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 LA VEUVE DE SAREPTA .

C'est une étrangère, dans la tourmente d'une famine, qui offrit superbement l'hospitalité à l'un des prophètes de Dieu et lui fournit un abri sûr.

Elle a eu beaucoup de  tristesses dans sa vie : le décès de son mari, une vie difficile de veuve avec un enfant en bas âge, la pauvreté et un temps de sécheresse dans le pays provoquant la famine, l'épuisement de ses réserves alimentaires et la douleur de voir son enfant souffrir la faim et peut être la mort.

Cependant  à la fin de  tous ses malheurs elle a connu la joie, car  elle fut l'objet de la bienveillance miraculeuse de Dieu à son égard. 1 Rois 17:1 et 8 à 24.

Elie, le Thischbite, l'un des habitants de Galaab dit à Achaab ; L'Eternel est vivant le Dieu d'Israêl, dont je suis le serviteur !

Alors la parole de l'Eternel lui fut adressé en ces mots : Lève-toi ; va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici j'y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir .Il se leva, et y alla à Serepta. Comme il arrivait à l'entrée de la ville, voici, il y avait une veuve qui ramassait du bois.Il l'appela et dit : Va me chercher, je te prie, un peu d'eau dans un vase afin, que je boive. Et elle alla en chercher . . .

La famine sévissait dans le pays et cette femme veuve seule avec son fils était au bout de ses ressources et de ses espoirs, comme elle le dit au prophète :

...  je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu d’huile dans une cruche. Et voici, je ramasse deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et pour mon fils; nous mangerons, après quoi nous mourrons.

Les épreuves ne lui avait pas été épargnées et depuis la mort de son mari elle vivait pauvrement dans cette contrée  de la méditerranée, à Sarepta, petite bourgade située à une douzaine de kilomètres au sud de Sidon, dans un territoire gouverné par le père de Jézabel la reine cruelle et idolâtre.  .

Elle devait pleurer souvent et au moment où le prophète Elie arriva, elle était désespérée.

LA SOLITUDE .

C'était si dur, d'avoir toujours peur toute seule, de se réveiller la nuit sans personne à serrer contre elle,  personne pour la réchauffer ni pour lui susurrer à l'oreille les douces paroles de lendemains qui chantent. Si seulement son mari était vivant pour engranger une moisson des champs ! Mais il était mort avant la sécheresse, la laissant avec leur petit garçon, une maison, et rien d'autre...

Chaque nuit, elle espérait la pluie mais au  matin sa déception se faisait plus grande lorsqu'elle se réveillait sous un ciel implacable.

Bien qu'elle se soit privée de nourriture pour la donner à son enfant, les pleurs de ce petit garçon affamé la culpabilisaient.

Elle pensait sans doute avoir échoué dans les choses les plus simples : qu'est-ce qu'une mère incapable de protéger, d'élever et de pourvoir au besoin de son fils ?

Ce jour là,  elle avait gratté les miettes et la poussière de farine du pot, elle avait versé la dernière goutte d'huile de la cruche. Elle était en train de préparer pour eux deux un ultime repas.

C'est alors qu'un étranger l'accosta « Femme, pourrais-tu m'apporter un peu d'eau pour que je boive ? Il l'appela de nouveau et dit, apporte-moi je te prie un morceau de pain dans ta main ;

Cet homme était-il fou ? Il aurait aussi bien pu lui demander de claquer des doigts pour lui fournir une vache et de l'abattre !

Elle pivota sur ses talons et répondit : « L'Eternel ton Dieu est vivant ! Je n'ai rien de cuit, je n'ai qu 'une poignée de farine dans un pot et un peu d'huile dans une cruche. Me voici en train de ramasser deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et mon fils ; nous mangerons, après quoi nous mourrons »

Mais l'homme insistait: Sois sans crainte, rentre, fais comme tu l'as dit. Seulement prépare-moi d'abord avec cela un petit gâteau et tu me l'apporteras ; et tu feras ensuite pour toi et ton fils.

