Introduction La connaissance de Dieu
fait l'objet de nombreuses réflexions et nous lisons à ce sujet toutes
sortes de théories plus ou moins justes. Cependant, même si nous ne
pouvons atteindre une connaissance complète et parfaite de Dieu, il est
indispensable que chaque être humain se préoccupe de savoir qui Il est
et quelles doivent être nos relations avec Lui. Dans cette étude je
m'efforce de présenter simplement et sobrement Celui dont il est dit
qu'il habite une lumière inaccessible et que personne ne connait, sinon
le Fils de Dieu qui procède du Père. La connaissance de Dieu est
impérative et le Seigneur reproche aux incroyants de ne pas chercher à
le connaître. Ce rejet de Dieu entraine le Monde dans toutes sortes de
péchés et provoque sa colère, comme le soulignent très clairement les
passages suivants : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre
toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement
la vérité captive car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour
eux, Dieu le leur ayant fait connaître. » Romains 1.18,19 « Comme ils
ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens
réprouvé, pour commettre des choses indignes, étant remplis de toute
espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins
d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; rapporteurs,
médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal,
rebelles à leurs parents, dépourvus d’intelligence, de loyauté,
d’affection naturelle, de miséricorde. » Romains 1.28-31 La véritable
connaissance de Dieu est indispensable à la vraie foi et à tout ce qui
en découle, en particulier la vie éternelle, selon la parole de Jésus :
"Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, Toi, le seul vrai
Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ." Jean 17.3 Une
connaissance spirituelle Dieu est esprit. La vraie connaissance de
Dieu est spirituelle. Il est fondamental d'en être conscient. Le
danger c'est de se faire un dieu qui nous ressemble, à notre image,
calqué sur nos sentiments et notre propre nature. L'imagination est
très suggestive et peut se fabriquer une image mentale de Dieu. les
Païens qui ne connaissent pas Dieu, s'imaginent des dieux aux formes
étranges dont ils se font des représentations, des statues et des images
devant lesquelles ils se prosternent et auxquelles ils rendent un culte.
Cependant il existe une forme d'idolâtrie moins visible, dans le cœur.
"...ces gens-là portent leurs idoles dans leur cœur." Ézéchiel 14.3
Nous ne pouvons pas visualiser ni imaginer Dieu. Or l'être humain, par
nature aime donner un visage ou se faire une image de ce qu'il ne voit
pas et surtout de ceux avec qui il est en relation. Cela le rassure.
Toutes les cultures et civilisations se font des représentations de
leurs dieux. Israël dans un moment d'aberration a donné cours à
ses
fantasmes charnels en reproduisant le culte dont il avait été le témoin
en Égypte. « Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la
montagne, s’assembla autour d’Aaron et lui dit : -Allons !
Fais-nous un
dieu qui marche devant nous car ce Moïse, cet homme qui nous a fait
sortir du pays d’Egypte, nous ne savons ce qu’il est devenu.
Aaron
leur dit : -Otez les anneaux d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de
vos fils et de vos filles et apportez-les-moi. Et tous ôtèrent les
anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles et ils les apportèrent à
Aaron. Il les reçut de leurs mains, jeta l’or dans un moule et fit un
veau en fonte. Et ils dirent : -Israël ! voici ton dieu, qui t’a fait
sortir du pays d’Egypte. Lorsqu’Aaron vit cela, il bâtit un autel
devant lui et il s’écria : -Demain, il y aura fête en l’honneur de
l’Éternel ! Le lendemain, ils se levèrent de bon matin et ils
offrirent des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces. Le
peuple s’assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se
divertir. » Exode 32.1-6 Dieu interdit formellement de faire des
représentations, statues ou images, pour se prosterner devant elles et
leur rendre hommage. C'est de l'idolâtrie ! « Vous ne vous ferez
point d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue et vous
ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figures, pour vous
prosterner devant elle ; car je suis l’Éternel, votre Dieu. » Lévitique
26.1 « Puisque vous n’avez vu aucune figure le jour où l’Éternel
vous parla du milieu du feu, à Horeb, veillez attentivement sur vos
âmes... » Deutéronome 4.15 Personne n'a jamais vu Dieu, il habite
une lumière inaccessible à l'être humain et la connaissance que l'on
peut avoir de Lui ne repose pas sur la vision ou l'imagination de sa
personne mais sur des éléments spirituels qui révèlent sa nature : Ses
ouvrages de la création, La Bible, sa Parole écrite et inspirée de Lui,
la personne de son Fils Jésus-Christ, le témoignage du Saint-Esprit qui
le révèle à notre esprit. Les œuvres de la
Création
L'observation et une saine réflexion, nous font connaître Dieu comme le
Créateur de l'Univers. "Les perfections invisibles de Dieu, sa
puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la
création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages." Romains
1.18-21 Les ouvrages du Créateur se distinguent dans plusieurs
domaines :
- Les cieux, l'espace infinie de l'Univers avec ses galaxies où gravitent un nombre incalculable d'étoiles et de planètes;
- La mer où se meuvent des animaux marins de toutes espèces, du plus impressionnant au plus petit;
- Notre vieille Terre toujours féconde produisant une végétation abondante pour le plaisir des yeux et notre subsistance. Son sol renferme une grande diversité de riches minéraux;
- Les créatures vivantes, les oiseaux, les animaux terrestres;
- Enfin, l'être humain merveille de la Création.
Avec le psalmiste,
arrêtons-nous un instant sur la conception, la formation, la composition
et le fonctionnement de ce que nous pouvons considérer comme le
chef-d'œuvre du Créateur. "Je te loue de ce que je suis une créature
si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables et mon âme le reconnaît
bien. C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de
ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes
œuvres sont admirables et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n’était
point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, Tissé
dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe,
tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours
qui m’étaient destinés, Avant qu’aucun d’eux existât." Psaumes 139.14ss
Nous sommes loin ici de la théorie perverse des évolutionnistes qui
affirment, sans rire, que l'homme est le produit d'une lente, très lente
évolution de la matière vivante à partir de cellules informes, pour
arriver au singe duquel partent les différentes lignées d'homo...
quelque chose ! Apprenons plutôt à reconnaître l'œuvre de Dieu dans
la Création de tout ce qui existe et en particulier au sujet de notre
propre existence : "Tes mains m’ont créé, elles m’ont formé... je te
loue de ce que je suis une créature si merveilleuse... »
L'Univers
Nous devrions être plus attentifs au langage de l'Univers créé et y voir
la sagesse et les perfections de Dieu, afin de lui rendre la gloire qui
lui revient. "Les cieux racontent la gloire de Dieu et l’étendue
manifeste l’œuvre de ses mains. le jour en instruit un autre jour, La
nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas un langage, ce
ne sont pas des paroles Dont le son ne soit point entendu : leur
retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux
extrémités du monde, Où il a dressé une tente pour le soleil." Psaume
19.1-4 A cause de son incrédulité, le Monde est plongé dans les
ténèbres de l'ignorance et du péché. Dieu reproche à ceux qui ont le
témoignage de ses perfections visibles dans la création, de ne pas le
glorifier comme le Dieu Créateur, unique et tout puissant. "La colère
de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des
hommes qui retiennent injustement la vérité captive car ce qu’on peut
connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait
connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance
éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du
monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc
inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié
comme Dieu et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés
dans leurs pensées et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les
ténèbres." Romains 1.18-21 "Ils sont donc inexcusables, puisque
ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu et ne lui ont
point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées et leur
cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être
sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu
incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux,
des quadrupèdes et des reptiles. C’est pourquoi Dieu les a livrés à
l’impureté, selon les convoitises de leurs cœurs ; en sorte qu’ils
déshonorent eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité
de Dieu en mensonge et qui ont adoré et servi la créature au lieu du
Créateur, qui est béni éternellement. Amen !" Romains 1.21-25 En
réfléchissant honnêtement à ce que nous pouvons observer du Monde qui
nous entoure, le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s'y trouve et s'y
meut, nous reconnaissons la sagesse, l'intelligence et les perfections
du Dieu Créateur dans lequel nous croyons et nous lui rendons gloire.
"Il a créé la Terre par sa puissance, Il a fondé le Monde par sa
sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence." Jérémie 10.12
"Ce Dieu, dans les âges passés, a laissé toutes les nations suivre leurs
propres voies, quoiqu’il n’ait cessé de rendre témoignage de ce qu’il
est, en faisant du bien, en vous dispensant du ciel les pluies et les
saisons fertiles, en vous donnant la nourriture avec abondance et en
remplissant vos cœurs de joie..." Actes 14.17 "Tu es digne, notre
Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la
puissance ; car tu as créé toutes choses et c’est par ta volonté
qu’elles existent et qu’elles ont été créées." Apocalypse 4.11 - La
Bible C'est le second élément qui nous décrit très bien qui est Dieu.
Dès la première ligne de la Genèse, jusqu'à la dernière de l'Apocalypse,
la Bible contient la révélation que Dieu a donnée de lui-même,
révélation en dehors de laquelle nous ne savons rien de suffisant sur
lui. Comme l'apôtre Paul l'écrit :
« … le Monde, avec sa sagesse, n’a
pas connu Dieu. » 1Corinthiens 1.21 En conséquence, Dieu a jugé bon
de se révéler, d’abord d’une manière directe, à Abraham, Isaac et Jacob,
puis par l’intermédiaire des prophètes, de Moïse à Malachie, dans les
écrits de l'Ancien Testament. « Puis Jésus est venu pour compléter,
parfaire et accomplir ce qui avait été écrit : Après avoir autrefois, à
plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les
prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils,
qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le
Monde, … » Hébreux 2.2 Christ a confié ses paroles à ses disciples
qui les ont transmises en les écrivant, c'est le Nouveau Testament.
Ainsi, nous avons à notre disposition la Bible qui nous apporte une autre
perspective de la connaissance de Dieu, concernant ses sentiments, ses
désirs, ses desseins, sa recherche et sa démarche pour établir la
relation avec les êtres humains. Les Écritures corroborent le
témoignage de l'Univers, en y ajoutant les récits des interventions de
Dieu dans la vie des hommes. Depuis la création d'Adam et Ève, Il a
toujours manifesté son intention d'une réelle et étroite relation avec
les êtres humains, parfois avec succès. Mais sa démarche a souvent
échoué à cause de l'insensibilité, l'incrédulité et à la méchanceté du
cœur humain. Le psalmiste David disait à Dieu :
"La révélation de
tes paroles éclaire, elle donne de l’intelligence aux simples."
L'apôtre Paul a écrit : « Toute l'Écriture est inspirée de Dieu et
utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire
dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à
toute bonne œuvre. » 2 Timothée 3.16
Le Seigneur Jésus-Christ
Dieu a voulu se révéler au Monde de la manière la plus parfaite en
envoyant sur la Terre son Fils unique, dans un corps semblable au nôtre.
Jésus a pleinement manifesté la puissance, la compassion, la bonté,
l'amour, la bienveillance, la sainteté, la justice, la pureté, de Celui
qu'il appelle son Père. "Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils
unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître."
Jean 1.18 Jésus est "la révélation parfaite de Dieu, Il est l’image
du Dieu invisible" (Colossiens 1.15). "Il est l'empreinte de sa
personne, le reflet de sa gloire." Hébreux 1.3 "Que le Dieu de notre
Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, nous donne un esprit de
sagesse et de révélation, dans sa connaissance." Éphésiens 1.17 Le
Saint-Esprit Il est le maitre d'œuvre des constructions divines :
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La Terre était
informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme et
l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. » Genèse 1.1 La Bible
révèle que chaque fois que Dieu accomplit ses œuvres le Saint-Esprit est
là. Il est envoyé « par toute la Terre » (Apocalypse 5.6). C'est par
lui que le cœur humain est touché, convaincu des réalités divines (Jean
16.18, Actes 2.37). Par son témoignage, Il produit dans le cœur humain
une pensée que j'appelle : La conscience de Dieu. Il s'agit d'un
sentiment intérieur inhérent à tout être humain : la conscience confuse
que Dieu existe. Quelqu'un a dit que dans le cœur de tout être humain il
y a un vide en forme de Dieu. C'est un sentiment indéfinissable d'une
chose qui nous manque. Dieu a implanté au tréfonds de l’être humain
le sens de l’éternité. Et pourtant, l’homme est incapable de saisir
l’œuvre que Dieu accomplit du commencement à la fin (Ecclésiaste 3.11).
C'est à partir de cette pensée intérieure commune à tous que chacun
est amené à l'interrogation de la vie, de son origine, de son avenir
après la Terre et donc de l'existence d'un au-delà et de Dieu. C'est
comme si Dieu parlait à chacun, par un questionnement intérieur : «
Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur
toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les
bornes de leur demeure ; il a voulu qu’ils cherchassent le Seigneur et
qu’ils s’efforçassent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas
loin de chacun de nous car en lui nous avons la vie, le mouvement et
l’être. » Actes 17.26-28 Ce tâtonnement doit nous amener à une
démarche plus précise concernant l'existence de Dieu et le but de la
vie. « L’Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme,
pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui cherche Dieu. »
Psaumes 14.2 Mais il semble que c'est une tâche trop rebutante pour
le plus grand nombre, selon qu’il est écrit : « Nul n’est
intelligent, nul ne cherche Dieu. » Romains 3.10,11 L'Ecclésiaste a
rappelé la difficulté de cette recherche de Dieu : « J’ai vu à quelle
occupation Dieu soumet les fils de l’homme. » Ecclésiaste 3.10
« J’ai appliqué
mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait
sous les cieux : c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet
les fils de l’homme. » Ecclésiaste 1.13 La pensée de l'existence de
Dieu doit amener toute personne à se poser la question des origines. Un
des interlocuteurs du Job dit : « Interroge les bêtes, elles
t’instruiront, les oiseaux du ciel, ils te l’apprendront ; parle à la
terre, elle t’instruira ; et les poissons de la mer te le raconteront.
Qui ne reconnaît chez eux la preuve que la main de l’Éternel a fait
toutes choses ? Il tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit, le
souffle de toute chair d’homme. » Job.12.7-10 "Connaissons, cherchons
à connaître l’Éternel ; Sa venue est aussi certaine que celle de
l’aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, Comme la pluie du
printemps qui arrose la terre." Osée 6.3
Les fruits d'une vraie
connaissance de Dieu Si elle n'est pas la recherche d'une spéculation
intellectuelle dont le but est d'augmenter notre savoir ou satisfaire
notre curiosité, la connaissance de Dieu aura pour effet de nous
enrichir et de nous édifier spirituellement dans plusieurs domaines.
Elle produit la foi véritable, saine et ferme, la crainte de Dieu, une
vraie adoration, la sagesse d'une bonne conduite, la sanctification.
La foi La véritable connaissance de Dieu engendre la foi et une
profonde confiance en Lui. C'est lorsque Abraham a eu la révélation
du Dieu très haut, tout puissant, d'El Schaddaï, qu'il s'est prosterné
pour l'adorer et qu'il a eu une pleine confiance en l'Éternel. À
plusieurs reprises l'Éternel lui est apparu et au fur et à mesure de ces
révélation Abraham a acquis une entière conviction concernant la
fidélité et la puissance de Dieu, jusqu'à accepter d'offrir son fils
Isaac. "C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à
l’épreuve et qu’il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les
promesses et à qui il avait été dit : En Isaac sera nommée pour toi une
postérité. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les
morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection." Hébreux
11.17-19 "Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il
devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit
: Telle sera ta postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra
point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans et
que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il ne douta point,
par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié
par la foi, donnant gloire à Dieu et ayant la pleine conviction que ce
qu’il promet il peut aussi l’accomplir." Romains 4.18-21
La sanctification La révélation de la sainteté de Dieu produit la
conscience de notre souillure et de notre besoin de progresser dans la
sanctification. "… pour marcher d’une manière digne du Seigneur et
lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de
bonnes œuvres et croissant par la connaissance de Dieu". Colossiens 1.10
Le prophète Ésaïe a parfaitement exprimé le sentiment de quelqu'un
qui se trouve confronté à la sainteté parfaite de Dieu : « L’année de
la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un Trône très élevé
et les pans de sa robe remplissaient le Temple. Des séraphins se
tenaient au–dessus de lui ; ils avaient chacun six ailes ; deux dont ils
se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds et deux
dont ils se servaient pour voler. Ils criaient l’un à l’autre et
disaient : -Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la Terre
est pleine de sa Gloire ! Les portes furent ébranlées dans leurs
fondements par la voix qui retentissait et la maison se remplit de
fumée. Alors je dis : -Malheur à moi ! je suis perdu car je suis un
homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont
les lèvres sont impures et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées.
» Ésaïe 6.1-5 L'apôtre Paul reproche aux chrétiens de Corinthe leur
dissolution et leur dit que c'est le résultat de leur méconnaissance de
Dieu. "Revenez à vous-mêmes, comme il est convenable et ne péchez
point ; car quelques-uns ne connaissent pas Dieu, je le dis à votre
honte." 1 Corinthiens 15.34 La crainte de Dieu La connaissance
de Dieu produit le respect envers Lui et sa Parole et conduit à
l'obéissance. Lorsque nous devenons conscients de sa grandeur, de sa
gloire et de sa souveraineté, nous sommes saisis de cette crainte de
Dieu qui est en fait un saint respect envers Lui, produisant
l'obéissance à sa Parole : « C’est par la foi que
Noé, divinement
averti des choses qu’on ne voyait pas encore et saisi d’une crainte
respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par
elle qu’il condamna le monde et devint héritier de la justice qui
s’obtient par la foi. » Hébreux 11.7 À ce sujet, nous remarquons
qu'il y a chez ceux qui confessent appartenir au Seigneur Jésus-Christ,
un grand besoin de grandir dans la connaissance du Seigneur de
l'Univers, le Dieu de gloire et le Père de notre Seigneur Jésus-Christ.
L'apôtre Paul écrivait à Tite au sujet de certaines personnes se
disaient croyantes mais dont la conduite était mauvaise : « Ils font
profession de connaître Dieu mais ils le renient par leurs œuvres, étant
abominables, rebelles et incapables d’aucune bonne œuvre. » Tite 1.16
Il priait pour que ceux qui avaient cru et reçu l'Evangile puissent
grandir dans cette connaissance afin de marcher d'une manière digne du
Seigneur. « C’est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en
avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous et de
demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en
toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière
digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits
en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant par la connaissance de
Dieu, fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que
vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients. » Colossiens
1.9-11 L'adoration Connaître Dieu a pour résultat la véritable
adoration. "L’Éternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de
lui et proclama le nom de l’Éternel. Et l’Éternel passa devant lui et
s’écria : L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant,
lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour
jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le
péché mais qui ne tient point le coupable pour innocent et qui punit
l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants
jusqu’à la troisième et à la quatrième génération !" Exode 34.5-8
Aussitôt Moïse s’inclina à Terre et se prosterna. La révélation de la
grandeur de Dieu, de sa nature miséricordieuse, bonne et aimante, la
conscience de sa sainteté, sa gloire manifestée, produit une adoration
profonde. Jésus enseigne à la Samaritaine que ceux qui connaissent
Dieu l'adorent en esprit et en vérité. "Vous adorez ce que vous ne
connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons car le salut
vient des Juifs. Mais l’heure vient et elle est déjà venue, où les vrais
adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les
adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit et il faut que ceux qui
l’adorent l’adorent en esprit et en vérité." Jean 1.22-24 Il y a
beaucoup à dire concernant la façon d'adorer aujourd'hui. Nous assistons
à des réunions, des cultes ou autres rassemblements extrêmement
bruyants, agités, extravagants. Les "animateurs" de ces rassemblements
confondent ambiance et adoration. Ils introduisent dans "leurs cultes"
les ingrédients de ce qui fait le succès des concerts du Monde : des
sons confus et violents, une sonorisation assourdissante, des
gesticulations désordonnées, des danses expressives et provocantes de
sensualité. Ce genre de comportement dénote une grande méconnaissance de
Dieu, du Seigneur Jésus-Christ et de la manifestation du Saint-Esprit.
Tous ceux qui ont eu la révélation de la gloire de Dieu ont été frappés
de sa gloire, de son élévation et de sa sainteté, comme l'écrit le
prophète : « L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur
assis sur un Trône très élevé et les pans de sa robe remplissaient le
Temple. » Ésaïe 6.1 L'apôtre Jean rend un témoignage saisissant de
sa vision de la gloire de Dieu et de l'adoration qui lui est rendue dans
le ciel : « Après cela, je regardai et voici, une porte était ouverte
dans le ciel. La première voix que j’avais entendue, comme le son d’une
trompette et qui me parlait, dit : Monte ici et je te ferai voir ce qui
doit arriver dans la suite. Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il
y avait un Trône dans le ciel et sur ce Trône quelqu’un était assis.
Celui qui était assis avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de
sardoine ; et le Trône était environné d’un arc–en–ciel semblable à de
l’émeraude. Autour du Trône je vis vingt–quatre trônes et sur ces
trônes vingt–quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs et sur
leurs têtes des couronnes d’or. Du Trône sortent des éclairs, des voix
et des tonnerres. Devant le Trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont
les sept esprits de Dieu. Il y a encore devant le Trône comme une mer de
verre, semblable à du cristal. Au milieu du Trône et autour du Trône, il
y a quatre êtres vivants remplis d’yeux devant et derrière. Le
premier être vivant est semblable à un lion, le second être vivant est
semblable à un veau, le troisième être vivant à la face d’un homme et le
quatrième être vivant est semblable à un aigle qui vole. Les quatre
êtres vivants ont chacun six ailes et ils sont remplis d’yeux tout
autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit : -Saint, saint,
saint est le Seigneur Dieu, le Tout–Puissant, qui était, qui est et qui
vient ! Quand les êtres vivants rendent gloire et honneur et actions de
grâces à celui qui est assis sur le Trône, à celui qui vit aux siècles
des siècles, les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui
est assis sur le Trône et ils adorent celui qui vit aux siècles des
siècles et ils jettent leurs couronnes devant le Trône, en disant : -Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et
l’honneur et la puissance ; car Tu as créé toutes choses et c’est par
Ta
volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées. » Apocalypse ch. 4
Puissions-nous grandir dans la connaissance du Dieu Éternel, Créateur
Tout-Puissant, Sauveur béni, seul vrai Dieu, afin de devenir des enfants
obéissants, des serviteurs zélés et les vrais adorateurs que le Père
demande ! Les vertus de Dieu L'apôtre Pierre écrivant aux
disciples de Jésus-Christ, leur dit entre autres choses :
« Vous
êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple
acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés
des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n’étiez pas un
peuple et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas
obtenu miséricorde et qui maintenant avez obtenu miséricorde. » 1 Pierre
2.9 Lorsque nous cherchons à connaître Dieu plusieurs
caractéristiques de sa nature se révèlent : sa sainteté, sa justice, son
amour, sa bonté, sa bienveillance, sa miséricorde, sa patience, sa
fidélité, etc. Il est important de connaître les vertus de Dieu afin
de s'en souvenir au moment opportun, comme l'écrit le prophète Jérémie :
"Quand je pense à ma détresse et à ma misère, à l’absinthe et au poison
; quand mon âme s ’en souvient, elle est abattue au dedans de moi. Voici
ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l’espérance.
Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont
pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que Ta
fidélité est grande ! L’Éternel est mon partage, dit mon âme ; c’est
pourquoi je veux espérer en Lui. L’Éternel a de la bonté pour qui espère
en Lui, pour l’âme qui le cherche." Lamentations de Jérémie 3.19-25
Sa bonté et sa fidélité sont souvent citées ensemble. Les passages
suivants s'y réfèrent, ainsi que de nombreux autres :
"L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent
à la colère, riche en bonté et en fidélité," Exode 34.6
"Mais toi, Seigneur, tu es un Dieu
miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté
et en fidélité ; …" Psaumes 86.15 Dieu est bon
Comment décrire
la bonté de Dieu ? Elle est infinie ! « Autant les cieux sont élevés
au-dessus de la Terre, autant sa bonté est grande pour ceux qui le
craignent. » Psaumes 103.11 « Oh ! combien est grande ta bonté, que
tu tiens en réserve pour ceux qui Te craignent, que tu témoignes à ceux
qui cherchent en Toi leur refuge, à la vue des fils de l’homme ! »
Psaumes 31.19 Comment pouvons-nous connaître sa bonté ? Le
prophète Jérémie voulait y réfléchir afin d'en découvrir l'immensité et
la constance. Il dit : "Voici ce que je veux repasser dans mon cœur..."
Ceux qui ont écrits à son sujet apparaissent comme des observateurs
attentifs et désireux de la connaître, comme le psalmiste qui en faisait
l'objet de sa prière "Fais-moi dès le matin entendre ta bonté ! Car
je me confie en toi. Fais-moi connaître le chemin où je dois marcher !
Car j’élève à toi mon âme." Psaumes 143.8 Parmi les choses que nous
devons prendre en considération, nous trouvons en bonne place la bonté
de Dieu (Romains 11.22). Nous pouvons augmenter notre vision de
cette bonté éternelle et infinie, par la prière, la lecture de la Bible,
l'observation et la réflexion concernant la nature de Dieu, le
témoignage de ceux qui l'ont expérimentée. Néhémie, dans sa prière
rappelle que malgré l'infidélité de son peuple, l'Éternel ne les
abandonna pas, à cause de sa bonté : "Ils refusèrent d’obéir et ils
mirent en oubli les merveilles que tu avais faites en leur faveur. Ils
raidirent leur cou ; et, dans leur rébellion, ils se donnèrent un chef
pour retourner à leur servitude. Mais toi, tu es un Dieu prêt à
pardonner, compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en
bonté et tu ne les abandonnas pas," Néhémie 9.17ss La Bible met en
évidence à chaque instant la bonté de Dieu à cause de laquelle il
suspend ou modère sa colère : lent à la colère et riche en bonté ! Les
expressions utilisées en font comprendre la dimension infinie en temps,
en qualité et en quantité. "Car l’Éternel est bon ; sa bonté dure
toujours et sa fidélité de génération en génération." Psaumes 100.5
"Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant sa
bonté est grande pour ceux qui le craignent ; …" Psaume 103.11
"Que
celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de
me connaître, de savoir que je suis l’Éternel, qui exerce la bonté, le
droit et la justice sur la Terre ; car c’est à cela que je prends
plaisir, dit l’Éternel. Qui pourra décrire toute la bonté de l'Éternel
Dieu ?" Jérémie 9.24 Notre description reste en deçà de la réalité
et nous avons besoin de croitre dans la connaissance des vertus de Dieu.
Le Saint-Esprit, par la bouche du psalmiste nous exhorte à connaître
la bonté de Dieu : "Sentez et voyez combien l’Éternel est bon !
Heureux l’homme qui cherche en lui son refuge !" Psaumes 34.8
L'apôtre Paul écrit qu'il priait pour les disciples dans ce sens :
« ... afin que le Dieu de notre Seigneur
Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse
et de révélation, dans sa connaissance et qu’il illumine les
yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance
qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire
de son héritage qu’il réserve aux saints et quelle est envers
nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se
manifestant avec efficacité par la vertu de sa force." Éphésiens
1.17-19 Oui Dieu
est bon, infiniment, éternellement bon. Ses bontés ne sont jamais
épuisées, ni sa compassion, ni sa bienveillance... "Voici ce que je
repasse en mon cœur, Ce qui me donne de l’espérance !" Avec de
nombreux autres témoins, nous proclamerons la bonté du Seigneur :
"Qu’on proclame le souvenir de ton immense bonté et qu’on célèbre ta
justice ! L’Éternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère
et plein de bonté. L’Éternel est bon envers tous et ses compassions
s’étendent sur toutes ses œuvres. L’Éternel soutient tous ceux qui
tombent et il redresse tous ceux qui sont courbés. Les yeux de tous
espèrent en toi et tu leur donnes la nourriture en son temps. Tu ouvres
ta main et Tu rassasies à souhait tout ce qui a vie. » Psaume 145.7-9,14-16 Jésus enseigne que Dieu est bon envers tous :
« ... car il fait lever son soleil sur les
méchants et sur les bons et il fait pleuvoir sur les justes et
sur les injustes. » Matthieu 5.44 Lorsque
l'apôtre Paul prêchait, il annonçait la bonté de Dieu, envers toutes ses
créatures, en exerçant sa souveraineté sur les lois de l'Univers :
«
... vous apportant une bonne nouvelle, nous vous exhortons à renoncer à
ces choses vaines, pour vous tourner vers le Dieu vivant, qui a fait le
ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve. Ce Dieu, dans les âges
passés, a laissé toutes les nations suivre leurs propres voies,
quoiqu’il n’ait cessé de rendre témoignage de ce qu’il est, en faisant
du bien, en vous dispensant du ciel les pluies et les saisons fertiles,
en vous donnant la nourriture avec abondance et en remplissant vos cœurs
de joie. » Actes 14.15-17 Après avoir été miraculeusement guéri par
l'Éternel, le roi Ezéchias lui rend grâces par ces paroles :
"Seigneur, c’est par tes bontés qu’on jouit de la vie, C’est par
elles que je respire encore ; Tu me rétablis, Tu me rends à la
vie." Ésaïe 38.16 Une des prières de l'apôtre Paul concerne justement la
manifestation de sa bonté : "... qu’il accomplisse par sa puissance
tous les desseins bienveillants de sa bonté et l’œuvre de votre foi." 2
Thessaloniciens 1.11 Il y a beaucoup d'autres passages dans la Bible
qui proclament la bonté infinie et éternelle de Dieu, en les lisant nous
apprenons que son désir est de faire du bien, de bénir, de secourir, de
délivrer, de protéger, etc. Jésus, qui a parfaitement accompli la
volonté de son Père, a démontré sa bonté par ses œuvres :
"Jésus de
Nazareth allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux
qui étaient sous l’empire du diable car Dieu était avec lui." Actes
10.38 Dans sa bonté envers les hommes Dieu conçoit en notre faveur de
bienveillants desseins, comme il l'affirme par son prophète :
"Car
je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets
de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de
l’espérance." Jérémie 29.11 Nous reconnaissons et nous témoignons
que Dieu manifeste sa bonté en tout temps et de toute manière. Dieu est
bon pour pardonner nos péchés. Dans sa bonté il guérit les malades.
C'est parce qu'il est bon qu'il exauce nos prières. C'est à cause de sa
bonté qu'il veille sur les lois qui régissent la vie sur la Terre et
bien d'autres choses encore... "L’Éternel est miséricordieux et
compatissant, lent à la colère et riche en bonté ; Il ne conteste pas
sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours ; Il ne nous traite pas
selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités. Mais autant
les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant sa bonté est grande
pour ceux qui le craignent ; autant l’orient est éloigné de l’occident,
Autant il éloigne de nous nos transgressions. Comme un père a compassion
de ses enfants, L’Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Car il
sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes
poussière. » Psaume 103.8-14 "Mais, lorsque la bonté de Dieu notre
Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a
sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites mais
selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le
renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu sur nous avec abondance
par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, nous
devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle." Tite 3.4-7
« Louez l’Éternel ! car l’Éternel est bon. Chantez à son nom ! car il
est favorable. » Psaumes 135.3 « Qu’ils louent l’Éternel pour sa
bonté et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme ! » Psaumes
107.8,15,21,31 "Seigneur, c’est par tes bontés qu’on jouit de la
vie, c’est par elles que je respire encore ; Tu me rétablis, tu me rends
à la vie." Ésaïe 38.16 Dieu est fidèle Dans la Bible, où il
apparait régulièrement quand il est question de Dieu, le mot fidélité a
le sens de solidité (tenir solidement comme avec un lien que rien ne
peut rompre), de fermeté (ferme comme un roc). Dans sa fidélité Il
est comparé à un rocher que rien ne peut ébranler. Il est le rocher ;
ses œuvres sont parfaites car toutes ses voies sont justes ; C’est un
Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit (Deutéronome 32.4).
