« C’est pourquoi
l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et
ils deviendront une seule chair. » Genèse 2.24
Uni, séparé, uni, séparé, ... Avez-vous remarqué
que notre existence est faite de séparations et d’unions ? On se
fait des copains de classe et on doit les quitter, des amis et on
les perd, des collègues de travail et on en change, on perd des
êtres chers, et on en rencontre d’autres, on se marie...
Aucun être humain n’est déconnecté
Aucun être
humain n’est déconnecté, à commencer par notre filiation. L’être
humain sans racines n’existe pas. Aujourd’hui, la famille, la figure
du père, la maternité, les valeurs familiales, sont très attaquées.
La famille est une création de Dieu. Quand Dieu a dit « il n’est pas
bon que l’homme soit seul… », c’est-à-dire sans relation, sans
altérité, sans vis-à-vis, Il avait déjà en tête la famille. Recevoir
la vie et transmettre la vie.
Des attaques en règle sur la famille
Certains rêvent de créer une
génération sans racines qui serait celle de l’homme nouveau, produit
du Transhumanisme. Mais cette triste idée n’est pas nouvelle :
Le premier à avoir élaboré cette pensée d’une société entièrement
contrôlée, aux familles disloquées, est le tyran Nimrod dont nous
parle la Bible, dès les premières pages. L’historien Diodore de Sicile nous rapporte que Nimrod recrutait de force les jeunes gens, en les arrachant à leur famille, pour les incorporer dans son armée
ou pour les soumettre à des travaux de constructions architecturales, fruits de sa folie des grandeurs.
« Ninus (= Nimrod), le plus ancien roi d'Assyrie mentionné par l'histoire, fit de grandes actions. Naturellement belliqueux, et ambitieux de la gloire qui vient de la valeur, il arma un nombre considérable de jeunes gens braves et vigoureux comme lui, leur fit
faire pendant longtemps des exercices laborieux et de pénibles travaux, et les accoutuma ainsi à endurer la fatigue de la guerre et à affronter courageusement les dangers. » Diodore de Sicile
Plus connu de nous, le philosophe
Platon qui imagina la Cité idéale (Callipolis). Dans la République de Platon, les enfants étaient
retirés aux parents pour être éduqués par l’État. Cette forme de gouvernement
tyrannique a été reproduite et mise en application dans toutes les dictatures.
Dans tous ces exemples, on trouve un fil conducteur : empêcher, par tous les moyens, la transmission de valeurs familiales et les remplacer par celles d’un État qui pense pour nous, décide pour nous, prend en charge toute notre vie.
L’attachement à la famille est une donnée essentielle de notre construction. « … l’homme quittera son père et sa mère, … ».
Avant que l’union entre un homme et une femme ait lieu, il faut d’abord une séparation. Avant qu’une nouvelle histoire ne commence, il faut qu’une autre s’achève. Dans l’Antiquité, lorsqu’un temple
ancien était démoli, on en prenait une pierre on s’en servait comme pierre d’angle du nouveau temple, pour créer une continuité.
De
même, nous emportons des éléments de notre enfance en famille : notre éducation, nos joies, nos peines, nos souvenirs, toute chose qui nous a aidés à nous construire. La Bible ne dit pas « quittera
son passé » ou « son éducation ». Elle dit « son père et sa mère ».
Une nouvelle histoire commence. Son temps de présence en tant qu’enfant dans le foyer se termine et cet ex-enfant, devenu adulte, regarde devant pour créer à son tour un foyer. C’est la vie. Il
est très important de bien passer cette phase de séparation avant d’entamer l’autre, qui est celle de l’union.
On ne doit pas emmener ses parents avec soi dans le nouveau foyer. Je ne parle pas ici de
leur aménager une pièce de la maison ; je parle de les emmener dans ses raisonnements, dans ses émotions, dans ses réactions ; je parle de
projeter sur son conjoint ou sa conjointe des intentions, des
suspicions, des disputes, des amertumes, qui appartiennent au passé d’autres personnes. Chaque foyer est une histoire nouvelle avec des individus uniques et incomparables. Il est dit, dans la Parole
de Dieu, que Dieu fait toute chose nouvelle. Dieu a suffisamment d’imagination pour ne pas refaire ce qu’Il a déjà fait dans le
passé. Le psaume 139 déclare que les pensées que Dieu a pour nous sont plus nombreuses que les grains de sable au bord de la mer.
