Voici un article qui va certainement contrarier les partisans d'une conception idyllique de la nature humaine mais aussi les adeptes du pouvoir irrésistible du péché sur l'être humain et notre faiblesse endémique à résister victorieusement à la tentation. Mon but est surtout d'encourager ceux et celles qui luttent avec persévérance et parfois une certaine lassitude contre leur nature pécheresse.

Si la tendance au Mal du cœur humain est évidente et facile à démontrer, il est moins aisé de persuader certains de la possibilité et de la nécessité de surmonter nos penchants naturels. Il ne faudrait pas que l'esprit d'une certaine concession au péché sous prétexte de notre inaptitude à le vaincre torde le sens du salut par la grâce ! car

« Cette même grâce nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus–Christ. » Tite 2.13

L'excuse souvent entendue "c'est ma nature« exprime une sorte de fatalité quant à l'échec face au péché. Et d'ajouter, comme pour en atténuer la responsabilité :

« Elie était un homme de la même nature que nous ». Jacques 5.17

En relisant ces paroles et en y réfléchissant j'ai réalisé le danger d'une fausse interprétation d'un passage biblique mal compris. Dans son écrit, l'apôtre Jacques, qui est d'ailleurs très ferme sur l'exigence d'une vie sanctifiée, souligne le fait que le prophète connaissait les mêmes épreuves, le même combat de la foi et parfois les mêmes découragements que nous. Cependant avec le secours de Dieu, il les surmontait. Ce que je désire démontrer dans cet article, c'est que premièrement nous sommes tous de la même nature fragile et pécheresse mais aussi que succomber à la tentation et rester dans l'échec ne sont pas une fatalité.

Elie, »l'homme de la même nature que nous", l'a pleinement démontré : sa foi et le secours de Dieu lui ont permis de rester ferme face à ses ennemis, de montrer la gloire de Dieu par l'accomplissement de grands miracles et finalement de surmonter son moment de découragement pour aller au bout de sa mission, avant d'être glorieusement enlevé au ciel.

Notre nature

Il s'agit de notre être naturel, la nature de l'être humain dont Jésus décrit la fragilité :

« L’être humain est plein de bonne volonté mais il est faible. » Marc 14.38

Dans certaines versions de la Bible la nature humaine est traduite par »la chair", c’est-à-dire notre nature charnelle décrite par l'apôtre Paul :

« ... Je suis charnel (...) Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté mais non le pouvoir de faire le bien (...) je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la Loi de mon entendement et qui me rend captif de la Loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du Corps de cette mort ? » Romain ch. 7

Jésus et de nombreux passages de la Bible démontrent que l'être humain est par nature attiré et dominé par le péché.

L'apôtre a écrit à ce sujet : on sait bien comment se manifeste l’activité de notre propre nature : dans l’immoralité, l’impureté et le vice, le culte des idoles et la magie. Les gens se haïssent les uns les autres, se querellent et sont jaloux, ils sont dominés par la colère et les rivalités. Ils se divisent en partis et en groupes opposés ; ils sont envieux, ils se livrent à l’ivrognerie et à des orgies et commettent d’autres actions semblables (Galates 5.19).

Si nous ne sommes pas concernés par toutes ces choses, nous reconnaissons que tous sont touchés par l'une ou l'autre et même par plusieurs.

« Nous tous, nous étions aussi comme eux, nous vivions selon les désirs de notre propre nature, nous faisions ce que voulaient notre corps et notre esprit. Ainsi, à cause de notre nature, nous étions destinés à subir le jugement de Dieu comme les autres. » Éphésiens 2.3

Il est facile de retrouver les passages de la Bible qui décrivent la nature mauvaise du cœur humain et aussi de le constater par une observation sans complaisance de nos comportements. Dieu a dit au prophète Jérémie :

« Le cœur est tortueux par–dessus tout et il est méchant : Qui peut le connaître ? Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses œuvres. » Jérémie 17.9

Qui peut en effet connaître la nature profonde de l'être humain ?

Le psalmiste David, qui a connu bien des faiblesses morales fait cette remarque :

« La pensée intime, le cœur de chacun est un abîme. » Psaume 64.6

Il faut être soit inconscient ou volontairement aveugle ou malhonnête et menteur pour contester ce que Dieu affirme concernant notre cœur. Cependant, même le plus honnête se connaît imparfaitement. C'est pourquoi comme Job, nous pouvons prier :

« Quel est le nombre de mes iniquités et de mes péchés ? Fais-moi connaître mes transgressions et mes péchés. » Job 13.23

Nous sommes parfois effrayés par ce que nous découvrons de nous-mêmes et nous devons reconnaître sans tricher notre misère. Les meilleurs, à l'image de David le palmiste et de Paul l'apôtre, l'ont confessé. Mais il n'est pas suffisant de le reconnaître, encore faut-il désirer ardemment être changé.