Le psalmiste illustre la fidélité de Dieu par l'image d'une tour
forte dans laquelle on trouve un refuge sûr. « Dieu ! écoute mes
cris, Sois attentif à ma prière ! Du bout de la Terre je crie à toi, le
cœur abattu ; Conduis–moi sur le rocher que je ne puis atteindre ! Car
tu es pour moi un refuge, Une tour forte, en face de l’ennemi. Je
voudrais séjourner éternellement dans ta tente, Me réfugier à l’abri de
tes ailes. » Psaume 61.2-4 On retrouve la même pensée sous la plume
de Salomon : « Le Nom de l’Éternel est une tour forte ; le juste s’y
réfugie et se trouve en sûreté. » Proverbes 18.10 David compare
aussi la fidélité de Dieu à un boucler et une cuirasse :
« Sa
fidélité est un bouclier et une cuirasse. » Psaume 91.1-4 Un
bouclier que l'on place entre soi et l'ennemi qui lance ses flèches ou
menace de sa lance. Une cuirasse qui entoure et protège le corps contre
les coups de l'adversaire. L'apôtre Paul écrit : « Prenez
par–dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez
éteindre tous les traits enflammés du Malin. » Éphésiens 6 La foi en
Dieu nous place sous sa protection, le faisant intervenir entre nous et
notre adversaire. En réalité le bouclier c'est Dieu et notre foi en Lui
le fait mouvoir ! La fidélité inspire la
confiance et l'espérance
« Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, qui met son
espoir en l’Éternel, son Dieu ! » Psaumes 146.5 La Bible utilise des
images très suggestives pour nous encourager à nous confier dans le
Seigneur et si les forteresses construites par les hommes ont finalement
été renversées ou investies, Dieu est la forteresse invincible et
éternelle : « le nom de l’Éternel est une tour forte ; le juste s’y
réfugie et se trouve en sûreté » (Proverbes 18.10). Comme David et
les véritables croyants nous pouvons prier : « Je dis à l’Éternel :
Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie ! » Psaumes
91.2 De nombreux passages bibliques mettent en évidence la sécurité
paisible que trouvent ceux qui se confient en Dieu. « Oui, c’est lui
qui est mon rocher et mon salut ; Ma haute retraite : je ne chancellerai
pas. » Psaumes 62.6 Dieu est fidèle envers tous En faveur du
Monde en général, en faisant du bien, en veillant à la stabilité des
lois naturelles qui régissent l'Univers, d'une manière plus spirituelle
par le témoignage de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ dans le Monde
entier. Il l'exprime d'une manière toute particulière à l'égard d'Israël
pour l'accomplissement de ses desseins. Il la manifeste aussi à
l'égard de quiconque cherche à le connaître, l'invoque pour être
secouru, quelle que soit sa nationalité, sa race ou sa religion. Enfin,
Dieu exerce sa fidélité comme un Père envers de ses enfants. En
pardonnant nos péchés : « Si nous confessons nos péchés, il est
fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute
iniquité. » 1 Jean 1.9 En prenant soin de nous, nous guérissant de
nos maladies, renouvelant nos forces chaque jour et pourvoyant à nos
besoins jusqu'à la fin de notre vie terrestre. « Mon âme, bénis
l’Éternel et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne
toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ; c’est lui qui
délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde ;
C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir
comme l’aigle. » Psaume 103 En exhaussant nos prières, comme le
témoigne David dans un psaume. « En toi se confiaient nos pères ;
Ils se confiaient et tu les délivrais. Ils criaient à toi et ils étaient
sauvés ; Ils se confiaient en toi et ils n’étaient point confus. »
Psaume 22.4 En nous secourant dans la tentation, nous préservant de
la chute et nous délivrant du mal. « Aucune tentation ne vous est
survenue qui n’ait été humaine et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas
que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il
préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la
supporter. » 1 Corinthiens 10.13 En nous affermissant jusqu'au bout
de notre pèlerinage terrestre : « Il vous affermira aussi jusqu’à la
fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur
Jésus–Christ. Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de
son Fils, Jésus–Christ notre Seigneur. » 1 Corinthiens 1.8,9 Mais
aussi en nous corrigeant lorsque nous le méritons. C'est un aspect de la
fidélité de Dieu que nous ne réalisons pas suffisamment et pourtant il
en est souvent question dans les Écritures : « Je sais, ô Éternel !
que tes jugements sont justes ; c’est par fidélité que tu m’as humilié.
» Psaumes 119.75 « Moi, je reprends et je châtie tous ceux que
j’aime. Aie donc du zèle et repens-toi. » Apocalypse 3.19
« Avant
d’avoir été humilié, je m’égarais ; Maintenant j’observe ta parole. »
Psaumes 119.67 D'une manière générale, Dieu est fidèle à toute sa
Parole, à toutes les prophéties annoncées et à toutes les promesses,
contenues dans la Bible, « …même si nous sommes infidèles, il
demeure fidèle car il ne peut se renier lui-même. » 2 Timothée 2.13.
Sa fidélité a été parfaitement manifestée en Jésus-Christ,
promis et destiné avant la fondation du monde, comme l'Agneau
sans défaut et sans tache, offert en sacrifice pour l'expiation
des péchés et appelé le "témoin fidèle" (Apocalypse 1.5). La fidélité de Dieu est un
encouragement et un stimulant pour les croyants, chez qui Dieu cherche
une fidélité réciproque, c’est-à-dire une foi persévérante envers lui et
une conduite constante et loyale en toutes circonstances.
Croyons en
Dieu et louons le pour sa fidélité « Il est beau de louer l’Éternel
et de célébrer ton nom, ô Très-Haut ! D’annoncer le matin ta bonté et ta
fidélité pendant les nuits... » Psaume 92.1 Je te louerai parmi les
peuples, Seigneur ! Je te chanterai parmi les nations. Croire en
Dieu Le résultat normal de la connaissance de Dieu c'est de croire en
Lui. C'est indispensable comme l'écrit l'auteur de l'épitre aux Hébreux,
« Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il
faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe et qu’il est
le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » Hébreux 11.6 Il ne
suffit pas seulement de croire que Dieu existe car ce genre de foi
produit la peur. « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ;
les démons le croient aussi et ils tremblent. » Jacques 2.19 La
vraie foi en Dieu conduit à la recherche de sa volonté et à l'obéissance
à sa Parole. « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront
pas tous dans le royaume des cieux mais celui-là seul qui fait la
volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Matthieu 7.21 Connaitre
Dieu produit aussi un sentiment de confiance en Lui mais parfois nous
sommes assaillis par le doute lorsque l'épreuve ou des situations
incompréhensibles se produisent. Nous sommes alors tentés de dire
comme beaucoup : Si Dieu existe, pourquoi permet-il cela ? Pourquoi
n'agit-il pas ? N'est-ce pas toujours les mêmes insinuations
insidieuses que le tentateur murmure à l'oreille des humains ? Parce
que je sais que la tentation est le lot de tous, j'écris cet article
afin d'affermir notre confiance en Dieu, même si nous ne comprenons pas
tout de Lui. Et puis, il faut souvent aller au fond des choses afin de
déblayer dans nos cœurs toutes les incertitudes qui peuvent troubler.
L'épreuve est un test pour notre foi : « ... afin que l’épreuve de
votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé
par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur,
lorsque Jésus-Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l’avoir vu, en
qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie
ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes
pour prix de votre foi. » 1 Pierre 1.7 « Mettez-vous donc vous–mêmes
à l’épreuve : examinez votre vie pour voir si vous vivez dans la foi.
Oui, faites un peu votre examen de conscience. Ne reconnaissez-vous pas
que Jésus–Christ est parmi vous ? A moins que cet examen ne tourne à
l’échec et que votre qualité de chrétiens ne résiste pas à l’épreuve. »
2 Corinthiens 13.5 (Version Parole vivante par A.Kuen)
Qui est Dieu
? Vous êtes-vous posé la question ? Et si oui, avez-vous trouvé la
bonne réponse ? Car il existe presque autant de réponses que
d'individus, chacun se faisant une idée, ou une image de l'Etre suprême,
titre que choisissent en général ceux qui n'ont pas d'autres références
à son égard. La réflexion au sujet de Dieu, de son existence, de sa
nature, affecte obligatoirement tout être humain raisonnable, croyant ou
non. Si nous sommes déjà croyants, cette interrogation n'a pas la même
résonnance que si nous sommes athées ou simplement dans le doute.
Concernant la nature de Dieu, nous pouvons classer les humains en trois
groupes principaux : les croyants, les athées et les
indécis, dans ce
dernier groupe se trouvent des croyants et des incroyants, c’est-à-dire
des personnes qui n'on pas de conviction établie.
Les athées Les athées pensent
avoir résolu le problème, ils ont délibérément fait un trait sur Dieu.
Il n'existe pas, disent-ils ! Ils cherchent à se convaincre et à le
prouver, souvent en essayant de ridiculiser la Bible et ses "histoires"
pour gens crédules ! Il y a belle lurette qu'ils ont résolu la question
de la création de l'Univers et en cela Darwin les a bien aidés. La vie
est apparue toute seule, par hasard, sortie de rien. Et puis ils
invoquent toutes sortes d'arguments, pas très persuasifs, il faut
l'admettre. Une de leur expression qui revient le plus souvent : Si Dieu
existait... Alors ils citent en exemples tous les malheurs du Monde :
injustices, morts violentes, cataclysmes, souffrances, famines,
guerres... sans réfléchir que la plupart de ces choses proviennent du
fait que le péché règne dans le Monde et sont le fait d'hommes méchants,
cruels, ambitieux et intéressés. Les agnostiques Les douteurs pensent qu'il existe
quelqu'un ou quelque chose à qui ils ne peuvent donner une identité
certaine : un dieu ? un être mystérieux ? Une force surnaturelle ? Une
énergie ? L'être suprême ? Il apparait que c'est aussi difficile,
sinon plus, de ne pas croire en Dieu, que d'y croire. Pourtant, la
croyance en l'existence de Dieu s'exprime dans le Monde entier sous des
formes autant diverses qu'étranges parfois. Les tribus les plus isolées
croient en la force d'esprits qui régissent les lois naturelles, la vie
et la mort, les événements heureux ou malheureux, les peuples animistes
croient que des esprits ou une force vitale, habitent les êtres vivants
mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent. Les
nombreuses religions se font un ou des dieux aux figures parfois
étranges. Ceux qui fabriquent des idoles ne sont tous que vanité et
leurs plus belles œuvres ne servent à rien ; elles le témoignent
elles-mêmes : elles n’ont ni la vue, ni l’intelligence, afin qu’ils
soient dans la confusion. « Qui est-ce qui fabrique un dieu, ou fond
une idole, pour n’en retirer aucune utilité ? » Ésaïe 44.9 Il y a
dans le cœur de tout être humain le sentiment confus de l'existence de
Dieu que l'on accepte ou que l'on rejette. La plupart du temps les
hommes refusent l'effort de la vraie recherche de Dieu pour se réfugier
dans l'imaginaire. On se fait un dieu à sa ressemblance ! Pour
d'autres tout est acquis, ils ne se posent pas de questions, ils se
contentent de ce qu'ils ont reçu des générations précédentes, ils ne
remettent rien en cause, ils n'ont pas de conviction personnelle, ils
ont adopté celle de leurs parents. Ils ne veulent pas s'embarrasser de
choses compliquées, ni se tourmenter l'esprit pour "savoir". Mais est-
ce la bonne solution ? Si nous nous interrogeons au sujet de Dieu il
serait normal, même nécessaire, que nous cherchions à savoir qui il est.
Pourtant la plupart des gens ne s'en soucient pas. Il est écrit dans
la Bible que chercher à connaitre Dieu c'est être intelligent.
...chercher à connaitre Dieu c'est être
intelligent... « Que
celui qui veut se glorifier se glorifie D’avoir de l’intelligence et de
me connaître, De savoir que je suis l’Éternel, Qui exerce la bonté, le
droit et la justice sur la Terre ; car c’est à cela que je prends
plaisir, dit l’Éternel. » Jérémie 9.24 En revanche, affirmer
péremptoirement que Dieu n'existe pas est le fait des insensés, dit
encore l'Écriture. « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de
Dieu ! » Psaumes 14.1 Les croyants ont aussi leurs combats car il
n'est pas si facile de croire en Dieu lorsque nous voulons aller au fond
des choses ? Vous êtes-vous déjà posé ces questions : -Qui a créé
Dieu ? Avant que l'Univers soit créé, qu'y avait-il, au tout début de la
vie ? « Dès le commencement, avant l’origine de la Terre... quand il
n’y avait point d’abîmes, point de sources chargées d’eaux ; avant que
les montagnes soient affermies, avant que les collines existent... quand
Il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, ni le premier
atome de la poussière du Monde. » Proverbes 8.28 Il y a un moment où
nous butons tous sur la limite des connaissances possibles, quand nous
n'avons plus de réponses valables. C'est ce que Dieu fera comprendre à
Job, les bornes de son savoir « Où étais-tu quand je fondais la
Terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a fixé les
dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Sur
quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre
angulaire, alors que les étoiles du matin éclataient en chants
d’allégresse et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ?
Qui a fermé la mer avec des portes, Quand elle s’élança du sein maternel
; quand je fis de la nuée son vêtement et de l’obscurité ses langes ;
quand je lui imposai ma loi et que je lui mis des barrières et des
portes ; quand je dis : -Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au-delà
; Ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? » (lire tout le chapitre 39 du
livre de Job) Puis L’Éternel, s’adressant à Job, dit : «
Celui qui dispute contre le Tout-Puissant est-il convaincu ? Celui qui
conteste avec Dieu a-t-il une réplique à faire ? Job répondit à
l’Éternel et dit : -Voici, je suis trop peu de chose ; que te
répliquerais-je ? Je mets la main sur ma bouche. J’ai parlé une fois,
je ne répondrai plus ; Deux fois, je n’ajouterai rien. » Job 40.1-5
Lorsque nous n'avons plus de réponse, il nous faut alors choisir :
croire ou ne pas croire ? Mais avec quels éléments ? Sur quels fondements
? Nous ne pouvons pas construire une foi vraie, ferme, solide, sur
des appréciations, des sentiments ou des émotions. Le raisonnement
intellectuel donne naissance à des suppositions, des théories aussi
nombreuses qu'il existe de courants philosophiques ou religieux.
Quelqu'un a dit : -Dieu existe, je l'ai rencontré ! Or cette affirmation
lapidaire n'a de valeur que pour son auteur, dont je ne conteste pas
l'expérience. Mais une foi fondée uniquement sur l'expérience
personnelle reste subjective et ne peut pas être une référence absolue.
Elle doit être confirmée par des évidences. Pour construire une
conviction certaine afin de répondre à la question : Qui est Dieu ?, il
faut des éléments indiscutables mais aussi être assez honnêtes et
humbles pour les reconnaître. Des millions de personnes vivent selon
des idées reçues, des coutumes, des traditions, perpétuées de
générations en générations et la plupart ne se soucient pas de savoir si
le chemin sur lequel on les a placés est le bon. Pour acquérir
une
assurance personnelle concernant notre foi en Dieu, il est indispensable
de se dégager des idées reçues, des théories toutes faites et de la
mauvaise foi, afin de s'appuyer sur des références solides et sûres.
Elles seront les mêmes que celles qui sont nécessaires pour découvrir le
Créateur, à savoir : les œuvres de la Création, la Bible, la personne de
Jésus-Christ et le Saint-Esprit. Croire ce qui est écrit de Dieu
Le sentiment intérieur que nous éprouvons quant à l'existence de Dieu
reste souvent confus. Pour une certitude il est indispensable d'avoir
des références solides et elles ne se trouvent que dans la Bible.
«
Les Écritures sont le fondement solide et éternel de la foi. L'apôtre
Paul a écrit : Ainsi la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend
vient de la parole de Christ. » Romains 10.17 Le psalmiste dit aussi
: « La révélation de tes paroles éclaire, Elle donne de
l’intelligence aux simples. » Psaumes 119.130 L'apôtre Paul a encore
écrit : « Tous les Livres Saints ont été écrits avec l’aide de Dieu.
Ils sont utiles pour enseigner la vérité, pour persuader, pour corriger
les erreurs, pour former à une vie juste. » 2 Timothée 3.16 La Bible
est une parole prophétique en ce sens que ceux qui ont participé à son
élaboration, ont été inspirés par Dieu, comme l'a dit l'apôtre Pierre :
« Un message prophétique n’émane jamais d’un caprice humain. Ces saints
hommes de Dieu ont parlé parce que le Saint–Esprit les y poussait et ils
ont prononcé les paroles que Dieu leur inspirait. » 2 Pierre 1.21 La
Bible fait connaitre Dieu par les récits de ses œuvres puissantes et
miraculeuse mais aussi par ses interventions nombreuses dans la vie
d'hommes et de femmes qu'il a appelés, conduits, sauvés, secourus,
parfois sévèrement châtiés. C'est le lire de Dieu, dans lequel il se
révèle, afin que nous croyons en Lui. Connaître Dieu par Son Nom
De nos jours, le nom ou le prénom d'une personne établit son identité
sans signification particulière marquante, du moins pour la plupart des
gens. Dans la Bible, on attribue au nom une grande importance car il y a
une relation directe entre le nom et la personne, sa nature profonde
qu’il a pour but de révéler. Il exprime la personnalité à tel point que
savoir le nom de quelqu’un c’est le connaître intimement et même en un
sens avoir prise sur lui. Nous en avons un exemple frappant dans le
récit de Genèse 32, lorsque Jacob lutta avec l'ange qui lui apparut :
"Jacob l’interrogea, en disant : Fais-moi je te prie, connaître ton nom.
Il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là." Genèse
32.29 Dans un autre endroit, nous retrouvons le même comportement
devant l'ange de Dieu : "Et Manoach dit à l’ange de l’Éternel : Quel
est ton nom, afin que nous te rendions gloire, quand ta parole
s’accomplira ? L’ange de l’Éternel lui répondit : Pourquoi demandes-tu
mon nom ? Il est merveilleux." Juges 13.17-18 Une traduction dit :
"C'est un mystère", c’est-à-dire une chose cachée. La révélation du Nom
mystérieux de Dieu permet d'établir avec Lui une relation privilégiée et
personnelle. Jésus dit des choses très importantes dans le domaine
de la connaissance réciproque : "Je suis le bon berger. Je connais
mes brebis et elles me connaissent." Jean 10.14
"Mais celui qui
entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre et les
brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui
appartiennent et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes
ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent,
parce qu’elles connaissent sa voix." Jean 10.2-4 Comprenons le sens
des paroles de Jésus : "Je connais mes brebis et elles me connaissent."
Et encore "Il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent".
Si vous voulez être entendu d'une personne que vous appelez dans une
foule, il vaut mieux connaître son nom. Lorsque nous prions Dieu, nous
ne parlons pas à un être inconnu. Nous invoquons Celui que nous
connaissons. "Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu
n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel !" Psaumes 9.10 Il
est écrit : "... quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé."
Romains 10.13 Nous pourrions traduire le verset 14 de ce passage de
la façon suivante : "Comment invoqueront-ils celui qu'ils ne connaissent
pas ?" La connaissance du Nom de Dieu affermit notre confiance en
Lui : "Le nom de l’Éternel est une tour forte ; le juste s’y réfugie
et se trouve en sûreté." Proverbes 18.10 Que Dieu nous accorde un
esprit de révélation dans sa connaissance au moyen des noms qui lui sont
attribués dans la Bible, afin d'établir avec lui une véritable
communion, une relation réelle et intime. Les noms donnés à Dieu dans
la Bible - El = Dieu Sous ce nom, Dieu est nommé plus de 3600
fois dans la Bible. C'est celui que nous prononçons nous-mêmes le plus
souvent. Jésus appelait son Père : "Mon Dieu"... les psalmistes
l'emploient aussi fréquemment : "Élève-toi sur les cieux, ô Dieu !
Que ta gloire soit sur toute la Terre !" Psaumes 57.5
"Mon cœur est
affermi, ô Dieu ! Mon cœur est affermi ; je chanterai, je ferai retentir
mes instruments." Psaumes 57.7 Dans les langues
cananéenne et
chaldéenne, Dieu se disait "El" et les peuples cités dans la Bible se
servaient de ce nom commun pour désigner leurs dieux. Aujourd'hui, dans
les cultes païens, le nom "dieu" est attribué à de nombreuses divinités,
représentées sous différentes formes, souvent féminines : des déesses.
D'autre part certains parlent de l'être suprême, du grand esprit, de
l'être invisible. etc. En fait, pour beaucoup il s'agit d'un dieu
"inconnu" que l'on vénère parfois bizarrement ou que l'on ignore ou
encore que l'on combat en voulant nier son existence. Nous devons
connaître le Dieu en qui nous croyons et que nous invoquons, comme le
proclame le psalmiste : "Ceux qui connaissent ton
Nom se confient en
Toi. Car Tu n’abandonnes pas ceux qui Te cherchent, ô Éternel !" Psaumes
9.10 La Parole de Dieu, la Bible, nous enseigne à ce sujet et c'est
par elle que nous pouvons acquérir la meilleure connaissance du Nom de
Dieu. Dans la Bible, le nom "El" prend un caractère tout nouveau. De
nom commun, il devient nom propre, le nom du Dieu unique et
incomparable, seul vrai Dieu. "Je suis l’Éternel et il n’y en a point
d’autre, hors moi il n’y a point de Dieu..." Ésaïe 45.5 Pour bien
souligner ce caractère d'un Dieu unique, le nom "El" = Dieu, s’accompagne
toujours d’une épithète qui souligne un aspect, une vertu du même Dieu :
El-Schaddai, El-Elion, El-Olam,
El-Ganna, El-Hai... Dieu s'est
toujours révélé par un Nom qui définit sa nature. Lorsque nous lisons
les noms de Dieu dans notre langue, nous ne réalisons pas toujours toute
la signification et la puissance qu'ils renferment, parce que justement
chez nous le nom n'a pas de signification particulière. Mais, dans la
Bible et surtout pour Dieu, le nom a un sens précis. Par exemple,
lorsque Dieu a établi formellement son alliance avec Abraham, il s'est
présenté à lui sous le nom de El-Schaddaï : Dieu Tout-Puissant : Genèse
171.8. Cela signifiait que El Schaddaï, a le pouvoir de tenir et
d'accomplir sa promesse. Les noms qui sont donnés à Dieu révèlent
mieux que tout autre chose, qui il est, quel est son pouvoir, sa nature
et ses vertus. 1. Elohim C'est certainement l’une des plus
anciennes appellations du Dieu de la révélation. Ce nom se trouve dans
les récits bibliques de la Création et de l’époque patriarcale. La Bible
seule connaît ce terme. Elohim est dérivé d’une racine signifiant "être
fort, puissant". Ce nom du Dieu puissant convient particulièrement
au Dieu Créateur selon les deux premiers chapitres de la Genèse, où il
est constamment employé. Il revient 2312 fois dans l’Ancien Testament.
Le nom "Elohim" est un pluriel. Il désigne l'unité parfaite du Père, du
Fils et de l'Esprit Saint. Les Trois en un. "Puis Dieu [Elohim] dit :
"Faisons" l’homme à "notre" image, selon "notre" ressemblance…" Genèse
1.26 "L’homme est devenu comme l’un de
"nous"..." Genèse 3.22
Il est remarquable de constater que le nom "Elohim" qui est
un pluriel
d'excellence, réunissant toutes les perfections divines, est associé à
des verbes au singulier : Elohim "créa" (du mot hébreu :
bara’). "Au
commencement, Dieu [Elohim] créa les cieux et la terre." Genèse 1.1
Pour revenir au nom primitif "El", lorsqu'il désigne le nom du Dieu
unique et incomparable, il s’accompagne toujours d’une épithète qui
souligne un aspect, une vertu du même Dieu : El-Schaddaï
: Dieu Tout-Puissant (Genèse. 17.1), Celui pour qui tout est possible, à qui
rien n'est impossible ; El-Elion : Dieu Très Haut (Genèse 14.18),
Dieu souverain, Celui qui est élevé au-dessus de toutes créatures,
célestes, terrestres, infernales ; El-Olam : Dieu de
l’Éternité (Genèse 21.33), Celui qui n'a ni commencement ni fin ;
El-Ganna : Dieu Jaloux (Exode 20.5), Celui qui aime d'un amour exclusif. "Nul ne
peut servir deux maîtres" dit Jésus. On ne peut aimer Dieu et aimer ce
qui est ennemi de Dieu ; El-Hai : Dieu vivant (Josué 3.10), Celui qui
est par Lui-même. Celui de qui vient toute vie. 2. L'Éternel - Yahvé
Yahvé, est le nom le plus employé dans l’Ancien Testament : 6499 fois.
Il est rendu en français par l’Éternel. Il se présente sous la forme
d'un quatre consonnes Y H V H. C’est par YaH
VeH, ou Yahvé, qu’il
convient de le traduire et non par le mot "Jéhovah". Il apparaît pour la
première fois, lorsque l'Éternel parle à Moïse dans le buisson en feu et
lui révèle sous quel nom Israël devait le servir. "Moïse dit à Dieu :
J’irai donc vers les enfants d’Israël et je leur dirai : le Dieu de vos
pères m’envoie vers vous. Mais, s’ils me demandent quel est son nom, que
leur répondrai-je ? Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il
ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui
s’appelle "je suis" m’a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Tu
parleras ainsi aux enfants d’Israël : L’Éternel, le Dieu de vos pères,
le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’envoie vers
vous. Voilà mon nom pour l’éternité, voilà mon nom de génération en
génération." Exode 3.13-16 Y.H.V.H est le nom sacré que les juifs ne
prononçaient pas car il exprime l'essence même de la nature de Dieu :
"Je suis". Ils devaient lui substituer le mot Adonaï = Seigneur. C’est
pour permettre la lecture du nom ineffable que ceux qui ont écrit les
textes de l'Ancien Testament eurent l’idée d’accompagner les 4 consonnes
Y H V H des voyelles appartenant au substantif Seigneur : Adonaï. Le
lecteur juif ne s’y trompait pas ; il savait qu’il avait sous les yeux 2
mots en 1, l’un tout en voyelles et l’autre tout en consonnes. Plus
tard, les traducteurs chrétiens transcrivirent fautivement par
"Jéhovah", exprimant ainsi un seul mot là où il y en avait deux.
YHVH, ou Yahvé, est traduit d'une manière plus juste par l'Éternel, qui
exprime son vrai sens : "Celui qui est". Il est le Dieu unique qui est
de toute éternité, sans commencement ni fin, éternel. La racine du
nom "Yahvé" est à la fois "être" et "vivre". Celui qui est vivant. Ce
nom exprime deux choses en particulier : - La nature de l’Être
éternellement présent (Je suis), qui est à l’origine et au terme
de toute existence, Dieu unique, incomparable, sans limitation; -
L’affirmation de la fidélité divine, dont la parole est immuable,
éternelle, à son image. Immortalité, vérité et fidélité sont réunies
en Yahvé. Il nous est impossible de comprendre cette dimension divine
mais il nous est possible de le croire. D’autres expressions
composées avec le nom de Yahvé complètent la révélation de la providence
divine et de son salut. - Yahvé-Jiré, "L’Éternel pourvoira" (Genèse
22.13-14) ; Yahvé-Rapha, "l’Éternel qui te guérit" (Exode 15.26) ;
Yahvé-Nissi, "L’Éternel ma bannière" (Exode 17.15) ;
Yahvé-Schalom,
"L’Éternel Paix" (Jude 6.24) ; Yahvé-Raah, "L’Éternel mon berger"
(Psaume 23.1) ; Yahvé-Tsidkenu, "L’Éternel notre justice" (Jérémie
23.6). En vérité, l’Éternel, le Dieu vivant et rédempteur répond à
tous les besoins de notre être. 3. Adonaï = Seigneur C'est le Nom
qui marque la souveraineté absolue de Dieu sur toute chose, sur toute
circonstance et sur toutes les créatures. Il se présente dans la Bible
comme
« Celui qui opère toutes choses d'après le conseil de sa
volonté. » Éphésiens 1.11 "Qui lui dira : -Que fais-tu ?" "Je suis
l’Éternel et il n’y en a point d’autre, hors moi il n’y a point de Dieu
; Je t’ai ceint, avant que tu me connusses. C’est afin que l’on sache,
du soleil levant au soleil couchant, Qu’hors moi il n’y a point de Dieu
: Je suis l’Éternel et il n’y en a point d’autre. Je forme la lumière et
je crée les ténèbres, Je donne la prospérité et je crée l’adversité ;
Moi, l’Éternel, Je fais toutes ces choses. Que les cieux répandent d’en
haut et que les nuées laissent couler la justice ! Que la Terre s’ouvre,
que le salut y fructifie et qu’il en sorte à la fois la délivrance !
Moi, l’Éternel, Je crée ces choses. Malheur à qui conteste avec son
Créateur ! -Vase parmi des vases de Terre ! -L’argile dit-elle à celui
qui la façonne : -Que fais-tu ? Et ton œuvre : -Il n’a point de mains ?"
Ésaïe 45.5-9 "Ainsi, il fait miséricorde à qui Il veut et il
endurcit qui Il veut. Tu me diras : -Pourquoi blâme-t-Il encore ? Car
qui est-ce qui résiste à sa volonté ? O homme, toi plutôt, qui es-tu
pour contester avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a
formé : -Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? Le potier n’est-il pas maître de
l’argile, pour faire avec la même masse un vase d’honneur et un vase
d’un usage vil ?" Romains 9.18-21 Ce nom Adonaï = Seigneur, est
aussi donné à Jésus-Christ et à l'Esprit de Dieu, précisant leur
souveraineté réciproque dans une unité parfaite : Père, Fils et
Saint-Esprit (Retrouvez les études de PasteurWeb : La personnalité du
Seigneur Jésus-Christ et La personnalité du Saint-Esprit).
- Elohim et ses dérivés, Yahvé et ses composants, Adonaï, sont des noms qui contiennent en eux les différentes vertus de Dieu :
- Dieu est esprit. Si certains prophètes ont une révélation de Dieu, personne ne l'a vu réellement, ni son visage, ni sa personne.
- Dieu est amour, il est bon, patient, miséricordieux, compatissant, bienveillant... Il a toutes les qualités de l'amour parfait.
- Dieu est juste. Il n'y a aucune injustice en Lui, ni de favoritisme... Il juge avec justice.
- Dieu est saint. Il est séparé du péché, il est parfaitement pur, il ne peut même pas être tenté par le mal.
- Dieu est lumière. Il n'y a point en lui de ténèbres...
- Dieu est immuable, Il n'y a en lui ni changement, ni ombre de variation. Il demeure éternellement le même.
- Dieu est éternel. Il n'a ni commencement, ni fin. "Il est", tout simplement.
4. Abba = Père C'est le nom de Dieu par excellence qui nous est
révélé en Jésus-Christ, son Fils, c'est celui que nous pouvons prononcer
avec assurance. L'expression "Dieu le Père" se trouve souvent dans les
paroles de Jésus, ainsi que dans les écrits de ses apôtres. Dans
l'Ancienne Alliance, le mystère de Dieu n'est pas pleinement révélé, le
Dieu mystérieux et caché se dévoile pleinement en son fils Jésus-Christ,
appelé aussi Emmanuel, c’est-à-dire "Dieu avec nous".
Connaître
Dieu comme Père Déjà, sous l'Ancienne Alliance l'Éternel se
présentait dans sa relation avec Israël comme un Père avec ses enfants.