Quand une vague vient frapper la plage, tous les grains de sable sont déplacés mais Dieu connait la position de chacun d’eux. Une nouvelle vague arrive et c’est une nouvelle disposition de grains
qui remplace la première et Dieu sait toujours où se trouve chaque grain. Il en est ainsi de Ses pensées : Il élabore des milliers de scénarios possibles pour nos vies. Quand Dieu voit
un jeune couple, cela déclenche en Lui des millions de pensées. Cela nous montre à quel point nous sommes importants pour Lui.
Un peu de glace avec votre message ?
Un savant japonais nommé Ukichiro NAKAYA a procédé, en 1952, à une classification des formes de flocons de neige. Il a été le premier à fabriquer de la neige artificielle et a même créé un musée de la
neige à Kaga, au Japon. Il a dégagé 7 catégories :
plaquettes,
étoiles, colonnes aiguilles, dendrites, colonnes à capuchon et
cristaux irréguliers. Sa classification a été étendue en 1966 par
Magono et Lee qui ont affiné le classement en 80 catégories.

Quand on regarde au microscope la structure très complexe d’un
cristal de neige, on est fasciné par la perfection et la beauté de
sa construction, à tel point qu’aucun lustre en cristal de Bohême
fait par l’homme ne peut égaler un seul d’entre eux. De plus, il n’y
a pas deux cristaux qui soient identiques. Et pourtant… à peine
a-t-il touché le sol qu’il fond et disparait. Dieu crée des
milliards de milliards de flocons de neige chaque année, tous
différents, dont la durée de vie est de quelques secondes. Notre
Dieu aime la diversité. Vous comprenez que le Créateur qui
veille à rendre chaque flocon de neige unique a développé un soin
infini pour nous créer et faire de nous des créatures merveilleuses,
d’une complexité phénoménale et porteuses du souffle même de Dieu.
Avec un homme et une femme, nous avons deux êtres uniques dans tout
l’Univers. Le célèbre philosophe français du XVIème siècle,
Michel de Montaigne (les Essais), a entretenu une amitié très forte
avec Etienne de la Boétie, jusqu’à la mort de ce
dernier, en 1563. Dans l’hommage funèbre qu’il adressa à son ami, il
décrivit l’origine de leur amitié en ces termes : « Parce que c'était lui ;
parce que c'était moi ». La jeune femme est unique, le
jeune homme est unique.
Et si vous demandiez à la jeune femme « pourquoi lui ? »,
elle vous répondrait probablement « parce que c’est lui, parce que
c’est moi… ». Et si vous demandiez au jeune homme « pourquoi
elle ? », il vous
répondrait « parce que c’est elle, parce que c’est moi… ». Deux
personnes uniques se sont unies mais avant, il doit y avoir
séparation. Une nouvelle famille commence par une séparation : «
l’homme quittera son père et sa mère… » Mais avez-vous remarqué que
le verset commence par : « c’est pourquoi » Pourquoi quoi,
exactement ? Parce que … « 22L’Éternel Dieu forma une femme de
la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme.
23Et l’homme dit : -Voici cette fois celle qui est os de mes os et
chair de ma chair ! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise
de l’homme. » Genèse 2.22-23 Jeune homme, il te manque une partie de
toi. Quelque chose a été séparée de toi et doit être réunie. Et toi,
jeune femme, tu dois compléter quelqu’un car la femme a été créée à
cause de l’homme et pas le contraire. Une séparation suivie d’une
union. Mais ce n’est pas fini…
Lorsqu’un spermatozoïde se
sépare
de la troupe des 300 millions autres de ses collègues, en se disant,
comme les candidats de Top Chef : « je suis chaud-patate, je vais
tout donner, je ne lâche rien, la victoire, elle est pour moi », il
vient s’unir avec l’ovule. Encore une réunion après une séparation.
Nous sommes tous et toutes une chance sur 300 millions de
possibilités. Les deux gamètes fusionnent pour que commence alors
la… division cellulaire ! 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512, 1024,
2048, 4096, 8192, etc. et ça donne un bébé. Après avoir passé
neuf mois au chaud dans le ventre de sa mère, fusionné avec elle,
vient le moment de la naissance. Il y a de nouveau séparation
lorsqu’on coupe le cordon ombilical. Et l’enfant grandit, jusqu’au
jour où le jeune homme remarque un bébé fille qui a grandi aussi et
qui l’intéresse fortement. Là, le jeune homme sent un vide en lui et
il verrait bien la jeune fille venir prendre la place vacante. Et il
finira par quitter son père et sa mère pour s’unir à sa femme et
devenir une seule chair avec elle. « Devenir » et « une seule
chair ». Encore une union de deux personnes, au départ
séparées. Que devient-on en réalité quand deux personne
s'unissent sexuellement pour produire la vie ? Elles deviennent un autre
UN, un
autre être vivant, garçon ou fille, résultat de la fusion
des deux
parents : une seule chair toute nouvelle qui portera sa propre
histoire. L’histoire a un commencement et une
fin Voici, en accéléré, un panorama de l’Histoire humaine,
de notre histoire. La finalité de toute cette histoire n’est pas
une espèce de cycle sans fin, qui n’aurait pas d’autre but que son
propre fonctionnement. Non. L’histoire a un commencement et une fin.
