Introduction
Nous allons examiner dans cette page un sujet qui semble parfois
compliqué, mais je vais m'efforcer d'être le plus simple possible :
notre identification avec Christ. Quelques passages du Nouveau
Testament parlent de la présence et de la vie Christ qui vit en nous et
nous ne comprenons pas toujours très bien comment. Nous avons la foi
pour bien des choses : le pardon des péchés, le salut de notre âme, la
guérison de nos maladies, la fidélité de Dieu dans notre vie
quotidienne, la certitude des promesses de la vie à venir et nous nous
efforçons de vivre pour lui plaire, mais souvent nous passons à côté du
grand principe de la vie chrétienne qui consiste à nous identifier avec
Lui.
L'apôtre Paul proclamait :
« J’ai été crucifié avec Christ ;
et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ;
si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu,
qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » Galates 2.20
Ce
verset contient le principe de base de la véritable vie de communion
avec le Seigneur. Aussi je vais m'appliquer à en expliquer le sens.
Le premier point de l'identification concerne la crucifixion : "J'ai été
crucifié avec Christ".
C'est peut-être difficile à comprendre, mais
c'est d'abord un principe de foi, comme Paul l'écrit dans l'épitre aux
Romains :
"Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en
Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous
avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que,
comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même
nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
En effet, si nous
sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort,
nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que
notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché
fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui
qui est mort est libre du péché."
Une même plante avec Lui
Voilà le
principe de notre identification avec Christ dans sa mort et dans sa
vie. Nous considérons souvent la crucifixion de Christ et sa
résurrection, uniquement en fonction d'une date dans l'histoire du Monde
et c'est la réalité, mais il y a un aspect important qui est enseigné
dans le Nouveau Testament, c'est celui de l'action puissante,
permanente, éternelle et actuelle de la mort et la résurrection du
Seigneur Jésus Christ dans notre vie, comme il est écrit "aussi
longtemps qu'on peut dire aujourd'hui"
Devenir une même plante avec
lui signifie être uni à Lui. La communion avec le Seigneur est le moyen
de laquelle tout ce qui est en Lui nous est communiqué, de même que le
sarment reçoit la vie du cep auquel il est uni.
« Demeurez en moi, et
je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du
fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus,
si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments.
Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit,
car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 15.4,5
Plusieurs
articles de PasteurWeb expliquent cette relation de communion avec
Jésus, notamment la page : "Le cep et les sarments".Vous y
trouverez un enseignement pratique sur la façon dont nous sommes appelés
à être unis avec Christ, afin de vivre de sa vie. Le thème de la
communion avec Jésus est un des sujets importants de l'Evangile et donc
de mon enseignement, car il est le principe essentiel de notre vie
spirituelle. Vous pouvez lire aussi : "Sa présence".
Lorsque nous
aurons compris et surtout mis en application notre union avec le
Seigneur, nous entrerons plus facilement dans la réalité de notre
identification en Lui, comme nous allons le voir maintenant.
Vous
êtes morts
La première fois que j'ai lu ce passage de l'épitre aux
Romains, j'ai été surpris et n'ai pas réellement compris son importance
dans notre vie pratique de disciples. Depuis, il a pris pour moi toute
sa signification, mais je crains que pour beaucoup il reste encore
obscur et pour cette raison ils n'arrivent pas à prendre la victoire sur
leur nature charnelle. C'est pour répondre à leur attente que je vais
m'efforcer d'expliquer le plus simplement possible le sens de ce
principe vital pour ceux qui croient en Christ : "être mort avec Christ
et être rendu vivant avec lui"
« Or, si nous sommes morts avec
Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. » Romains 6.8
"Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est
en sa mort que nous avons été baptisés ?" Romains 6.3
« Car vous êtes
morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. » Colossiens 3.3
Il y a dans cette affirmation une réalité spirituelle que nous devons
accepter et appliquer, si nous voulons surmonter nos difficultés dans
notre combat contre notre nature charnelle. Nous devons apprendre à
mourir et à ressusciter en Christ, comme l'écrit encore l'apôtre Paul,
sous une autre forme :
« Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez
appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la
vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous
dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt
par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre
intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une
justice et une sainteté que produit la vérité. » Ephésiens 4.20
J'aime particulièrement les enseignement » de l'apôtre Paul, car il nous
fait entrer dans la réalité de la sanctification, non seulement par la
pratique d'une discipline religieuse, mais par le moyen de la communion
ou de l'union avec Christ, par le Saint-Esprit. Il ne nous laisse pas
seuls à nous débattre avec nos problèmes, mais il fait entrer dans notre
vie l'action déterminante et victorieuse de l'Esprit de Dieu. Il
affirme : "Dieu peut faire en vous ...", "Dieu lui-même le fera ..."
Il nous faut donc apprendre à laisser l'Esprit Saint accomplir son œuvre
en nous et cela commence par une décision et un comportement de foi.