David a encore écrit :

« O Dieu ! crée en moi un cœur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé. » Psaumes 51.10

Le psalmiste avait non seulement fait le constat amer de sa nature pécheresse mais il avait également expérimenté son impuissance à se changer lui-même. C'est pourquoi, saisi d'une réelle détresse, il criait à Dieu de le délivrer et de créer en lui une nature nouvelle, pure et disposée a faire ce qui est bien.

Dieu qui connaît parfaitement les limites de nos bonnes dispositions et de nos efforts, dit par son prophète :

« Un Éthiopien peut-il changer sa peau et un léopard ses taches ? De même, pourriez-vous faire le Bien, vous qui êtes accoutumés à faire le Mal ? » Jérémie 13.23

Une nature nouvelle

Il y a une évidence spirituelle que Jésus enseigne comme impérative, lors de son entretien avec Nicodème le docteur de la Loi :

« Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. » Jean 3.7

Jésus ne parle pas de rendre meilleur la nature humaine, l'être existant avec son péché, il parle de naître à une vie nouvelle communiquée par l'Esprit de Dieu. C'est l'enseignement fondamental de Christ concernant la réconciliation avec Dieu dans une alliance nouvelle fondée non sur le principe d'œuvres méritoires mais sur la réalité d'une réelle communion par le Saint-Esprit avec Dieu le Père et son Fils Jésus-Christ. Cette union spirituelle rend participant de la nature divine.

L'expression »Nouveau Testament« fausse la conception de beaucoup de personnes pour lesquelles il s'agit d'un ensemble de textes sacrés définissant une ligne de conduite. En réalité, il s'agit d'une "Alliance Nouvelle« avec Dieu, différente dans son principe même de l'Alliance Ancienne établie par le ministère de Moïse entre l'Éternel et le peuple d'Israël.

L'apôtre Jean écrit :

« La Loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. » Jean 1.17

Et l'apôtre Paul enseigne que

« Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient. » Romains 10.4

L'alliance faite entre Dieu et le peuple d'Israël reposait sur la stricte observance de son contenu. Cependant il a été prouvé et enseigné que cela est impossible car aucun être humain ne peut satisfaire entièrement aux exigences divines.

C'est pourquoi Dieu a confié à son Fils unique Jésus-Christ d'établir et de sceller par l'offrande de sa vie une autre alliance aux termes de laquelle ceux et celles qui croiraient en Lui recevraient le pardon de leurs péchés, seraient réconciliés avec Dieu et auraient la vie éternelle. Jésus a dit :

« La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Jean 6.40

Une nature nouvelle est communiquée par le Saint-Esprit à ceux qui croient en Jésus-Christ et cette nature est celle de Dieu, comme l'enseigne l'apôtre Pierre :

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine... » 2 Pierre 1.3

Il est encore écrit à ce sujet :

« Car nous sommes devenus participants de Christ... » Hébreux 3.14

« À tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme mais de Dieu. » Jean 1.12

C'est le fondement unique sur lequel se construit la vie des enfants de Dieu. Il ne s'agit pas d'améliorer notre être naturel que la Bible appel »le vieil homme« ou »la chair« ou encore »le corps du péché". Il s'agit de le faire mourir, de s'en dépouiller afin de revêtir une autre nature, »un homme nouveau« créé par Dieu lui-même.

Non améliorer mais remplacer !

C'est ce principe que nous devons apprendre à vivre quotidiennement.

« Apprendre à connaître Christ conformément à la vérité qui est Lui et être instruits à se dépouiller, concernant notre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de notre intelligence et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. » Éphésiens 4.20

Dans la réalité, connaître Christ c'est être instruit à se dévêtir de notre nature pécheresse afin de revêtir une nature nouvelle, la sienne. Le processus du dépouillement s'opère au moyen de trois éléments : la foi, la prière et notre participation active. C'est le même cheminement pour revêtir la nature nouvelle.

Lorsqu'il est question de notre participation active, cela veut dire que nous avons à prendre des décisions et mettre en application les instructions du Seigneur Jésus-Christ contenues dans ses propres paroles et dans les lettres de ses apôtres.