La Bible commence par ces mots : « Au commencement » et Jésus
déclare, dans le dernier chapitre de la Bible : « (…) C’est fait
! Je suis l’Aalpha et l’Oméga, le Commencement et la Fin. »
Apocalypse 21.6 Pour comprendre l’importance du mariage, il faut
le considérer selon la perspective de Dieu. Il en est le Créateur et
Il est le mieux placé pour nous en parler.Dans l’épître aux
Éphésiens, l’apôtre Paul parle du mariage en
ces termes : « Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à
Christ et à l’Église. » Éphésiens 5.32 Il explique ici que le mariage humain
est une image, certes imparfaite, d’un mariage plus grand, plus
solennel, plus extraordinaire, qui est l’union de Jésus-Christ avec
son Église. Qui est l’Église, me demanderez-vous ? Est-ce un
bâtiment fait de pierre, de verre et de bois ? Absolument pas ! Le
roi Salomon, fils du roi David (le fameux David de David et Goliath)
alors qu’il priait l’Éternel lors de l’inauguration du Temple de
Dieu à Jérusalem, qu’il avait bâti au début de son règne et qui
était une splendeur sans comparaison, déclara devant tout le peuple
: « Mais quoi ! Dieu habiterait-il véritablement
sur la Terre ? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne
peuvent Te contenir : combien moins cette maison que je t’ai
bâtie ! » 1 Rois 8.27 Et
l’apôtre Paul, dans sa prédication aux Athéniens, dans Actes
chapitre 17, déclare ceci, qui vient renforcer la prière de Salomon
: « 24Le Dieu qui a fait le Monde et tout ce qui s’y trouve,
étant le Seigneur du Ciel et de la Terre, n’habite pas dans des
temples faits par la main de l’homme ; 25Il n’est pas servi par des
mains humaines, comme s’Il avait besoin de quoi que ce soit, Lui qui
donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses. » Actes
17.24-25 Chers amis, vous ne trouverez jamais, dans toute la
Bible, une définition de l’Église comme étant un bâtiment fait par
la main de l’homme. D’ailleurs, les disciples de Christ ne vont pas
« à l’église » ; ils sont l’Église. L’Église, dans la pensée du
Christ, c’est l’union de tous les croyants et croyantes du Monde
entier, des temps passés, présents et futurs, qui appartiennent à
Dieu : ils.elles se sont repenti.e.s de leurs péchés, ont demandé
pardon à Dieu, qui leur a accordé, ont accepté Jésus comme Sauveur
et Seigneur et ont reçu le Saint-Esprit. L’Église, ce n’est pas
un ensemble de personnes qui pratiquent une religion ou qui vont à
l’église par habitude, le dimanche, par culture ou par tradition. On
n’impressionne pas Dieu. On ne peut pas tromper Dieu avec les
apparences qui peuvent tromper les hommes. On ne triche pas avec
Dieu. Il sonde les cœurs et connait les véritables intentions qui
nous animent. Lui qui connait la position de chaque grain de sable
au bord de la mer, sonde tout, connait tout, décode tout, voit tout.