"Laissez le Saint–Esprit diriger votre vie et vous n’obéirez plus aux
désirs de votre propre nature." Galates 5.16
« L’Esprit nous a donné
la vie ; laissons-le donc aussi diriger notre conduite. » Galates 5.25
Nous connaissons tous cette parole : Mon juste vivra par la foi.
Or dans le fait de mourir et de vivre avec Christ, le premier pas est un
pas de foi. Il y a une réalité spirituelle qu'il nous faut
reconnaître et accepter par la foi, c'est qu'en décidant volontairement
de devenir disciple de Jésus, par le baptême d'eau, nous entrons dans
une façon de vivre différente : en finir avec le péché avec son fruit
mortel et s'engager dans une autre façon de vivre :
« Ne livrez pas
vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais
donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous
étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. »
Romains 6.13
Un autre regard
La façon dont nous considérons les
choses est importante car elle détermine notre comportement, notre
manière de vivre :
« Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au
péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. » Romains 6.11
Notre problème vient souvent du fait que nous entretenons avec le péché
une relation ambiguë, comme l'écrit d'ailleurs l'apôtre Paul :
« Car
je prends plaisir à la Loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je
vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la Loi de mon
entendement, et qui me rend captif de la Loi du péché, qui est dans mes
membres. » Romains 7.22
Et l'apôtre ajoute :
« Misérable que je
suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?… » Romains 7.24
Mais aussitôt après il s'écrie :
« Grâces soient rendues à Dieu par
Jésus-Christ notre Seigneur !… » Romains 7.25
Paul affirme que la
victoire sur la nature pécheresse, le vieil homme, réside en Dieu et non
dans nos propres forces.
« Mais grâces soient rendues à Dieu, qui
nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » 1 Corinthiens
15.57
Il s'agit donc, en premier d'accepter une autre vision de
notre vie, celle de Dieu. Nous sommes morts au péché, c'et à dire que
nous n'avons plus rien à faire avec lui. Il ne doit plus avoir de
pouvoir sur nous. Nous devons le considérer comme inopportun dans notre
vie. Or trop souvent nous entretenons une certaine affection pour le
plaisir charnel que le péché procure.
Lors d'un culte auquel nous
assistions dernièrement, je réalisais que ce qui nous séparait de la
mentalité du Monde était comme un abîme et que lorsque nous sommes unis
à Christ, nous vivons dans un Monde tellement différent qui n'a plus
rien à voir avec ce que nous connaissions autrefois.
« Car quel
rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de
commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre
Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel
rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? » 2 Corinthiens
6.14-16
La vision que nous devons avoir maintenant de nous-mêmes est
celle d'un nouvelle créature, un être nouveau, comme l'écrit encore
l'apôtre :
« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle
créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont
devenues nouvelles. » 2 Corinthiens 5.17
C'est dans cette pensée de
l'identification avec Christ que nous devons nous situer maintenant.
Cependant, nous n'oublions pas cette dualité : le vieil homme opposé à
l'homme nouveau. La coexistence est impossible. Ils se font la guerre.
L'un doit laisser la place à l'autre et le premier point c'est
d'accepter la mort du vieil homme, c'est à dire la nature du péché qui
est en tout être humain. Nous sommes appelés par le Seigneur à faire
mourir l'ancienne nature du péché.
« Si vous continuez à suivre ses
impulsions et à le laisser régner en vous, vous marchez vers la mort. Si
en revanche, par la puissance du Saint–Esprit, vous livrez à la mort les
actes mauvais que vous accomplissez dans votre corps charnel, vous
vivrez réellement. » Romains 8.13
Cette parole est très claire : en
laissant le vieil homme, notre nature charnelle dominer en nous, nous
empêchons la vie nouvelle de l'Esprit de se développer et nous risquons
même de la faire mourir.
« Mais ceux qui appartiennent à Jésus–Christ
ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. » Galates 5.24
Mourir pour vivre
C'est une règle indispensable si nous voulons
connaître une vie spirituelle heureuse et paisible. La croissance de
l'homme nouveau que Dieu crée et fait croitre en nous est liée à cette
condition.
« Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par
l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, … »
Romains 8.13
L'apôtre Paul, je le cite souvent car c'est lui qui
nous a laissé les enseignements les plus nombreux sur ce thème de
l'indentification avec Christ et qui nous apporte ainsi la clé d'une
possibilité de vivre cette vie. Donc Paul écrit :
« J’ai été
crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est
Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans
la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour
moi. » Galates 2.20
C'est le verset clé de cet enseignement avec
cette parole qui en est une pierre de fondement : "je vis dans la foi
au Fils de Dieu". L'apôtre reprend donc son thème favori de
crucifixion avec Christ, afin que Christ vie en lui.