Car ainsi parle l' Eternel, le Dieu d'Israêl : le pot de farine ne s'épuisera pas, et la cruche d'huile ne se videra pas, jusqu'au jour où l'Eternel enverra la pluie sur la surface de la terre. »

Au lieu de maudire l'étranger pour ce qui semblait tellement égoïste, comme on aurait pu le croire, la femme fit exactement ce qu'il avait exigé d'elle, lui servant la nourriture qu'elle avait si soigneusement réservée.

La veuve de Sarepta n'était pas juive, mais phénicienne. Elle ignorait totalement l'identité de l'étranger : Elie, un prophète qui avait eu l'audace d'informer le roi Achab de ce que Dieu retenait la pluie pour punir l'idolâtrie d'Israël .

Elle aurait été étonnée d'apprendre comment ce même Dieu lui avait envoyé son serviteur : « Lève-toi, va à Sarepta qui appartient à Sidon, restes-y. Voici j'ai ordonné à une veuve de te donner de la nourriture. »

La veuve de Sarepta se sentait tout à fait seule et ne elle ne savait pas que Dieu gardait un œil sur elle.

Peu importe pour qu'elle raison, elle crut et obéit au prophète,  lui offrant tout ce qu'elle possédait et c'est à cause de sa simple foi que par la suite elle vécu un miracle quotidien :

Après chaque repas, elle constatait que, ccomme l'avait promis l'homme de Dieu , la provision de farine et d'huile ne diminuait pas  et ne manqua jamais au cours des jours et semaines suivantes, jusqu'à ce que le temps de la famine cesse.

LA GRACE DE DIEU.

Voici comment Dieu ouvrit une parenthèse de grâce, au cœur d'un temps de jugement, pour montrer sa compassion et sa puissance au milieu de la faiblesse et du besoin. La foi de la veuve les a sauvés elle et son fils, mais elle a aussi réellement fourni un refuge au prophète qui  aurait pu se demander pourquoi Dieu avait choisi cette femme fragile, indigente pour s'occuper de lui. Mais Elie qui venait de passer un temps assez long nourrit pas des corbeaux et buvant l'eau d'un torrent, ne s'étonnait plus de rien de la part du Dieu qu'il servait !

La foi de la veuve sera de nouveau mise à l'épreuve, plus tard, lorsque son jeune fils allait mourir.

Mais ce sera pour elle une nouvelle occasion de connaître  la puissance de Dieu pour ressusciter les morts, ce qu'il fit, en réponse aux prières répétées d'Elie en faveur de l'enfant.

Cette femme a enduré des drames épouvantables. Au travers de son histoire, on constate que Dieu est capable de fournir ce dont la plupart d'entre nous ont besoin. C'est un encouragement pour chercher à connaitre ce Dieu dont le regard s'est attardé sur une pauvre et fragile veuve et à lui faire confiance. Cela s'appelle la foi !

La veuve de Sarepta vivait dans une société phénicienne barbare et sans scrupules, qui traitait les veuves comme des citoyennes de seconde classe, les ignorait et ne souciait pas de les laisser affamées.

Quand Elie vint lui réclamer du pain, il était apparemment évident qu'il lui demandait de renoncer au dernier repas qu 'elle cuisinait pour elle et son fils. En réalité , il lui fournissait des provisions qui dureraient jusqu'à la fin de la famine.

Etant donné qu'une femme avait rarement la possibilité de pouvoir financièrement à ses besoins, elle dépendait de ses enfants si elle en avait, et de son entourage ou de la communauté si elle en avait pas.

La Bible dit que Dieu lui-même a un amour particulier pour les femmes qui ont perdu leurs maris et qu'il prend spécialement soin d'elles.

Chantez à Dieu, célébrez son nom ! Frayez le chemin à celui qui s'avance à travers les plaines ! L'Eternel est son nom: réjouissez-vous devant lui ! Le père des orphelins, le défenseur des veuves. ..Paumes 146:9. L'Eternel protège les étrangers, IL soutient l'orphelin et la veuve ; Mais il renverse la voie des méchants . Psaumes 68. 5 et 6.