"Ils viennent en pleurant et je les conduis au milieu de leurs
supplications ; Je les mène vers des torrents d’eau, par un chemin uni
où ils ne chancellent pas ; car je suis un Père pour Israël, …" Jérémie
31.9 "Quand Israël était jeune, je l’aimais et j’appelai mon fils
hors d’Égypte. » Osée 11.1 Et Israël le reconnaissait ainsi, comme
Celui qui leur avait donné naissance, qui présidait à leur destinée.
"Regarde du ciel et vois, de ta Demeure sainte et glorieuse : -Où sont
ton zèle et ta puissance ? Le frémissement de tes entrailles et tes
compassions ne se font plus sentir envers moi. Tu es cependant notre
père car Abraham ne nous connaît pas et Israël ignore qui nous sommes ;
c’est Toi, Éternel, qui es notre père, qui, dès l’éternité, t’appelles
notre Sauveur." Ésaïe 63.7-19 La Nouvelle Alliance
que Dieu établit avec ceux qui croient en Jésus-Christ est fondée sur un
principe essentiel exposé dans l'Evangile de Jean : « À tous ceux qui
l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de
devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la
volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme mais de Dieu. » Jean
1.12 Dieu, le Seigneur Tout-Puissant dit :
"Je serai pour vous un
père et vous serez pour moi des fils et des filles." 2 Corinthiens 6.18
Ces paroles et beaucoup d'autres, parlent de relations avec un
Dieu-Père, ou plutôt de la relation que LUI veut établir avec nous, les
humains. Dans un chapitre précédent, il a été question de connaitre Dieu
par les noms qui lui sont donnés dans la Bible. Ce qui ressort dans
ce chapitre, c'est la nature de Dieu comme Père car c'est cette notion
qui nous manque le plus. "Comme un père a compassion de
ses enfants, L’Éternel a compassion de ceux qui Le craignent."
Psaume 103.13 "Le
Père des orphelins, le défenseur des veuves, c’est Dieu dans sa Demeure
Sainte." Psaume 68.5 "Car l’Éternel châtie celui qu’Il aime,
comme un
père l’enfant qu’il chérit." Proverbes 3.12 Dieu le Père du
Seigneur Jésus-Christ C'est ce que nous devons considérer dans un
premier temps. C'est ainsi que le nomment dans leurs écrits les apôtres
Paul et Pierre : "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur
Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation."
2 Corinthiens 1.3 "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur
Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions
spirituelles dans les lieux célestes en Christ !" Éphésiens 1.3
"Nous rendons grâces à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, …"
Colossiens 1.3 "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur
Jésus-Christ, …" 1 Pierre 1.3 Jésus lui-même se plait à souligner
cette filiation et Il prie Dieu en l'appelant "Père", "Abba"
en araméen : « En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit :
Je te loue, Père, Seigneur du Ciel et de la Terre, de ce que Tu as caché
ces choses aux sages et aux intelligents et de ce que Tu les as révélées
aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que Tu l’as voulu ainsi. Toutes
choses m’ont été données par mon Père et personne ne connaît le Fils, si
ce n’est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le
Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Matthieu 11.25-26 "Jésus leva les yeux
en haut et dit : -Père, je Te rends grâces de ce que Tu m’as exaucé."
Jean 11.41 Il appelle Dieu son propre Père dans une expression que
les juifs comprenaient bien : sa nature divine de Fils de Dieu. « À
cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non
seulement parce qu’il violait le sabbat mais parce qu’il appelait Dieu
son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. » Jean 5.18 Jésus
proclame ainsi son origine. Nous pourrions relever tous les passages
dans lesquels Jésus présente Dieu comme son propre Père, environ
cinquante fois dans les quatre Évangiles mais citons simplement une de
ses dernières prières : "Mon Père, s’il est possible, que cette coupe
s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux mais ce que tu
veux." Matthieu 26.39 Ensuite nous devons savoir que le seul qui peut
nous révéler parfaitement la nature de Dieu le Père, c'est le Seigneur
Jésus-Christ en ce qu'il est lui-même : "Personne n’a
jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui
qui l’a fait connaître." Jean 1.18 À l'un de ses disciples qui lui demandait de
leur montrer le Père, Jésus a répondu : "Il y a si longtemps que je
suis avec vous et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu
le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ?" Jean 14.9 Il avait
dit un peu avant : "Je suis le chemin, la vérité et la
vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous
connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous Le connaissez et vous
L’avez vu." Jean 14.6-7 Jésus est donc l'image de Dieu, Il est "l’image du Dieu
invisible" (Colossiens 1.15). "Il est l'empreinte de sa personne, le
reflet de sa gloire." Hébreux 1.3 Il est encore écrit :
« Dieu
était en Christ... » 2 Corinthiens 5.19 Et Jésus le confirme par ces
paroles : « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père
est en moi ? les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même
; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. » Jean
14.10 Dieu s'est manifesté dans la personne de son Fils unique venu
en chair. Pour connaître sa nature et ses sentiments, il nous faut
observer Jésus, selon qu'il a dit "Celui qui m'a vu a vu le Père".
Il est donc très important que nous connaissions le Seigneur
Jésus-Christ, qui est exactement semblable à son Père. Beaucoup aiment
le Fils de Dieu, à cause de sa bonté, sa compassion, son amour, sa
miséricorde, sa bienveillance, son humanité, etc., cependant ils
n'arrivent pas à concilier l'amour du Fils et l'amour du Père. Si
nous aimons Jésus, nous aimerons aussi le Père, nous ne pouvons pas les
dissocier l'un de l'autre car ils sont parfaitement unis. Jésus dit :
"Moi et le Père nous sommes un." Jean 10.30. Et encore :
"Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; quiconque confesse le
Fils a aussi le Père." 1 Jean 2.23 Ainsi nous voyons que si nous
sommes en communion avec Jésus, nous le serons aussi avec le Père.
Dieu, notre Père Comme je l'écris ci-dessus, le Seigneur Jésus-Christ
révèle la véritable nature de Dieu, cependant si nous voulons entrer
dans une relation filiale avec Lui nous avons besoin d'une révélation
spirituelle. Jésus parle bien "de révélation" :
« … personne non
plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut
le révéler. » Luc 10.22 Auparavant Il avait dit à l'un de ses
disciples : "Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père".
La connaissance dont il parle n'est pas seulement théorique, religieuse,
intellectuelle mais elle est spirituelle, intime, elle est comme la
Parole de Dieu, elle pénètre nos pensées, nos sentiments, notre esprit
et notre âme. C'est là qu'intervient le Saint-Esprit. Dès le
moment où nous croyons en Christ, le recevant comme notre Sauveur et
Seigneur, il se produit un événement spirituel dans notre être intérieur
: Nous naissons enfants de Dieu, par l'action du Saint-Esprit (Jean
1.12,13). Cela s'appelle "naître de nouveau" ou "naître de l'Esprit"
comme l'a expliqué Jésus à Nicodème, un docteur de la Loi venu
l'interroger sur son origine. C'est indispensable pour entrer dans le
Royaume de Dieu (Jean 3.5). Par sa présence et son témoignage à notre
esprit, l'Esprit de Dieu nous faire prendre conscience
de notre nouvelle situation : "Et vous n’avez point reçu un esprit
de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un
Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit
lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de
Dieu." Romains 8.15-16 Donc, nous savons que nous sommes maintenant
enfants de Dieu, c'est une certitude ! Non seulement parce c'est écrit
dans la Bible mais aussi parce que le Saint-Esprit en rend témoignage à
notre cœur ! Il nous rend conscients de notre filiation avec Dieu notre
Père céleste. "Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos
cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba ! Père !"
Galates 4.6
Il nous vient alors tout à fait spontanément d'appeler Dieu "notre
Père", lorsque nous prions, comme Jésus l'enseigne.
" Lorsque vous priez
dites : -Notre Père qui es dans les cieux" Matthieu 6 C'est le
privilège merveilleux de tout enfant de Dieu, que de pouvoir appeler le
Dieu Très-Haut : "Abba, Père". C'est une grâce de Dieu, par l'effet de
son amour : "Dieu nous a prédestinés dans son amour à être ses
enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa
volonté." Éphésiens 1.5 Cette vérité fondamentale est fortement
présente dans l'enseignement du Christ, soit dans ses propres paroles,
soit dans les écrits de ses disciples. Il nous apprend à considérer Dieu
comme "Notre Père céleste" : "Ton Père qui voit dans le secret"...
"Votre Père qui donne de bonnes choses à ses enfants qui les lui
demandent"... "Votre Père sait ce dont vous avez besoin"... "Lorsque
vous priez dites : Notre Père qui es dans les cieux." Matthieu
5.16,45,48, etc. Dieu a voulu de toute éternité, bien avant que le
Monde soit créé, établir une relation de Père avec ceux qui
deviendraient ses enfants par la foi en Jésus-Christ son Fils unique.
"Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être
semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né
entre plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi
appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux
qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés." Romains 8.29,30 Dieu,
le Créateur, le Dieu Très Haut et très Saint, le Tout-Puissant, le Père
de notre Seigneur Jésus-Christ devient notre Père céleste et nous
pouvons l'appeler ainsi, comme le dit Jésus : "Mais quand tu pries,
entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est là dans
le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra."
Matthieu 6.6 Voici donc comment vous devez prier : « Notre Père qui
es aux cieux ! » Matthieu 6.9 Si nous prions seul, nous disons à
Dieu : « Père, mon Père qui est dans les cieux... » comme le faisait
Jésus. Quel privilège ! Lorsque nous sommes plusieurs assemblés nous
disons : « Notre Père qui est dans les cieux ! » Nous sommes vraiment
devenus enfants de Dieu, dès le moment où nous avons cru en Jésus-Christ
de tout notre cœur, même si nous ne portons pas encore toutes les
caractéristiques de notre filiation avec notre Père céleste. "Voyez
quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants
de Dieu ! Et nous le sommes. Si le Monde ne nous connaît pas, c’est
qu’il ne l’a pas connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de
Dieu et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous
savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui,
parce que nous le verrons tel qu’il est." 1 Jean 3.1-2 C'est donc
avec une entière assurance que nous pouvons appeler Dieu notre Père !
Certes nous n'avons pas toujours été enfants de Dieu, comme l'écrit
l'apôtre Paul : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos
péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce
monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit
maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous
étions de leur nombre et nous vivions autrefois selon les convoitises de
notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées et
nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres... »
Éphésiens 2.1ss Cependant il ajoute aussitôt : « Mais Dieu, qui est
riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous
qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ
(c’est par grâce que vous êtes sauvés) ; il nous a ressuscités ensemble
et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en
Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie
richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car
c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela
ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » Éphésiens 2.4ss Enfants
de Dieu, frères de Jésus-Christ Lisez "frères et sœurs" de
Jésus-Christ, c’est-à-dire enfants de la famille de Dieu, selon sa
propre volonté, comme il est écrit : "Nous ayant prédestinés dans son
amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon
plaisir de sa volonté," Éphésiens 1.5
"En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés
suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d’après le
conseil de sa volonté," Éphésiens 1.11 Le Seigneur Jésus-Christ nous place à ses côtés dans une
nouvelle relation filiale qui unit ceux qui croient en lui, avec son
Père, comme il le dit à Marie de Magdala, après sa résurrection :
"Va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre
Père, vers mon Dieu et votre Dieu." Jean 20.17 Nous entrons par la foi
dans cette dimension de notre vie nouvelle en Christ, sans aucune
crainte car lui-même n’a pas honte de nous appeler ses frères, lorsqu’il
dit : "J’annoncerai Ton Nom à mes frères, Je te célébrerai au milieu
de l’assemblée (Ecclésia = l'Église). » Hébreux 2.11-12 Jésus nous
presse à considérer que Dieu nous accueille comme lui :
« En ce
jour, vous demanderez en mon nom et je ne vous dis pas que je prierai le
Père pour vous ; car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez
aimé et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu. » Jean 16.26
Nous sommes entrés dans la famille de Dieu, comme l'écrit encore
l'apôtre Paul : « C’est pourquoi vous n’êtes plus des étrangers, ni
des gens de passage. Mais vous faites partie du peuple de Dieu, vous en
avez tous les droits et vous êtes de la famille de Dieu. » Éphésiens
2.19 C'est un fait indiscutable, nous le savons, nous en avons
l'assurance absolue et nous le confessions hardiment. "Et vous n’avez
point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ;
mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba
! Père !" L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous
sommes enfants de Dieu." Romains 8.15-16 Appeler Dieu notre Père,
lui dire simplement : Père ! nous vient tout à fait spontanément,
lorsque nous prions ou lorsque nous parlons de Lui. C'est le
privilège merveilleux de tout enfant de Dieu que de pouvoir considérer
avec assurance le Dieu Très-Haut, le tout Puissant, le Créateur du ciel
et de la terre, comme son propre Père. Enfants d'adoption Adam a
été appelé fils de Dieu parce qu'il a été créé directement par Dieu. Les
anges sont appelés "fils de Dieu" car eux aussi sont des créatures
directes de Dieu. Jésus est le Fils unique de Dieu, par sa nature
divine. Et nous nous sommes devenus enfants de Dieu par adoption.
"Dieu nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption
par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté." Éphésiens 1.5
"Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans
la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous
crions : Abba ! Père !" Romains 8.15 Dieu nous a adoptés en nous
engendrant par le Saint-Esprit en Jésus-Christ. C'est une opération
spirituelle (Jean 1.13 Jacques 1.18).
"Il nous a engendrés selon sa
volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte
les prémices de ses créatures." Une belle image nous fait comprendre
le principe de cette adoption spirituelle : la greffe du rameau sauvage
sur l'olivier franc. "… tu as été coupé de l’olivier naturellement
sauvage et enté contrairement à ta nature sur l’olivier franc"...
Romains 11.24 Lorsqu'un rameau est greffé sur un tronc, la vie de
l'arbre sur lequel il a été greffé lui est communiquée. De même nous
avons été par la grâce de Dieu greffer sur Jésus-Christ et sa vie de
fils de Dieu nous est maintenant communiquée. C'est aussi l'image que
Jésus donne avec la parabole du cep et des sarments (Jean 15). Si par
les lois de l'adoption dans la société humaine un enfant devient
légalement l'enfant à part entière de ses parents adoptifs et leur
héritier légal, le sang ; donc la vie naturelle de ses parents adoptifs
ne coule pas dans ses veines. En revanche ceux qui deviennent enfants
de Dieu reçoivent en eux par le Saint-Esprit la nature de leur Père
céleste, la vie même de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ (2 Pierre 1.4).
Nous jouissons alors de merveilleux et nombreux privilèges, dont
celui de venir avec confiance, assurance et reconnaissance, devant le
Trône de notre Père céleste, le grand Dieu de l'Univers, le Père de
Notre Seigneur Jésus-Christ. Nous sommes assurés de son amour infini, de
sa bonté de Père, de sa bienveillance, de ses compassions, de sa
providence constante pour tous les besoins de notre vie terrestre et
éternelle. En devenant enfants de Dieu, nous sommes devenus héritiers de
Dieu, cohéritiers de Christ, entrant dans le même héritage glorieux
(Romains 8.17). Le Père vous aime C'est par cette parole
affirmative de Jésus (Jean 16.27) que je voudrais aider chacun à prendre
conscience de l'amour de Dieu comme Père, le Père de notre Seigneur
Jésus-Christ, notre Père. Souvent, nous cherchons en dehors de Lui
les solutions à nos problèmes, la réponse à nos besoins, le secours dans
nos détresses et nos épreuves. Aussi est-il important que nous soyons de
plus en plus conscients de cette vérité proclamée par Jésus : "Le
Père lui-même vous aime." Le Seigneur a prononcé cette parole
dans un
contexte très particulier. Ses disciples étaient troublés et attristés
par la proximité de ses souffrances, de sa mort et l'annonce de son
prochain départ. Ils se trouvaient certainement désemparés à l'idée de
ne plus l'avoir près d'eux afin de lui confier leurs questions et leurs
demandes. C'est alors que Jésus leur affirme qu'ils peuvent s'adresser
eux-mêmes au Père car Il les aime. "En ce jour, vous demanderez en
mon nom et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous ; car le
Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et que vous avez cru
que je suis sorti de Dieu." Jean 16.26-27 Beaucoup ne connaissent
pas réellement Dieu comme leur Père céleste. Ils se comportent à son
égard comme avec une idole, une statue qu'ils ont placé dans un temple
ou dans leur maison ou encore un Dieu virtuel dont ils se construisent
une image dans leur pensée. En tout cas, la plupart du temps, un Dieu
loin d'eux, de leurs préoccupations et activités quotidiennes. Ils
viennent comme devant une présence mystérieuse, se prosternent et lui
parlent, puis ils s'en vont à leurs occupations. Ils s'imaginent que la
présence de Dieu ne se trouve que dans un temple ou dans une pièce de
leur maison ou même dans un coin de leur pensée, à certains moments.
Cependant nous ne devons pas oublier que le Dieu Éternel, le Seigneur de
la Terre et du ciel, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, ne
ressemble pas à un Dieu que nous inventerions selon notre propre
conception. Il ne nous quitte pas des yeux quel que soit le lieu ou nous
nous trouvons. Il est attentif à toutes nos activités et il connaît même
toutes nos pensées. « Éternel ! tu me sondes et tu me connais, Tu
sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma
pensée ; Tu sais quand je marche et quand je me couche et tu pénètres
toutes mes voies. » Psaume 139.1ss Beaucoup ont la pensée d'un
Dieu élevé, très grand, Tout-Puissant et terrible. Ceux qui croient en
Lui croient aussi qu'il est omniscient et omniprésent mais beaucoup ont
du mal à être conscients de sa proximité. Alors, bien souvent ils
n'osent pas ou e ne savent pas avoir une relation directe avec lui.
Aussi ils cherchent quelque interlocuteur qui les intimide moins. C'est
pour cela que de nombreuses personnes se font des idoles, des images qui
leur ressemblent, s'adressant à des personnages qui ont été placés en
évidence par les systèmes religieux : des saints, des saintes, des
personnages mythiques, que l'on élève au rang d'intercesseurs, de
médiateurs ou d'intervenants mystérieux. Nous savons et nous croyons
que Dieu est l'Éternel, le Créateur du ciel et de la Terre, le
Tout-Puissant mais nous devons aussi Le connaître comme le Dieu-Père,
qui se préoccupe de notre bien-être et veut que tous aient la vie
éternelle. Cela est réel pour tous les humains et c'est en partie
dans ce but que Jésus est venu pour nous révéler que ce Dieu-Père désire
avoir avec nous une relation paternelle. Dieu le Père nous aime.
Jésus lui-même nous l'affirme, avec le profond désir de nous
conduire à Lui, afin que nous ayons avec Lui la même relation que
Lui-même a avec son Père. "Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans
la tristesse ; mais je vous reverrai et votre cœur se réjouira et nul ne
vous ravira votre joie. En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur
rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au
Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien
demandé en mon nom. Demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit
parfaite. Je vous ai dit ces choses en paraboles. L’heure vient où je ne
vous parlerai plus en paraboles mais où je vous parlerai ouvertement du
Père. En ce jour, vous demanderez en mon nom et je ne vous dis pas que
je prierai le Père pour vous ; car le Père lui-même vous aime, parce que
vous m’avez aimé et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu." Jean
16.22-27 Nous l'avons bien compris, Jésus parle ici d'une relation
particulière que ceux qui ont cru en lui et qui l'aiment doivent avoir
avec son Père. Et il en parle dans le contexte de la prière.
L'amour de Dieu, c'est évident, s'étend à tous les hommes "Car Dieu a tant
aimé le Monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en
lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle." Jean 3.16
"Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été
manifestée. Cependant, il y a une relation de Dieu avec ceux qui croient
en son Fils qui est particulière : c'est une relation d'amour du Père
avec ses enfants." Tite 2.11 Nous ne répèterons jamais assez que
l'essentiel de la Bonne Nouvelle c'est que nous devenions enfants de
Dieu, c'est à cela qu'Il a destiné ceux qui croiraient en son Fils.
"Il nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par
Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, …" Éphésiens 1.5
"Nous devons entrer dans cette dimension de l'amour de Dieu-Père envers
nous qui avons reçu Jésus, son Fils unique, comme Saveur et Seigneur.
Nous savons que l'amour de Dieu est infini, nous ne pouvons ici-bas en
connaître les dimensions tellement il est élevé, profond, étendu mais
nous pouvons y croire et grandir dans la connaissance de cet amour."
Éphésiens 3.18 L'amour de notre Père céleste touche tous les
domaines de notre vie personnelle : spirituelle, quotidienne, familiale,
conjugale, professionnelle, ecclésiale, etc. L'amour de notre Père
céleste est caractérisée par sa vigilance constante, sa fidélité sans
faille, sa compassion profonde, sa miséricorde inlassable, sa
bienveillance infinie, sa grande tendresse comparée à celle d'une mère
qui console son enfant (Ésaïe 66.13). Nous pouvons retrouver dans les
Écritures, les nombreux passages qui nous parlent des vertus de Dieu le
Père à l'égard de ses enfants. Plus j'avance dans cette recherche de la
connaissance de Dieu notre Père, plus je comprends le bien-fondé de
cette parole de Jésus : "Prie ton Père !" Et plus je me sens bien,
sans crainte, heureux et tellement paisible dans la présence de mon Père
céleste, qui est attentif à tous mes besoins et plein de tendre
sollicitude à mon égard, m'écoutant avec bonté et patience lorsque je le
prie au Nom de Jésus mon Sauveur. Ma prière en écrivant ces lignes,
c'est que chacun de ceux qui me lisent soit persuadé de l'importance de
cette relation filiale avec Dieu, non seulement dans la prière mais
encore dans tous les domaines de notre vie. Aimer notre Père
céleste Dans les chapitres précédents je vous ai entretenus au sujet
de Dieu notre Père et je citais ces paroles de l'apôtre Jean :
«
Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés
enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le Monde ne nous connaît pas,
c’est qu’il ne l’a pas connu. » 1 Jean 3.1 C'est le même apôtre qui
écrit : « Si quelqu’un aime le Monde, l’amour du Père n’est point en
lui. » Ici l'apôtre souligne qu'il y a incompatibilité entre aimer le
Monde et aimer Dieu. Il va jusqu'à dire que si nous aimons le Monde nous
n'avons pas en nous d'amour pour le Père. C'est aussi ce que dit plus
énergiquement l'apôtre Jacques : « Adultères que vous êtes ! ne
savez-vous pas que l’amour du Monde est inimitié contre Dieu ? Celui
donc qui veut être ami du Monde se rend ennemi de Dieu. Jacques 4.4
Quelqu'un peut avoir de la sympathie pour Dieu, être attaché à des
pratiques religieuses ou à une forme de piété, ressentir une crainte
peureuse ou proclamer son admiration du Dieu Créateur de l'Univers.
Cependant la Bible, déjà dans la Loi de Moïse et plus tard par
l'enseignement de Jésus-Christ parle d'un autre sentiment beaucoup plus
noble et important concernant la relation des êtres humains avec Dieu.
« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme
et de toute ta pensée. » Nous posons souvent la même question
concernant les choses que nous pratiquons dans le cadre de notre foi
chrétienne : Qu'est ce qui est le plus important, telle pratique ou
telle autre ? « Les pharisiens, ayant appris qu’il avait réduit au
silence les sadducéens, se rassemblèrent et l’un d’eux, docteur de la
loi, lui fit cette question, pour l’éprouver : -Maître, quel est le plus
grand commandement de la Loi ? Jésus lui répondit : -Tu aimeras le
Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta
pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le
second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
De ces deux commandements dépendent toute la Loi et les prophètes. »
Matthieu 22.34-40 Jésus n'a pas repris les Dix Paroles données à
Moïse mais il s'est situé sur un autre terrain, celui de la motivation.
« Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est
l’unique Seigneur ; et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton
cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force.
Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas
d’autre commandement plus grand que ceux-là. » Certains en ont
déduit que Jésus n'avait donné à ses disciples que ces seuls deux
commandements, alors que nous savons qu'il en a laissé beaucoup d'autres
: des préceptes et des instructions que nous devons mettre en pratique
(Matthieu 28.19-20). Dans sa réponse, Jésus à voulu mettre en
évidence un principe spirituel : la pratique des commandements divins et
de ses enseignements doivent résulter de notre amour. « Si vous
m’aimez, gardez mes commandements. » Jean 14.15 « Celui qui a mes
commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui
m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai et je me ferai connaître à
lui. » Jean 14.21 C'est ce que le Seigneur enseigne à nouveau à ses
disciples avant de les quitter, non seulement à ceux qui sont présents
ce jour-là mais a tous ceux qui croiront en Lui dans toutes les
générations : « Allez, faites de toutes les nations des disciples,
les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et
enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je
suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du Monde. » Matthieu 28.19
Écrits dans notre cœur Dieu avait lui-même gravé sur des tables de
pierres les Dix Commandements (ou Dix Paroles) donnés à Moïse pour le
peuple d'Israël (Exode 20.1-17). L'Éternel attendait de son peuple
qu'il l'aime suffisamment pour lui obéir. Mais nous savons aussi combien
souvent ils ont failli car leur était difficile d'aimer le Seigneur au
point de lui rester fidèles. Un passage de la Bible doit attirer
notre attention : « Voici l’alliance que je ferai avec eux,
après ces
jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leurs cœurs et je
les écrirai dans leur esprit, … » Hébreux 10.16 La Loi de Moïse avait
été placée dans l'arche de l'alliance et on peut dire que les paroles de
Dieu étaient à l'extérieur de la vie des Israélites, même s'ils en
avaient des copies sur les portes de leurs maisons ou sur leur front.
Lorsque nous devenons enfants de Dieu par la foi en Christ, nous
devenons une habitation de Dieu, le temple du Saint-Esprit et la demeure
de Christ, comme il le dit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma
parole et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre
demeure chez lui. » Lors de notre conversion notre cœur devient le
sanctuaire de notre nouvelle relation avec Dieu et avec Christ par le
Saint-Esprit. Une autre Loi vient remplacer l'ancienne Loi religieuse
faite de contraintes et de peur, la Loi d'amour par le Saint-Esprit.
« ... l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui
nous a été donné. » Romains 5.5 N'oublions pas l'importance de
l'œuvre du Saint-Esprit qui peut nous rendre capables d'aimer Dieu et de
nous donner la force de pratiquer les enseignements de Christ. « À
cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom
toute famille dans les cieux et sur la terre, afin qu’il vous donne,
selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son
Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs
par la foi ; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous
puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la
longueur, la profondeur et la hauteur et connaître l’amour de Christ,
qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à
toute la plénitude de Dieu. » Éphésiens 3.14-19 Il est essentiel que
nous laissions Dieu faire en nous par son Esprit ce qui lui est agréable
et pour cela nous devons accepter qu'il règne en nous. C'est la première
partie de la prière que Jésus nous enseigne : « Notre Père qui es aux
cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta
volonté soit faite sur la Terre comme au ciel. » Matthieu 6.9 Il ne
s'agit pas seulement d'une manière générale dans le Monde ou dans
l'Eglise mais dans notre vie personnelle. « Garde ton cœur plus que
toute autre chose car de lui viennent les sources de la vie. » Proverbes
4.23 C'est dans notre cœur que naissent nos sentiments et nos
pensées, c'est là que se déterminent nos actes et que se définissent nos
priorités. Les raisons du cœur sont parfois insaisissables,
irraisonnables. Quand on donne son cœur on donne sa vie. Dieu dit :
"Mon fils donne-moi ton cœur" Proverbes 23.26 Permettons à l'Esprit
de Dieu d'y écrire la Loi de Christ, d'y graver ses enseignements et ses
préceptes, d'y enraciner ses sentiments, de le remplir de son amour.
Pourquoi aimer Dieu ? Premièrement le Seigneur, l'Éternel, est le
Dieu unique et notre Dieu personnel : "mon" Dieu. Ensuite le
Seigneur nous demande de l'aimer. C'est un commandement, le premier.
« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme,
de toute ta pensée et de toute ta force. » Marc 12.29 Ensuite parce
qu'il nous aime. C'est même la raison principale de notre amour pour Lui
:
"Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. » 1
Jean 4.19 Enfin parce que le Saint-Esprit, qui habite en nous,
répand cet amour dans notre cœur. Car, lorsque nous étions encore
sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies.
« À
peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être pourrait-il pour
un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que,
lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. »
Romains 5.5 « La preuve de l'amour de Dieu pour nous touche notre
cœur, nous remplit de reconnaissance et d'amour envers Dieu. » Luc 7.47
Apprendre à aimer le Seigneur Comme pour bien des choses, aimer
Dieu n'est pas toujours évident. Beaucoup se demandent comment est-il
possible d'aimer Dieu ? Dans nos relations humaines nous apprenons à
connaître les gens en devenant plus proches d'eux et cela nécessite
souvent des efforts. Nous découvrons alors leurs qualités et aussi leurs
défauts, ce qui produit en nous des sentiments divers à leur égard. «
En ce qui concerne Dieu, qui est parfait, il y a une démarche à laquelle
nous sommes invités :
"Approchez-vous de Dieu et il s'approchera de vous
! » Jacques 4.8 Il existe pour cela plusieurs moyens : la prière, la
lecture de la Bible, Parole de Dieu, les prédications de ceux qui
enseignent, les exhortations et les dons du Saint-Esprit. Il est
certain que cela demande du temps et de la persévérance mais c'est à ce
prix que nous découvrirons toutes les qualités de Notre Père céleste et
que notre affection pour Lui grandira. Nous entrerons alors dans ce
qui est appelé "être en communion avec Dieu", comme l'écrit l'apôtre
Jean : « Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils
Jésus-Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit
parfaite. La nouvelle que nous avons apprise de lui et que nous vous
annonçons, c’est que Dieu est lumière et qu’il n’y a point en lui de
ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui et que
nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas
la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est
lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le
sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » 1 Jean 1.3ss
Comment aimer Dieu ? De tout notre cœur Il ne s'agit pas
d'un amour partagé. Jésus est très précis à ce sujet : de "tout" votre
cœur. Ce mot "tout" revient aussi pour les autres éléments qui expriment
notre amour : l'âme, la pensés, la force. Au sujet de notre cœur,
Dieu reprochait au peuple de ne pas être intègre à son égard :
« …
leur cœur est partagé : ils vont en porter la peine. L’Éternel
renversera leurs autels, détruira leurs statues. » Osée 10.2 Jésus
nous met en garde : « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il
haïra l’un et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un et méprisera
l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. » Matthieu 6.24 Enfin
les apôtres Jean et Jacques donnent nous avertissent aussi :
«
N’aimez point le Monde, ni les choses qui sont dans le Monde. Si
quelqu’un aime le Monde, l’amour du Père n’est point en lui. » 1 Jean
2.15 « Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l’amour du
Monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du Monde
se rend ennemi de Dieu. » Jacques 4.4 Nous avons bien compris qu'il
ne s'agit pas de nous détourner de ceux pour qui nous devons avoir un
amour légitime : nos parents, nos enfants, nos conjoints, nos familles,
notre prochain... « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu et qu’il haïsse
son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il
voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » 1 Jean 4.20
De toute notre âme L’âme c'est notre être psychique, notre vie
intérieure, émotionnelle et sentimentale, qui produit nos élans, comme
cette femme dont nous parle l'évangile : « Comme Jésus était à
Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant
qu’il se trouvait à table. Elle tenait un vase d’albâtre, qui renfermait
un parfum de nard pur de grand prix ; et, ayant rompu le vase, elle
répandit le parfum sur la tête de Jésus. » Marc 14.3
De toute notre pensée Notre pensée, c'est la faculté de réflexion, là où
s'ébauchent nos projets et se prennent nos décisions, se déterminent nos
actions. Le véritable amour fait mentir le proverbe du Monde : l'amour
est aveugle. Le véritable amour connaît le prix des choses mais il les
donne quand même avec joie. Il sait les difficultés à suivre un ami mais
il s'engage sans regret. Il est aussi conscient de ses limites et il ne
présume pas de ses forces. Et puis l'objet de notre amour remplit nos
pensées. Il nous absorbe et nous prend tout entier. L'amour que nous
aurons pour Dieu fera qu'il sera tout le jour l'objet de nos pensées et
la priorité de nos choix. De toute notre force Il s'agit ici
de notre énergie, tout ce qui en nous se tend pour faire arriver ce que
nous désirons, accomplir notre volonté, ce qui fait agir. Nous pouvons
avoir le vouloir mais il faut la force pour l'action. « La bonne
volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut
avoir à sa disposition et non de ce qu’elle n’a pas. » 2 Corinthiens
8.12 Il est souvent écrit dans la Bible : « Faites tous vos
efforts... Efforcez-vous... Mettez en œuvre toute vos forces... » Le
véritable amour n'est pas platonique, rêveur, seulement désireux de
faire mais il est actif, entreprenant, persévérant. « Petits enfants,
n’aimons pas en paroles et avec la langue mais en actions et avec
vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité et nous
rassurerons nos cœurs devant Lui. » 1 Jean 3.18 Conclusion Il y
a tant de choses à dire sur ce sujet, alors si les lignes qui précèdent
ont touché votre cœur, méditez-vous mêmes ces paroles et celles que vous
trouverez dans les Écritures, puis laissez-vous inspirer et conduire par
le Saint-Esprit dans votre amour pour Dieu votre Père céleste car
"l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous
a été donné." Romains 5.5 Lorsque nous aimons notre Père céleste,
nous nous efforçons de faire ce qui lui est agréable. Notre amour pour
lui produit un zèle véritable et nous le servons non plus par devoir ou
par crainte mais par amour. « Ayez du zèle et non de la paresse.
Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur. » Romains 12.11
Aimer
ou Craindre Dieu ? Ceux qui ont découvert l'amour de Dieu l'aiment à
leur tour et se consacrent avec zèle à son service, comme les disciples
de la ville de Thessalonique à qui l'apôtre Paul écrivait :
« Nous
rendons continuellement grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de
vous dans nos prières, nous rappelant sans cesse l’œuvre de votre foi,
le travail de votre charité et la fermeté de votre espérance en notre
Seigneur Jésus-Christ, devant Dieu notre Père... Car on raconte, à notre
sujet, quel accès nous avons eu auprès de vous et comment vous vous êtes
convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant
et vrai... » 1 Thessaloniciens 1.2-9 Il y a plusieurs façons de
servir Dieu, par devoir comme des gens religieux, par crainte comme des
personnes qui ont peur de son jugement ou par amour comme des enfants de
Dieu qui sont conscients sa bonté, de sa miséricorde, de sa
bienveillance, de son amour et qui l'aiment à leur tour, selon cette
parole : « Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous et
nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour
demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. Tel il est, tels nous sommes
aussi dans ce Monde : c’est en cela que l’amour est parfait en nous,
afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement. La crainte n’est
pas dans l’amour mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte
suppose un châtiment et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour.
Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. » 1 Jean
4.16ss Retenons cette phrase : La crainte n’est
pas dans l’amour mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment
et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. Elle résume la
différence de comportement entre ceux qui ont compris l'amour de Dieu
pour eux et ceux qui ne connaissent pas réellement la nature du Père
céleste. L'amour parfait bannit la crainte Si les religions
enseignent leurs fidèles à servir Dieu ou des dieux par devoir ou par
peur du châtiment, il n'en est pas ainsi de l'enseignement du Seigneur
Jésus-Christ. Revenons a ce qu'écrit l'apôtre Jean : « … il n’y
a pas de crainte dans l’amour ; l’amour parfait exclut la crainte. La
crainte est liée à l’attente d’un châtiment et, ainsi, celui qui craint
ne connaît pas l’amour dans sa perfection. « 1 Jean 4.18 (Bible en
Français courant) Retenons particulièrement l'expression : « celui
qui craint ne connaît pas l’amour dans sa perfection ». Cette
version fait bien ressortir la nature de la relation avec Dieu notre
Père céleste : l'amour, celui qu'il a pour nous et que nous avons pour
Lui. Dieu est amour et son amour est parfait. C'est la première raison
par laquelle la crainte est bannie. Dieu nous aime et nous le croyons,
comme l'écrit encore Jean : « Et nous, nous avons connu l’amour que
Dieu a pour nous et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui
demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. » 1 Jean
4.16 Dieu a fait sa part. Il a rempli la première partie du
programme : Il nous aime d'un amour parfait ! « Voyez quel amour le
Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et
nous le sommes. Si le Monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas
connu. » 1 Jean 3.1 Lorsque nous connaissons l'amour que Dieu a pour
nous et que nous le croyons tout devient limpide, calme et tranquille.
La peur s'évanouit et la paix remplit notre cœur. Alors s'accomplit la
seconde partie du principe divin. : « Nous l’aimons, parce qu’il
nous a aimés le premier. » 1 Jean 4.19 Jésus est venu dans le Monde
pour révéler l'amour de Dieu et pour établir entre Dieu et quiconque
croit en lui une relation fondée sur l'amour et non sur la peur.
Cependant un manque de connaissance de Dieu laisse place à des
sentiments comme la peur et la frayeur, d'où le rejet d'un Dieu
vindicatif et coléreux, juge terrifiant. Voyons ce qu'il en est, en
examinant ce qui est écrit de Lui dans la Bible et en commençant par un
sentiment assez répandu : La frayeur de Dieu Elle est mentionnée
à plusieurs reprises, lorsque Dieu se manifeste sous des aspects
terrifiants. C'est la frayeur que les Israélites éprouvèrent au mont
Sinaï quand l'Éternel vint à la rencontre de son peuple avant de
remettre à Moïse les tables de la loi. « La montagne de Sinaï était
toute en fumée, parce que l’Éternel y était descendu au milieu du feu ;
cette fumée s’élevait comme la fumée d’une fournaise et toute la
montagne tremblait avec violence. Le son de la trompette retentissait de
plus en plus fortement. Moïse parlait et Dieu lui répondait à haute
voix... » Exode 19.18 « ... Tout le peuple entendait les tonnerres et
le son de la trompette ; il voyait les flammes de la montagne fumante. A
ce spectacle, le peuple tremblait et se tenait dans l’éloignement. Ils
dirent à Moïse : Parle-nous toi-même et nous écouterons ; mais que Dieu
ne nous parle point, de peur que nous ne mourions. Moïse dit au
peuple : Ne vous effrayez pas ; car c’est pour vous mettre à l’épreuve
que Dieu est venu et c’est pour que vous ayez sa crainte devant les
yeux, afin que vous ne péchiez point. » Exode 20.18 Dans d'autres
circonstances des personnes qui se trouvaient avec le prophète Daniel
lors d'une de ses visions furent aussi très effrayés. « Le
vingt-quatrième jour du premier mois, j’étais au bord du grand fleuve
qui est Hiddékel. Je levai les yeux, je regardai et voici, il y avait un
homme vêtu de lin et ayant sur les reins une ceinture d’or d’Uphaz. Son
corps était comme de chrysolithe, son visage brillait comme l’éclair,
ses yeux étaient comme des flammes de feu, ses bras et ses pieds
ressemblaient à de l’airain poli et le son de sa voix était comme le
bruit d’une multitude. Moi, Daniel, je vis seul la vision et les hommes
qui étaient avec moi ne la virent point mais ils furent saisis d’une
grande frayeur et ils prirent la fuite pour se cacher. » Daniel 10.7ss
Nous retrouvons ce même sentiment de frayeur dans les Evangiles devant
certains miracles du Seigneur Jésus. « Comme Pierre parlait encore,
une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la
nuée ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis
toute mon affection : écoutez-le ! Lorsqu’ils entendirent cette voix,
les disciples tombèrent sur leur face et furent saisis d’une grande
frayeur. Mais Jésus, s’approchant, les toucha et dit : levez-vous,
n’ayez pas peur ! Ils levèrent les yeux et ne virent que Jésus seul. »
Matthieu 17.5ss Remarquons que Jésus a dissipé cette frayeur et a
rassuré ses disciples par sa parole et un geste d'affection. Les
Écritures renferment d'autres récits qui décrivent comment des
interventions divines ou la visitation de certains anges causent un
grand effroi à ceux qui en sont les témoins. Le futur apôtre Paul,
quand il était en route vers Damas, pour persécuter les disciples de
Jésus : « Comme Saul était en chemin et qu’il approchait de Damas,
tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il
tomba par Terre et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul,
pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le
Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de
regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d’effroi, il dit :
Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi,
entre dans la ville et on te dira ce que tu dois faire. » Actes 9.3ss
Un officier romain qui a reçu la visite d'un ange pendant qu'il priait.
« Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la
cohorte dite italienne. Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec
toute sa maison ; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple et priait Dieu
continuellement. Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans
une vision un ange de Dieu qui entra chez lui et qui lui dit : Corneille
! les regards fixés sur lui et saisi d’effroi, il répondit : Qu’est-ce,
Seigneur ? Et l’ange lui dit : Tes prières et tes aumônes sont montées
devant Dieu et il s’en est souvenu. » Actes 10.1ss La lecture de ces
récits et d'autres que je n'ai pas cités, nous fait mieux prendre
conscience que la grandeur, la puissance, la gloire et la sainteté du
seul vrai Dieu, le Créateur du ciel et de la Terre, le Tout Puissant,
inspire une réelle frayeur. Je suis toujours perplexe lorsque
j'entends des personnes parler avec légèreté des grandes visions ou
miracles dont elles auraient été témoins. Dans la Bible, certains
miracles ou manifestations de la gloire de Dieu impressionnent très
fortement ceux qui en sont les témoins directs.
"Car l’épouvante
l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la
pêche qu’ils avaient faite." Luc 5.9
‘La crainte s’emparait de
chacun et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les
apôtres." Actes 2.43 "Cela fut connu de tous les Juifs et de tous
les Grecs qui demeuraient à Éphèse et la crainte s’empara d’eux tous et
le nom du Seigneur Jésus était glorifié." Actes 19.17
"Une grande
crainte s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces
choses." Actes 5.11 Crainte ou
peur de Dieu ? Certains passages
des Écritures semblent contradictoires et peuvent poser problème si nous
ne comprenons pas le sens de l'expression "la crainte de Dieu".
L'apôtre Paul écrit dans un premier temps : ‘Vous n’avez point reçu
un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous
avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père
!’Romains 8.15 Puis dans une autre lettre :
« Ayant donc de
telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la
chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte
de Dieu. » 2 Corinthiens 7.1 En réalité, dans ce dernier verset, il
ne s'agit pas de la peur mais d'un comportement réfléchi qui tient
compte avec sérieux de la situation privilégiée que Dieu nous a accordée
en son Fils Jésus-Christ : « Je serai pour vous un père et vous
serez pour moi des fils et des filles, … Dit le Seigneur
Tout-Puissant." 2 Corinthiens 6.18 Lorsque nous avons compris que
Dieu est notre Père et qu'il nous aime, notre amour pour lui produira un
sentiment de reconnaissance et de profond respect. Par le prophète
Malachie, l'Éternel reprochait à son peuple Israël leur manque de
considération à son égard : « Un fils honore son père et un
serviteur son maître. Si je suis père, où est l’honneur qui m’est dû ?
Si je suis maître, où est la crainte qu’on a de moi ? Dit l’Éternel des
armées à vous, sacrificateurs, qui méprisez mon nom et qui dites : -En
quoi avons-nous méprisé Ton Nom ? » Malachie 1.6 L'expression "la
crainte de Dieu", est donc une attitude de respect, de confiance,
d'amour, d'honneur et d'obéissance, à l'égard de Celui qui est devenu
notre Père lorsque nous avons cru en son fils Jésus. Être enfants de
Dieu implique que nous honorions et fassions honorer le nom de notre
Père céleste. Une crainte respectueuse Il existe plusieurs
formes de crainte : la peur d'événements graves qui peuvent survenir, la
frayeur dans des situations dangereuses, la crainte ou peur des autres,
la peur du gendarme, qui se rapporte plus à la peur de la contravention,
elle peut-être une crainte salutaire en ce sens qu'elle modère nos excès
de conduite sur la route. La crainte du châtiment est souvent ressentie
au sujet des lois d'un pays, des magistrats et des juges qui sont
établis pour les faire respecter. Cette crainte est légitime mais il est
aussi précisé que notre soumission aux autorités doit être plus un motif
de conscience que de crainte (Romains 13.3-5). Dans le domaine
religieux beaucoup servent leurs dieux par peur de leur colère. Cet état
d'esprit se rencontre aussi, hélas, parmi les chrétiens qui vivent
souvent dans la crainte du châtiment plutôt que dans une relation de foi
et d'amour avec leur Père céleste... Ceux qui sont devenus enfants
de Dieu par la foi en Jésus-Christ découvrent en lui un Père
compatissant, bon et miséricordieux. Ils le servent alors par amour,
reconnaissance et joie. La "crainte de Dieu" n'est plus la peur ou la
frayeur que la sévérité de ses jugements inspire mais un saint respect
pour le Dieu Tout Puissant, très saint, infiniment grand, qui est devenu
notre Dieu Sauveur par le don de son Fils bien-aimé. La Bible
contient des exemples de cette crainte respectueuse dont furent saisis
ceux qui ont reçu les révélations de Dieu. "C’est par la foi que Noé,
divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore et saisi d’une
crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ;
c’est par elle qu’il condamna le monde et devint héritier de la justice
qui s’obtient par la foi." Hébreux 11.7
Noé a été saisi dans son
cœur par la solennité de la Parole que l'Éternel lui a annoncée et il
s'est mis au travail. Le psalmiste inspiré par le Saint-Esprit donne
un enseignement sur la crainte de Dieu : "Venez, mes fils,
écoutez-moi ! Je vous enseignerai la crainte de l’Éternel. Quel est
l’homme qui aime la vie, qui désire la prolonger pour jouir du bonheur ?
Préserve ta langue du Mal et tes lèvres des paroles trompeuses.
Éloigne-toi du Mal et fais le bien. Recherche et poursuis la paix."
Psaume 34.11-14 Abraham et les croyants de l'Ancien Testament, ainsi
que les disciples de Christ dans le Nouveau Testament, témoignent par
leur grande liberté dans leurs relations avec Dieu, qu'ils le servaient
aussi avec un grand respect, une crainte respectueuse. Il existe des
prédicateurs qui créent par leur enseignement une certaine peur de Dieu,
une forme de piété craintive et tremblante, en invoquant quelques
versets mal compris et sortis de leur contexte, comme celui-ci :
«
Servez l’Éternel avec crainte et réjouissez-vous avec tremblement. »
Psaumes 2.11 La version du Semeur dit : « Dans la crainte,
servez l’Éternel ! Et, tout en tremblant, exultez de joie ! »
Mais
comment être tremblant et exulter de joie ? En lisant attentivement
les Écritures nous remarquons que pour ceux ou celles qui ont été les
plus proches de Dieu leur relation avec lui était empreinte d'un profond
sentiment de respect appelé une "crainte respectueuse" à cause de sa
sainteté, de son élévation et de sa gloire mais ils éprouvaient aussi
pour Lui beaucoup d'amour. ils lui obéissaient et le servaient avec une
grande joie, sans contrainte, avec zèle, c'est la signification de "avec
tremblement", soit "un zèle empressé".
Le respect Nous vivons
une époque d'irrespect généralisé et cela se ressent aussi, hélas, parmi
ceux qui disent suivre Jésus. C'est le temps dont parle l'apôtre Paul :
« Sache que dans les derniers jours surgiront des temps difficiles.
Car les gens seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, orgueilleux,
blasphémateurs, rebelles envers leurs parents, ingrats, sacrilèges,
insensibles, implacables, médisants, sans maîtrise de soi, cruels,
ennemis du bien, traîtres, emportés, aveuglés par l’orgueil, amis du
plaisir plus que de Dieu. » 1 Timothée 3.1-5 C'est le temps des
"casquettes rebelles". Vous savez celles que l'on met à l'envers ou de
travers, pour affirmer "sa liberté" ! Certains veulent s'affranchir
de toute autorité, des règles du civisme, de la bonne éducation et en
général de toute contrainte. Alors souvent pour manifester leur refus
des autorités parentales, sociales et spirituelles, ils ont une manière
bien à eux de mettre leur casquette la visière en arrière ou de ne
jamais l'enlever. Malheureusement, des jeunes chrétiens se conforment à
la mentalité d'une génération incrédule et rebelle, d'un Monde sans
Dieu. … fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles …
« La
crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux. » Je me pose parfois
des questions devant le comportement de certaines personnes. Je me
demande quelle est leur intimité avec Dieu et le niveau de leur
connaissance de sa nature véritable. Ni Dieu, ni
Jésus, ni le Saint-Esprit ne sont des "copains" Nos parents, les aînés, nos
supérieurs, ceux qui exercent des ministères dans les églises, nos
frères et sœurs en Christ, méritent notre considération et notre
respect. De nombreux passages des Écritures nous l'enseignent
(Éphésiens 6.2, 1 Pierre 2.13, 2.18, 5.5, 1 Thessaloniciens 5.12).
Ne méprisons pas non plus "la correction du Seigneur". Il arrive que
notre Père céleste soit obligé de nous corriger, comme cela est écrit au
chapitre 12 de l'épitre aux Hébreux : « Vous avez oublié
l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : -Mon fils, ne
méprise pas le châtiment du Seigneur et ne perds pas courage lorsqu’il
te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime et il frappe de la
verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment :
c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un
père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous
ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes et non des fils.
D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés et que
nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison
nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous
châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu
nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté.
Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse et
non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi
exercés un fruit paisible de justice. Fortifiez donc vos mains
languissantes Et vos genoux affaiblis ; et suivez avec vos pieds des
voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas mais plutôt se
raffermisse." Hébreux ch. 12 Nous savons bien que notre vigilance se relâche parfois
et que nous n'avons pas encore atteint "l'amour parfait". C'est pourquoi
Dieu nous corrige. Cependant, lorsque nous nous jugeons nous-mêmes et
confessons nos fautes Il nous fait la grâce de nous pardonner (1 Jean
1.9). « Dieu dit par un de ses prophètes : Si du moins tu voulais me
craindre, avoir égard à la correction, Ta demeure ne serait pas
détruite, Tous les châtiments dont je t’ai menacée n’arriveraient pas ;
Mais ils se sont hâtés de pervertir toutes leurs actions. » Sophonie 3.7
Parfois nous ne discernons pas la correction du Seigneur et pensons
que nos épreuves sont le fait de l'agression du Diable ou de quelque
mauvais esprit ou encore qu'elles font partie de la vie normale des
humains. Or les Écritures nous enseignent à examiner notre conduite
attentivement afin de rectifier ce qui déplait à Dieu. « Autrefois
vous étiez ténèbres et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur.
Marchez comme des enfants de lumière ! Car le fruit de la lumière
consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce
qui est agréable au Seigneur ; et ne prenez point part aux œuvres
infructueuses des ténèbres mais plutôt condamnez-les. » Éphésiens 5.8
« La nouvelle que nous avons apprise de lui et que nous vous
annonçons, c’est que Dieu est lumière et qu’il n’y a point en lui de
ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui et que
nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas
la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même
dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de
Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous
n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n’est
point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste
pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité ». 1
Jean 1.5ss La crainte du châtiment C'est celle qu'éprouve l'être
humain lorsqu'il prend conscience de sa nature pécheresse et souillée,
tel le prophète Ésaïe lorsqu'il eut la vision de la gloire de Dieu :
« Alors j’ai dit : « Malheur à moi ! Je suis perdu ! Je suis un homme
aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures et
mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’Univers ! » Mais l’un des anges
brillants a volé vers moi. Il tenait dans sa main un charbon brûlant
qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel. Il m’a touché la bouche
avec ce charbon brûlant et m’a dit : « Maintenant que ce charbon a
touché tes lèvres, ta faute est enlevée, ton péché est pardonné. » Ésaïe
6.1-7 Dieu est Grand et Saint. Ce n'est pas parce qu'il nous aime
que cela lui enlève la plus petite parcelle de sa Sainteté. Lorsque la
Bible parle de la Gloire de Dieu, il s'agit de sa Sainteté. En lisant
les Écritures, nous observons que tous les vrais croyants, les prophètes
et les hommes de Dieu auxquels Il s'est révélé, ont réalisé l'éclat de sa
Sainteté. L'approche du Dieu Très Saint met en lumière notre nature
pécheresse et fait naitre en nous un sentiment de culpabilité, la
mauvaise conscience, qui à son tour génère la crainte du châtiment.
L'apôtre Jean a écrit : "La crainte suppose un châtiment" (1 Jean 4.18).
C'est parce qu'Adam et Ève avaient enfreint l'ordre de l'Éternel
Dieu qu'ils ont eu peur. « Alors ils entendirent la voix de
l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir et l’homme et sa
femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des
arbres du jardin. Mais l’Éternel Dieu appela l’homme et lui dit : Où
es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin et j’ai eu
peur, parce que je suis nu et je me suis caché. » Genèse 3.8 C'est
ce sentiment de peur que David a aussi éprouvé :
"Je reconnais mon
iniquité, je suis dans la crainte à cause de mon péché. » Psaumes 38.18
Beaucoup de gens ont peur de Dieu. Ils ont mauvaise conscience et
sont courbés sous le poids de leur culpabilité. L'apôtre Jean a écrit
"si notre cœur ne nous condamne pas nous avons de l'assurance devant
Dieu". Nous comprenons que si notre cœur nous condamne nous sommes sans
assurance devant Lui. Nous n'osons pas nous approcher de Lui. C'est
parce qu'ils ont peur de Dieu et de son jugement que beaucoup de
personnes religieuses offrent des sacrifices de compensation. Les
religions païennes ont établi tout une gamme d'offrandes pour apaiser la
colère de leurs divinités. Mais dans le christianisme aussi beaucoup
pratiquent des œuvres, font des prières et des offrandes, s'imposent des
abstinences et des sacrifices pour obtenir le pardon de leurs fautes et
échapper ainsi au châtiment et à la peur qu'il inspire. Ils sont hélas
très éloignés de la Bonne Nouvelle de l'Evangile de Jésus-Christ qui
tient un tout autre langage. : Tes péchés sont pardonnés ! Ce fut la
réponse du Seigneur à un homme qui ressentait sa misère spirituelle.
« Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant
leur foi, dit au paralytique : Prends courage, mon enfant, tes péchés te
sont pardonnés. » Matthieu 9.2 Trop souvent les gens restent dans
une situation de peur et d'éloignement de Dieu en ressentant leur
indignité et leur souillure. La solution est dans une démarche de
repentance et de foi. « Si nous disons que nous n’avons pas de
péché, nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n’est point en nous.
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les
pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. » 1 Jean 1.8
Recevoir le pardon de Dieu avec confiance Beaucoup n'osent pas
croire à la grâce de Dieu pour le pardon de leurs péchés. Pourtant c'est
le message de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. L'apôtre Pierre
s'adressant à un officier romain et à sa famille leur a dit :
«
Jésus nous a ordonné de prêcher au peuple et d’attester que c’est lui
qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts. Tous les
prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit
par son nom le pardon des péchés. » Actes 10.47 Jésus
lui-même a annoncé cette bonne nouvelle : « Après que Jean eut été livré, Jésus
alla dans la Galilée, prêchant l’Evangile de Dieu. Il disait : le temps
est accompli et le Royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à
la bonne nouvelle. » Marc 1.14 Lorsque nous recevons le pardon de
nos péchés par la foi en Jésus-Christ, la peur disparait pour faire
place à des sentiments de paix, de joie, de reconnaissance et d'amour
envers Dieu et envers Jésus, comme cette femme dont Luc parle dans son
Evangile, de laquelle le Seigneur dit : "... ses nombreux péchés lui
ont été pardonnés, c’est pour cela qu’elle m’a témoigné tant d’amour.
Mais celui qui a eu peu de choses à se faire pardonner ne manifeste que
peu d’amour ! Puis il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. Le
grand amour qu’elle a manifesté prouve que ses nombreux péchés ont été
pardonnés. Mais celui à qui l’on a peu pardonné ne manifeste que peu
d’amour. Jésus dit alors à la femme : Tes péchés sont pardonnés. » Luc
7.47ss Le pardon de nos péchés par la foi en Jésus-Christ nous conduit
dans une relation exempte de peur avec Dieu, comme l'écrit l'apôtre Paul
: « Il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en
Jésus-Christ. » Romains 8.1 Le châtiment qui nous donne la paix est
tombé sur lui et par le sang de sa croix il nous a réconciliés avec
Dieu. Conclusion Si donc nous mettons notre confiance en
Jésus-Christ pour le pardon de nos péchés, si nous demeurons en Lui,
attachés à Lui et dans la foi en la grâce de Dieu, la peur disparait et
nous pouvons nous tenir auprès de Dieu avec assurance. Quelle que soit
la raison qui produit la crainte ou la peur ou la frayeur, une réelle
relation d'amour avec le Seigneur Jésus-Christ et notre Père céleste par
le Saint-Esprit, fait retrouver la sérénité et la paix.
L'intimité
avec Dieu Dans la vie ordinaire, l'intimité c'est une situation de
tête-à-tête avec une personne, soit pour une conversation ou simplement
être en sa présence, comme deux amis sont ensemble, à l'écart des
autres, pour parler, échanger, ou simplement marcher en silence l'un
près de l'autre. L'intimité c'est le temps des confidences, du
partage de deux âmes qui s'aiment. C'est un temps mis à part, un lieu à
l'écart, comme pour Abraham qui fut appelé "l'ami de Dieu" (Jacques
2.23). En lisant les récits de sa relation avec Dieu, nous nous
rendons compte combien ils étaient proches. Abraham savait comment
rester près de Dieu. Il passait du temps à méditer, à l'écart sous les
chênes de Mamré. En grec, le mot "ami" utilisé par Jacques au sujet
d'Abraham avec Dieu, signifie : "cher ", "associé intime". Les deux
sous-entendent une intimité profonde et partagée. L'apôtre Jean,
"l'apôtre que Jésus aimait", était intime avec Jésus et il recevait ses
confidences. Les prophètes sont particulièrement concernés par
l'intimité avec Dieu car ils doivent recevoir de lui la parole qu'ils
transmettent. Lorsque l'Éternel leur adresse sa Parole. Il leur révèle
des choses secrètes. Les qualités d'un prophète de Dieu sont la
disponibilité, la sensibilité et
l'intégrité. Mais c'est surtout sa
relation intime avec Dieu : il se tient auprès de Lui, tendant
attentivement l'oreille pour recevoir ses confidences.
Jésus est le
meilleur modèle d'intimité avec Dieu. "Quand Jésus eut renvoyé la
foule, il monta sur la montagne, pour prier à l’écart ; et, comme le
soir était venu, il était là seul." Matthieu 14.23 "Vers le matin,
pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva et sortit pour
aller dans un lieu désert, où il pria." Marc 1.35 Il recherchait des
moments de tête à tête avec son Père, pendant lesquels le Père lui
montrait ce qu'il devait faire et lui disait ce qu'il devait dire.
L'intimité avec Dieu nous rend sensibles à ses sentiments, ses désirs,
sa volonté, à son cœur. L'intimité avec Dieu est spirituelle. Elle
s'établit par la prière, non seulement des paroles mais parfois
simplement les soupirs de l'âme. C'est aussi le temps de la méditation,
concernant les paroles de Dieu que nous avons entendues ou lues. C'est
encore le temps du silence dans sa présence, afin de le laisser nous
envelopper et nous remplir de lui-même. « ... il fera de toi sa plus
grande joie ; il gardera le silence dans son amour. » Sophonie 3.17
Nous l'avons compris, l'intimité avec Dieu demande d'y consacrer du
temps et de l'isolement. Et cela, personne ne peut le faire à notre
place. Notre problème c'est que nous sommes toujours trop occupés, trop
pressés. Nous avons toujours trop à faire et nous nous rendons compte
que ce que nous faisons, ce sont nos propres œuvres.
« Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il
entra dans un village et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa
maison. Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s’étant assise aux pieds
du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, occupée à divers soins
domestiques, survint et dit : "Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma
sœur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de m’aider. le Seigneur
lui répondit : Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour
beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la
bonne part, qui ne lui sera point ôtée." Luc 10.38-42 Dans le livre de l'Apocalypse, il y a un
passage exquis qui révèle le désir profond de Jésus concernant sa
relation avec ses disciples : "Voici, je me tiens à la porte et je
frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez
lui, je souperai avec lui et lui avec moi." Apocalypse 3.20
Un souper
en tête-à-tête avec le Seigneur, quelle merveilleuse réalité de
l'intimité ! Les têtes-à-têtes avec le Seigneur sont importants car
c'est dans ces moments-là qu'il partage avec nous ses pensées, ses
désirs, ses projets. Il est écrit que le secret intime de Dieu est pour
ses amis. « Le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent et
il leur fera connaître son alliance. » Psaumes 25.14 Le prophète
Daniel est appelé "un bien aimé" de Dieu qui lui révélait ses secrets.
« Alors le secret fut révélé à Daniel dans une vision pendant la
nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux. » Daniel 2.19
« Je parlais
encore dans ma prière, quand l’homme, Gabriel, que j’avais vu
précédemment dans une vision, s’approcha de moi d’un vol rapide, au
moment de l’offrande du soir. Il m’instruisit et s’entretint avec moi.
Il me dit : Daniel, je suis venu maintenant pour ouvrir ton
intelligence. Lorsque tu as commencé à prier, la parole est sortie et je
viens pour te l’annoncer ; car tu es un bien-aimé. » Daniel 9.21-23
Jésus dit que parce que ses disciples sont ses amis, il leur fait
connaitre certaines choses : « Je ne vous appelle plus serviteurs,
parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous
ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai
appris de mon Père. » Jean 15.15 Le Seigneur Jésus, nous montre
l'exemple. Il passait beaucoup de temps dans l'intimité de son Père,
parfois des nuits entières et c'est dans ces moments qu'il recevait les
confidences de Dieu « En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne
pour prier et il passa toute la nuit à prier Dieu. Quand le jour parut,
il appela ses disciples et il en choisit douze, auxquels il donna le nom
d’apôtres. » Luc 6.12,13 Imaginons un peu ce temps très particulier
où Jésus s'entretien avec son Père du choix de ses disciples et
considérons que ce n'est pas réservé seulement à Jésus mais accessible à
tous ceux qui aiment se tenir dans la présence de Dieu qui est aussi
notre Père céleste. Laissons-nous attirer vers le Seigneur, par un
désir de plus en plus grand de sa présence intime, dans un vrai
sentiment d'affection pour Lui : aimer non seulement ses bénédictions
mais surtout l'aimer lui-même. Le regard de Dieu Lorsqu'il est
question du regard de Dieu, il ne s'agit pas seulement de ce qu'il voit
mais comment il voit. Il voit et connaît parfaitement tout, dans le
ciel, dans l'Univers, sur la Terre et dans le Monde inférieur des
esprits. Le regard de Dieu va au-delà de ce qui est visible, il sonde et
voit dans les profondeurs mêmes du cœur et des pensées des hommes.