C'est par la foi
En général nous avons la foi pour le pardon de nos péchés, comme une
chose acquise à la croix par Jésus. Nous croyons aussi à la guérison
de nos maladies par la foi en Christ, ainsi qu'à l'accomplissement des
promesses et des paroles de Dieu. Mais ici nous entrons dans une autre
dimension : La foi pour vivre en Christ, selon ce qui est encore écrit :
« Mon juste vivra par la foi. » Hébreux 10.38
Nous avons compris
depuis longtemps que la foi est le moyen que Dieu nous donne pour nous
approprier sa grâce et tout ce qu'il nous promet. Mais elle est aussi le
seul véritable moyen de vivre en communion avec Christ, une vie nouvelle
qui progresse dans la sanctification. J'en parle par ailleurs. Si
nous acceptons que le Seigneur imprime sa croix dans nos vies, il nous
communiquera aussi la force de sa vie par son Esprit
« À cause de
cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute
famille dans les cieux et sur la terre, afin qu’il vous donne, selon la
richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans
l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi
; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez
comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la
profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse
toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la
plénitude de Dieu.
Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui
agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou
pensons, à lui soit la gloire dans l’Eglise et en Jésus-Christ, dans
toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen ! » Ephésiens
3.14-21
Ce n'est plus moi, c'est Christ
Trop souvent nous voulons
vivre "notre propre vie" que nous nous efforçons de mettre à niveau avec
celle de Christ comme modèle et nous sommes obligés de reconnaître nos
échecs. Nous oublions ou peut-être nous ignorons, qu'il ne s'agit pas de
rendre notre nature pécheresse meilleure, mais simplement de la
considérer comme morte en Christ, afin de laisser se développer la
nature de Christ en nous. C'est Christ qui doit prendre la place et
vivre en nous. C'est Lui l'homme nouveau dont nous devons nous revêtir,
afin que sa vie, sa nature, ses sentiments, entrent et grandissent dans
notre propre vie, et cela c'est l'œuvre de son Esprit. C'est cela que
nous devons apprendre de Lui.
« Mais vous, ce n’est pas
ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et
si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous
avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du
vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être
renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme
nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la
vérité. » Ephésiens 4.20-22
Nous revenons sans cesse à la réalité de la
présence spirituelle et mystérieuse de Christ en nous.
« ...le
mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé
maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est
la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en
vous, l’espérance de la gloire. » Colossiens 1.26,27
Ne l'oublions
pas, il s'agit d'une révélation "un mystère révélé" comme nous le lisons
ci-dessus. Une révélation accordée à "ses saints", c'est à dire à ceux
qui sont mis à part par Lui et qui aussi se mettent à part avec et pour
lui.
« Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a
point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point
montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux
qui l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde
tout, même les profondeurs de Dieu. » 1 Corinthiens 2.9
L'Esprit de
Dieu à la mission de nous révéler le mystère de la présence et de la vie
de Christ en nous, de nous en faire prendre conscience et nous le faire
vivre concrètement. Si nous pensons qu'il s'agit d'une compréhension
intellectuelle et d'observer quelques préceptes évangéliques, comme la
pratique d'une religion, nous nous trompons. Il faut revenir à cette
notion de réalité "spirituelle", l'œuvre de Dieu qui s'accomplit dans
nos vies par le moyen de la foi en Christ, de notre attachement à Lui et
de la communication de son Esprit.
« Jésus lui répondit : Si
quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous
viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » Jean 14.23
Alors nous accepterons de vivre aussi en Lui et avec Lui une vie
nouvelle, en laissant derrière nous tout ce qui entraverait notre
marche, selon ce qui est écrit :
« Débarrassons-nous donc de tout ce
qui alourdit notre marche, en particulier du péché qui s’accroche si
facilement à nous, et courons résolument la course qui nous est
proposée. » Hébreux 12.1
Se débarrasser, se dépouiller, "En
particulier du péché qui s'accroche si facilement à nous !". C'est le
but de l'enseignement donné dans ces passages des Écritures, concernant
l'identification avec Christ, dans sa mort et sa résurrection, pour
notre sanctification, afin de vivre une vie nouvelle conforme à la
volonté de Dieu, qui l'honore et glorifie notre Seigneur Jésus-Christ.
En Christ
Lorsque nous cherchons à vivre pleinement la vie d'enfant
de Dieu et de disciples de Christ, n'oublions jamais que toutes les
ressources se trouvent pour nous dans la personne même de notre Seigneur
Jésus-Christ et Bon Berger. Tout ce que Dieu nous donne est en Lui.
«
Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et
de toute autorité. » Colossiens 2.10
Un jour les apôtres confirmant
leur attachement à leur Maître lui ont dit par la bouche de Pierre :
« Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. »
Jean 6.68
Aux juifs qui cherchaient la justification dans la loi,
Jésus a répondu :
« Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez
avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage
de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » Jean
5.39