Il a commandé aux Israélites de traiter les veuves avec compassion, et d'en prendre soin

Quand les prophètes déclaraient les Israélites désobéissants , ils appuyaient souvent leur thèse sur l'indifférence notoire envers les veuves qui les entouraient. ( Esaîe 1:23 à 10. ) Lorsque quelqu'un s'inquiétait des veuves, il fondait sa renommée .(Job 29:13.)

Les instructions de Paul.

Dans le Nouveau Testament, de nombreux enseignement concernant l'aide à apporter aux veuves.

Paul a donné des instructions à ce sujet, leur disant que si elles étaient jeunes elles devaient se remarier . L'Eglise n'avait la charge d'une veuve que si elle était âgée de plus de soixante ans et n'avait aucune famille qui puisse prendre soin d'elle. Timothée 5; 3à 16

L'histoire émouvante de Tabitha (Dorcas) en actes 9 ; 36 à 42 établit tout ce qu'un simple geste, en faveur d'une veuve réellement nécessiteuse, peut signifier pour elle.

L'Eglise d'aujourd'hui est également responsable des veuves, dans leurs communautés.

Les assurances, la Sécurité sociale et autre mutuelles accordent généralement (mais souvent au prix d'interminables démarchent) le minimum vital à une veuve. Seulement ses besoins vont bien au delà de cet impératif qui consiste à disposer de suffisamment d'argent sur son compte en banque. Il existe des besoins moins apparents mais néanmoins  réels.

Les autres croyantes peuvent lui manifester de l'affection en lui fournissant un appui affectif, quelques moments de présence  ou d'aide ménagère et préparation du repas ..….Toutes les manifestations d'amitié sont appréciées.

Dieu n'ignore pas les besoins de celles qui ne parviennent pas à s'assumer . Il ne les invite pas à se prendre par la main et se remuer un peu, quand elles manquent de ressort ou qu'elles se laissent aller. Il ne leur dit pas « désolé que le la vie soit si dure ! »

Au lieu de cela, il intervient parfois par un petit quelque chose de miraculeux, comme il l'a fait à Sarepta ; un peu d'huile, et de farine juste assez de quoi faire pour un petit pain, mais qui ne s'épuisent pas.

Peut-être vous est-il arrivé de recevoir un chèque ou bien de la nourriture ou des vêtements que vous ne vous y attendais pas ;

Un témoignage

Il y a quelques années de cela nous étions dans des difficultés financières, problèmes pour payer le loyer, la nourriture etc...) Un soir on sonne à ma porte, mon mari était descendu sortir le chien( qui est mort depuis) j'hésitais d'ouvrir et à mon étonnement c'était notre pasteur à cet époque là...Il venait nous remettre une enveloppe d'une somme d'argent qui correspondait à nos besoins...Les frères et sœurs au cours d'une réunion de prières ont eu à cœur que l'argent qu'ils avaient eu de ventes de chaises de leur église nous seraient d'un grand service ; Hors personne dans l'église n'étaient au courant de notre situation, nous nous gardions bien d'en parler.....Voila ce que Dieu fait pour ses enfants lorsqu'ils sont dans le besoin.

Notre Dieu est un pourvoyeur prodigieux, nous accordant exactement ce qu'il nous faut, et parfois de la façon la plus étonnante.

Dans le psaume 132 ; 15 « . Je comblerai Sion de bénédictions ...je rassasierai de pain ses pauvres »

«  Si une veuve a des enfants ou petits-enfants ; qu'ils apprennent d'abord à exercer la piété envers leur propre famille, et à payer de retour leurs parents, car cela est agréable à Dieu. Celle qui, véritablement veuveet qui est demeurée dans l'isolement, met son espérance en Dieu, et persévère nuit et jour dans les requêtes et les prières. » 1 Timothée 5 ; 4 -5

Louons Dieu pour toutes ses attentions constantes, pour toutes les fois où Il a déjà pourvu et pour la manière dont il pourvoira à l'avenir.

Demandons au Seigneur d'apprendre à compter sur lui quotidiennement, pour nos besoins physiques, matériels, affectifs et spirituels

Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain s'inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. Matthieu . 6;34

Yvonne Guyot, Vie de femme chrétienne

 

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