«
« Même les ténèbres ne sont pas obscures pour lui, La nuit brille comme
le jour et les ténèbres comme la lumière. » Psaume 139.12 Le regard
de Dieu se porte particulièrement sur les êtres humains :
«
L’Éternel regarde du haut des cieux, Il voit tous les fils de l’homme ;
du lieu de sa Demeure Il observe tous les habitants de la terre, Lui qui
forme leur cœur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions. »
Psaume 33.13-15 Dieu a une connaissance infinie : il connaît toutes
choses à la perfection depuis toute éternité, qu’elles soient passées,
présentes ou futures ; il les connaît de façon immédiate, simultanée,
exhaustive et vraie. Une caractéristique de la façon dont Dieu voit
les choses c'est sa perspective. Plus on est élevé plus l'horizon
s'élargit et plus le regard s'étend au loin. Dieu est assis sur un Trône
très élevé, cela veut dire que, non seulement, il est au-dessus de
toutes choses mais encore que son regard englobe tout.
« L'Éternel
regarde du haut des cieux, Il voit tous les fils de l’homme ; Du lieu de
sa demeure il observe Tous les habitants de la terre, Lui qui forme leur
cœur à tous, Qui est attentif à toutes leurs actions." Psaume 33.13-15
De plus, Il n'est pas limité par un corps ou des contraintes
physiques. Dieu est esprit, ce qui ne l'empêche pas de voir ce qui est
physique et matière. Et puis sa vision est spirituelle, tandis que la
nôtre est trop souvent charnelle. Dieu veut nous faire partager sa
vision. Mais pour cela nous avons besoin de nous élever spirituellement.
"Moïse monta des plaines de Moab sur le mont Nebo, au sommet du
Pisga, vis-à-vis de Jéricho. Et Éternel lui fit voir tout le pays…"
Deutéronome 34.1 Dans la Bible il est souvent question
d'élever
notre âme vers Dieu et de venir en sa présence. Comme je l'écris dans le
chapitre "Intimité avec Dieu" : C'est dans sa présence intime que nous
recevrons ses confidences, que nous apprendrons a voir les choses comme
il les voit. Dans cette étude, il est question de "la façon dont
Dieu voit" : de Sa Vision. Pour la découvrir, il faut sortir de nos
propres pensées et conceptions pour chercher la pensée du Seigneur qui
dit par son prophète : "Il y a une grande distance entre mes façons
de faire et les vôtres, entre mes pensées et vos pensées. Elle est aussi
grande que la distance entre le ciel et la terre." Ésaïe 55.9 Nous
les humains, nous avons souvent tendance à prendre nos pensées pour
celles de Dieu et ainsi nous décrétons que notre vision est la bonne,
affirmant ainsi d'une manière péremptoire : "Voilà la pensée de Dieu".
Nous devons faire preuve d'humilité en reconnaissant que souvent
notre connaissance imparfaite déforme la réalité.
"À présent, nous
ne voyons pas les choses clairement, nous les voyons comme dans un
miroir mais plus tard, nous verrons face à face. À présent, je ne
connais pas tout mais plus tard, je connaîtrai comme Dieu me connaît." 1
Corinthiens 13.12 Puis trop souvent notre regard s'attache aux
apparences, tandis que Dieu voit au-delà de ce qui est visible :
«
Et l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à
la hauteur de sa taille car je l’ai rejeté. L’Éternel ne considère pas
ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux mais
l’Éternel regarde au cœur. » 1 Samuel 16.7 Maintenant, réfléchissons
ensemble à quelques questions : Comment Dieu regarde-t-Il les
nations du Monde et leurs dirigeants ? Comment regarde-t-il chaque
être humain ? comment regarde-t-il et voit-il l'Église de son fils
Jésus-Christ et chaque église locale ? Comment regarde-t-il et
voit-il chacun de ses enfants ? Comment me regarde-t-il "moi" et me voit
? Comment te regarde-t-il "toi" et te voit ?
Le regard de Dieu sur
le Monde Essayons de comprendre ce que Dieu pense du Monde, comment
perçoit-il ce qui émane des habitants de la terre. Il a sa propre idée
concernant la façon dont les dirigeants des nations gouvernent. Voici ce
qu'en dit Jésus : "Vous savez que ceux qu’on regarde
comme les chefs des nations les tyrannisent et que les grands les
dominent." Marc 10.42
L'apôtre Paul parle du chef des puissances spirituelles mauvaises, cet
esprit qui agit maintenant dans les hommes rebelles à Dieu (Éphésiens
2.2). Dieu a une vision très précise du
Monde A l'époque
d'Énoch et de Noé, voici comment il voyait des habitants de la Terre :
"Dieu regarda la Terre et voici, elle était corrompue ; car toute
chair avait corrompu sa voie sur la Terre." Genèse 6.12
À l'avance il
voit ce qui va se produire à la fin des temps : "La Terre chancelle
comme un homme ivre, elle vacille comme une cabane ; son péché pèse sur
elle, elle tombe et ne se relève plus." Ésaïe 24.20 Jésus a décrit la
situation de cette époque à venir par ces paroles : "Car, dans les
jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se
mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans
l’arche et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et
les emportât tous : il en sera de même à l’avènement du Fils de
l’homme." Matthieu 24.38-39 Ce n'est pas faire preuve de pessimisme
que de rappeler ce qu'écrit l'apôtre Paul : "Sache que, dans les
derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront
égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs,
rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux,
calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres,
emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant
l’apparence de la piété mais reniant ce qui en fait la force." 2
Timothée 3.1-5 Peut-être trouvons-nous que tout va bien dans notre
Monde parce que nous ne sommes pas touchés directement mais le regard de
Dieu va au-delà de tout ce que nous pouvons percevoir. Lisons encore
quelques textes bibliques qui nous apprendrons de quelle façon Dieu voit
le Monde : "Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme,
Pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.
Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n’en est aucun qui fasse le
bien, Pas même un seul." Psaume 53.2-3 Dieu regarde les nations sans
concession. Il sait ce qui se trame dans la pensée des dirigeants des
nations. « Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Ces vaines pensées
parmi les peuples ? Pourquoi les rois de la Terre se soulèvent-ils Et
les princes se liguent-ils avec eux Contre l’Éternel et contre son oint
? -Brisons leurs liens, Délivrons-nous de leurs chaînes ! Celui qui
siège dans les cieux rit, le Seigneur se moque d’eux. » Psaume 2.1ss
L'apôtre Jean révèle la raison de la révolte des hommes contre Dieu :
"le Monde entier est sous la puissance du Malin." 1
Jean 5.19
Nous devons savoir qu'il y a une puissance occulte qui agit dans le
Monde et le séduit : "Le grand dragon, le serpent
ancien, appelé le Diable et Satan, celui qui séduit toute la Terre, …"
Apocalypse 12.9
Alors que nous ne voyons que quelques manifestations des puissances
des ténèbres, Dieu voit l'activité intense de tous les démons, des
esprits méchants, des puissances et des dominations qui sont à l'œuvre
pour soumettre le Monde au pouvoir de son prince, Satan. Jésus l'appelle
: "le prince de ce Monde" Jean 12.31 Aussi Dieu a annoncé un jour de
jugement pour le Monde : "Je punirai le Monde pour sa malice et les
méchants pour leurs iniquités ; Je ferai cesser l’orgueil des hautains
et J’abattrai l’arrogance des tyrans." Ésaïe 13.11 "Les rois de la
Terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous
les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et
dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux
rochers : -Tombez sur nous et cachez-nous devant la face de celui qui
est assis sur le Trône et devant la colère de l’Agneau ; car le grand
Jour de sa colère est venu et qui peut subsister ?" Apocalypse 6.15-17
Dieu connaît les causes exactes des catastrophes, des guerres, de la
souffrance de toute une partie des populations de la terre. "Les
nations tombent dans la fosse qu’elles ont faite, leur pied se prend au
filet qu’elles ont caché." Psaumes 9.15 Un article récent révélait
qu'à cause du réchauffement de la planète les cyclones sont plus
nombreux et plus violents. Les hommes ont vite fait d'invoquer le
hasard, des causes naturelles ou autres, sans chercher plus loin. A part
quelques voix qui s'élèvent dénonçant les vraies causes.
Qui produit
le réchauffement de la planète ? Ce phénomène est lié au gaz
carbonique, le CO2 et à d'autres gaz que nous rejetons dans
l'environnement. C'est ce qui se passe chaque fois, par exemple, que
nous utilisons notre voiture. Et ça, c'est incontestable, ça relève bien
de notre responsabilité. le transport aérien mondial de passagers émet
davantage de gaz à effet de serre que l'ensemble des activités d'un pays
comme la France et l'augmentation prévue du trafic risque d'avoir un
impact significatif sur le climat, estime l'Institut français de
l'environnement (IFEN). Le climat varie et variera toujours pour des
raisons naturelles. Toutefois, les activités humaines augmentent de
façon considérable les concentrations atmosphériques de certains gaz,
tels que les gaz à effet de serre (principalement le CO2), qui tendent à
réchauffer la surface de la terre. Les conséquences seront des
sécheresses majeures, des pénuries d'eau, la disparition de forêts, des
difficultés dans l'agriculture, une montée du niveau des mers, une
recrudescence de maladies. Certains phénomènes extrêmes comme les
sécheresses, les inondations, les vagues de chaleur, les avalanches et
les tempêtes de vent devraient augmenter en fréquence et/ou en
intensité, tandis que d'autres tels que les vagues de froid, devraient
diminuer. Les pertes en vies humaines, les souffrances et les
dommages causés par ces phénomènes devraient également augmenter avec le
réchauffement climatique. Les régions les plus touchées seraient les
régions les plus pauvres. Le réchauffement de la planète est "une arme
de destruction massive, au moins aussi dangereuse que les armes
chimiques, nucléaires ou biologiques et donc que le terrorisme
international", a affirmé un scientifique britannique de renom dans le
Guardian. Nous voyons aussi que des millions de personnes sur la Terre
deviennent de plus en plus pauvres alors qu'une autre partie de la
population s'enrichit sans vergogne. Qui est responsable de la
concentration des richesses de la Terre dans les mêmes mains ? Les
intérêts économiques des nations riches empêchent une équitable
répartition des richesses. Les grandes sociétés commerciales,
industrielles, pétrolières, banquières et boursières, engrangent
d'énormes bénéfices, alors qu'il n'y a jamais eu autant de gens en
dessous du seuil de pauvreté. Des populations entières meurent de faim,
tandis que leurs dirigeants se vautrent dans le luxe et l'abondance.
Voilà ce que Dieu dit à ces gens-là : "A vous maintenant, riches !
Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. Vos
richesses sont pourries et vos vêtements sont rongés par les teignes.
Votre or et votre argent sont rouillés ; et leur rouille s’élèvera en
témoignage contre vous et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez
amassé des trésors dans les derniers jours ! Voici, le salaire des
ouvriers qui ont moissonné vos champs et dont vous les avez frustrés,
crie et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du
Seigneur des armées. Vous avez vécu sur la Terre dans les voluptés et
dans les délices, vous avez rassasié vos cœurs au jour du carnage. Vous
avez condamné, vous avez tué le juste, qui ne vous a pas résisté."
Jacques 5.1-6 Dans un autre domaine, malgré un regain de spiritualité
constaté un peu partout, la foi en Dieu et en Jésus-Christ diminue et si
les apparences peuvent faire croire que la religiosité est toujours
présente dans le monde, cela ne trompe pas Dieu. Dieu sait pourquoi
l'Évangile est bien accepté dans certains pays du Monde et pénètre
difficilement dans d'autres. Jésus connaissait la raison du refus de
certaines populations :
"S’étant rendu dans sa patrie, il enseignait
dans la synagogue, de sorte que ceux qui l’entendirent étaient étonnés
et disaient : -D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-ce
pas le fils du charpentier ? n’est-ce pas Marie qui est sa mère ?
Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? et ses
sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc
toutes ces choses ? Et il était pour eux une occasion de chute. Mais
Jésus leur dit : -Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa
maison. Et il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de
leur incrédulité." Matthieu 13.54-58 Dieu voit le Monde et les
milliards d'hommes, de femmes, d'enfants, qui l'habitent et son
attention se porte sur chacun d'eux. "Du lieu de sa
Demeure il
observe Tous les habitants de la terre." Psaumes 33.14 Alors que
nous aurions tendance à voir le Monde tout bon ou tout méchant, en
fonction de nos sentiments, le regard de Dieu est équitable. Il sait
faire la différence entre les bons et les méchants, les justes et les
injustes. "Car les voies de l’homme sont devant les yeux de
l’Éternel, qui observe tous ses sentiers." Proverbes 5.21 Il
reconnaît les œuvres de ceux qui exercent la bonté ou de ceux qui font
le mal. Ce qui ne veut pas dire qu'il y ait sur la Terre quelqu'un qui
soit parfaitement juste ou qui sera sauvé par ses œuvres ou par sa
bonté. "Il n’y a point de juste, pas même un seul ;" Romains
3.10ss "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; …"
Romains 3.23 Dieu voit le Monde peuplé d'hommes et de femmes perdus
qui ont besoin de la grâce de son salut et de son secours, de la même
façon que Jésus-Christ le fils de Dieu regardait les foules qui se
massaient autour de lui : "Voyant la foule, il fut ému de compassion
pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis
qui n’ont point de berger." Matthieu 9.36 Il regarde avec
compassion, un vaste champ à moissonner, pour lequel il y a besoin
d'ouvriers : "La moisson est grande mais il y a peu d’ouvriers.
Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa
moisson." Matthieu 9.37-38 C'est parce que Dieu connaît parfaitement
la misérable situation du Monde et qu'il désire le sauver, qu'il a …
"…envoyé son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse
point mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé
son Fils dans le Monde pour qu’il juge le monde mais pour que le Monde
soit sauvé par lui". Jean 3.17 Le regard de Dieu sur chacun Je
le disais dans le chapitre précédent : le regard de Dieu est équitable
et juste, il sait reconnaître les bons et les méchants, les justes et
les injustes. Il ne juge pas sur les apparences. Voici ce qu'il disait à
Noé : "Éternel dit à Noé : -Entre dans l’Arche, toi et toute ta
maison ; car Je t’ai vu juste devant Moi parmi cette génération." Genèse
7.1 Pour mieux comprendre la façon dont Dieu regardait Noé, lisons
ce passage : "Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel...Noé était un
homme juste et intègre dans son temps ; …" Genèse 6.8-9 Il vivait au
milieu d'un Monde corrompu. "La Terre était corrompue devant Dieu,
la Terre était pleine de violence. Dieu regarda la Terre et voici, elle
était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la Terre."
Genèse 6.11-12 Or, parmi les gens de sa génération,
Noé marchait
avec Dieu. Cela veut simplement dire qu'il demeurait intègre, "entier",
dans son désir de faire ce qui est agréable à Dieu. Le passage
suivant, parlant d'Abraham, précise la nature d'un homme juste, selon la
pensée de Dieu : "Tu trouvas son cœur fidèle devant toi..." Néhémie
9.7,8 Une autre parole aide à comprendre la nation que Dieu a
concernant "la justice" de certaines personnes :
« Celui qui marche
dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son
cœur. » Psaume 15.2 Dans toutes les générations des hommes et des
femmes se sont efforcé de faire ce qui est bien. Est-ce à dire qu'ils
étaient parfaits ? Écoutons ce que Dieu dit de Job : "Il n’y a
personne comme lui sur la Terre ; c’est un homme intègre et droit,
craignant Dieu et se détournant du Mal." Job 1.8 Et pourtant Job dit
de lui-même : "Comment l’homme serait-il juste devant
Dieu ? S’il voulait contester avec lui, Sur mille choses il ne pourrait
répondre à une seule." Job 9.2-3 Nous revenons toujours à cette parole :
"Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont
gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui
est en Jésus-Christ." Romains 3.23 Dieu n'est pas influencé, ni
trompé par les apparences. Il regarde au cœur et voici ce qu'il voit :
"Le cœur est tortueux par-dessus tout et il est méchant : -Qui peut
le connaître ? Moi, Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, Pour
rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses œuvres." Jérémie
17.9-10 Jésus a dit : "Car c’est du cœur que viennent les
mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les
vols, les faux témoignages, les calomnies." Matthieu 15.19 Est-ce à
dire qu'il y ait contradiction entre le fait que Dieu accorde à certains
la qualité de juste et qu'en même temps il affirme qu'il n'y a pas de
juste, pas même un seul ? Dans tous ceux que la Bible présente comme
justes nous trouvons des imperfections, ainsi que parmi nos
contemporains les meilleurs. Tous sont pécheurs et ont besoin de la
grâce de Dieu qui seul est parfaitement pur, saint et exempt de tout
mal. Quelqu'un oserait-il contredire cela ? Jésus a répliqué à un
homme : "Il n’y a de bon que Dieu seul." Marc 10.18
Arrêtons-nous devant une jeune femme qui, sans conteste, est un exemple
de fidélité et certainement de pureté, celle qui est appelée
"bienheureuse", Marie de Nazareth, la mère de Jésus, qui dit d'elle-même
: "Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car
voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, parce
que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est
saint." Luc 1.48 Elle reconnaît "sa bassesse" devant la sainteté du
Dieu Très-Haut et l'ange lui dira que, si elle a été choisie pour être
la mère de Jésus, le Fils du Très Haut, c'est parce qu'il lui a été fait
grâce. "Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ;
le Seigneur est avec toi." Luc 1.28 Les choix de Dieu le sont par grâce et non
à cause de notre justice. "Il nous a sauvés, non à cause des œuvres
de justice que nous aurions faites mais selon sa miséricorde." Tite 3.5
Je pourrais encore citer bien des exemples de nos contemporains,
aussi bien parmi ceux qui professent une religion, que parmi ceux qui se
déclarent agnostiques et s'investissent pour secourir des populations
dans le besoin, les enfants ou autres personnes dans la misère. Dieu
voit ces œuvres et sait en reconnaître la valeur. Si elles ne sont pas
suffisantes pour sauver ceux qui les pratiquent, elles lui sont
agréables. "Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : En vérité, je
reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes mais qu’en toute
nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable."
Actes 10.34 Quelle que soit la couleur de sa peau, sa nationalité,
sa race ou sa religion, ses œuvres bonnes ou mauvaises, Dieu voit dans
chaque homme et chaque femme une personne à sauver. C'est parce qu'Il
connaît parfaitement le cœur humain et son incapacité à changer par
lui-même, ni à se sauver, qu'il a envoyé son propre Fils, afin d'offrir
sa vie en sacrifice pour expier nos péchés et qu'il donne son Esprit qui
transforme le cœur de celui qui le reçoit. Lorsque Dieu déclare
qu'une personne est juste, cette justice est, d'une part, relative par
rapport à sa génération : "... car je t’ai vu juste devant moi parmi
cette génération". Genèse 7.1 … et d'autre part, parce que Dieu lui
fait grâce : "Mais Noé trouva grâce aux yeux de
Éternel." Genèse 6.8 Comment Dieu voit-il ceux qui ont cru en Jésus-Christ ? Ici,
la situation est très claire : il les voit en Christ, revêtus de la
justice de Christ, pardonnés et lavés de tous leurs péchés par le sang
de son Fils, réconciliés avec lui, il les considère comme ses enfants.
Voici quelques textes bibliques qui le confirment : "… ils sont
gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui
est en Jésus-Christ." Romains 3.24 "Sachez donc, hommes frères, que
c’est par lui que le pardon des péchés vous est annoncé et que quiconque
croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez
être justifiés par la Loi de Moïse." Actes 13.38-39 « Vous avez été
lavés mais vous avez été sanctifiés mais vous avez été justifiés au nom
du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu." 1 Corinthiens
6.11 Parfois, le sentiment de notre nature pécheresse nous afflige et
il est vrai que le diable, notre accusateur s'efforce de nous écraser et
nous faire déchoir de la foi. Alors souvenons-nous de ce qui est écrit :
"Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être
semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né
entre plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi
appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux
qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc à
l’égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Lui, qui n’a point épargné son propre Fils mais qui l’a livré pour nous
tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ?
Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les
condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la
droite de Dieu et il intercède pour nous ! Qui nous séparera de l’amour
de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou
la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? selon qu’il est écrit :
C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, Qu’on nous
regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces
choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car
j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les
dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les
puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne
pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre
Seigneur." Romains 8.29-39 Dieu nous regarde comme ses enfants, à
qui il a fait grâce et envers qui il use de bienveillance et de
miséricorde chaque jour, pourvu que nous demeurions en Jésus-Christ.
"Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés
enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le Monde ne nous connaît pas,
c’est qu’il ne l’a pas connu Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants
de Dieu et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous
savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui,
parce que nous le verrons tel qu’il est." 1 Jean 3.1-2
"Si nous
marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous
sommes mutuellement en communion et le sang de Jésus son Fils nous
purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché,
nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n’est point en nous. Si nous
confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et
pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons
pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est point en nous." 1
Jean 1.7-10 "Mes petits-enfants, je vous écris ces choses, afin que
vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat
auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime
expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres mais aussi
pour ceux du Monde entier." 1 Jean 2.1-2 Nous sommes maintenant
enfants de Dieu et même s'il est vrai que nous sommes encore imparfaits,
Dieu nous a revêtus de la justice de son fils Jésus-Christ. Un vison
du prophète Zacharie concernant Josué le souverain sacrificateur
illustre parfaitement notre situation en Christ : "Il me fit voir
Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l’ange de l'Éternel et
Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser. L'Éternel dit à Satan :
-Que l’Éternel te réprime, Satan ! que l'Éternel te réprime, lui qui a
choisi Jérusalem ! N’est-ce pas là un tison arraché du feu ? Or Josué
était couvert de vêtements sales et il se tenait debout devant l’ange.
L’ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui : -Ôtez-lui
les vêtements sales ! Puis il dit à Josué : -Vois, je t’enlève ton
iniquité et je te revêts d’habits de fête. Je dis : -Qu’on mette sur sa
tête un turban pur ! Et ils mirent un turban pur sur sa tête et ils lui
mirent des vêtements. L’ange de l’Éternel était là." Zacharie 3.1-5
Je ne sais pas pas qui sont vos accusateurs parmi les hommes, peut être
aussi, hélas, parmi les chrétiens mais il y a trois choses dont je suis
certain : 1- Notre accusateur principal et permanent, c'est le
Diable (Apocalypse 12.10) ; 2- Nous avons un avocat auprès de Dieu,
Jésus-Christ le juste (1 Jean 2.1) ; 3- Celui qui nous justifie,
c'est Dieu (Romains 8.33). Dieu nous a revêtus d'un vêtement propre,
qui n'est pas de notre fabrication. Lorsque Adam et Ève essayaient
vainement de cacher leur nudité, L’Éternel Dieu leur confectionna des
habits de peau et il les en revêtit (Genèse 3.21). De même Dieu nous
revêt d'un vêtement de justice qui est l'œuvre de son Fils, notre
Seigneur Jésus-Christ. "vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous
avez revêtu Christ." Galates 3.27 "Celui qui n’a point connu le
péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en
lui justice de Dieu." 2 Corinthiens 5.21
"Après cela, je regardai et
voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de
toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue. Ils se
tenaient devant le Trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches
et des palmes dans leurs mains." Apocalypse 7.9 Donc Dieu voit ceux
qui croient en Jésus-Christ, lavés et purifiés par son sang, vêtus d'un
nouveau vêtement, la propre justice de Christ. "... ils ont lavé
leurs robes et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau."
Apocalypse 7.14 Alors, demeurons en lui avec foi, afin que nous
paraissions vêtus de blanc. "Mais si nous marchons dans la lumière,
comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en
communion et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché." 1
Jean 1.7 "Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ;
je n’effacerai point son nom du livre de vie et je confesserai son nom
devant mon Père et devant ses anges." Apocalypse 3.5
Le regard de
Dieu sur l'Église Qu'elle est la vision de Dieu concernant l'Église
? Comment voit-il, d'une part, l'Église de son fils Jésus-Christ et,
d'autre part, tous les rassemblements chrétiens, groupes, assemblées,
églises locales, dans tous les pays, les villes, les villages, les lieux
de prière ou de réunions, locaux divers, temples, chapelles, "bâtiments
d'églises", lieux publics ou maisons particulières ? Sa vision est
certainement différente de la nôtre. Même si nous avons quelques notions
justes de ce qu'est l'Église et les églises, notre connaissance est
limitée et déformée. C'est un sujet délicat mais je vais m'efforcer
de le traiter selon la façon dont je comprends cette vision de Dieu, en
me référant aux Écritures. Lorsque nous étudions ce qui concerne
l'Église, il y a des éléments qu’il faut prendre en compte dès le début
: De quelle Église parlons-nous ? Qui composent l'Église ? Quelle est sa
raison d'être sur la Terre ? Quelle est sa destinée éternelle ? Qui est
l'Église ou qu'est-ce que l'Église ? La vision de Dieu est
certainement différente de la nôtre. Même si nous avons quelques
notions justes de ce qu'est l'Église et les églises, notre
connaissance est limitée et déformée, comme je l'ai déjà écrit.
Si nous voulons éclaircir et élargir notre vision, il nous faut
entrer dans la pensée de Dieu. A priori cela peut paraître
prétentieux ou difficile, sinon impossible. Pourtant l'apôtre
Paul écrit : "Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour
l’instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ." 1
Corinthiens 2.16 Comment l'apôtre est-il entré dans la pensée
de Christ, dans la connaissance du dessein de Dieu pour
l'Église, dans ce mystère qu'il appelle "le mystère de Christ",
par rapport à Son Église, son Corps ? Examinons ce qu'il
écrit dans le même texte : "personne ne connaît les choses de
Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas
reçu l’esprit du monde mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que
nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa
grâce." 1 Corinthiens 2.11-12 L'apôtre parle de choses
spirituelles, révélées par l'Esprit de Dieu et comprises par des
personnes spirituelles, qui par leur maturité deviennent
capables de connaître et de comprendre les choses qui sont
données par Dieu à ceux qui l'aiment. "Mais, comme il est
écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que
l’oreille n’a point entendues et qui ne sont point montées au
cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui
l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit
sonde tout, même les profondeurs de Dieu." 2 Corinthiens 2.9-10
Remarquons que Paul dit "nous", donc cette connaissance de la
pensée de Dieu et de Christ, ne lui est pas exclusivement
réservée mais "à ceux qui aiment Dieu" et qui sont devenus
"spirituels". J'entre ici dans un sujet très ouvert et je vais
m'efforcer de le traiter selon la façon dont je comprends cette
vision de Dieu, en me référant aux Écritures. J'ai souvent écrit
sur le thème de l'Église. Voir le sommaire : Église.
L'Église de Jésus-Christ Lorsque nous
étudions ce qui concerne l'Église, il y a des éléments qu' il
faut prendre en compte dès le début : De quelle Église
parlons-nous ? Qui composent l'Église ? Quelle est sa raison
d'être sur la Terre ? Quelle est sa destinée éternelle ? Qui est
l'Église ou qu'est-ce que l'Église ? La sagesse de Dieu dans la
façon dont il construit les choses est remarquable, que ce soit pour la
Création du Monde, la formation du peuple d'Israël et celle de l'Église
de son fils Jésus-Christ. L'apôtre Paul écrit que l'Église, dans sa
relation avec Christ son Seigneur, est un mystère que Dieu nous
révèle. Nous y entrons avec respect et humilité mais aussi avec confiance et hardiesse. "Ce mystère est grand ; je dis cela par
rapport à Christ et à l’Église." Éphésiens 5.32
"Béni soit Dieu, le Père de notre
Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de
bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ !
En lui Dieu nous a élus avant la fondation du Monde,
pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui, nous
ayant prédestinés dans son amour à être Ses enfants d’adoption
par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de Sa volonté, à la
louange de la gloire de Sa grâce qu’il nous a accordée en son
bien-aimé. En lui nous avons la Rédemption par son sang, la
rémission des péchés, selon la richesse de Sa grâce, que Dieu a
répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et
d’intelligence, nous faisant connaître le mystère de Sa volonté,
selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même,
pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis,
de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les
cieux et celles qui sont sur la terre." Éphésiens 1.3-10 Selon
ce qui est écrit, l'Église de Jésus-Christ, qu'Il construit
lui-même, est l'ensemble de ceux qui sont sauvés par Sa grâce
(Tite 3.4-7). Il a la vision précise de l'Église dans le
Monde et de ceux qui la compose. Le Seigneur connaît ceux qui lui
appartiennent et : « Quiconque prononce le Nom du Seigneur, qu’il
s’éloigne de l’iniquité." 2 Timothée 2.19 Ceux qui appartiennent à
Christ s'éloignent de l'iniquité, c'est là le fondement qui les fait
reconnaître aux yeux de Dieu. Il y a des critères pour discerner les
faux prophètes, ou les faux ouvriers, ainsi que les faux disciples,
selon ce que dit Jésus : "Vous les reconnaîtrez à leurs fruits.
Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons
?" Matthieu 7.16-20 Dieu voit l'Église comme : Sa maison en
construction, à laquelle jour après jour Christ ajoute ceux qui sont
sauvés. L'apôtre Paul écrit que l'Église, dans sa relation avec Christ
son Seigneur, est un mystère que Dieu nous révèle.
"Ce mystère est
grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église." Éphésiens 5.32
C'est donc une chose encore voilée que nous essayons de découvrir
avec respect et humilité mais aussi avec confiance et hardiesse.
Selon ce qui est écrit, l'Église de Jésus-Christ, qu'il construit
Lui-même, est l'ensemble de ceux qui sont sauvés par sa grâce (Tite
3.4-7). "Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui
étaient sauvés." Actes 2.47 L'Église est dans le Monde comme le
Royaume de Dieu dont Jésus parle en Matthieu 13.44-47 : Un trésor caché
dans un champ, une perle de grand prix, un filet plein de poissons.
Elle n'apparaît pas comme une organisation ou une religion unique, unie
et visible. Toutes les dénominations chrétiennes rassemblées ne nous en
donneraient pas une image exacte. Elle est plutôt comme le blé dans
un champ où il y a aussi l'ivraie (Matthieu 13.36-43). Le Seigneur
donne l'explication de cette parabole : Tout ce qui pousse dans les
champs n'est pas de la bonne semence ! La situation des uns et des
autres deviendra claire à un moment donné. « Laissez croître ensemble
l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je
dirai aux moissonneurs : Arrachez d’abord l’ivraie et liez-la en gerbes
pour la brûler mais amassez le blé dans mon grenier. » Matthieu 13.30
On dit parfois que dans les églises il y a de la bonne semence et
aussi de l'ivraie et qu'il ne fallait pas juger avant la fin du monde.
Cependant, l'apôtre Paul écrit : "Ôtez le méchant du milieu de
vous." 1 Corinthiens 5.1-13 Il faut être attentif à l'explication de
Jésus : "le champ c'est le Monde." Ce n'est donc pas l'Église, qui elle
est dans le Monde mais n'est pas du Monde. Est-ce à dire qu'il n'y a
pas d'ivraie dans l'Église ? Au contraire, hélas !...
