Le
remariage des divorcés
Là aussi, il faut examiner le sujet à
l'aide des Écritures : Que dit le Seigneur ?
Tout d'abord, il y a ceux qui ont été
trompés : Matthieu 5:32 Mais moi, je vous dis que celui qui
répudie sa femme, sauf pour cause dinfidélité,
lexpose à devenir adultère, et que celui qui épouse une
femme répudiée commet un adultère.
Il y a ce "sauf pour cause
d'infidélité", qui semble dire que si le mari ou la femme
a été trompé, il peut se remarier sans être adultère.
L'apôtre Paul dit que si l'un des
conjoints rompt le lien conjugal, l'autre en est délié,
notamment dans le cas ou l'un des deux est non croyant.
1 Corinthiens 7.15
: "Si le non-croyant se
sépare, quil se sépare; le frère ou la sœur ne
sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à
vivre en paix".
L'enseignement de Jésus concernant le
divorce mérite d'être placé dans son contexte, celui de la loi
de Moïse, mais aussi celui de la grâce.
Jésus admet la lettre de divorce, dont
la loi de Moïse parle concernant la répudiation pur un motif
valable : une chose honteuse (Deutéronome 24.1).
Cependant il précise que cette loi a
été instaurée à cause de la difficulté qu'éprouve la personne trompée à pardonner : "à cause de la dureté du
cur".
Puis le Seigneur ajoute, dans un sens
plus général :
"Celui qui répudie sa femme et qui en
épouse une autre commet un adultère à son égard; et si une
femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. Marc 10:11
Luc 16:18 Quiconque répudie sa femme et
en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse
une femme répudiée par son mari commet un adultère.
L'apôtre Paul
écrit :
A ceux qui sont
mariés, jordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la
femme ne se sépare point de son mari, si elle est séparée,
quelle demeure sans se marier ou quelle se
réconcilie avec son mari, et que le mari ne répudie point sa
femme. 1 Corinthiens 7:10/11
En examinant attentivement ces textes,
il apparaît que la motivation du divorce serait de se
débarrasser d'un conjoint que l'on n'aime plus pour en épouser
un autre, sous un faux prétexte. Le but non avoué serait le
remariage.
Alors nous comprenons mieux la fermeté
du Seigneur dans cet enseignement : divorcer et se remarier ne
peut être une simple formalité de convenance ou
d'opportunité..
Certains pourraient prendre le fait de
divorcer à la légère, aussi il est bon de rappeler que : Le
divorce reste hors du plan initial de Dieu.
La raison de divorcer qui semble être
la seule valable est l'infidélité de l'un des conjoints (Matthieu 5.32).
On peut invoquer d'autres raisons : un
mari alcoolique et violent, despotique ou paresseux, ne prenant
pas soin des siens, etc.
Faut-il traiter d'adultères tous ceux
qui pour des motifs sérieux et graves, mettant parfois en danger
la vie d'un des conjoints et la sécurité des enfants, sont
amenés à divorcer et ensuite rencontrent quelqu'un avec qui ils
vont refaire leur vie ?
La question est posée, mais méfions
nous des réponses toute faites et des textes bibliques à
l'emporte pièce.
Rappelons nous que
tout ce qui concerne la situation des hommes et des femmes
concernant le divorce et le remariage est inclus dans le contexte
de la grâce et de la miséricorde infinie de Dieu.
Divorcés
remariés, quelle place dans l'église ?
Nous voyons souvent des personnes
s'éloigner de Dieu et de leur famille pour diverses raisons,
dont la principale est la rencontre et une liaison avec une autre
personne.
Le divorce est alors prononcé et celui
qui est parti se remarie.
Puis quelques années plus tard, le
frère ou la sur égaré (e) se repent et revient vers le
Seigneur. Cela arrive, heureusement !
Que va-t-il se passer, d'abord devant
Dieu, concernant la situation crée, puis avec l'église ?
Mon épouse et moi avons vécu cette
situation dramatique de la mise à l'écart des actes de
l'église : refus du baptême d'eau pour ma femme, de
participation à la sainte-cène pour nous deux, interdiction de
reprendre le ministère pour moi, enfin marginalisation générale (J'en parle assez longuement dans mon livre de
témoignage "Un fils perdu et retrouvé", dont vous trouverez des
extraits sur pasteurweb : "Mon
témoignage").
Je traite ici d'un sujet délicat et il
y a risque de le mal comprendre ou interpréter.
