu.

Personne ne peut disposer du Saint-Esprit sur commande, en fonction de désirs humains. En lisant les Écritures nous apprenons à le connaître et à le respecter, l'honorer, car il est l'Esprit Saint de Dieu, l'Esprit de Christ. 

Si notre façon de vivre l'attriste, si nous choisissons de suivre nos désirs charnels au lieu de ses désirs saints et purs ou si nous négligeons ses dons, nous limitons sa manifestation et son œuvre.

Dans sa première lettre aux Corinthiens l'apôtre Paul établit  une liste de neuf dons spirituels que le Saint-Esprit accorde  pour l'édification de ceux et cèles qui forment le corps de Christ, son Eglise :

Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune.
En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues.
Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. 1 Corinthiens 12.7

Nous sommes exhortés à y aspirer ardemment, à les rechercher, à les demander et à les pratiquer avec foi et sagesse. Cependant nous constatons que ces dons ne sont pas estimés à leur juste valeur.

Nous pouvons avoir une certaine connaissance théologique de l'Esprit de Dieu  et de la  considération pour sa personne , tout en négligeant la manifestation de sa puissance au moyen de ses dons. L'apôtre Paul écrivait à Timothée :   Ne néglige pas ... Ranime ... 1 Tim.4.14 - 2 Tim.1.6

Il est possible d'être un chrétien authentique, un enfant de Dieu véritable et zélé, et de ne faire aucun cas des dons de puissance de Dieu.

Il est possible de mettent en œuvre de grands moyens et faire beaucoup d'efforts pour servir Dieu, tout en négligeant la réalité que l'efficacité de notre service réside dans les dons que Dieu nous communique par son Esprit.

Timothée, était une serviteur de Dieu consciencieux et fidèle, mais l'apôtre Paul lui fait remarquer qu'il doit ranimer la flamme du don qu'il avait reçu de Dieu.

C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer la flamme du don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains. 2 Timothée 1:6

Il avait laissé la flamme du don de Dieu baisser au point qu'il n'exerçait plus ce don comme il le fallait. Il le négligeait, comme le lui écrit l'apôtre Paul dans sa première lettre :

Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens. 1 Timothée 4:14

Il avait en lui un don de Dieu, qu'il avait reçu, qu'il pouvait donc exercer librement, mais il ne le pratiquait plus, apparemment par timidité et par crainte. 

C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains.
Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse.
N’aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier. Mais souffre avec moi pour l’Évangile,  par la puissance de Dieu qui nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation ...

Revenons maintenant à l'exhortation faite aux disciples de Thessalonique

N’éteignez pas l’Esprit.  Ne méprisez pas les prophéties. 1 Thessaloniciens 5.19/20

Ici l'apôtre parle du don de prophétie, don que l'Eglise a grandement besoin, cat il est utile pour son édification :

Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console ...  celui qui prophétise édifie l’Église. 1 Corinthiens 14:3,4

L'apôtre est tellement conscient de la nécessité du don de  prophétie, qu'il écrit :

Je veux que vous parliez tous en langues, mais je veux encore plus, que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n’interprète, pour que l’Église en reçoive édification. 1 Corinthiens 14:5

Dans les milieux pentecôtistes on entend souvent plus de parler en langues que de prophéties. Beaucoup font du parler en langues le don principal, mais dans ce chapitre  14 de son épitre aux chrétiens de Corinthe, Paul indique clairement combien la prophétie est plus importante, sans négliger toutefois le parler en langues.

Si nous lisons attentivement le passage "N’éteignez pas l’Esprit.  Ne méprisez pas les prophéties.", nous pouvons penser que les disciples de Thessalonique avaient aussi tendance à négliger les prophéties, soit dans leur expression, soit dans leur réception.

Il y a ces deux formes de négligence : Ceux qui ont le don négligent de le manifester et ceux qui entendent les prophéties n'y prêtent pas attention.

Il y a aussi le manque d'aspiration. Nous négligeons de prier ardemment pour le recevoir et pour sa pratique dans les églises.

Poursuivez l’amour, et désirez avec ardeur les dons spirituels, mais surtout de prophétiser. 1 Corinthiens 14:1

La négligence pour une chose peut être le produit de l'ignorance, de la paresse, mais aussi du manque de conscience de son importance.

Il est souvent fait mention que l'Esprit de Dieu est un Esprit d'Amour et de Sagesse, mais nous devons ajouter qu'il est également un Esprit de force, en citant tout le passage de 2 Timothée 1.7 et en se référant aux nombreux récits des Écritures.

Cela signifie que le Saint-Esprit manifeste la force de Dieu par la puissance miraculeuse des dons qu'il accorde abondamment.

Il y a un passage de l'Évangile concernant le Seigneur Jésus-Christ qui exprime de manière saisissante l'action du Saint-Esprit dans le ministère de Jésus : 

Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. Luc 6:19

La force qui sortait de Jésus pour la guérison de tous ces malades était celle de l'Esprit de Dieu, dont Jésus était oint pour accomplir les oeuvres de son Père.

Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour. Luc 4:14

Vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. Actes 10:38

Le Seigneur était oint du même Esprit que le Père céleste nous a donné et cet Esprit est un Esprit de force. Il n'a pas changé et c'est par la force surnaturelle qu'il communique à ceux qui croient en Jésus que nous pouvons prophétiser, parler en langues, discerner les esprits, chasser les démons, faire des miracles, agir avec la sagesse, la connaissance et la foi,  nécessaires au service de Dieu,

Il est vrai que certains essaient d'exercer des dons qu'ils n'ont pas et cela produit toutes sortes d'excès. A cause de cela  beaucoup négligent les dons du Seigneur, par crainte de se tromper ou d'être trompés.

Nous n'avons pas besoin d'avoir peur, si nous sommes honnêtes avec le Seigneur. Jésus n'a-t-il pas dit :

Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson?
Ou, s’il demande un oeuf, lui donnera-t-il un scorpion?
Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. Luc 11.11/13

Je crois que nous n'aspirons pas suffisamment aux dons spirituels, nous sommes négligents à ce sujet, alors le Saint-Esprit ne manifeste pas ses dons de puissance dans les réunions ou dans notre vie. Son action est éteinte.

Comment pouvons nous mépriser les dons de Dieu ?

Lorsque nous n'en faisons pas cas, que nous ne leur attribuons pas toute leur valeur, quand nous pensons pouvoir nous en passer, alors nous n'y aspirons pas avec ardeur, nous n'en avons pas soif et nous négligeons de les rechercher en les demandant à notre Père céleste.

Jésus a  dit :

Et moi, je vous dis: Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira.
Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.
Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson?
Ou, s’il demande un oeuf, lui donnera-t-il un scorpion?
Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. Luc 11.9/13

L'apôtre Jacques écrit :  vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. 4.2

Et aussi : 

Quand vous demandez, vous ne recevez pas, car vous demandez avec de mauvais motifs : vous voulez que l’objet de vos demandes serve à votre propre plaisir. Jacques 4:3 ... (version Semeur)

Nous sommes peut-être plus préoccupés par nos problèmes quotidiens : les besoins concernant notre bien être terrestre, que de l'œuvre de Dieu. Souvent nous prions pour  notre propre satisfaction. Nous négligeons les dons spirituels que notre Père céleste nous accorde dans sa grâce, pour l'édification de l'Église. Cela ne veut pas dire que nous nous en désintéressons, mais notre motivation n'est pas suffisante. 

Les dons du Saint-Esprit sont des charismes, c'est à dire "des dons de grâces" accordés par faveur, dans le but d'édifier le corps de Christ et de remplir la mission d'annoncer l'Évangile avec efficacité. 

Voici le texte que nous étudions dans deux versions différentes qui nous font mieux comprendre notre propre responsabilité au sujet de l'œuvre du Saint-Esprit :

Dans la  Bible en français courant nous lisons : 

Ne faites pas obstacle à l’action du Saint–Esprit ; ne méprisez pas les messages inspirés.

Dans le Nouveau testament traduit par A.Kuen, la Parole Vivante, le texte est plus développé : 

N’entravez pas l’action de l’Esprit et ne l’empêchez pas de vous éclairer. Ne laissez pas son feu s’éteindre en vous.
Ne dépréciez jamais les instructions ou les exhortations que les croyants animés par l’Esprit vous adressent, ne sous–estimez pas les révélations prophétiques. Ne méprisez pas, par votre conduite, la parole que le Saint–Esprit vous adresse.
Au contraire, mettez tout à l’épreuve, vérifiez si ce qu’on vous dit est exact. Ne retenez que ce qui est bon et digne d’être conservé.

Ces mots sont significatifs, ils   indiquent avec exactitude la raison pour laquelle l'action du Saint-Esprit peut être éteinte : entraver, empêcher, laisser s'éteindre, déprécier, sous-estimer, mépriser.

Il y a une forme de sentiment condamnable ausujet de ceux qui déprécient ou méprisent les dons du Saint-Esprit. C'est le dénigrement !

Dans certains milieux "évangéliques" on  dénigre le parler en langue et ceux ui le pratiquent !

J'admet que ces derniers maqent souvent de sagesse dans l'utilisationqu'il foant de ce don, mais nous devons savoir qu'il s'agit d'un don véritable duSaint-yEsprit,au même titre que les autres dons qui semblent plus honorables. Le parler enlangue est accordé par le Saint-Esprit pour notre édification personnelle. Alors ne le négligerions pas, ne le dénigrons pas, mais aspirons à le recevoir et usons-en avec sagesse.

Peut-être que nous sommes étonnés de cette réalité, mais il est possible d'empêcher l'Esprit de Dieu d'agir comme il le voudrait.

Il y a dans les églises et dans notre propre vie un grand besoin de l'action manifeste du Saint-Esprit, de sa force agissante par ses dons surnaturels.

N'ayons pas peur, ne nous laissons pas intimider par quelques raisonnements d'hommes incrédules et charnels, mais aspirons  ardemment aux dons spirituels que le Saint-Esprit accorde,  demandons les à Dieu notre Père céleste, avec ferveur  et persévérance, afin que ceux qui ont cru en Christ soient édifiés, consolés, sanctifiés, rendus capables d'accomplir convenablement  la mission  que le Seigneur Jésus-Christ leur confie.

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