Introduction
Toujours soucieux d'une relation vraie avec Dieu et de 
		la réalité d'une vie spirituelle d'enfant de Dieu, je m'efforce dans les 
		articles de PasteurWeb d'exprimer mon ressenti personnel, par rapport 
		aux Écritures, de ce que je vois et j'entends concernant les églises, 
		les »chrétiens« et à mon propre sujet évidemment. 
		
« Nous savons 
		aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence 
		pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son 
		Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie 
		éternelle. » 1 Jean 5.20 
« Ecris à l’ange de l’Eglise de 
		Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la 
		clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, 
		et personne n’ouvrira » Apocalypse 3.7 
En lisant ces paroles, je 
		m'examine aussi moi-même comme je le citais dans l'article précédent : 
		"Jésus à la porte". Ceux qui ont la charge d'un ministère doivent 
		toujours se souvenir de ce principe : Avant d'enseigner les autres, il 
		faut s'enseigner soi-même. Où en suis-je ? Suis-je dans le Véritable, 
		intègre face à Dieu, comme le Seigneur le demandait à Abraham : 
		
« Je 
		suis le Dieu Tout-Puissant. Marche devant Ma Face et sois intègre. » 
		Genèse 17.1 
Suis-je dans le dessein de Dieu, là où Il veut, faisant 
		ce qu'Il veut ? Suis-je réellement utile ?
De toute façon, nul n'est 
		indispensable. Si nous manquons, Dieu a d'autres ressources. 
		
« Le 
		vase qu’il faisait ne réussit pas, Comme il arrive à l’argile dans la 
		main du potier ; Il en refit un autre vase, Tel qu’il trouva bon de le 
		faire. » Jérémie 18.4 
Lorsque Saül a failli, Dieu a trouvé David, un 
		homme selon son cœur.
« Ils demandèrent alors un roi. Et Dieu leur 
		donna, pendant quarante ans, Saül, fils de Kis, de la tribu de Benjamin 
		puis, l’ayant rejeté, il leur suscita pour roi David, auquel il a rendu 
		ce témoignage : 
-J’ai trouvé David, fils d’Isaï, homme selon mon cœur, 
		qui accomplira toutes mes volontés. » Actes 13.21,22
Ce que je 
		voudrais souligner ici, c'est cette question que nous devons tous nous 
		poser : 
Suis-je selon le cœur de Dieu, selon ce qu'il attend de moi 
		en fonction de sa manière à Lui de voir les choses, de me regarder ? 
		Suis-je disposé à accomplir toutes ses volontés, les tâches les plus 
		difficiles, même les plus ingrates et les plus obscures, les moins 
		valorisantes à mes yeux ? 
Cela nous concerne, à quelque niveau du 
		service où nous sommes placés dans le Corps de Christ, peut être comme 
		un simple témoin, le plus petit des membres. Posons-nous les vraies 
		questions, celles qui dérangent mais qui nous remettent à notre vraie 
		place, dans le Véritable. Il faut atteindre le but, comme le disait 
		l'apôtre Paul :
« Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, 
		comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec 
		joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la 
		bonne nouvelle de la grâce de Dieu. » Actes 20.24
Et il écrit encore 
		:
« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la 
		foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, 
		le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, 
		mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. »
Je prêchais 
		samedi et dimanche matin dans une petite église, des amis chez qui nous 
		étions invités, sur le dernier sujet paru dans PasteurWeb : »Jésus à la 
		porte", et j'ai cité à plusieurs reprises cette parole de David, le 
		psalmiste inspiré de Dieu :
« Mais tu veux que la vérité soit au fond 
		du cœur : Fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi ! »
Cette 
		phrase fait partie de ce psaume bouleversant dans lequel le roi exprime 
		toute sa détresse, lorsque Nathan le prophète l'a placé face à son péché 
		:
« Car je reconnais mes transgressions, Et mon péché est constamment 
		devant moi. J’ai péché contre toi seul, Et j’ai fait ce qui est mal à 
		tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche 
		dans ton jugement.