Au cours de ma réflexion à ce sujet, ma lecture quotidienne de la Bible se trouvait être le chapitre 3 de l'épître de l'apôtre Paul aux Colossiens dans lequel il décrit parfaitement en quoi consiste notre part pour se dépouiller de notre nature pécheresse ("le vieil homme") et revêtir la nature nouvelle ("l'homme nouveau"). Des choses à pratiquer, d'autres à abandonner :

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut et non à celles qui sont sur la Terre. Car vous êtes morts et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire.
 Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs et la cupidité, qui est une idolâtrie.
 C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés.
 Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de Celui qui l’a créé.
 Il n’y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous.
 Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience.
 Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.
 Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection.
Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants.
Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de la grâce.
Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père.
 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur.
 Maris, aimez vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles.
 Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents car cela est agréable dans le Seigneur.
 Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent.
 Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes mais avec simplicité de cœur, dans la crainte du Seigneur.
 Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur car celui qui agit injustement recevra selon son injustice et il n’y a point d’acception de personnes.
 Maîtres, accordez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable, sachant que vous aussi vous avez un maître dans le ciel. Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. » Colossiens 3.1ss

Ces instructions sont connues mais encore faut-il les mettre en pratique, comme le recommande le Seigneur :

« Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. » Jean 13.17

Quelqu'un dira : -"Je m'efforce de me défaire de ma nature pécheresse, de délaisser mes mauvaises habitudes, de ne pas céder aux convoitises charnelles, aux mauvais désirs, aux mauvais sentiments ou pensées et de pratiquer ce qui est bon, juste, agréable à Dieu mais je n'y arrive pas ! Que faire ?" C'est certain que nous n'avons pas en nous la force, ni même la motivation suffisante pour réaliser le programme divin. David, le psalmiste en faisait l'expérience, alors il demandait l'aide de Dieu :

« O Dieu ! crée en moi un cœur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé. » Psaumes 51.10

L'apôtre Paul qui constatait son incapacité a écrit :

« Misérable que je suis ! Qui me délivrera du Corps de cette mort ?… » Romains 7.24

Cependant il ajoute :

« Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! » Romains 7.25

« La force est à Dieu », comme le dit encore le palmiste (Psaume 62.11).

C'est donc vers Dieu que nous devons nous tourner et venir pour être fortifiés et rendus capables d'être une nouvelle créature, selon qu'il est dit :

« Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force toute-puissante. » Éphésiens 6.10

Retenons le principe divin pour être spirituellement fortifiés :

  • Dans le Seigneur ;
  • Par sa force toute puissante ;
  • Par sa puissance glorieuse ;
  • Par son Esprit.

Nous devons constamment être conscients que la force vient du Seigneur, selon sa promesse dans laquelle nous trouvons un puissant encouragement :

« Dieu peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons. À lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen ! » Éphésiens 3.20

Nous ne doutons pas de la force toute puissante de Dieu. Tout lui est possible. Par sa puissance agissant en nous il peut faire infiniment plus que tout ce que nous pouvons imaginer et demander. Dans la pratique, la lecture de la Parole de Dieu, l'enseignement et les exhortations de ses serviteurs, la prière et les supplications et enfin la foi en Dieu et en Jésus-Christ, sont les moyen de demeurer en communion avec le Seigneur afin de recevoir de sa force par le Saint-Esprit.

La nature nouvelle, c’est-à-dire l'homme nouveau, que nous devons revêtir n'est pas notre œuvre. Il a été créé par Dieu et placé en Jésus-Christ pour être communiqué à ceux et celles qui croient en Jésus et viennent à Lui. Il s'agit en fait d'une vie nouvelle, celle de l'Esprit de Dieu, dont Jésus nous abreuve, comme il le dit :

« - Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.
 Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. » Jean 7.37

Venir à Jésus

C'est le moyen unique établi par Dieu car c'est en Jésus que se trouve toute la grâce de Dieu, ses bénédictions, son salut, ses promesses, la vie !

« Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. » Colossiens 2.10

Jésus est donc la source unique dans laquelle nous pouvons puiser toute la plénitude de la vie éternelle et de tous les dons de Dieu et parmi eux l'homme nouveau créé selon Dieu en Jésus-Christ. Dans le chapitre que je consacre à ce sujet, vous découvrirez, pourquoi et comment venir à Jésus, aussi je vous conseille de le lire attentivement, surtout de bien retenir comment en pratique nous pouvons venir à Lui. Voici le lien : Venir à Jésus.

Nous ne connaissons pas suffisamment le Seigneur Jésus-Christ, dans une réelle union avec Lui. C'est une de mes principales préoccupations dans mes enseignements car il est vital que non seulement nous venions à Lui mais encore plus que nous demeurions en lui, uni à Lui comme les sarments sont unis au cep.

« Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés.
 Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la Création.
 Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les Cieux et sur la Terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour Lui.
 Il est avant toutes choses et toutes choses subsistent en Lui.
 Il est la tête du Corps de l’Église ;
 Il est le Commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier.
 Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en Lui ; il a voulu par Lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la Terre que ce qui est dans les Cieux, en faisant la paix par Lui, par le sang de sa Croix. » Colossiens 1.12ss

Lisez : Christ le cepSignature Léopold Guyot

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