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 La communion fraternelle


Introduction

« Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. » Actes 2.42-47

Le chapitre 2 du livre des Actes des Apôtres est le chapitre de référence de tous ceux qui croient à la plénitude du Saint-Esprit, selon la promesse du Père, rappelée par Jésus (Actes 1).

La vraie Pentecôte

Dans ce chapitre 2, nous relevons un ensemble de choses qui marquent la véritable pentecôte, c'est à dire l'accomplissement de la promesse de Dieu à tous ceux qui croient au Seigneur Jésus-Christ :

« Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. » Actes 2.38,39

Lorsque nous croyons au Seigneur Jésus-Christ, de tout notre cœur, nous sommes scellés du Saint-Esprit.

« En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis. » Éphésiens 1.13

Le modèle original, en dépit de tout ce qu'on peut entendre par ailleurs, c'est ce qui s'est produit le jour de la Pentecôte et après :

« Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » Actes 2.4

« Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. » Actes 10.44,45

« Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. » Actes 19.6

Ce que j'appelle l'expérience pentecôtiste comprend la dimension suivante :

  • Le baptême du Saint-Esprit, manifesté selon les Écritures ;
  • La conversion de ceux qui entendent la prédication de l'Évangile prêché par des hommes remplis du Saint-Esprit ;
  • Les prodiges et les miracles qui accompagnent et confirment la Parole de Dieu ;
  • la fidélité et la persévérance des premiers disciples conduits par le Saint-Esprit dans quatre choses essentielles à la vie de l'Église de Christ : l'enseignement des apôtres, la communion fraternelle, la Sainte Cène et les prières.

C'est tout cela une véritable Pentecôte. Arrêtons-nous au verset suivant :

"Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières." Actes 2.42

Je crois que ces quatre éléments permettent à l'Église de s'édifier et de s'accroître harmonieusement.

  • L’enseignement des apôtres;
  • La communion fraternelle;
  • La sainte cène;
  • La prière.

La communion fraternelle

C'est le sujet que nous étudierons maintenant. Je reviendrai ultérieurement sur les trois autres éléments.

La communion fraternelle, comme son nom l'indique concerne l'union spirituelle de ceux qui ont cru au Seigneur Jésus-Christ. C'est plus qu'un rassemblement de personnes, c'est une unité d'âme et d'esprit dans le Seigneur.

« La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux. » Actes 4.32

Il ne s'agit pas seulement de prier ou de chanter ensemble dans des réunions ou dans des cultes, mais d'être véritablement unis en Jésus-Christ, jusque dans les choses les plus matérielles.

La lecture de Actes 2.42-47, nous laisse à la fois admiratifs et nostalgiques.

Admiratifs, parce que nous réalisons l'action puissante de l'Esprit Saint pour amener des hommes et des femmes de la même nature que nous à cette communion fraternelle, au point que des milliers de personnes étaient d'un même cœur et d'une même âme et que tout était commun entre eux.

Nostalgiques, parce que nous constatons avec tristesse que, très vite, les choses ont changé et qu'aujourd'hui la situation de l'Église de Christ sur la Terre est bien confuse. Déjà, au bout de quelque temps, un conflit s'est produit dans l'église de Jérusalem, très vite réglé, il est vrai. (Actes 6). Cependant, nous y discernons les tendances du cœur humain, tout de suite prêt au murmure et à la contestation, comme s'il n'y avait pas de moyens plus spirituels, donc plus paisibles, de régler les différends. Le Seigneur nous met en garde contre cette propension du cœur humain à toujours murmurer.

« Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par l’exterminateur. Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. » 1 Corinthiens 10.10,11

En continuant la lecture, nous trouvons d'autres conflits, parfois apaisés :

« Les apôtres et les frères qui étaient dans la Judée apprirent que les païens avaient aussi reçu la parole de Dieu. Et lorsque Pierre fut monté à Jérusalem, les fidèles circoncis lui adressèrent des reproches, en disant : Tu es entré chez des incirconcis, et tu as mangé avec eux... (…) Après avoir entendu cela, ils se calmèrent, et ils glorifièrent Dieu, en disant : Dieu a donc accordé la repentance aussi aux païens, afin qu’ils aient la vie. » Actes 11.1-3,18

Mais certains ne trouvent pas d'issue et provoquent une séparation douloureuse :

« Quelques jours s’écoulèrent, après lesquels Paul dit à Barnabas : Retournons visiter les frères dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir en quel état ils sont. Barnabas voulait emmener aussi Jean, surnommé Marc ; mais Paul jugea plus convenable de ne pas prendre avec eux celui qui les avait quittés depuis la Pamphylie, et qui ne les avait point accompagnés dans leur œuvre. Ce dissentiment fut assez vif pour être cause qu’ils se séparèrent l’un de l’autre. Et Barnabas, prenant Marc avec lui, s’embarqua pour l’île de Chypre. » Actes 15.36

Les épîtres du Nouveau Testament, contiennent des paroles qui nous portent à la réflexion :

  • De nombreuses mises en garde et des exhortations, concernant la nécessité du pardon réciproque, du support mutuel, de la charité, des efforts pour conserver la communion fraternelle.
  • Des reproches au sujet des querelles, des disputes, des animosités, des divisions.
  • Des constats attristés comme dans l'église des Corinthiens.

« Car, mes frères, j’ai appris à votre sujet, par les gens de Chloé, qu’il y a des disputes au milieu de vous. » 1 Corinthiens 1.11

Tout cela nous montre que ces problèmes ne sont pas nouveaux, mais nous constatons que la situation de l'église se dégrade de plus en plus, selon la parole du Seigneur :

« Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. » Matthieu 24.12

La communion fraternelle est le fruit du Saint-Esprit, le produit de l'amour fraternel, mais aussi l'œuvre de notre persévérance et de nos efforts, en ce sens que le Saint-Esprit l'inspire et la développe, si nous faisons les efforts nécessaires pour la rechercher et la préserver.

Le Saint-Esprit produit l'amour, la joie la paix, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la patience, la douceur et la maîtrise de soi. La chair produit l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables.

Voulez-vous savoir quel est le démon qui produit ces dernières choses ? C'est notre propre chair.

« En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l’homme ? » 1 Corinthiens 3.3

N'essayons pas de chasser des démons illusoires mais crucifions la chair avec ses passions et ses désirs.

La communion fraternelle est un élément essentiel pour notre édification personnelle et celle des églises, ainsi que pour le témoignage de l'Évangile auprès des inconvertis. Jésus a dit :

« À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Jean 13.35

Soyons à l'écoute de Dieu.

« Persévérez dans l’amour fraternel. » Hébreux 13.1

« Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés. » Hébreux 12.15

«Faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée.»

Signature Léopold Guyot

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