Voici, je suis né dans l’iniquité, Et ma mère m’a 
		conçu dans le péché. Mais tu veux que la vérité soit au fond du cœur 
		: Fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi ! Purifie-moi avec 
		l’hysope, et je serai pur ; Lave-moi, et je serai plus blanc que la 
		neige. Annonce-moi l’allégresse et la joie et les os que tu as 
		brisés se réjouiront.
Détourne ton regard de mes péchés, Efface 
		toutes mes iniquités. O Dieu ! crée en moi un cœur pur, Renouvelle en 
		moi un esprit bien disposé. Ne me rejette pas loin de ta face, ne me 
		retire pas ton Espri-Saint. Rends-moi la joie de ton salut, Et qu’un 
		esprit de bonne volonté me soutienne ! 
J’enseignerai tes voies à ceux 
		qui les transgressent, Et les pécheurs reviendront à toi. » Psaume 51
		Saül a 
		été rejeté à cause de son orgueil, tandis que David, sévèrement repris 
		et subissant dans sa famille les conséquences de sa folie, est resté 
		dans le cœur de Dieu parce qu'il se tenait humblement dans la vérité.
		Soyons honnêtes ! Demeurons vrais, dans le Véritable. Trop souvent nous 
		nous trompons et nous séduisons nous-mêmes par nos raisonnements 
		fallacieux, mais nous ne pouvons échapper à la perspicacité du 
		Saint-Esprit. Nous pouvons, peut-être pendant un temps, tromper les 
		hommes mais nous ne tromperons jamais Dieu et, à la fin, la vérité se fera 
		jour. Aussi, pour Dieu, pour les autres et pour nous-mêmes, soyons 
		vrais, soyons intègres. 
« Si nous disons que nous sommes en 
		communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous 
		mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons 
		dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes 
		mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de 
		tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous 
		séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous 
		confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, 
		et pour nous purifier de toute iniquité. 
Si nous disons que nous 
		n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en 
		nous. Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne 
		péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du 
		Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour 
		nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du Monde 
		entier. » 1 Jean 1.6ss.
Il y a dans la Bible des personnages dont 
		l'envergure spirituelle nous impressionne : Moïse, Josué, des prophètes 
		comme Daniel, Ezéchiel, Jérémie, la personnalité de l'apôtre 
		Paul qui 
		nous intimide. Mais David, le jeune berger courageux, le psalmiste 
		inspiré, le roi conquérant, nous apparaît comme un homme tellement à 
		notre ressemblance, avec ses luttes intérieures, ses découragements, ses 
		faiblesses et ses chutes parfois terribles. 
Une chose fut 
		essentielle pour David : la droiture de cœur. Un homme dans le cœur 
		duquel il n'y avait point de fraude ! Écoutons-le à nouveau, lorsqu'il a 
		écrit ce cantique :
« Heureux celui à qui la transgression est 
		remise, A qui le péché est pardonné ! Heureux l’homme à qui l’Éternel 
		n’impute pas d’iniquité, Et dans l’esprit duquel il n’y a point de 
		fraude ! Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gémissais 
		toute la journée ; car nuit et jour Ta main s’appesantissait sur moi, 
		ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. -Pause.
Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité ; 
		j’ai 
		dit : -J’avouerai mes transgressions à l’Éternel ! Et Tu as effacé la 
		peine de mon péché. » Psaume 32
Nous avons à apprendre de ces hommes 
		dont les paroles et les actes étaient authentiquement vrais.
		Aujourd'hui une chose semble prioritaire pour beaucoup : sauver les 
		apparences, faire semblant.
« Voici ce que dit celui qui a les sept 
		esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres. Je sais que 
		tu passes pour être vivant, et tu es mort. » Apocalypse 3.1 
Pourquoi 
		tant de chrétiens sont-ils déçus des églises ? Tout simplement 
		parce 
		qu'il y manque la vie véritable. Il y a une forme de piété, mais ce qui 
		fait la force de la vie spirituelle est absent, le Saint-Esprit n'y agit 
		pas vraiment.
« ... ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce 
		qui en fait la force. » 2 Timothée 3.5 
Des enseignements et des 
		pratiques peuvent paraître spirituels, mais ils ne donnent pas la vie 
		véritable à ceux qui les suivent, ce ne sont que des préceptes, des 
		traditions humaines et religieuses.
« Ils ont, à la vérité, une 
		apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de 
		l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et 
		contribuent à la satisfaction de la chair. » Colossiens 2.23 
Le 
		Véritable, c'est Celui qui rend les choses réelles et efficaces, le 
		Seigneur Lui-même. 
"... le Saint, le Véritable, celui qui a la clef 
		de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et 
		personne n’ouvrira. »Apocalypse 3.7
Finalement, nous en revenons 
		encore et toujours à Lui, sans qui nous ne pouvons rien, comme il le dit 
		:
« Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne 
		peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi 
		vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, 
		vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure 
		porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 
		15.4,5
Je suis étonné devant la somme d'activités et d'énergie 
		dépensée par les églises pour essayer non seulement de croître mais de 
		se maintenir et du peu de résultat obtenu. Le décalage est flagrant. 
		Aucune entreprise humaine n'investirait autant pour si peu de résultat. 
		Il y aurait un audit vite fait, afin de remédier au problème. Mais là, 
		rien, aucune remise en question, tout va bien (Apocalypse 3.17) !
		Alors je me dis qu'il y a des raisons à ce manque d'efficacité 
		spirituelle et l'une d'elle est une motivation déviée de la vérité, une 
		recherche charnelle de réussite humaine. Des livres paraissent donnant 
		des clés pour la croissance numérique des églises, mais qu'en est-il de 
		la croissance spirituelle des disciples de Christ, de leur 
		sanctification, de l'exaucement de leurs prières, de la réalité de leur 
		foi, de la vérité de leur charité, de l'ardeur de leur espérance dans 
		l'attente du retour du Maitre ? 
Jésus est le Véritable, celui qui 
		rend les choses possibles, réelles et concrètes. Que ce soit dans notre 
		vie personnelle ou dans les églises, Il doit imposer sa volonté. Il est 
		le Seigneur, c'est lui le véritable Chef. Je crois que Sa Parole est 
		tout à fait d'actualité :
« Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, 
		Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? 
Je vous montrerai à 
		qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les 
		met en pratique. Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, 
		a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une 
		inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans 
		pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. 
Mais celui qui 
		entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti 
		une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre 
		elle : aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été 
		grande. » Luc 6.46-49
Devenons intelligents
		Comme l'écrit l'apôtre 
		Jean :
"Nous savons que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a 
		donné l’intelligence pour connaître le Véritable."
Ce n'est pas en 
		venant vers le Seigneur quelques petits moments par ci par là ou 
		seulement à un culte le dimanche matin ou à une réunion de prière de 
		temps en temps, que nous connaîtrons la véritable puissance de Dieu qui 
		peut agir dans nos vies par le Saint-Esprit.
Nous devons nous 
		arrêter, nous tenir souvent devant Jésus et suffisamment longtemps pour 
		l'entendre nous dire ce qui ne va pas et lui permettre d'accomplir ses 
		œuvres en nous et par nous. Depuis combien de temps avez-vous pris une 
		heure, seul devant Dieu, à découvert devant son regard ? 
Lorsque 
		l'apôtre Jean écrit au sujet du Véritable, il parle de Dieu, du seul 
		vrai Dieu, du Dieu véritable, et cela en rapport avec notre relation avec 
		Lui, c'est-à-dire notre communion réelle avec le Seigneur, selon les 
		paroles qui précèdent :
« Nous savons que quiconque est 
		né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde 
		lui-même, et le malin ne le touche pas. Nous savons que nous sommes de 
		Dieu, et que le Monde entier est sous la puissance du Malin. » 1 Jean 5.18,19
A 
		nouveau nous sommes mis en garde contre l'esprit qui agit dans le monde, 
		de peur d'être séduits par la mentalité des gens qui ne connaissent pas 
		le Dieu véritable car leur intelligence est obscurcie à cause du péché 
		qu'ils pratiquent.