L’hypocrisie est vite détectée par Dieu. Dans l’AT, Dieu adressa des
reproches très sévères au peuple d’Israël au sujet de leur
hypocrisie : « 8Mais voici, vous vous livrez à des espérances
trompeuses, qui ne servent à rien. 9Quoi ! Dérober, tuer, commettre
des adultères, jurer faussement, offrir de l’encens à Baal, aller
après d’autres dieux que vous ne connaissez pas ! … 10Puis vous
venez vous présenter devant Moi, dans cette maison sur laquelle mon
Nom est invoqué, et vous dites : Nous sommes délivrés ! … Et c’est
afin de commettre toutes ces abominations ! 11Est-elle à vos yeux
une caverne de voleurs, cette maison sur laquelle mon Nom est
invoqué ? » Jérémie 7.8-11
Je pense à cette émission sur la Mafia
sicilienne, il y a quelques années, où des criminels qui venaient
d’éliminer des rivaux du clan adverse allaient ensuite à l’église
pour prier la Vierge ou quelque saint de les bénir. Un pasteur, Erik Merkantia, pasteur de l’église
ADD de Taverny, nous rapportait avoir connu des voyous
qui priaient sainte Rita de les bénir en vue du cambriolage qu'ils
s’apprêtaient à perpétrer…
Tous ces gens-là prient un dieu fait à leur image et qui ressemble
beaucoup au Diable. Dieu rendra à chacun selon ses œuvres et «
c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu
vivant », nous dit l’auteur de l’épître aux Hébreux. Le Nouveau
Testament parle de celles et ceux qui ont reçu le don du
Saint-Esprit, ce qui est la garantie, la preuve manifeste que ces
personnes sont sauvées et réconciliées avec Dieu : « Pour vous,
vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins
l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de
Christ, il ne lui appartient pas. » Romains 8.9
Un appel urgent Avez-vous reçu le
Saint-Esprit ? Sentez-vous la puissance de la Vie de Dieu s’animer
en vous et vous transformer ? Pouvez-vous affirmer « je sais que je
sais que je sais que Dieu m’a pardonné.é, adopté.e comme fils.fille
» ? Le pouvez-vous ? Si vous n’avez pas cette conviction, si
vous n’êtes pas en paix avec l’idée de vous trouver face à votre
Créateur, saisissez la main que Dieu vous tend aujourd’hui.
Approchez-vous du Christ, mort à votre place pour payer le prix de
vos fautes et ressuscité pour être votre avocat et vous déclarer
débarrassé de toute condamnation. Repentez-vous de votre vie passée
et recevez le pardon de Dieu, sa paix et son adoption.
Qui voulez-vous fréquenter pour l’Éternité ?
Il n’y a pas
une minute à perdre : nous sommes en train de parler de votre
éternité. Où la passerez-vous ? Dans la présence de Dieu, source du
Bien, de la Paix, de la Joie, de la Sécurité, de l’Amour parfait ?
Ou bien loin de Dieu, là où tout le Mal de l’Univers sera concentré,
en présence de ce que la race humaine a produit de pire ? Le
philosophe Jean-Paul Sartre, créateur de l’Existentialisme, a écrit
« l’Enfer, c’est les autres ». Il se trompait lourdement.
L’Enfer
c’est l’éloignement éternel de la Présence de Dieu. Il n’y a de bon
que Dieu seul. Qui voulez-vous fréquenter pour l’Éternité ?
L’Église de Jésus-Christ est constituée d’hommes et de femmes, qui
ont fait don de leur vie au Christ et qui le suivent tous les jours
de leur vie. Le Christ continue d’appeler à lui celles et ceux qui
sont encore dehors : « 28Venez à moi, vous tous qui êtes
fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. 29Prenez mon
joug sur vous et recevez mes instructions car je suis doux et humble
de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. 30Car mon joug
est doux, et mon fardeau léger. » Matthieu 11.28-30 U ne
jeune femme et un jeune homme vont choisir de suivre Celui qui les appelés, ils ont pris le
joug de Jésus-Christ sur leurs épaules et ils entrent dans l’union
du mariage en marchant humblement avec leur Dieu et avec son aide.
Oui : la vie est faite de séparations et d’unions. Mais un jour,
il y aura la dernière séparation, définitive, ou la dernière union,
éternelle. Séparation éternelle de Dieu ou Union éternelle avec
Dieu. Que souhaitez-vous vivre ? Sans doute mes paroles vous
dérangent-elles, vous heurtent-elles même. Je ne veux pas vous
caresser dans le sens du poil ou vous « frotter la manche », comme on
dit en Belgique. Quand l’enjeu a ce niveau d’importance, ce n’est
plus le temps des flatteries, des paroles vaines. Soyez convaincus
d’une chose : ce sont les paroles qui aujourd’hui vous dérangent qui
seront votre salut dans la vie qui vous reste à vivre. Je
souhaite que vous choisissiez le bon mot envers Dieu, entre « oui »
et « non » et que vous entriez dans l’Éternité de Dieu dont l’union
de Danièle et Nicolas nous parle en ce jour. Quand deux êtres,
jusque-là séparés, s’unissent devant Dieu, ils le font devant les puissances
célestes et devant les hommes. Les chrétiens qui se marient sont déjà entrés dans l’union avec le Christ et,
par leur mariage, ils mettent en
pratique cette réalité, souvent difficile, du mariage. Ils tenteront de
mener une vie qui honore Celui qui les a appelés, les a sauvés et
les accompagne tous les jours de leur vie. Les couples réellement
chrétiens sont un message : ils
annoncent la Grande Union ou la grande Séparation à venir. Jésus a
promis à tous ses disciples :

Haut de page
|