DIEU sait susciter des épreuves et des circonstances difficiles, parfois douloureuses, pour ramener vers lui ses enfants égarés.Je m’élève
ici contre toute idée d’un éloignement sans retour et encore plus contre
tout rejet définitif de la grâce de Dieu. On a abusivement interprété
certains passages des Écritures, afin d’agir avec une rigueur toute
humaine, légaliste et sans miséricorde, à l’encontre de frères
définitivement écartés du service de Dieu, malgré qu’ils se soient
profondément et sincèrement repentis.
Oui, je le crois sincèrement et
les Écritures le confirment, des hommes de Dieu tombés dans le péché,
peuvent être rétablis dans le ministère et retrouver la confiance de
leurs frères, s’ils se repentent réellement. Nous en avons un exemple
frappant, dans l’histoire du roi d’Israël, le roi David, l’homme oint,
l’homme selon le cœur de Dieu. Après sa terrible faute il fit preuve
d’une profonde repentance (voir entre autres le Psaume 51) et non
seulement Dieu ne le rejeta point, mais le garda à son service et permit
que Salomon, le fils né d’une union, on dirait aujourd’hui illégitime,
construisit le Temple de Dieu.
Je rends témoignage avec joie, mais
aussi avec vigueur, que lorsque l’on revient vers le Seigneur de tout
son cœur, Dieu, notre Père céleste, pardonne sans restriction et
rétablit ses enfants repentants à son service. Le récit de Luc,
concernant le fils prodigue en est un exemple remarquable.
Je
souhaite que ce modeste livre encourage des frères et des sœurs qui
s’étant égarés pour un temps et qui sont revenus vers leur Père, à
retrouver la joie d’un pardon complet et d’un total rétablissement au
service de leur Maître divin.
"Comme il était encore loin, son père
le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le
baisa. Le fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre
toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils’’. Mais le père dit à
ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe et l’en revêtez,
mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds. Amenez le veau
gras et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous, car mon fils que voici
était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé"
(Luc 15. 20-24).

Haut de page