La septième trompette a retenti, l’Église a été enlevée avec son
Seigneur, les noces de l’Agneau se déroulent dans le Ciel.
C’est le moment où le Dragon va étendre son règne de ténèbres sur
tous les habitants de la Terre, sur tous les peuples et toutes les
nations, car plus rien ne le retient ( 2 Thessaloniciens 2.7).
Une bête monte de la mer… (Apocalypse 13.1)
Jean reçoit des visions étonnantes et terrifiantes, dans lesquelles
nous retrouvons les descriptions des visions du prophète Daniel.
Dieu emploie des métaphores dont le symbolisme parle avec insistance
de la monstruosité de ces royaumes despotiques qui vont s’appesantir
sur un Monde privé de tout repère.
Le royaume, ou les royaumes successifs de l’ère de la bête, le
Dragon rouge, est présenté comme l’apothéose de l’intelligence (le
léopard, un félin), de la force (l’ours, la force brutale), mais
aussi d’un pouvoir totalitaire (le lion, un roi)
blasphémateur, qui
s’élève contre Dieu, se déifiant lui-même (2 Thessaloniciens 2.3,4).
Plusieurs personnages puissants vont se succéder à la tête de ce
royaume, jusqu’à ce que paraisse celui qui va le mieux personnifier
la pensée du Dragon, de Satan, et le mieux représenter : L’homme du
péché, l’impie, qui vient avec la puissance de Satan (2 Thessaloniciens 2.9)
et avec son autorité (Apocalypse 13.4).
C’est l’Antéchrist, de Anté = avant et Christ = oint, un personnage
suscité par le Diable, qui va s’élever contre tout ce qui est Dieu,
qui veut prendre la place de Dieu et se fera adorer. À travers lui,
le Monde adorera Satan, à qui cet homme du péché est asservi. Il est
sa créature. Comparer avec Matthieu 4.8,9.
Les Écritures nous obligent à être lucides quant à l’avenir de notre
société. Nous ressentons bien que la tendance générale actuelle est
le regroupement de toutes les nations sous une seule autorité
politique, économique et militaire, qui pourrait assurer la paix et
une prospérité durables.
Ce chapitre 13 nous révèle une mystérieuse association :
Le pouvoir politico-militaire d’une dictature implacable et la
séduction d’un pouvoir politico-religieux. Il est opportun de
noter que bon nombre de despotes politiques ont jugé bon de
s’associer le pouvoir religieux, afin de mieux séduire leurs
peuples.
Une seconde bête monte de la Terre
Au pouvoir politico-militaire, pour mieux l’asseoir, un deuxième
personnage est associé. Il personnifie l’autorité religieuse.
Il a l’apparence d’un agneau mais il parle comme un dragon :
déguisés en brebis, les faux prophètes véhiculent des doctrines de
démons.
Malgré son apparente incrédulité, l’être humain garde au fond de
lui-même une sensibilité spirituelle et un attrait pour le
religieux et le surnaturel. C’est pourquoi le Dragon va susciter
l’homme de la séduction religieuse, qui va entraîner les habitant de
la Terre à une totale soumission.
La puissance miraculeuse, le pouvoir de miracles mensongers, va
grandement contribuer à affermir l’autorité du dictateur (2 Thessaloniciens
2.9,10 et Apocalypse 13.13,14).
Remarquons l’expression qui revient dans ce chapitre « Il lui fut
donné… ». Satan est l’instigateur de ce royaume terrifiant. Il impose
sans retenue son pouvoir despotique et diabolique, mélange de ruse,
de force et de cruauté, à un Monde qui n’a plus de protection car il a
rejeté Dieu (Apocalypse 13.8).
666… Un nombre mystérieux. C’est un nombre d’homme, le chiffre de la
sagesse inachevée, imparfaite, qui n’arrive pas à la perfection dans
sa finalité. C’est le nombre de l’être humain irrégénéré, sous
l’influence de l’esprit qui gouverne ce Monde de ténèbres (Éphésiens 2.1,2).
Voir l'étude complète :
L'antéchrist.