Faut-il briser la cellule familiale qui
s'est crée, pour revenir à la situation précédente avec
l'ex-conjoint, qui de son côté a peut-être refait sa vie ?
Faut-il tout simplement à nouveau
divorcer et rester seul chacun de son côté ?
En ce qui me concerne, plongé dans un
dilemme dramatique, j'ai trouvé la réponse auprès du Seigneur,
au travers d"événement miraculeux
Jésus n'a pas demandé à la femme
samaritaine rencontrée au bord du puits de Jacob (Jean 4) de
quitter l'homme avec lequel elle vivait pour retourner auprès
d'un de ses anciens maris. Et encore vers lequel des cinq
serait-elle allée ?
Je pense à cette parole de Paul :
"que chacun demeure dans l'état dans lequel il
était quand il a été appelé"...et j'ajoute
"rappelé". 1
Cor.7.20
Voici ce que je crois : Si un frère ou
une sur sont tombés, se repentent et reviennent
sincèrement vers le Seigneur, ils trouvent le pardon de Dieu et
leur place à la table de leur Père céleste, donc dans la vie
de l'église.
Relisons avec attention Luc 15.11 à
32 :
le fils qui était perdu a été retrouvé, il était mort
et il est revenu à la vie. Alors la joie a été grande dans la
maison du Père où l'enfant revenu a retrouvé sa place dans la
maison et à la table de son père !
Écoutons le Seigneur Jésus :
"Un
homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père,
donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur
partagea son bien.
Peu de jours après, le plus jeune
fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il
dissipa son bien en vivant dans la débauche.
Lorsquil eut tout dépensé,
une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se
trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service dun
des habitants du pays, qui lenvoya dans ses champs garder
les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que
mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.
Étant
rentré en lui-même, il se
dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en
abondance, et moi, ici, je meurs de faim!
Je me lèverai, jirai vers mon
père, et je lui dirai : Mon père, jai péché contre le
ciel et contre toi, je ne suis plus digne dêtre appelé
ton fils; traite-moi comme lun de tes mercenaires.
Et il se leva, et alla vers son
père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému
de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père,
jai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus
digne dêtre appelé ton fils. Mais le père dit à ses
serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et len
revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux
pieds. Amenez le veau gras, et
tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici
était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il
est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.
Or, le fils aîné était dans les
champs. Lorsquil revint et approcha de la maison, il
entendit la musique et les danses. Il appela un des serviteurs,
et lui demanda ce que cétait. Ce serviteur lui dit: Ton
frère est de retour, et, parce quil la retrouvé en
bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en
colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria
dentrer.
Mais il répondit à son père:
Voici, il y a tant dannées que je te sers, sans avoir
jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne mas donné
un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton
fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des
prostituées, cest pour lui que tu as tué le veau gras!
Mon enfant, lui dit le père, tu es
toujours avec moi, et tout ce que jai est à toi; mais il
fallait bien ségayer et se réjouir, parce que ton frère
que voici était mort et quil est revenu à la vie, parce
quil était perdu et quil est retrouvé."
Ce récit n'est pas seulement écrit
pour l'évangélisation des non-croyants. Il s'adresse d'une
manière émouvante aux enfants du Père céleste qui ayant vécu
et servi un temps dans sa maison, l'église, se sont éloignés
pour vivre leur propre vie, puis repris par leur conscience sont
rentrés en eux-mêmes, se sont repentis et sont revenus vers
leur Père.
Dieu les accueille avec joie et
les rétablit dans sa communion. Alors sommes nous plus juste que
le Seigneur ? Je crois plutôt que nous sommes très éloignés
de sa miséricorde.
Il y a un pardon divin pour les
divorcés, ainsi qu'un rétablissement dans la vie d'église.
Comme il peut y avoir une réinsertion pour les personnes qui ont
enfreint les lois humaines, il y a une réinsertion au sein de
l'église, pour les chrétiens qui ont commis une faute et qui
s'en repentent.
Nous avons rencontrés des
"frères aînés" dont le cœur était fermé... Mais aussi beaucoup de frères et
sœurs miséricordieux de la miséricorde de notre Père
céleste.
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Comme je l'ai déjà dit
: "Chaque cas est particulier et doit trouver la solution
qui lui est propre".
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Dieu ne nous laisse
jamais sans secours dans notre recherche de sa volonté.
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Il faut avant tout
être honnête et ne pas chercher à nous tromper nous-mêmes et
à tromper les autres.
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La lumière
est semée pour le juste, Et la joie pour ceux dont le cœur est droit (Psaumes 97:11).
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