Il y a une séduction qui guette les enfants de 
		Dieu c'est le compromis avec le péché. Dans son dernier écrit, 
		l'Apocalypse, Jean transmet l'avertissement du Seigneur concernant un 
		enseignement qui séduisait les disciples, la doctrine des Nicolaïtes :
		« Tu as pourtant ceci, c’est que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, 
		œuvres que je hais aussi. » Apocalypse 2.6  
		
« De même, toi aussi, tu 
		as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. » 
		Apocalypse 2.15 
En lisant le texte nous apprenons qu'il s'agit d'un 
		enseignement qui permettait aux disciples de Christ de se compromettre 
		avec l'idolâtrie qui régnait à l'époque et l'impudicité, c'est à dire 
		les mœurs pervertis du monde. Nous trouvons ce compromis dans deux 
		églises citées dans l'Apocalypse : Pergame et Thyatire
« Mais j’ai 
		quelque chose contre toi, c’est que tu as là des gens attachés à la 
		doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre 
		d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des 
		viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrassent à l’impudicité. De 
		même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des 
		Nicolaïtes. » Apocalypse 2.14
« Mais ce que j’ai contre toi, c’est 
		que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et 
		séduire mes serviteurs, pour qu’ils se livrent à l’impudicité et qu’ils 
		mangent des viandes sacrifiées aux idoles. » Apocalypse 2.20 
Tout 
		n'était pas faux dans ces églises, certaines œuvres étaient même bonnes. 
		A Pergame on retenait le Nom du Seigneur et on gardait la foi en Lui. 
		L'église de Thyatire pourrait être citée en exemple, selon les paroles 
		que Jésus lui adresse :
« Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, 
		ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres plus 
		nombreuses que les premières. » Apocalypse 2.19
Mais ces deux églises 
		encourent le même reproche : la tolérance, le compromis, vis à vis de 
		certaines personnes qui justifient leur mauvaise conduite par un 
		enseignement perverti. 
À Pergame le Seigneur dit : 
		
"Cependant, j’ai 
		quelques reproches à te faire : tu as chez toi des gens attachés à la 
		doctrine de Balaam. »
Et à Thyatire, il dit : 
		
"Tu laisses la femme 
		Jézabel enseigner et séduire mes serviteurs pour qu’ils se livrent à 
		l’impudicité et qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles."
		Cette doctrine pernicieuse est appelée »la doctrine de Balaam", car ne 
		pouvant vaincre Israël par la force des armes, le faux prophète avait 
		conseillé à Balak, roi de Moab, d'envoyer les filles de son peuple 
		séduire et entrainer les Israélites à l'idolâtrie et à l'impudicité. Se 
		détournant de Dieu, Israël devenait ainsi vulnérable. Rien n'a 
		changé. Satan qui s'oppose à l'œuvre de Dieu utilise toujours les mêmes 
		armes et en particulier celle de la séduction. Il sait que si nous 
		cédons aux attraits du péché et à l'esprit du Monde nous serons 
		affaiblis et incapables d'être réellement utiles à Dieu. Pire, nous 
		risquons d'être entrainés dans le naufrage de la foi.
« ... en 
		gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns 
		l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. » 1 
		Timothée 1.19
Prenons garde aux avertissements du Seigneur afin de 
		demeurer fermes dans la foi et dans l'attachement au Seigneur 
		Jésus-Christ, le Saint, le Véritable.
« C’est pourquoi, selon ce que 
		dit le Saint-Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, Le jour de la 
		tentation dans le désert, où vos pères me tentèrent Pour m’éprouver, 
		et ils virent mes œuvres Pendant quarante ans. Aussi je fus irrité 
		contre cette génération, et je dis : Ils ont toujours un cœur qui 
		s’égare. Ils n’ont pas connu mes voies. Je jurai donc dans ma colère 
		: 
-Ils n’entreront pas dans mon repos !
Prenez garde, frères, que 
		quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se 
		détourner du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque 
		jour, aussi longtemps qu’on peut dire : Aujourd’hui ! afin qu’aucun de 
		vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes 
		devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement 
		jusqu’à la fin l’assurance que nous avions au commencement ... » Hébreux 
		3.7-14
Aimer la vérité
C'est une vertu indispensable pour demeurer 
		dans la présence, donc dans la communion du Seigneur et l'approbation de 
		l'Esprit Saint. L'amour de la vérité est le témoignage de ceux qui nous 
		ont devancés dans le chemin de la véritable foi.
« Psaume de David. O 
		Éternel ! qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne 
		sainte ? 
-Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice 
		et 
		qui dit la vérité selon son cœur. 
Il ne calomnie point avec sa 
		langue, il ne fait point de mal à son semblable, et il ne jette point 
		l’opprobre sur son prochain. 
Il regarde avec dédain celui qui 
		est méprisable mais il honore ceux qui craignent l’Éternel ; 
Il ne se 
		rétracte point, s’il fait un serment à son préjudice. 
Il n’exige 
		point d’intérêt de son argent, et il n’accepte point de don contre 
		l’innocent. Celui qui se conduit ainsi ne chancelle jamais. » Psaume 15
		Le prophète Esaïe interpellait le peuple infidèle en des termes très 
		forts :
« Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour 
		sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. 
Mais ce sont vos crimes 
		qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés 
		qui vous cachent sa face Et l’empêchent de vous écouter (...) 
Ils ne 
		connaissent pas le chemin de la paix, et il n’y a point de justice dans 
		leurs voies ; ils prennent des sentiers détournés : quiconque y marche 
		ne connaît point la paix. 
C’est pourquoi l’arrêt de délivrance est loin 
		de nous et le salut ne nous atteint pas ; nous attendons la lumière, et 
		voici les ténèbres, la clarté, et nous marchons dans l’obscurité (...) 
		Nous avons été coupables et infidèles envers l’Éternel, nous avons 
		abandonné notre Dieu ; nous avons proféré la violence et la révolte, 
		conçu et médité dans le cœur des paroles de mensonge ; et la délivrance 
		s’est retirée, et le salut se tient éloigné ; car la vérité trébuche sur 
		la place publique et la droiture ne peut approcher. La vérité a disparu, 
		et celui qui s’éloigne du mal est dépouillé. 
L’Éternel voit, d’un regard 
		indigné, qu’il n’y a plus de droiture... » Ésaïe 59.1ss
Jésus 
		lui-même insistait sur un comportement vrai :
« Dieu, en effet, n’a 
		pas envoyé son Fils dans le Monde pour qu’il juge le monde, mais pour 
		que le Monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point 
		jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas 
		cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement c’est que, la 
		lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à 
		la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. 
Car quiconque 
		fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que 
		ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité 
		vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce 
		qu’elles sont faites en Dieu. » Jean 3.17 ...
Nous pourrions aussi 
		parler de l'association de la vérité avec la charité, car les 
		exhortations sont nombreuses à ce sujet :
« Petits enfants, n’aimons 
		pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. Par 
		là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons 
		nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus 
		grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre 
		cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. » 1 
		Jean 3.18-21
Enfin, souvenons de ce que l'apôtre Jean a écrit, 
		inspiré par le Saint-Esprit :
« Je n’ai pas de plus grande joie que 
		d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. » 3 Jean 1.4 
		Donc si nous voulons être agréables à Dieu et permettre à Celui qui a le 
		pouvoir d'ouvrir et de fermer, de faire son œuvre en nous et avec nous, 
		demeurons en Lui.