Mais l'église est chargée de mettre de l'ordre chez elle "Si ton frère a péché, va
et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton
frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux
personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux
ou de trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église ; et
s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un Païen
et un publicain. » Matthieu 18.15-17 L'apôtre Paul est ferme dans
son admonestation aux disciples de l'église de Corinthe :
"Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des
relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou
cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas
même manger avec un tel homme. Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du
dehors ? N’est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger ? Pour ceux
du dehors, Dieu les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous." 1
Corinthiens 5.11-13 Nous n'avons pas à juger ceux du dehors mais
ceux du dedans, c’est-à-dire exercer dans les églises la vigilance et la
discipline enseignée par le Seigneur. Cela étant, voici ce que Jésus
enseigne concernant la situation de l'Église dans le Monde, telle que
Dieu voit les choses. Jésus dit que la bonne semence qu'il sème dans
le Monde sont les fils du Royaume de Dieu. « Celui qui sème la bonne
semence, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le Monde. » Matthieu
13.37 Nous comprenons ce que Jésus veut dire : les fils du Royaume ce
sont les enfants de Dieu, nés de Dieu, comme il est écrit :
"Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient
en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels
sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de
l’homme mais de Dieu. » Jean 1.12-13 Ces fils du Royaume n'appartiennent pas tous à une
même organisation ou dénomination chrétienne. L'Église n'est pas un
corps que l'on peut situer physiquement ou géographiquement. Selon la
conception évangélique de l'Eglise il n'existe pas ce que l'on appelle
"une église nationale". Dans un pays il existe de nombreuses "églises"
très différentes. Beaucoup de ces églises appartiennent à un système
religieux ou à une organisation qui les regroupe sous le nom de telle ou
telle dénominations. Les fils du Royaume se trouvent çà et là,
disséminés dans le Monde, dans lequel se trouve aussi l'ivraie, les fils
du Malin c’est-à-dire tous ceux qui sont encore sous l'empire du Diable,
dans les ténèbres, hors du Royaume de Dieu.
Notre mission n'est pas de juger qui est la bonne semence, ou
qui est l'ivraie car Dieu ne nous a pas confié cette tâche, ni
donné la connaissance nécessaire. Les fils du Malin sont ceux vers
lesquels nous sommes envoyés afin de leur ouvrir les yeux, pour ... «
... qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à
Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en Jésus le pardon des péchés et
l’héritage avec les sanctifiés." Actes 26.18
Cependant, dès maintenant Dieu a la vision nette, précise, de
l'Église dans le Monde : "Néanmoins, le
solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui
servent de sceau : le Seigneur connaît ceux qui lui
appartiennent ; et : Quiconque prononce le nom du Seigneur,
qu’il s’éloigne de l’iniquité."2 Timothée
2.19 L'apôtre Paul écrit que ceux
qui appartiennent à Dieu s'éloignent de l'iniquité et que c'est
là le fondement qui les fait reconnaître aux yeux du Seigneur.
Nous avons un critère pour reconnaître les faux prophètes, ou
les faux ouvriers, ainsi que les faux disciples, selon ce que
dit Jésus : "Vous les reconnaîtrez à leurs
fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues
sur des chardons ?" Matthieu 7.16
"C’est donc à leurs fruits
que vous les reconnaîtrez." Matthieu 7.20 Cependant, pour ce qui est de
l'Église dans le Monde, Dieu seul sait ce qu'elle est et ceux
qui en font partie. Il la regarde comme :
- Sa maison en construction;
- Le corps de Christ, en croissance;
- L'épouse de son Fils, en préparation;
- L'Église de Jésus-Christ, en formation;
- une moisson prête à être engrangée.
"C’est pourquoi ne jugez de rien avant le
temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière
ce qui est caché dans les ténèbres et qui manifestera les
desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui
lui sera due." 1 Corinthiens 4.5
Aujourd'hui, dans le Monde, l'Église peut nous paraître comme une vaste nébuleuse dont nous ne distinguons pas avec précision ni les contours, ni ceux qui la
composent, c'est pourquoi Jésus dit que la sélection se fera à la fin du Monde.
"... la moisson, c’est la fin du Monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu,
il en sera de même à la fin du Monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son Royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité : et ils les jetteront dans la fournaise ardente,
où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes
resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui
qui a des oreilles pour entendre entende." Matthieu 13.39
Un grand filet... Dieu voit
encore l'Eglise de Christ comme un filet rempli de poissons dont le
contenu va être trié. "Le royaume des cieux est encore semblable à
un filet jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute espèce.
Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent ; et, après s’être assis sur
le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon et ils jettent ce
qui est mauvais. Il en sera de même à la fin du Monde. Les anges
viendront séparer les méchants d’avec les justes et ils les jetteront
dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de
dents." Matthieu 13.47-50 Remarquez que dans le filet tout n'est pas
bon. Cela veut dire que dans les églises tous ne sont pas des enfants de Dieu !
Après le tri final, quand la bonne semence aura été séparée de
l'Ivraie, quand ce qui est bon aura été mis à part, l'Eglise paraîtra telle que le Seigneur l'a montrée à Jean dans la vision décrite dans le
livre de l'Apocalypse : "Et je vis descendre du ciel, d’auprès de
Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse
qui s’est parée pour son époux." Apocalypse 21.2
"Puis un des sept
anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux
vint et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai
l’épouse, la femme de l’agneau. Et il me transporta en esprit sur une
grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem,
qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. Son
éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre
de jaspe transparente comme du cristal." Apocalypse 21.9-11
Elle sera... glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable mais
sainte et irrépréhensible (Éphésiens 5.27). Pour l'instant l'Eglise de christ
est toujours en construction. Mais ? en attendant la moisson finale, le
grand rassemblement des élus de Dieu formant le corps de Christ,
l'Eglise glorieuse, l'ordre de Christ est toujours valable et urgent :
« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au
nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à observer
tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les
jours, jusqu’à la fin du Monde. » Matthieu 28.18 Un jour Jésus à
partager avec ses disciples une vision émouvante : « Jésus
parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les
synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume et guérissant toute
maladie et toute infirmité. Voyant la foule, il fut ému de compassion
pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis
qui n’ont point de berger. Alors il dit à ses disciples : La moisson est
grande mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. » Mathieu 9.35 Une autre
fois il leur a dit : « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre
mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux et
regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. » Jean 4.35
Les églises Si nous pouvions avoir par satellite la vision
géographique de toutes les églises sur la Terre, nous les verrions comme
autant de pièces de puzzle dispersées. Déjà, dans une ville moyenne ou
une région de France, sans parler des autres pays, il existe de nombreux
groupes de chrétiens qui se réunissent sous divers noms, chacun pensant
qu'il est l'unique ou tout au moins le principal ou le meilleur
représentant de l'Église de Christ dans sa ville, son quartier ou son
village. Lors d'un culte où nous nous trouvions avec mon épouse,
j'ai eu cette pensée de l'Église ressemblant à un vaste puzzle aux
pièces dispersées et j'en ai éprouvé une profonde tristesse. Chaque
pièce d'un puzzle est faite pour s'imbriquer dans une autre et ainsi de
suite jusqu'à ce que l'image, le visage ou le tableau soit entièrement
recomposé. Or est-ce que les églises, si diverses aujourd'hui, qui se
réclament toutes de Christ, sont conçues pour être réunies les unes aux
autres ? Chacune de ces églises a ses propres marques : théologie,
doctrine, liturgie, forme de culte, conception et lecture ou
compréhension différente de la Bible. Certaines se proclament la vraie
ou se croient la meilleure. Or, parmi toute cette profusion de noms, de
conceptions et de pratiques, il y a "les églises de Dieu", "les églises
de Christ", avec leurs imperfections, leurs erreurs, leurs péchés mais
aussi la grâce, la miséricorde, la patience de Dieu sur chacune et, pour
la plupart, des choses bonnes, qu'il faut discerner et retenir. Elles
sont très diverses et se présentent sous des formes différentes. Cela
peut être une assemblée de plusieurs milliers de personnes ou d'une
centaine, c'est parfois un petit groupe dans une maison ou une famille.
Ces églises ne sont pas éternelles. Certaines ont disparues depuis
longtemps, remplacées par d'autres. Cependant, l'Église de Jésus-Christ
traverse les siècles, les générations, ici-bas et dans le ciel elle
demeure pour l'éternité. Le danger, devant cette confusion, c'est un
jugement radical et sans appel sur ces différentes églises, selon la
façon dont nous les regardons, avec nos a priori, la partialité de nos
jugements, nos sentiments plus ou moins favorables. Lorsque nous
examinons les églises citées dans le Nouveau Testament, nous remarquons
qu'à peu près dans toutes, il y avait des choses à déplorer mais aussi
de bonnes choses. Nous pouvons avoir une idée de la façon dont Dieu voit
les églises en lisant les épîtres du Nouveau Testament qui renferment de
nombreuses exhortations à la patience, au support mutuel, à la
miséricorde, au pardon réciproque. Mais aussi à la répréhension, aux
avertissements, à la fermeté, etc. Tout cela nous fait comprendre
qu'autrefois, comme aujourd'hui, les églises avaient leurs bons et leurs
mauvais côtés, leurs qualités et leurs défauts mais qu'aucune n'était
rejetée par le Seigneur. Le regard de Dieu sur toi et moi Ouvrons
ce chapitre avec une parole de Dieu à David : « Je t’instruirai et
te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, j’aurai le
regard sur toi. » Psaume 32.8 Retenons bien ce que le Seigneur dit :
J'aurais le regard sur toi ! Cette parole signifie beaucoup de
choses. Premièrement, Dieu fait connaitre à David qu'il va désormais
le conduire par ses instructions, par une direction évidente et par des
conseils. Pour cela le Seigneur va veiller sur son serviteur, Il va
garder les yeux sur lui afin lui éviter de s'écarter de la bonne voie.
Il faut souligner que Dieu répond au désir de David qui a prié dans
ce sens : « Conduis-moi dans ta vérité et instruis-moi ; car tu es
le Dieu de mon salut, Tu es toujours mon espérance. » Psaumes 25.5
«
Regarde si je suis sur un chemin dangereux et conduis–moi sur ton
chemin, ce chemin qui est sûr pour toujours. » Psaume 139.24 Dieu
veille sur nous afin que nous ne nous écartions pas de ses voies et si
nous nous éloignons il sait comment nous ramener. C'est la première
pensée qui émane de cette parole : « J'aurais le regard sur toi ».
Ensuite le fait que les yeux du Seigneur sont sur nous indique qu'il est
toujours prêt à nous secourir : « Car l’Éternel étend ses regards
sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à
lui. » 2 Chroniques 16.9 Pour Dieu nous ne sommes pas un anonyme, un
cas, un dossier, un numéro mais une personne qu'il connaît et qu'il
regarde en particulier. Comme un père qui, malgré le nombre de ses
enfants, connaît et regarde chacun attentivement. David était
pleinement conscient du regard de Dieu sur lui : "Éternel ! tu me
sondes et tu me connais, Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève,
Tu pénètres de loin ma pensée ; Tu sais quand je marche et quand je me
couche et tu pénètres toutes mes voies. » Psaume 139.2 La Bible,
Parole de Dieu, nous instruit sur la façon dont Dieu nous regarde
personnellement. Il dit en substance à Noé :
"J'ai été attentif
à la façon dont tu marches avec moi et je viens te donner des
instructions pour te sauver toi et ta famille car je vais détruire le
monde." Genèse 6.9, 7.1 Il fait comprendre à
Abraham : "Je te
considère comme mon ami, je vais être ton compagnon de route, je vais te
bénir, toi et les tiens, marche devant moi et sois intègre." Genèse
12.1-3, 17.1-8, Jacques 2.23 Un homme fut un jour surpris que Jésus
savait qui il était : « Jésus, voyant venir à lui Nathanaël, dit de
lui : Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude.
D’où me connais-tu ? lui dit Nathanaël. Jésus lui répondit : Avant que
Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » Jean
1.47 Dieu nous a vu bien avant que nous le connaissions. Il dit à
Jérémie son futur prophète : "Avant que je t’eusse formé dans le
ventre de ta mère, je te connaissais et avant que tu fusses sorti de son
sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations."
Jérémie 1.5 Le psalmiste David savait le reconnaître et se
l'appliquer personnellement, c'est aussi cela la foi : "Mon corps
n’était point caché devant toi, lorsque j’ai été fait dans un lieu
secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une
masse informe, Tes yeux me voyaient ; et sur Ton livre étaient tous
inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux
existât." Psaume 139.15 L'apôtre Paul dit que le Seigneur l'avait
mis à part dès le sein de sa mère (Galates 1.15). Ne croyez pas que
c'est exceptionnel. Cette parole est pour chacun de nous : "Avant que je
t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais." Il y a
une expression qui revient souvent dans le témoignage de ceux qui se
sont réellement convertis : "J'ai rencontré le Seigneur." C'est un
sentiment très personnel d'une expérience réelle que nous avons vécue à
un moment précis avec le Seigneur Jésus-Christ. Mais cela ne doit pas
être qu'une expérience passée. Le Seigneur nous regarde toi et moi
personnellement et désir vivre avec nous une relation intime et
particulière. Beaucoup de gens sont "fatalistes" : "mektoub" :
exclamation qui résume le fatalisme musulman = c'est écrit. On entend
souvent dire : cela devait arriver, c'est comme ça, on n’y peut rien !
Que des incrédules puissent parler ainsi, on peut le comprendre mais les
enfants de Dieu doivent avoir une conception plus élevée et juste de la
façon dont leur Père céleste les regarde et veille sur eux chaque jour.
"Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui
demandiez." Matthieu 6.8 "Lui-même prend soin de vous." 1 Pierre 5.7
Dieu lui-même a dit : "Je ne te délaisserai point et je ne
t’abandonnerai point." Hébreux 13.5 Il est encore écrit :
« Car
l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont
le cœur est tout entier à lui. » 2 Chroniques 16.9 Certains
chrétiens n'ont pas assez de foi ou de simplicité pour confier leur
destin à Dieu. Ils pensent pouvoir gérer leur vie en fonction de leur
sagesse, de leur intelligence, de leurs compétences et... des
circonstances. Mais Dieu n'est pas indifférent. Il s'intéresse à
chaque instant de notre vie terrestre. Il n'est pas seulement le Dieu
qui a prévu un avenir éternel dans le ciel, ou dans sa nouvelle
création. Il veille et prend soin des siens dès maintenant sur la Terre
et pour les choses quotidiennes qui font notre vie : notre mari, notre
femme, notre famille, notre profession, le lieu où il préférable que
nous habitions, etc. À ce sujet, il nous recommande de lui confier
nos projets et d'accepter de dépendre de Lui : "A vous maintenant,
qui dites : Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y
passerons une année, nous trafiquerons et nous gagnerons ! Vous qui ne
savez pas ce qui arrivera demain ! car, qu’est-ce que votre vie ? Vous
êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps et qui ensuite
disparaît. Vous devriez dire, au contraire : Si Dieu le veut, nous
vivrons et nous ferons ceci ou cela." Jacques 4.13-15 Il y a
tellement d'exhortations pour confier notre vie à Dieu et s'attendre à
ce qu'il nous conseille, nous instruise, nous dirige :
"Confie-toi
en l'Éternel de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ta sagesse ;
Reconnais-le dans toutes tes voies et il aplanira tes sentiers."
Proverbes 3.5-6 "Recommande à l'Éternel tes
œuvres et tes projets
réussiront." Proverbes 16.3 "Fais de l'Éternel tes délices et il te
donnera ce que ton cœur désire. Recommande ton sort à l'Éternel, Mets en
lui ta confiance et il agira." Psaume 37.4-5 C'est vrai pour ce qui
nous concerne en rapport avec son royaume mais aussi pour toutes les
circonstances de notre existence ici-bas, si nous aimons Dieu : "Nous
savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui
aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein." Romains 8.28
Où me veut-il ? Que veut-il que je fasse ? Où désire-t-il que
j'habite ? Quelle est ma place dans son œuvre ? Nous ne devons pas
croire que notre vie est une barque qui se déplace au gré du vent ou des
flots, c’est-à-dire des circonstances. Au contraire, nous devons vouloir
que le Seigneur soit au gouvernail pour tout diriger. C'est comme cela
qu'il voit les choses pour nous. Il désire nous rendre heureux et
utiles. Il a des projets pour toi et moi. "Car je connais les
projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non
de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance." Jérémie
29.11 Bien sûr, cela n'empêche pas les initiatives personnelles.
Nous ne sommes pas des robots programmés et entièrement conditionnés
pour des taches précises. Dieu a doté les humains d'intelligence et
d'une volonté propre. Mais nous devons accepter que nous ayons besoin du
conseil, des instructions, des directives de Dieu. Nous devons accepter
de lui soumettre nos projets, nos décisions, notre volonté. Il nous faut
désirer la direction de Dieu et le lui demande, comme le psalmiste :
"Mais en Toi je me confie, ô Éternel ! Je dis : Tu es mon Dieu ! Mes
destinées sont dans ta main." Psaume 31.14-15 "Fais-moi dès le matin
entendre Ta bonté ! Car je me confie en toi. Fais-moi connaître le
chemin où je dois marcher ! Car j’élève à toi mon âme." Psaume 143.8
Il y a peut-être quelques chose qui nous gêne en pensant à ce regard
pénétrant de Dieu dont parle David : « Tu me sondes et tu me
connais... » Psaume 139 Comment Dieu voit-il mes péchés ?
« Si
nous sommes honnêtes envers lui il n'y a aucune crainte à avoir. Si nous
confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et
pour nous purifier de toute iniquité. » 1 Jean 1.9 Lorsqu'il nous a
pardonné il nous voit lavés, purifiés, justifiés, blancs comme la neige,
par le sang de Jésus, son Fils (1 Jean 1.7).
"Mais vous avez été
lavés mais vous avez été sanctifiés mais vous avez été justifiés au nom
du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu." 1 Corinthiens
6.11 Ne portez plus votre culpabilité, comme un fardeau qui vous
courbe chaque jour mais considérez que Dieu votre Père céleste vous a
pardonné et entièrement libérés. "Il n’y a donc maintenant aucune
condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ." Romains 8.1 Un
jour un collègue pasteur me remit un petit papier sur lequel ce verset
était écrit : "J’ai déchargé son épaule du fardeau et ses mains ont
lâché la corbeille." Psaumes 81.6 Dieu me faisait à nouveau
comprendre qu'il m'avait libéré de ma servitude. Certaines paroles
arrivent au bon moment et c'est encore une grâce de Dieu qui voit nos
découragements. Ecoutez encore celles-ci : "Si vos péchés sont
comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; S’ils sont
rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine." Ésaïe 1.18
"Autant l’Orient est éloigné de l’Occident, Autant il éloigne de nous
nos transgressions." Psaumes 103.12 "C’est
Moi, Moi qui efface tes
transgressions pour l’amour de Moi et Je ne me souviendrai plus de tes
péchés." Ésaïe 43.25 Vous avez bien lu : Et je ne me souviendrai
plus de tes péchés. Dieu nous regarde comme ses enfants
"Je serai
pour vous un père et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le
Seigneur tout-puissant." 2 Corinthiens 6.18 Quel encouragement
extraordinaire : nous sommes maintenant enfants de Dieu. Soyons
conscients de ce merveilleux privilège : "Voyez quel amour le Père
nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous
le sommes. Si le Monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas
connu." 1 Jean 3.1 « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de
Dieu et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous
savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui,
parce que nous le verrons tel qu’il est." 1 Jean 3.2 Voici quelques
passages qui sont très importants, concernant notre nouvelle identité en
Jésus-Christ : "Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient
en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu," Jean
1.12 "… car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont
fils de Dieu." Romains 8.14-17 "Et vous n’avez point reçu un esprit
de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un
Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit
lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de
Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui,
afin d’être glorifiés avec lui." Romains 8.15-17 "Car vous êtes tous
fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ." Galates 3.26 Dieu nous
regarde avec miséricorde. Il est un Père autrement plus aimant qu'un
père naturel. "L’Éternel est miséricordieux et compatissant, lent à
la colère et riche en bonté ; Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde
pas sa colère à toujours ; Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne
nous punit pas selon nos iniquités. Mais autant les cieux sont élevés
au-dessus de la terre, Autant sa bonté est grande pour ceux qui le
craignent ; Autant l’orient est éloigné de l’occident, Autant il éloigne
de nous nos transgressions. Comme un père a compassion de ses enfants,
L’Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi
nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière." Psaume
103.8-14 J'en ai assez d'entendre parler de Dieu par des gens qui ne
le connaissent pas. Ils le présentent sans cesse avec un bâton à la
main, comme le père fouettard, qui est toujours prêt à sévir, qui
n'oublie aucune de nos fautes et ne nous passe rien. Certes, notre
Père céleste nous châtie mais avec équité, miséricorde et compassion :
"L’Éternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche
en bonté ; Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à
toujours ; Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas
selon nos iniquités." Il faut parler de la sévérité de Dieu mais
avec équité : "Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu :
sévérité envers ceux qui sont tombés et bonté de Dieu envers toi, si tu
demeures ferme dans cette bonté" Romains 11.22 Si nous faisons ce
qui est mal, Dieu ne peut pas nous laisser impunis mais il nous châtie
avec mesure et nous pardonne lorsque nous revenons vers lui humblement.
Avec mon épouse, nous nous trouvions un jour face à trois
"pasteurs", qui se comportaient en juges accusateurs, nous traitant avec
dureté. Il n'y avait là aucun avocat pour la défense, du moins pas
visible. À un moment de l'entretien, l'un deux, le plus rigide, prit sur
son bureau un petit livre qu'il ouvrit au hasard, c'était "Les trésors
de la foi" ou Méditations quotidiennes de C. H. Spurgeon et voici le
verset qui introduisait cette méditation : "Je te châtierai avec
mesure" Jérémie 30.11 (version Darby). Indépendamment de la volonté
de ces trois hommes, la livre s'ouvrit à la bonne page ! Jésus notre
Avocat était là ! Que son Nom soit béni. Nous savions que le
Seigneur ne pouvait pas nous tenir pour innocents et quelques temps
auparavant j'avais déjà reçu ce passage comme un encouragement de Dieu
et je savais à quoi m'en tenir. "Je ne te tiens pas pour innocent mais
je ne te détruirai pas, te corrigerai avec mesure ou, selon la version
Segond : "Je te châtierai avec équité, Je ne puis pas te laisser
impuni." Dieu avait les yeux sur nous ce jour, comme toujours et il
est venu à notre secours. Conclusion Il y a tellement à dire et à
réfléchir sur la façon dont Dieu nous regarde toi qui me lis maintenant
et moi qui ai écrit ces lignes. Aussi je vous laisse méditer à ce sujet
et découvrir toutes les raisons du bonheur des enfants de Dieu. Le
regard de Dieu sur nous va bien au-delà de notre simple vie d'ici-bas.
Il se projette dans notre avenir éternel. Il nous a préparé une cité :
"Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons
aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ." Hébreux 11.16
"Il
transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au
corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes
choses." Philippiens 3.21 "Nous serons semblables à lui, parce que
nous le verrons tel qu’il est." 1 Jean 3.2 Dieu, par sa perspective
profonde, nous a préparé ce jour glorieux et Il nous y voit déjà !
L’Éternel mon berger Le psalmiste, inspiré par le Saint-Esprit,
associe au nom de l’Éternel le qualificatif de Berger, comme l'un de ses
attributs permanents (Psaume 23). Dieu s'est fait connaître au peuple
d'Israël comme le Berger qui le conduit et qui prend soin de lui. les
prophètes, les psalmistes et les croyants de l'Ancienne Alliance le
reconnaissaient. Leur témoignage est présent dans de nombreux passages
des Écritures. En voici quelques-uns : "Tu as conduit ton peuple
comme un troupeau, par l’intermédiaire de Moïse et d’Aaron." Psaume
77.20 "Il fit partir son peuple comme des brebis, Il les conduisit
comme un troupeau dans le désert." Psaume 78.52
"Au chef des
chantres. Sur les lis lyriques. D’Asaph. Psaume. Prête l’oreille, berger
d’Israël, Toi qui conduis Joseph comme un troupeau ! Parais dans ta
splendeur, Toi qui es assis sur les chérubins !" Psaume 80.1 Les
paroles d'Esaïe le prophète expriment l'amour et la tendresse du Dieu
Berger : "Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les
agneaux dans ses bras et les portera dans son sein ; Il conduira les
brebis qui allaitent." Ésaïe 40.11 Cependant, Dieu n'est pas
seulement le Berger d'un peuple, d'un troupeau en général mais il désire
l'être de chaque être humain. David l'exprime très bien en proclamant sa
grande confiance dans la sollicitude, la providence et la vigilance du
Seigneur à son égard. Il composa ce cantique en l'honneur de son Berger
fidèle : « Cantique de David. L’Éternel est mon berger : je ne
manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me
dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit
dans les sentiers de la justice, à cause de son Nom. Quand je marche
dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal car Tu es
avec moi : Ta houlette et Ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi
une table, en face de mes adversaires ; Tu oins d’huile ma tête et ma
coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les
jours de ma vie et j’habiterai dans la maison de l’Éternel Jusqu’à la
fin de mes jours. » Psaume 23 La confiance de David était le fruit de
sa relation personnelle et constante avec "son" Dieu. Elle reposait sur
la connaissance du Seigneur qu'il avait acquise de différentes façons :
. L’observation des choses naturelles (Psaume 8.3, 19.1ss);
. La méditation des Écritures : Psaume 119; . La communion avec le
Saint-Esprit qui l'animait et l'inspirait (2 Samuel 23.2). Il fut,
toute sa vie, revêtu par l'Esprit de Dieu. "Samuel prit la corne
d’huile et l’oignit au milieu de ses frères. L’esprit de Éternel saisit
David, à partir de ce jour et dans la suite. » 1 Samuel 16.13 La
confiance de David ne consistait pas uniquement à chercher la protection
et la bénédiction de Dieu. Il vivait une réelle relation de communion
avec Lui. Malgré ses chutes, parfois tragiques, il restait dépendant
de l’Éternel. Les psaumes qu'il a écrits reflètent son humilité, sa
crainte de Dieu, sa totale confiance et sa véritable obéissance. En
lisant ce qui le concerne dans la Bible, on voit que dès son jeune âge
il se confiait en Éternel :
"Car tu es mon espoir, Seigneur DIEU, c’est
à toi que je me fie depuis ma jeunesse." Psaume 71.5
Dieu lui a
rendu un magnifique témoignage par ces paroles : "J’ai trouvé David,
fils d’Isaï, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés."
Actes 13.22 Il est intéressant de remarquer que David était au
départ un berger et que, d'une certaine manière, il le demeura toute sa
vie. Il fut un roi-berger. Il connaissait par expérience la nature et la
tâche du véritable berger. "Il choisit David, son serviteur et il le
tira des bergeries ; Il le prit derrière les brebis qui allaitent, Pour
lui faire paître Jacob, son peuple et Israël, son héritage. Et David les
dirigea avec un cœur intègre et les conduisit avec des mains
intelligentes." Psaume 78.70-72 Ainsi lorsqu'il
exprime sa confiance en l'Éternel en disant : le Seigneur est mon berger,
Il sait quelle
est la nature d'un vrai berger préoccupé du bien-être de son troupeau et
de chacune de ses brebis. Certes, David a commis des fautes graves
dont il a dû subir les conséquences à la mesure de ses péchés, entre
autres les nombreux drames impliquant ses enfants : inceste, meurtre,
révolte, mort brutale... Mais il n'a jamais désespéré de la miséricorde
de Dieu, même pour les péchés les plus graves. Il a toujours su revenir
dans une repentance sincère et profonde (Psaume 51). « Psaume de
David. Lorsque Nathan, le prophète, vint à lui, après que David fut allé
vers Bath-Schéba. O Dieu ! aie pitié de moi dans ta bonté ; Selon ta
grande miséricorde, efface mes transgressions ; lave-moi complètement
de mon iniquité et purifie-moi de mon péché. Car je reconnais mes
transgressions et mon péché est constamment devant moi... Détourne
ton regard de mes péchés, efface toutes mes iniquités. (...) O Dieu ! crée
en moi un cœur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé. (...) Ne me
rejette pas loin de ta face, ne me retire pas ton esprit saint. »
Finalement, même dans les moments les plus sombres de son existence il a
toujours considéré son rapport avec Dieu comme celui d'une brebis avec
son berger d'une manière très personnelle. Dieu un bon berger
David sait décrire la nature bienveillante, attentive, généreuse et
fidèle du Céleste et Divin Berger. Le Psaume 23 révèle Dieu dans son
rôle de Berger : Celui qui prend parfaitement soin de ses brebis, qui
veille sur chacune d'elle, qui les conduit dans les meilleures
conditions afin qu'elles soient nourries d'une nourriture excellente,
abreuvées d'une eau pure et fraîche, protégées, en paix et heureuses.
Dans un passage sublime du livre du prophète Ézéchiel, Dieu se
présente comme le meilleur des bergers, à la fois vigilant, bienveillant
et bon, fidèle et juste. "Car ainsi parle le Seigneur, Éternel :
-Voici, j’aurai soin moi-même de mes brebis et j’en ferai la revue. Comme
un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis
éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis et je les recueillerai de
tous les lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de
l’obscurité. Je les retirerai d’entre les peuples, je les rassemblerai
des diverses contrées et je les ramènerai dans leur pays ; je les ferai
paître sur les montagnes d’Israël, le long des ruisseaux et dans tous
les lieux habités du pays. Je les ferai paître dans un bon pâturage et
leur demeure sera sur les montagnes élevées d’Israël ; là elles
reposeront dans un agréable asile et elles auront de gras pâturages sur
les montagnes d’Israël. C’est moi qui ferai paître mes brebis, c’est moi
qui les ferai reposer, dit le Seigneur, Éternel. Je chercherai celle qui
était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui
est blessée et je fortifierai celle qui est malade. Mais je détruirai
celles qui sont grasses et vigoureuses. Je veux les paître avec justice.
Et vous, mes brebis, ainsi parle le Seigneur, Éternel : Voici, je
jugerai entre brebis et brebis, entre béliers et boucs." Ézéchiel
34.11-17 Cette prophétie décrit les sentiments du cœur de Dieu.
"Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était
égarée, je panserai celle qui est blessée et je fortifierai celle qui
est malade. Mais je détruirai celles qui sont grasses et vigoureuses. Je
veux les paître avec justice." Jésus le bon berger Dans l'Ancien
Testament, Dieu est présenté comme le Berger d'Israël. Dans le Nouveau
Testament apparait un autre Berger, non seulement pour un peuple mais
pour les hommes et les femmes de toutes les nations. Il dit :
"Je
suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles soient dans
l’abondance. Je suis le bon berger. le bon berger donne sa vie pour ses
brebis... Je connais mes brebis et elles me connaissent, comme le Père
me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes
brebis... Mes brebis entendent ma voix ; je les connais et elles me
suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais
et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données,
est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de
mon Père. » Jean ch. 10 Si nous avons entendu son appel, cru en lui et si
nous le suivons, Jésus est notre berger. Nous pouvons aussi lui
appliquer le psaume 23 : « Le Seigneur est mon berger : je ne
manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me
dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans
les sentiers de la justice, à cause de son nom. » Ce n'est pas le
privilège exclusif de David ou de certaines personnes. Chacun peut, s'il
le désire, connaître Dieu comme son Berger en suivant l'exemple du
Psalmiste. Il nous faut être conscients de notre dépendance du Seigneur
Jésus-Christ pour notre salut, pour la vie éternelle et aussi pour notre
cheminement terrestre quotidien, selon ses paroles : « Venez à moi,
vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos.
Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions car je suis doux et
humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug
est doux et mon fardeau léger. » Matthieu 11.28 David confessait que
sa vie dépendait de Dieu comme la brebis qui a besoin du berger :
"Je suis errant comme une brebis perdue ; cherche ton serviteur car je
n’oublie point tes commandements." Psaumes 119.176 Nous aussi,
"Nous étions comme des brebis sans berger, errantes et perdues et
suivant notre propre voie mais maintenant nous sommes retournés vers le
pasteur et le gardien de nos âmes." 1 Pierre 2.25, Ésaïe 53.6
D'autres bergers Après son départ de la Terre pour le ciel où il
s'est établi, le Seigneur Jésus-Christ, le Bon Berger, a confié ses
brebis à des hommes chargés de paître le troupeau de Dieu. C’est ce
que déclare l’Écriture : « Il est monté dans les hauteurs, il a
emmené captif tout ce qui nous captivait et il a répandu ses dons sur
les hommes ». "Il est monté" : au–dessus de tous les cieux afin
d’affirmer partout sa présence et de remplir l’Univers entier de sa
plénitude. Ses "dons aux hommes" sont variés. Il nous a donné
certains frères comme apôtres, d’autres comme
porte–parole de Dieu,
d’autres comme évangélistes, d’autres encore comme
bergers et
enseignants (Éphésiens 4. 8-11, Parole Vivante de A.Kuen). À ceux qui
ont reçu cette charge, l'apôtre Pierre écrit : "Comme des bergers,
prenez soin du troupeau de Dieu qui vous a été confié. Veillez sur lui,
non par devoir mais de plein gré, comme Dieu le désire. Faites–le, non
comme si vous y étiez contraints mais par dévouement. N’exercez pas un
pouvoir autoritaire sur ceux qui ont été confiés à vos soins mais soyez
les modèles du troupeau." 1 Pierre 5.2 Comme le disait l'apôtre Paul
aux anciens de l'église d'Ephèse, c'est par le Saint-Esprit que ces
bergers sont établis. « Veillez donc sur vous–mêmes et sur tout le
troupeau de l’Eglise que le Saint–Esprit a confié à votre garde. Comme
de bons bergers, prenez soin de l’Eglise de Dieu qu’il s’est acquise par
son sacrifice. » Actes 20.28 Cependant le souverain pasteur des
brebis, c'est le Seigneur Jésus-Christ : « Christ a souffert pour
vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, Lui
qui n’a point commis de péché et dans la bouche duquel il ne s’est point
trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures,
maltraité, ne faisait point de menaces mais s’en remettait à celui qui
juge justement ; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le
bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par
les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Car vous étiez comme
des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le Pasteur
et le Gardien de vos âmes. » 1 Pierre 2.21ss L'essentiel c'est notre
communion avec Dieu le Père et avec Christ notre souverain Pasteur,
notre bon et fidèleBerger. « Mes brebis entendent ma voix ; je les
connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles
ne périront jamais et personne ne les ravira de ma main. Mon Père,
qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les
ravir de la main de mon Père. » Jean 10.27
Le repos de Dieu Ceux
qui ont réellement cru en Christ, qui le suivent, qui sont devenus ses
brebis, vivent selon cette parole : "Il me fait reposer dans de verts
pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il
me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de Son Nom." Il
est question dans l'épitre aux Hébreux d'un repos particulier, appelé
"le repos de Dieu" : « Il y a donc un repos de sabbat réservé au
peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de
ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. Efforçons-nous donc
d’entrer dans ce repos. » Hébreux 4.9 Ce passage fait référence à ce
qui est écrit dans le livre de la Genèse :
"Dieu, après avoir achevé son
œuvre, se reposa le septième jour de tout son travail. Il fit de ce
septième jour un jour béni, un jour qui lui est réservé car il s’y
reposa de tout son travail de Créateur" Genèse 2.2 Dieu pourtant
n'a pas cesser d'être à l'œuvre. Son repos consiste donc dans un état de
satisfaction intérieur, un contentement qui apaise, selon cette autre
parole : « Dieu considéra tout ce qu’il avait créé et trouva cela
très bon. » Genèse 1.31 Plus tard l'Éternel fit de ce jour de repos
une Loi pour Israël : « Car en six jours, l’Éternel a fait le ciel,
la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve mais le septième jour, il
s’est reposé. C’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du sabbat et en a
fait un jour qui lui est consacré. » Exode 20.11 À partir de ce
commandement, les enfants d'Israël devaient impérativement observer le
sabbat, comme un jour exclusivement consacré à l'Éternel. Aujourd'hui,
les chrétiens observent le dimanche en mémoire de la résurrection de
Jésus mais on ne peut pas dire que ce jour remplace le sabbat ordonné
par la Loi de Moïse pour Israël. Certains attachent une importance
excessive à l'observance de jours sanctifiés et de fêtes religieuses,
comme l'écrit l'apôtre Paul aux disciples de la Galatie : « Vous
observez les jours, les mois, les temps et les années ! Je crains
d’avoir inutilement travaillé pour vous. » Galates 4.10 Le repos de
Dieu, dont il est question dans Hébreux, est tout autre chose. Il
consiste à se confier dans la grâce que Dieu accorde pour le pardon des
péchés et le salut de l'âme : « Car celui qui entre dans le repos de
Dieu se repose de ses œuvres. » Hébreux 4.9 Des œuvres inutiles Ce
sont celles que nous pourrions faire dans le but de "gagner ou
mériter"
les faveurs et les bénédictions de Dieu, entre autres le pardon de nos
péchés, le salut de notre âme et la vie éternelle. Sous l'Ancienne
Alliance régie par la Loi de Moïse, le peuple d'Israël était soumis à
cette règle : « Vous observerez mes lois et mes ordonnances :
l’homme qui les mettra en pratique vivra par elles. Je suis l’Éternel. »
Lévitique 18.5 Mais une Alliance Nouvelle a été établie en
Jésus-Christ, fondée sur un autre principe : celui de la foi. « Car
c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela
ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les
œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Éphésiens 2.8 Entrer dans
le repos de Dieu c'est entrer dans le salut que Dieu nous accorde par
grâce, par le moyen de la foi, sans la pratique d'œuvres auxquelles nous
pourrions attribuer quelques mérites. L'apôtre Paul écrit au sujet de
ceux qui cherchent à être justifiés (sauvés) par les œuvres de la Loi :
"Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu mais sans
intelligence : ne connaissant pas la justice de Dieu et cherchant à
établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de
Dieu ; car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous
ceux qui croient. En effet, Moïse définit ainsi la justice qui
vient de la loi : -L’homme qui mettra ces choses en pratique vivra
par elles. Mais voici comment parle la justice qui vient de la
foi : Ne dis pas en ton cœur : -Qui montera au ciel ? c’est en faire
descendre Christ ; ou : -Qui descendra dans l’abîme ? c’est faire
remonter Christ d’entre les morts. Que dit-elle donc ? La
parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c’est la
parole de la foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le
Seigneur Jésus et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des
morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la
justice et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut,
selon ce que dit l’Écriture : Quiconque croit en lui ne sera point
confus." Romains 10.2-11 C'est de ces œuvres de
la Loi dont il s'agit de se reposer en se confiant dans la grâce de Dieu
pour être justifiés de nos péchés, lavés, purifiés, par la seule valeur
du sang de son Fils Jésus. Ce repos est le sabbat de Dieu pour ceux qui
ont cru en Christ. "Pour nous qui avons cru, nous
entrons dans le repos." Hébreux 4.3 Tout ce qui s'obtient par la foi ne dépend pas
d'œuvres méritoires qui seraient comme un prix à payer en échange d'un
don de Dieu. Les dons de Dieu sont gratuits, ils sont accordés par
Dieu sur la base de la foi, sans dépendre des œuvres.
« ...le don
gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur."
Romains 6.23. "Car c’est par la grâce que vous êtes
sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le
don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se
glorifie." Éphésiens 2.9 "Lorsque la bonté
de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés,
il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions
faites mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et
le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu sur nous avec
abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa
grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle."
Tite 3.4-7 « Celui qui croit en Jésus-Christ
pour le pardon de ses péchés et le salut de son âme entre dans le repos
de Dieu qui libère de la servitude de la loi. Il entre dans une vie
nouvelle de service dans laquelle il pratiquera des œuvres, non plus
pour être justifié mais pour être agréable à celui qui l'a justifié.
"Pour nous qui avons cru, nous entrons dans son repos. » Hébreux 4.3
Ceux à qui le message initial de Dieu était d'abord annoncé n'ont pas
cru dans sa Parole et ne sont pas entrés dans ce repos de Dieu.
"Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux ; mais
la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne
trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent." Hébreux 4.2
"Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur
incrédulité." Hébreux 3.19 "Craignons donc, tandis que la promesse
d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse
être venu trop tard." Hébreux 4.1 Il est fondamental de conserver
notre attachement au principe établit par Dieu dans une relation
nouvelle : La foi en Jésus-Christ. « Venez à moi, vous tous qui êtes
fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur
vous et recevez mes instructions car je suis doux et humble de cœur ; et
vous trouverez du repos pour vos âmes. » Matthieu 11.28 Des bonnes
œuvres Il y a des œuvres qui sont nécessaires et expressément
demandées. Elles ne sont pas faites pour payer le prix de notre
rédemption, ou recevoir les dons de Dieu mais elles sont le produit
d'une vie nouvelle. Ce sont celles que Dieu a préparées pour ceux qui
ont cru en Christ, afin qu'ils les pratiquent. "Car c’est par la
grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas
de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que
personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en
Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin
que nous les pratiquions." Éphésiens 2.8-10
Premièrement les œuvres de la foi Celles dont parle l'apôtre Jacques :
« Mes frères, à
quoi servirait–il à un homme de dire qu’il a la foi s’il ne le démontre
pas par ses actes ? Une telle foi peut–elle le sauver ? » Jacques 2.14
On a souvent opposé le discours de Jacques à celui de Paul
concernant le salut par la foi sans les œuvres de la loi. Cependant, il
faut faire la différence entre "les œuvres de la loi" inutiles pour le
salut et "les œuvres de la foi" indispensables pour
en démontrer la
réalité. Dans son écrit, Jacques ne contredit pas les affirmations de
Paul. Il s'efforce de faire comprendre que la foi ne consiste pas en
paroles seulement ou en bons sentiments mais qu'elle doit être démontrée
par des actes que nous pouvons appeler "les œuvres de la foi" dont
Abraham est l'exemple, ainsi que ceux cités dans le chapitre 11 de
l'épître aux Hébreux, selon ce qui est écrit : "La foi est une ferme
assurance des choses qu'on espère et une démonstration de celles que
l'on ne voit pas." Hébreux 11.1
Ensuite les œuvres de la charité
Celles que nous pratiquons par amour : la compassion, la miséricorde, le
secours, le soutien, l'aide dans la communion fraternelle. L'apôtre Jean
écrit : "Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné
sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les
frères. Si quelqu’un possède les biens du monde et que, voyant son frère
dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu
demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la
langue mais en actions et avec vérité. Par là nous connaîtrons que nous
sommes de la vérité." 1 Jean 3.16-18 Puis les œuvres de notre
justice, la sanctification Elles consistent à se séparer du péché, à
s'éloigner du Mal pour faire ce qui est bien. C'est la sanctification.
« Vous savez, en effet, quels préceptes nous vous avons donnés de la
part du Seigneur Jésus. Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ;
c’est que vous vous absteniez de l’impudicité ; c’est que chacun de vous
sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous
livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne
connaissent pas Dieu ; c’est que personne n’use envers son frère de
fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire
vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l’avons déjà dit et
attesté. Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté mais à la
sanctification. » 1 Thessaloniciens 4.2ss « Comme des enfants
obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez
autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui
vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre
conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints car je suis saint. Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’œuvre de chacun,
sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le
temps de votre pèlerinage, sachant que ce n’est pas par des choses
périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de
la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères mais par
le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache,
prédestiné avant la fondation du monde et manifesté à la fin des temps,
à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l’a ressuscité des
morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre
espérance reposent sur Dieu. » 1 Pierre 1.14ss
"On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Éternel
demande de toi, C’est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la
miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu." Michée 6.8 "L’œuvre de la justice sera la
paix et le fruit de la justice le repos et la sécurité pour toujours."
Ésaïe 32.17 Enfin les œuvres dont Jésus parle lorsqu'il dit : "Il
faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a
envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler." Jean 9.4 Ce
sont les œuvres qui consistent à rendre témoignage de Christ, pour
amener les Païens à l’obéissance, par la parole et par les actes, par la
puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l’Esprit de
Dieu (Romains 15.18). Ce sont les œuvres que faisait Jésus :
"Vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de
Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous
ceux qui étaient sous l’empire du diable car Dieu était avec lui." Actes
10.38
Ces œuvres que doivent faire aussi ceux qui croient en Lui (Jean 14.12).
"Puis il leur dit : Allez par tout le monde et prêchez la bonne nouvelle
à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé
mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui
accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les
démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents
; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ;
ils imposeront les mains aux malades et les malades, seront guéris."
Marc 16.15-20 Il n'est pas question de se reposer de ces œuvres là
avant que nous soyons auprès du Seigneur, selon Apocalypse. «
J’entendis du ciel une voix qui disait : Ecris : Heureux les morts, ceux
qui meurent dans le Seigneur, dès maintenant ! Oui, dit l’Esprit, qu’ils
se reposent de leurs travaux car leurs œuvres les suivent. » Apocalypse
14.13 La Demeure de Dieu Ce dont il est question maintenant, ce
n'est pas le ciel dont Dieu dit : « Le ciel est mon Trône et la
Terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir et quel lieu
me donneriez-vous pour demeure ? » Ésaïe 66.1 C'est vrai que le Ciel
est la demeure glorieuse où se trouve le Trône de Dieu, où il siège avec
le Seigneur Jésus-Christ, entouré des êtres célestes. Jésus
a parlé d'une autre demeure dans laquelle Dieu et Lui désirent habiter :
"Si quelqu’un m’aime, il obéira à mes paroles. Mon Père l’aimera,
nous irons à lui et nous habiterons chez lui". Jean 14.23 Il ne
s'agit pas de temples, de chapelles, de cathédrales, que nous
appellerions "maison de Dieu" car "Le Dieu qui a fait le Monde et
tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre,
n’habite point dans des temples faits de main d’homme. » Actes 17.24
Je vous parle maintenant d'une Demeure, d'un Temple spirituel, au sujet
duquel l'apôtre Paul écrit : "Ne savez-vous pas que vous êtes le
Temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?" 1 Corinthiens
3.16 Jésus a dit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole
et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure
chez lui. » Jean 14.15 Voilà qui est très clair. Si nous aimons le
Seigneur Jésus-Christ, si nous obéissons à ses paroles, Lui et son Père
viendront à nous et habiteront chez nous, en nous ! En nous Parmi
les choses qui concernent notre relation avec Dieu celle-ci a une grande
importance : si nous appartenons au Seigneur Jésus-Christ nous sommes
devenus une habitation de Dieu, comme il est encore écrit :
"En lui (Christ) vous êtes aussi édifiés pour être une
habitation de Dieu en Esprit." Éphésiens 2.22 Dieu veut tout simplement habiter en nous.
C'est l'essence même de la foi selon l'Evangile et l'une des principales
raisons pour laquelle il envoie son Esprit dans nos cœurs. Jésus a
insisté afin que ceux qui croient en lui soient instruits de la façon
dont Lui et son Père viennent faire leur demeure en eux.
« Si vous
m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père et il
vous donnera un autre Consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec
vous, l’Esprit de Vérité, que le Monde ne peut recevoir, parce qu’il ne
le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez car
Il demeure avec vous et Il sera en vous... En ce jour-là, vous
connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi et que je suis
en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui
m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai et je
me ferai connaître à lui. Jude, non pas l’Iscariot, lui dit :
-Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous et non au Monde ?
Jésus lui répondit : -Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et mon
Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez
lui. » Jean 14.15ss Nous comprenons bien que cette situation est
spirituelle parce qu'elle est le fait de la présence de l'Esprit de
Dieu. "Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du
Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu et que vous ne
vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un
grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit,
qui appartiennent à Dieu." 1 Corinthiens 6.19 Nous sommes des êtres
complexes formés de matière et d'esprit, à la fois esprit, âme et corps.
Souvent nous commettons l’erreur de donner de l’importance à l’un
plutôt qu’à l’autre en fonction de ce que nous pouvons ressentir. Nous
ne définissons pas bien la frontière entre l'esprit, l'âme et le corps.
Où commence l’âme et où finit l’esprit, l’âme à son tour n’est-elle pas
intimement liée au corps. Cependant l’Esprit de Dieu le sait. Il sonde
les profondeurs de notre être et le pénètre allant jusqu’à la séparation
de ce qui est psychique l’âme et ce qui est spirituel : l’esprit.
« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante
qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager
âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les
pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui mais tout est à
nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. »
Hébreux 4.12-13 « L'Esprit de Dieu sonde tout, même les profondeurs
de Dieu. » 1 Corinthiens 2.10 Le Saint-Esprit est en nous si nous
appartenons au Seigneur Jésus-Christ, comme l'écrit l'apôtre Paul :
"Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas."
Romains 8.9 Et encore : « Ne savez-vous pas que vous êtes le
temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » 1 Corinthiens
3.16 Quelle merveilleuse grâce ! le Dieu Tout-Puissant, le Créateur
du ciel et de la terre, l'Éternel, le Dieu Saint et Pur, le Père de
notre Seigneur Jésus-Christ, veut venir habiter en nous !
La
conscience de la présence de Dieu en nous Jésus a précisé que le jour
où nous recevons le Saint-Esprit nous savons que Dieu demeure en nous et
qu'il existe une véritable union entre Lui, son Père et nous : « En
ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en
moi et que je suis en vous. » Jean 14.20 « Nous connaissons que Dieu
demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. » 1 Jean 3.24
«
Nous connaissons que nous demeurons en lui et qu’il demeure en nous, en
ce qu’il nous a donné de son Esprit. » 1 Jean 4.13 Le Saint-Esprit
est l'agent unique qui nous rend conscients de la présence de Dieu. Il
est le communicateur des choses qui appartiennent au Père et au Fils.
Il
témoigne à notre esprit de sa présence, de son approbation ou de sa
désapprobation, en agissant dans notre être intérieur : conscience,
pensées, sentiments, émotions. Il ne s'agit pas de s'adonner à la
recherche des sensations physiques et émotionnelles. C'est la tendance
actuelle, une pratique de plus en plus courante, il faut voir, sentir ou
ressentir ! Pour certains c'est indispensable, d’où la pratique intense
de tout ce qui peut provoquer des émotions et des sensations psychiques
et physiques, produisant de l'agitation, de l'extravagance, des excès de
paroles et de gestes. Les Écritures parlent de tranquillité et de
repos, de calme et de confiance, de bons sens et d’intelligence, de
réflexion et d’observation (examen), de paix et de modération, de
paroles de sages tranquillement écoutées… Le "témoignage intérieur"
du Saint-Esprit est une manifestation de sa relation personnelle avec
nous, lorsqu'il parle à notre esprit, à notre cœur ou à notre
conscience. Notre perception dépend en grande partie de l'attention que
nous lui portons et de notre sensibilité spirituelle. Jésus reprochait à
certains de ses auditeurs d'avoir le cœur endurci, fermé, c’est-à-dire
insensible : « Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; Ils
ont endurci leurs oreilles et ils ont fermé leurs yeux... » Matthieu
13.15 Beaucoup trop de choses envahissent notre cœur l'empêchant de
discerner le témoignage de l'Esprit de Dieu. Jésus dit que les soucis de
la vie, les préoccupations quotidiennes, la recherche des plaisirs et
des biens du Monde, étouffent sa Parole (Matthieu 13.22, Luc 8.14).
Le Seigneur veut nous rendre sensibles au témoignage intérieur de son
Esprit : « Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, pour
que j’écoute comme écoutent des disciples. Le Seigneur, l’Éternel, m’a
ouvert l’oreille et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en
arrière. » Ésaïe 50.4-5 Le fruit que l'Esprit produit en nous est
aussi le résultat de sa présence Nous savons que Dieu demeure en nous
lorsque notre mentalité, nos sentiments, notre façon de parler et de
nous comporter, ont changé. De la même manière que Jésus change l'eau en
vin il transforme notre vie intérieure. « Dieu est amour ; et celui
qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. » 1
Jean 4.16 « Personne n’a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les
uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour est parfait en nous. »
1 Jean 4.12 « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la
paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la
tempérance ; … » Galates 5.22 Dieu agit comme un potier qui modèle un
vase, par son Esprit qui vit en nous Il imprime sa nature dans nos vies.
En fait, le fruit de l'Esprit c'est la nature même de Christ qui se
développe en nous, c'est la preuve de Sa présence. La manifestation
du Saint-Esprit est un témoignage évident de la présence de Dieu. «
Mais si tous prophétisent et qu’il survienne quelque non-croyant ou un
homme du peuple, il est convaincu par tous, il est jugé par tous, les
secrets de son cœur sont dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa
face, il adorera Dieu et publiera que Dieu est réellement au milieu de
vous. » 1 Corinthiens 14.24-25 « Et ils furent tous remplis du
Saint-Esprit et se mirent à parler en d’autres langues, selon que
l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » Actes 2.4
« Lorsque Paul leur
eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux et ils parlaient en
langues et prophétisaient. » Actes 19.6 Les dons spirituels par
lesquels le Saint-Esprit se manifeste sont autant de signes évidents de
la présence de Dieu au milieu de ses assemblées et dans notre propre
vie. "Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour
l’utilité commune. En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une
parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le
même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le
don des guérisons, par le même Esprit ; à un autre, le don d’opérer des
miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des
esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre,
l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces
choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut." 1
Corinthiens 12.7-11 La sainteté
convient à la maison de Dieu
C'est la logique même et elle se passe de commentaires. Nous comprenons
que si nous sommes le temple du Dieu Saint, nous le soyons aussi, comme
il est écrit : « Vous serez saints car je suis saint ! » 1 Pierre
1.16 « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que
l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de
Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint et c’est ce que
vous êtes. » 1 Corinthiens 3.16 C'est surtout en cela que nous sommes
exhortés à glorifier Dieu, comme l'écrit l'apôtre Paul dans le même
passage : « Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez
donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à
Dieu. » 1 Corinthiens 6.20 Une condition essentielle : l'amour
Nous posons souvent la même question concernant les choses que nous
pratiquons dans le cadre de notre foi chrétienne : Qu'est ce qui est le
plus important, telle pratique ou telle autre ? Ecoutons ce que dit
Jésus : « Les Pharisiens apprirent qu’il avait réduit au silence les
sadducéens. Ils se rassemblèrent et l’un d’eux, un spécialiste de la
loi, lui posa cette question pour le mettre à l’épreuve : -Maître,
quel est le grand commandement de la Loi ? Il lui répondit :
-Tu
aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de
toute ton intelligence. C’est là le grand commandement, le premier. »
Matthieu 22.34ss L'apôtre Paul a écrit : « En somme, trois choses
demeurent : la foi, l’espérance et l’amour mais la plus grande d’entre
elles, c’est l’amour. » 1 Corinthiens 13.13 Jésus dit :
"Si
quelqu’un m’aime, il obéira à mes paroles. Mon Père l’aimera, nous irons
à lui et nous habiterons chez lui". Jean 14.23 Conclusion Dieu ne
se lasse pas de nous répéter sous toutes les formes qu'Il veut faire son
habitation dans nos cœurs mais je crois que nous ne le réalisons pas
bien. Nous devons nous arrêter et penser à cela. Que la parole de Christ
pénètre notre pensée, notre esprit et notre âme, afin que pleinement
persuadés et que l'Esprit de Dieu fasse sa demeure en nous.
La
présence active de Dieu Lorsque nous parlons de la présence de Dieu,
nous constatons à la lecture des Écritures, qu'elle peut-être passive.
Dieu est partout, ses yeux parcourent la Terre et voient toutes choses
sous les cieux mais il n'intervient pas toujours. Dans la Bible il
est souvent fait mention de la présence de Dieu au milieu de son peuple
: "Je marcherai au milieu de vous, Je serai votre Dieu et vous, vous
serez mon peuple." Lévitique 26.12 Non seulement il le dit par Moïse
à Israël, le peuple de l'Ancienne Alliance mais Il l'affirme aussi à eux
qui appartiennent à Christ, le peuple de la Nouvelle Alliance : « Car
nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai
et Je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu et ils seront mon
peuple. » 2 Corinthiens 6.16 Il ne s'agit plus ici de sa présence en
nous, comme nous l'avons étudié dans le chapitre précédent mais au
milieu de ceux qui lui appartiennent. Il dit : « Je marcherai au milieu
d'eux ». De nombreux récits des Écritures Saintes révèlent
comment
Dieu marche et agit lorsqu'il est présent. Que ce soit avec Abraham et
les patriarches, avec l'assemblées d'Israël dans le désert ou lorsqu'il
fut établi dans son pays, nous remarquons les nombreuses manifestations
de sa Présence. Le Nouveau Testament les relate aussi. Avec Jésus dans
les évangiles, puis avec les disciples après l'ascension du Seigneur :
« Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec
eux et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient. »
Marc 16.20 « Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains
de Paul, au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des
étoffes qui avaient touché son corps ; alors les maladies les quittaient
et les esprits mauvais sortaient. » Actes 19.11 Dieu peut être
présent mais ne pas intervenir. Cependant d'une manière générale il
manifeste sa présence. C'est pour cela que j'aime bien cette expression
"la présence active de Dieu". C'est non seulement quand il est là mais
quand il agit. Jésus disait que les œuvres qu'il faisait prouvaient
que le Père était avec Lui : « Ne crois-tu pas que je suis dans le
Père et que le Père est en moi ? les paroles que je vous dis, je ne les
dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait
les œuvres. » Jean 14.10 L'apôtre Pierre a rendu ce témoignage :
« ... vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus
de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant
tous ceux qui étaient sous l’empire du diable car Dieu était avec lui.
Nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à
Jérusalem. » Actes 10.38 L'apôtre Paul exhortait les disciples de
Corinthe à rechercher le don de prophétie dans ce sens :
"Si donc, dans une assemblée de l’Église entière, tous parlent en
langues et qu’il survienne des hommes du peuple ou des non-croyants, ne
diront-ils pas que vous êtes fous ? Mais si tous prophétisent et qu’il
survienne quelque non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu
par tous, il est jugé par tous, les secrets de son cœur sont dévoilés,
de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu et publiera que
Dieu est réellement au milieu de vous." 1 Corinthiens 14.23 La prophétie et
les dons du Saint-Esprit, sont des moyens par lesquels Dieu manifeste sa
présence dans les assemblées de ceux qui se réunissent au nom du
Seigneur Jésus-Christ ; « Je vous dis encore que, si deux d’entre
vous s’accordent sur la Terre pour demander une chose quelconque, elle
leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Car là où
deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. »
Matthieu 18.19 La prière exaucée est une manifestation de la présence
active de Dieu ; la puissance du Seigneur est agissante au milieu de
ceux qui se rassemblent pour prier mais aussi dans la vie de ceux en qui
il demeure : « Il peut faire par la puissance qui agit en nous,
infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit
la gloire dans l’Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations,
aux siècles des siècles ! Amen ! » Éphésiens 3.20 Il est important de
savoir et de croire que la présence de Dieu est agissante, c'est
pourquoi l'apôtre Paul priait : « ... pour que vous sachiez quelle
est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la
gloire de son héritage qu’il réserve aux saints et quelle est envers
nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec
efficacité par la vertu de sa force. » Éphésiens 1.15 Je pense
souvent à ces signes qui doivent accompagner ceux qui croient au
Seigneur Jésus-Christ, selon sa promesse : « Voici les miracles qui
accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les
démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents
; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ;
ils imposeront les mains aux malades et les malades, seront guéris. »
Marc 16.16ss L'apôtre Paul a enseigné une chose importante que nous
négligeons souvent, hélas : « Pour ce qui concerne les dons
spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance.
Vous savez que, lorsque vous étiez païens, vous vous laissiez entraîner
vers les idoles muettes, selon que vous étiez conduits. C’est
pourquoi je vous déclare que nul, s’il parle par l’Esprit de Dieu, ne
dit : Jésus est anathème ! et que nul ne peut dire : Jésus est le
Seigneur ! si ce n’est par le Saint-Esprit. Il y a diversité de dons
mais le même Esprit ; diversité de ministères mais le même Seigneur ;
6 diversité d’opérations mais le même Dieu qui opère tout en tous.
Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité
commune. En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de
sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ;
à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des
guérisons, par le même Esprit ; à un autre, le don d’opérer des miracles
; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à
un autre, la diversité des langues ; à un autre, l’interprétation des
langues. » 1 Corinthiens 12.1ss En lisant le Nouveau Testament je
remarque que les apôtres et les églises vivaient ces choses
régulièrement, Paul a écrit que dans l'église de Corinthe il ne manquait
aucun de ces dons. Mais je constate avec tristesse que les
manifestations de la présence de Dieu sont de moins en moins nombreuses
dans les assemblées et la plupart du temps inexistantes. Dieu
aurait-il changé ? Lors d’une conversation avec un ami pasteur, nous
parlions de la carence concernant les manifestations surnaturelles de
Dieu dans les églises aujourd'hui et nous évoquions des archives
relatant ce qui se passait au siècle dernier lors de grands réveils
spirituels. En remontant l'histoire de l'église depuis le début, nous
remarquons des périodes de gloire avec des miracles, des guérisons et de
puissantes manifestations du Saint-Esprit, puis des temps dans lesquels
Dieu semble absent. Certains en concluent que cela fait partie des
desseins mystérieux de Dieu. C'est une conclusion facile ! Evitons de
penser à la place du Seigneur. Revenons plutôt vers les Écritures
Saintes, la Bible, sa Parole inspirée qui nous révèle sa pensée et ses
œuvres. Nous pouvons affirmer que Dieu est immuable, selon la
définition de ce terme : constance, durabilité, fidélité, fixité,
immuabilité, inaltérabilité, pérennité, permanence, solidité, stabilité,
équilibre régularité. Voici comment l'apôtre Jacques définit sa
nature : « Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés : toute grâce
excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des
lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. »
Jacques 1.17 Dieu le proclame par le prophète Ésaïe :
« Ne le
sais–tu pas ? Ne l’as–tu pas entendu dire ? le Seigneur est Dieu de
siècle en siècle ; il a créé la Terre d’une extrémité à l’autre. Jamais
il ne faiblit, jamais il ne se lasse. Son savoir–faire est sans limite.
Il redonne des forces à celui qui faiblit, il remplit de vigueur celui
qui n’en peut plus. Les jeunes eux–mêmes connaissent la défaillance ;
même les champions trébuchent parfois. Mais ceux qui comptent sur le
Seigneur reçoivent des forces nouvelles ; comme des aigles ils
s’élancent. Ils courent mais sans se lasser, ils avancent mais sans
faiblir. » Ésaïe 40.28ss Il dit encore par un autre prophète :
«
Car je suis l’Éternel, je ne change pas. » Malachie 3.6 Il est écrit
de Christ : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et
éternellement. Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses
et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce. »
Hébreux 13.8 Le Saint-Esprit est aussi immuable. Il est important
de comprendre que nous avons besoin de la manifestation de la puissance
de Dieu : ses miracles, ses guérisons, ses délivrances, ses
interventions surnaturelles qui courbent les gens devant sa force, ses
révélations, ses visions, l'envoi de ses anges et que dirais-je encore ?
"Dieu réellement au milieu de nous", cela veut dire "Dieu à l'œuvre"
comme il est écrit dans Marc 16 : "le Seigneur travaillait avec eux".
Croire et prier pour que Dieu agisse Lorsque Jésus s'en est allé au
Ciel il a fait une promesse à ses disciples, qui vaut non seulement pour
ceux qui étaient présents ce jour-là mais aussi pour tous ceux qui
croiraient en lui dans toutes les générations. « Mais vous recevrez
de la puissance quand l’Esprit saint viendra sur vous et vous serez mes
témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et en Samarie et jusqu’aux
extrémités de la Terre. » Actes 1.8 Marc rapporte cet entretien de
la façon suivante : « Puis il leur dit : Allez par tout le monde et
prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui
sera baptisé sera sauvé mais celui qui ne croira pas sera condamné.
Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom,
ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils
saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne
leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et les
malades, seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé
au ciel et il s’assit à la droite de Dieu. Et ils s’en allèrent prêcher
partout. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la parole par
les miracles qui l’accompagnaient. » Marc 16.16ss Bien longtemps avant
par le prophète Joël Dieu a dit : « Après cela, je répandrai mon
esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos
vieillards auront des songes et vos jeunes gens des visions. Même sur
les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon
esprit. » Joël 2.28 C'est ce qui est arrivé le jour de la Pentecôte
pour les disciples qui priaient et attendaient l'accomplissement de la
promesse du Seigneur. Et c'est encore ce qui arrive lorsqu'un enfant de
Dieu prie en croyant dans la Parole de son Père céleste : « Si donc,
méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos
enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le
Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. » Luc 11.13 Prie
ton Père qui est là... « Quand tu pries, entre dans ta chambre,
ferme ta porte et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton
Père, qui voit dans le secret, te le rendra. En priant, ne multipliez
pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de
paroles ils seront exaucés. » Matthieu 6.6 La présence active de Dieu ne dépend
pas d'une ambiance, du volume de la musique, de notre énergie dans les
gesticulations, de la force de notre voix, de la longueur de nos
discours. Il n'y a jamais eu autant d'agitation, de gesticulations, de
projets et d'entreprises dans les églises, une sorte d'activisme
frénétique : il faut faire des choses ! Je n'ai jamais autant remarqué
que maintenant, combien on attache de l'importance à des méthodes et des
moyens mis en œuvre, sur lesquels on s'appuie. Un jour, Dieu a fait
dire par son prophète Hanani, à Asa, roi de Juda :
"Parce que tu
t’es appuyé sur le roi de Syrie et que tu ne t’es pas appuyé sur
l’Éternel, ton Dieu, l’armée du roi de Syrie s’est échappée de tes
mains." 2 Chroniques 16.7 Beaucoup de choses dont nous devrions voir
l'accomplissement nous échappent tout simplement parce que nous ne nous
appuyons pas suffisamment sur le Seigneur. Nous confondons la foi avec
une sorte d'excitation mentale qui produit des éclats de voix et des
grands gestes mais ce n'est pas l'Esprit de Dieu. La présence active
de Dieu, dépend en fait d'une réelle communion avec lui, lorsque rien ne
vient faire obstacle, attriste ou éteint le Saint-Esprit. Il y a
quelques avertissements à ce sujet dans la Bible : "… n'attristez pas
le Saint-Esprit de Dieu." Éphésiens 4.30 La suite du texte nous
montre qu'une conduite inconsciente ou mauvaise est un objet de
tristesse pour l'Esprit-Saint. "...n'éteignez pas l'Esprit." 1
Thessaloniciens. 5.19 Le contexte nous apprend que si nous négligeons
ses instructions, ses conseils, ses directives, si nous n'obéissons pas
à ce qu'il dit, il n'interviendra plus… Or si cela peut être vrai
concernant les prophéties, çà l'est aussi concernant la Parole écrite de
Dieu. Le Saint-Esprit peut se retirer et nous laisser seuls avec nos
activités, nos pratiques religieuses et nos problèmes : "La nuée se
retira de dessus la tente. Et voici, Marie était frappée d’une lèpre,
blanche comme la neige. Aaron se tourna vers Marie ; et voici, elle
avait la lèpre." Nombres 12.10 "L’esprit de l’Éternel se retira de
Saül, qui fut agité par un mauvais esprit venant de l’Éternel." 1 Samuel
16.14. "Ils iront avec leurs brebis et leurs bœufs chercher l’Éternel
mais ils ne le trouveront point : Il s’est retiré du milieu d’eux." Osée
5.6 "Elle dit alors : les Philistins sont
sur toi, Samson ! Et il se réveilla de son sommeil et dit : Je m’en
tirerai comme les autres fois et je me dégagerai. Il ne savait pas que
l’Éternel s’était retiré de lui." Juges 16.20 Alors, nous semons beaucoup mais nous récoltons
peu, nous avons beaucoup d'activités mais peu de résultats, beaucoup de
discours mais peu d'actes miraculeux. David, dans son humiliation,
priait ainsi : "Ne me rejette pas loin de ta face, ne
me retire pas ton esprit saint." Psaumes 51.11 La présence active de Dieu dépend
donc de la qualité de notre relation réelle et quotidienne avec LUI. Si
nous avons dans notre vie des choses que nous ne lui cédons pas ou qui
lui déplaisent, nous ne pouvons pas nous attendre à ce qu'Il se rende à
nos demandes. Mais si nous cherchons vraiment à lui plaire, à obéir à sa
volonté ? Il nous écoute. « Bien–aimés, si notre cœur ne nous
condamne pas, nous avons de l’assurance auprès de Dieu. Quoi que nous
demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses
commandements et que nous faisons ce qui est agréé de lui. » 1 Jean 3.21
Celui qui peut Avec ce chapitre je voudrais vous amener à prendre
conscience de ce que Dieu peut faire dans la vie de chaque personne qui
décide de le laisser agir en elle, selon cette parole de l'épitre de
Paul aux Éphésiens qui m'interpelle fortement. « Celui qui peut
faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce
que nous demandons ou pensons, … » Éphésiens 3.20 Bien souvent nous
passons à côté des choses essentielles pour des raisons très simples :
- Nous ne les voyons pas ! Nous regardons ailleurs, notre vision
spirituelle est faussée car notre regard n'est pas tourné dans la
bonne direction;
- Nous négligeons de nous en préoccuper car nous avons d'autres
priorités;
- Enfin nous ne prions pas pour leur accomplissement.
Il y a dans la Bible de nombreux passages qui exhortent à diriger notre attention sur Dieu afin de le connaitre pour mieux mettre notre confiance en Celui dont le pouvoir va bien au-delà de
tout ce que nous pouvons imaginer. Arrêtons-nous à nouveau sur cette
phrase : "Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous,
au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons." Nous avons là une
parole de Dieu d'une force extraordinaire pour notre foi si nous la
laissons entrer et s'enraciner dans notre cœur !
Dieu peut tout
Nous n'avons pas besoin de beaucoup de discours ni de réfléchir
longtemps pour savoir que "Tout est possible à Dieu". Nous le savons.
Nous affirmons le croire. Mais nous ne le réalisons pas toujours. «
Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, Ni son
oreille trop dure pour entendre. » Esaïe 59.1 « Dieu dit encore :
Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit
étonnant de ma part ? » Jérémie 32.27 « Car rien n’est impossible à
Dieu. » Luc 1.37 Le croyons-nous vraiment ? La foi c'est ce qui
permet à Dieu d'intervenir dans notre vie pour y accomplir ce qu'il a
promis. La foi s'appuie sur les promesses, la fidélité, l'amour, la
puissance de Dieu et par la foi nous nous attendons à l'accomplissement
de sa Parole. C'est pour cela qu'il est aussi écrit : Tout est possible
à celui qui croit. Celui qui croit ouvre l'accès à la puissance de
Dieu dans sa vie. Sa puissance agit en nous C'est le deuxième
point de Éphésiens : « La puissance de Dieu agit en nous. »
Éphésiens 3.20 Nous ne sommes pas assez conscients de la puissance,
du pouvoir, de la force que l'Esprit de Dieu peut manifester dans la vie
de ceux en qui il habite. Premièrement, le Saint-Esprit n'est pas un
visiteur dans notre vie, il vient pour demeurer, habiter en permanence :
"l’Esprit de vérité, que le Monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le
voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez car il
demeure avec vous et il sera en vous." Jean 14.17 Deuxièmement, Il
est en nous pour agir afin de transformer notre être entier : notre
esprit, notre âme et notre corps. "Que le Dieu de paix vous sanctifie
lui-même tout entiers et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le
corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre
Seigneur Jésus-Christ !" 1 Thessaloniciens 5.23 Par l'œuvre de son
Esprit en nous Dieu change notre façon de penser, la source de nos
décisions, notre volonté, nos sentiments, nos émotions, nos
comportements... Dieu par sa force toute puissante peut opérer de
telle façon que nous trouverons surprenant ce qu'il fait en nous.
"Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur
des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus,
vous rende capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa
volonté et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ,
auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen !" Hébreux 13.20-21
Au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons... C'est la
troisième pensée qui se dégage de Éphésiens 3.20. Trop souvent ce
que nous demandons à Dieu est limité parce que notre façon de penser est
restrictive. Nous avons du mal à imaginer la grandeur et la puissance de
l'action de Dieu, ainsi que l'abondance de sa grâce et de ses
bénédictions. Pourtant la Bible enseigne clairement ces choses.
"Et
Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant
toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous
ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre..." 2 Corinthiens 9.8
Pourquoi ne laissons-nous pas ces paroles prendre place dans notre cœur,
s'établir dans nos pensées et nous convaincre ? "Que la parole de
Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous
les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes,
par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous
l’inspiration de la grâce." Colossiens 3.16 Jésus nous dit :
"Je
vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé,
vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là et elle se
transporterait ; rien ne vous serait impossible." Matthieu 17.20 Il a
souvent reproché à ses disciples d'être des "gens de peu de foi". "Il
leur dit : Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors il se
leva, menaça les vents et la mer et il y eut un grand calme." Matthieu
8.26 A ceux qui s'inquiètent des choses de la vie quotidienne le
Seigneur explique sa conception d'une vie de foi en relation avec Dieu.
"Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et
qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte
raison, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc point et ne dites
pas : -Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus
? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre
Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le
royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données
par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain
aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine." Matthieu 6.30-34
Ce que Dieu peut faire Examinons maintenant ce que Dieu peut
faire pas sa puissance qui agit en nous. Il a le pouvoir de nous
affermir afin que nous ne tombions pas mais que nous restions debout
dans la foi "A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la
prédication de Jésus-Christ, conformément à la révélation du mystère
caché pendant des siècles, …" Romains 16.25 "Or, à celui qui peut
vous préserver de toute chute et vous faire paraître, devant sa gloire,
irrépréhensibles et dans l’allégresse, …" Jude 1.24
« Mais il se tiendra debout car le Seigneur a le pouvoir de
l’affermir… » Romains 14.4 Il
a le pouvoir de nous transformer et de nous rendre semblables à
son fils Jésus-Christ "qui transformera le corps de
notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le
pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses." Philippiens 3.2 « Car
ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être
semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né
entre plusieurs frères. » Romains 8.29 Il peut nous édifier, nous
construire, nous former, nous sanctifier "Et maintenant je vous
recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, à celui qui peut édifier
et donner l’héritage avec tous les sanctifiés." Actes 20.32
« Il
vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables
au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu est fidèle, lui qui vous a
appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur. » 1
Corinthiens 1.8 « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout
entiers et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit
conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur
Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés est fidèle et c’est lui qui
le fera. » 1 Thessaloniciens 5.23 Il
a le pouvoir sur tout ce qui existe dans le ciel et sur la Terre
« C’est de toi que viennent la richesse et la gloire, c’est toi
qui domines sur tout, c’est dans ta main que sont la force et la
puissance et c’est ta main qui a le pouvoir d’agrandir et
d’affermir toutes choses." 1 Chroniques 29.12 Nous
soupirons souvent à cause de notre faiblesse et c'est vrai que nous
sommes naturellement faibles. Il nous faut alors prendre conscience de
ce que Lui peut faire en nous afin de nous confier en Lui :
- Il peut "exaucer toutes nos demandes." (Matthieu 21.22) ;
- Il peut pardonner et effacer tous nos péchés sans aucune restriction ;
- Il peut "guérir toutes nos maladies et nous secourir dans toutes nos détresses" ;
- Il peut pourvoir à tous nos besoins ;
- Il peut "nous combler de toutes sortes de grâces." (2 corinthiens 9.8) ;
- Il peut "nous rende capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa volonté" (Hébreux 13.21) ;
- Il peut "nous rendre fermes, inébranlables dans la foi".
"Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra
inébranlables. Vous pouvez encore penser à beaucoup d'autres choses que
Dieu peut faire par sa puissance qui agit en vous." 1 Pierre 5.10 Il
peut "nous donner de la hardiesse, de l'assurance, de la sagesse pour
que nous rendions avec force témoignage au Seigneur Jésus-Christ."
Souvent nous sommes paralysés par la crainte en face
des incroyants pour leur parler de Jésus. C'est ce que les
disciples de Christ éprouvaient aussi avant d'être remplis du
Saint-Esprit mais, après qu'ils eurent
reçu la puissance d'en haut, ils étaient pleins de hardiesse (Jean
20.19). "Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés
trembla ; ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils annonçaient la
parole de Dieu avec assurance." Actes 4.31 Il peut
"... faire en nous
ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux
siècles des siècles ! Amen !" Hébreux 13.21 Il a le pouvoir de
s'assujettir toutes choses, Il tient dans sa main l'âme de tout ce qui
vit, notre propre vie, il a l'autorité sur toutes circonstances, sur le
cœur des puissants de ce Monde et celui même de nos ennemis. « Quand
l’Éternel approuve les voies d’un homme, Il dispose favorablement à son
égard même ses ennemis. » Proverbes 16.7 « Tous les habitants de la
Terre ne sont à ses yeux que néant : il agit comme il lui plaît avec
l’armée des cieux et avec les habitants de la Terre et il n’y a personne
qui résiste à sa main et qui lui dise : -Que fais-tu ? » Daniel 4.35
Au-delà de tout ce que nous demandons et pensons ! Alors pourquoi
douter encore ? pourquoi vivre dans la crainte et laisser les
inquiétudes nous dominer ? Dieu disait par son prophète aux
descendant de Jacob, troublés et effrayés par la puissance de leurs
ennemis : « Ne crains rien car je suis avec toi ; Ne promène pas des
regards inquiets car je suis ton Dieu ; Je te fortifie, je viens à ton
secours, Je te soutiens de ma droite triomphante. Voici, ils seront
confondus, ils seront couverts de honte, Tous ceux qui sont irrités
contre toi ; Ils seront réduits à rien, ils périront, Ceux qui disputent
contre toi. Tu les chercheras et ne les trouveras plus, Ceux qui te
suscitaient querelle ; Ils seront réduits à rien, réduits au néant, Ceux
qui te faisaient la guerre. Car je suis l’Éternel, ton Dieu, qui
fortifie ta droite, qui te dis : Ne crains rien, Je viens à ton secours.
» Ésaïe 41.10ss Apprenons à nous confier en Lui, à accepter de dépendre
de Lui, comme Jésus le faisait. Il donne l'exemple, de sa parfaite
dépendance de son Père. "Jésus reprit donc la parole et leur dit : En
vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de
lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le
Père fait, le Fils aussi le fait pareillement." Jean 5.19 C'est pour
cela qu'Il prenait le temps de se tenir auprès de lui dans la prière.
« Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se
leva et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria. » Marc 1.35
Tout dépend donc de notre intimité avec Dieu, de notre confiance en
Lui et de notre persévérance dans la prière. "Persévérez dans la
prière, veillez-y avec actions de grâces." Colossiens 4.2 Il suffit
de demander et de croire "Tout ce que vous demanderez avec foi par la
prière, vous le recevrez." Matthieu 21.22
« Demandez et vous
recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira.
Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve et l’on ouvre à
celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il
lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il
un serpent ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner
de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père
qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui
demandent. » Matthieu 7.8ss Demeurons donc dans sa présence, en lui
demandant avec une entière confiance de faire en nous tout ce qu'Il
désire pour sa gloire et la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ Amen,
Seigneur, Dieu, mon Père tout puissant, accomplis en moi toute ton
œuvre, au Nom de ton Fils Jésus-Christ, mon Sauveur. « Je te louerai
parmi les peuples, Seigneur ! Je te chanterai parmi les nations. Car ta
bonté atteint jusqu’aux cieux et ta fidélité jusqu’aux nues. » Psaume
57.9,10 Les yeux ouverts Lecture : Éphésiens 1.15-23 :
"Qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est
l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la
gloire de son héritage qu’il réserve aux saints et quelle est envers
nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec
efficacité par la vertu de sa force." Éphésiens 1.18-19 Nous
cherchons souvent au loin ce qui est sous nos yeux, parce que nous ne
regardons pas au bon endroit ou encore nos yeux sont empêchés de voir.
Agar, la servante de Sarah, avait été chassée et s'était perdue dans
le désert avec son fils. Tous les deux allaient mourir de soif, alors
qu'ils se trouvaient auprès d'un puits mais ils ne le voyaient pas.
Certainement la peur et le désespoir les aveuglaient. Alors Dieu lui
ouvrit les yeux et elle vit un puits d’eau ; elle alla remplir d’eau
l’outre et donna à boire à l’enfant (Genèse 21.19). Deux disciples de
Jésus, s'en allaient vers un village nommé Emmaüs, éloigné de Jérusalem
de onze kilomètres et ils s’entretenaient de tout ce qui s’était passé.
"Pendant qu’ils parlaient et discutaient, Jésus s’approcha et fit route
avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître (...)
Lorsqu’ils furent près du village où ils allaient, il parut vouloir
aller plus loin. Mais ils le pressèrent, en disant : Reste avec nous car
le soir approche, le jour est sur son déclin. Et il entra, pour rester
avec eux. Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain ; et,
après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna. Alors leurs
yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent." Luc 24.13-16,28-31 Pour
différentes raisons, nous ne percevons pas ou voyons mal les choses que
Dieu met devant nos yeux. Concernant surtout sa Parole car nous lisons
trop vite, ou machinalement. Nous ne savons pas nous arrêter et méditer
lentement les Écritures. Nous avons besoin que le Seigneur ouvre notre
esprit afin que nous comprenions ce qu'il nous dit : « Alors il leur
ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprissent les Écritures. » Luc 24.45
La prière de l'apôtre Paul, qui avait reçu de glorieuses et profondes
révélations, était que Dieu ouvre, illumine les yeux de ceux à qui il
s'adressait, afin qu'ils sachent certaines choses et parmi elles trois
éléments importants de la foi :
- L'espérance qui est attachée à l'appel que Dieu nous adresse;
- La richesse de la gloire de l'héritage qu'il nous réserve;
- L'infinie grandeur de la puissance qu'Il veut manifester à notre égard.
Arrêtons-nous d'abord sur
l'expression utilisée par l'apôtre : "Qu'Il illumine les yeux de votre
cœur". Il est question ici de donner à quelqu'un la
révélation d'une
chose par un éclairage particulier qui la met en évidence, la fait
ressortir. Il s'agit d'ôter un voile qui couvre où qui cache.
L'apôtre prie afin que ... "Le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le
Père de gloire, donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa
connaissance." Éphésiens 1.17 Un récit de la Bible raconte comment le
serviteur d'un prophète a eu accès à une révélation de choses qui
étaient cachées à ses yeux : "Élisée pria et dit : Éternel, ouvre
ses yeux, pour qu’il voie. Et l’Éternel ouvrit les yeux du serviteur,
qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour
d’Élisée." 2 Rois 6.17 Dans cette circonstance, Dieu a fait
un
miracle permettant à la vue naturelle de voir ce qui était normalement
invisible. Dans un autre passage il est question d'un homme,
Balaam, qui
aveuglé par la cupidité s'en prenait à son ânesse : "L’Éternel lui
ouvrit les yeux et il vit l’ange de l’Éternel qui se tenait sur le
chemin, son épée nue dans la main ; et il s’inclina et se prosterna sur
son visage." Nombres 22.31 Deux miracles se sont produit ce jour-là :
Dieu a donné la parole à une ânesse et a ouvert les yeux de Balaam afin
qu'il vit l'ange de l'Éternel. Concernant la prière de l'apôtre
Paul, dans Éphésiens 1.15, il s'agit d'accorder une vision spirituelle :
ouvrir les yeux de l'esprit, c’est-à-dire donner à l'intelligence la
connaissance réelle des choses spirituelles. La notion de révélation
est exprimée par le mot hébreu "galah" et le grec "apokaluptô (nom :
apokalupsis)" qui signifie littéralement : ôter le voile. Les choses
spirituelles ou surnaturelles peuvent être cachées à nos yeux pour
différentes raisons, souvent à cause de l'incrédulité :
"Ils sont
devenus durs d'entendement." 2 Cor. 3.14 Jésus a pleuré sur Jérusalem
car les chefs d'Israël n'ont pas voulu croire en Lui et à cause de cela
les choses par lesquelles ils auraient pu avoir la paix demeuraient
cachées à leurs yeux (Luc 19.41). Concernant la compréhension des
Écritures, lorsque nous nous convertissons au Seigneur Jésus-Christ, le
voile d'incompréhension est ôté (2 Corinthiens 3.14-16). La révélation
venant de Dieu a pour objet tout ce qui le concerne et tout ce qui
concerne son Fils Jésus-Christ, son Esprit, sa Parole, toutes les choses
du royaume de Dieu, des choses qui ne peuvent être comprises par
l'esprit naturel de l'homme. "Mais, comme il est écrit, ce sont des
choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues et
qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a
préparées pour ceux qui l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit.
Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu." 1 Corinthiens
2.9-10 Nous avons absolument besoin que l'Esprit de révélation nous
donne la connaissance spirituelle, non seulement du texte écrit de la
Parole de Dieu mais aussi de la pensée, de la volonté et des desseins du
Seigneur. C'est le Saint-Esprit qui ouvre notre esprit à cette
compréhension. Nous nous contentons trop souvent d'approximations ou
encore seulement des choses qui concernent notre vie quotidienne. Or
nous vivons sur la Terre 80 ans en moyenne, alors que nous vivrons
l'éternité après notre vie terrestre. Nous devrions donc attacher plus
d'importance à notre avenir éternel dont la connaissance détermine et
édifie notre foi. L'apôtre Paul l'avait bien compris, lui qui
faisait tout son possible pour en instruire les chrétiens et qui priait
avec ferveur afin qu'ils entrent dans cette révélation. Prions-nous
aussi afin que ... « ... le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de
gloire, nous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa
connaissance » Éphésiens 1.17 Pour ce qui est de notre
espérance, de la gloire de notre héritage, de la puissance de Dieu
envers nous, dont je vous parle ici, nous avons besoin que Dieu nous en
révèle la valeur et la grandeur. Nous avons une grande espérance. Il y a
une espérance qui est attachée à l'appel que Dieu nous a adressé, "notre
vocation". C'est cette espérance qui anime les vrais croyants : "Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont
Dieu est l’architecte et le constructeur." Hébreux 11.10
"C’est dans
la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ;
mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient
étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent
qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils
étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant
ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi
Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu car il leur a préparé une
cité." Hébreux 11.13 "Certains ne pensent qu'aux choses de la Terre
mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi
comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ." Philippiens 3.20 "Si donc
vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où
Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en
haut et non à celles qui sont sur la Terre. Car vous êtes morts et votre
vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie,
paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire."
Colossiens 3.1 La souveraineté de Dieu Il y a un nom dans la
Bible qui souligne particulièrement la souveraineté de Dieu, c'est
Adonaï = Seigneur. C'est le nom qui marque l'autorité souveraine
absolue de Dieu, sur toutes choses et toutes créatures. Il se présente
dans Bible comme « celui qui opère toutes choses d'après le conseil de
sa volonté » (Éphésiens 1.11). Le Seigneur dit :
"Je forme la
lumière et Je crée les ténèbres, Je donne la prospérité et Je crée
l’adversité ; Moi, l’Éternel, Je fais toutes ces choses." Ésaïe 45.9
David, roi et prophète, eut à cœur de construire un Temple pour
le culte à l'Éternel et il fit part de son projet à son ami le
prophète Nathan (1 Chroniques 17.1). C'était un bon projet mais sa réalisation ne
devait pas se dérouler selon la pensée des deux hommes : "La nuit
suivante, la parole de Dieu fut adressée à Nathan : Va dire à mon
serviteur David : Ainsi parle l’Éternel : Ce ne sera pas toi qui me
bâtiras une maison pour que j’en fasse ma demeure... ... Quand tes jours
seront accomplis et que tu iras auprès de tes pères, j’élèverai ta
postérité après toi, l’un de tes fils et j’affermirai son règne. Ce sera
lui qui me bâtira une maison et j’affermirai pour toujours son Trône." 1
Chroniques 17.3,11 David avait fait l'expérience que les choix et les
décisions de Dieu était différents de ceux des hommes et il avait appris
à se soumettre à ses décisions. Il accepta donc humblement le dessein de
Dieu et il mit tout son cœur à préparer pour son fils la future
construction (1 Chroniques 29.2). Puis, rendant grâces à Dieu en
présence de toute l'assemblée d'Israël, il prononça des paroles
proclamant la souveraineté de Dieu en toutes choses : "À Toi,
Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la
Gloire car tout ce qui est au ciel et sur la Terre t’appartient. À toi,
Éternel, le règne car tu t’élèves souverainement au-dessus de tout !
C’est de toi que viennent la richesse et la gloire, c’est toi qui
domines sur tout, c’est dans ta main que sont la force et la puissance
et c’est ta main qui a le pouvoir d’agrandir et d’affermir toutes
choses." 1 Chroniques 29.11-12
Dieu est souverain En abordant ce
sujet, nous devons considérer plusieurs éléments qui rentrent en compte
dans ce que Dieu veut et fait, concernant :
- Ses desseins pour le Monde;
- Son plan de salut pour tous les hommes;
- La construction et le gouvernement de l'Église de son Fils Jésus-Christ;
- Notre vie personnelle.
Dieu est souverain dans le gouvernement du Monde. Cela
ne veut pas dire que la volonté de Dieu soit toujours faite et nous le
voyons bien. Cela veut dire que Dieu voit, sait et contrôle tout ce qui
se passe dans les cieux et sur la Terre et que rien n'arrive sans qu'il
l'ait permis. "Qui dira qu’une chose arrive sans que le Seigneur
l’ait ordonnée ?" Lamentations 3.37 Il est vrai que le Diable a
prétendu devant Jésus, que tous les royaumes du Monde et leur gloire lui
appartenaient. Nous voyons d'ailleurs que le Monde entier est sous le
pouvoir du malin, par toutes les choses horribles qui s'y déroulent :
guerre, crimes, violence, haine, etc. Cependant le Diable et ses démons
ne sont pas livrés à toute leur volonté, autrement il y a longtemps que
le Monde aurait disparu. Dieu contrôle tout ce qui se passe sur la
Terre et dans les cieux. Tous les esprits, les bons et les méchants
lui sont soumis et doivent lui rendre des comptes. "Or, les fils de
Dieu vinrent un jour se présenter devant l’Éternel et Satan vint aussi
au milieu d’eux." Job 1.6 "Or, les fils de Dieu vinrent un jour se
présenter devant l’Éternel et Satan vint aussi au milieu d’eux se
présenter devant l’Éternel." Job 2.1 L'histoire de Job nous apprend
que Satan lui-même ne peut aller au-delà de ce que Dieu permet. «
L’Éternel dit à Satan : Voici, tout ce qui lui appartient, je te le
livre ; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de
devant la face de l’Éternel. » Job 1.12
« L’Éternel dit à Satan :
Voici, je te le livre : seulement, épargne sa vie. » Job 2.6 Il y a
dans la Bible, un récit étonnant dont nous ne comprenons pas toute la
teneur. Dieu a livré un roi d'Israël à un esprit de mensonge qui s'est
manifesté par les faux prophètes. "Et Michée dit :
-Écoute donc la
parole de l’Éternel ! J’ai vu l’Éternel assis sur son Trône et toute
l’armée des cieux se tenant auprès de lui, à sa droite et à sa gauche.
Et l’Éternel dit : -Qui séduira Achab, pour qu’il monte à Ramoth en
Galaad et qu’il y périsse ? Ils répondirent l’un d’une manière, l’autre
d’une autre. Et un esprit vint se présenter devant l’Éternel et dit :
-Moi, je le séduirai. L’Éternel lui dit : -Comment ? Je sortirai,
répondit-il et je serai un esprit de mensonge dans la bouche de tous ses
prophètes. L’Éternel dit : -Tu le séduiras et tu en viendras à bout ;
sors et fais ainsi ! Et maintenant, voici, l’Éternel a mis un esprit de
mensonge dans la bouche de tous tes prophètes qui sont là. Et l’Éternel
a prononcé du mal contre toi." 1 Rois 22.19-23 Des années
auparavant, Dieu avait proclamé par la bouche du prophète Élie, un
jugement contre la maison d'Achab et le jour était arrivé. Dieu avait
les yeux sur Achab depuis longtemps, comme il a les yeux sur tous les
êtres humains, sur toutes les créatures célestes, sur le Diable et ses
démons, même s'il nous semble qu'il tarde dans ses jugements.
L'apôtre Pierre écrit : "Le Seigneur ne tarde pas dans
l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais
il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse mais
voulant que tous arrivent à la repentance." 2 Pierre 3.9 Libres
jusqu'à l'échéance divine L'apôtre Paul prêchait que le Dieu vivant
qui a fait le Ciel, la Terre, la mer et tout ce qui s'y trouve, le
Seigneur du Ciel et de la Terre, qui donne à tous la vie, le mouvement
et l'être, laisse les nations suivre leur propre voies, jusqu'au jour où
il les visite pour les appeler à la repentance ou pour exercer ses
jugements. "Ce Dieu, dans les âges passés, a laissé toutes les
nations suivre leurs propres voies, quoiqu’il n’ait cessé de rendre
témoignage de ce qu’il est, en faisant du bien, en vous dispensant du
ciel les pluies et les saisons fertiles, en vous donnant la nourriture
avec abondance et en remplissant vos cœurs de joie." Actes 14.16-17
"Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à
tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il
a fixé un jour où il jugera le Monde selon la justice, par l’homme qu’il
a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le
ressuscitant des morts…" Actes 17.30-31 Donc Dieu, l'Éternel, le
Créateur Tout Puissant, regarde la Terre et le Monde. Il a fixé pour le
Monde une échéance qui peut nous paraître lointaine mais ce qu'il a
décidé depuis toute éternité s'accomplira : "Comme la pluie et la
neige descendent des cieux et n’y retournent pas Sans avoir arrosé,
fécondé la Terre et fait germer les plantes, Sans avoir donné de la
semence au semeur Et du pain à celui qui mange, Ainsi en est-il de ma
parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet,
Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins." Ésaïe 55.10-11
Un autre récit de la Bible aide à comprendre la souveraineté de
Dieu, c'est l'histoire de Nébucadnetsar, ce roi puissant de Babylone que
L'Éternel avait utilisé pour exécuter ses jugements contre Israël à
cause de leurs nombreux péchés et de leur idolâtrie. Un jour,
Nébucadnetsar, arrivé au sommet de sa gloire, s'est glorifié de sa
puissance. "Au bout de douze mois, comme il se promenait dans le
palais royal à Babylone, le roi prit la parole et dit : N’est-ce pas ici
Babylone la grande, que j’ai bâtie, comme résidence royale, par la
puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ?" Daniel
4.29-30 "Au même instant la parole s’accomplit sur Nebucadnetsar. Il
fut chassé du milieu des hommes, il mangea de l’herbe comme les bœufs,
son corps fut trempé de la rosée du ciel ; jusqu’à ce que ses cheveux
crussent comme les plumes des aigles et ses ongles comme ceux des
oiseaux. Après le temps marqué, moi, Nebucadnetsar, je levai les yeux
vers le ciel et la raison me revint. J’ai béni le Très-Haut, j’ai loué
et glorifié celui qui vit éternellement, celui dont la domination est
une domination éternelle et dont le règne subsiste de génération en
génération. Tous les habitants de la Terre ne sont à ses yeux que néant
: il agit comme il lui plaît avec l’armée des cieux et avec les
habitants de la Terre et il n’y a personne qui résiste à sa main et qui
lui dise : Que fais-tu ? En ce temps, la raison me revint ; la gloire de
mon royaume, ma magnificence et ma splendeur me furent rendues ; mes
conseillers et mes grands me redemandèrent ; je fus rétabli dans mon
royaume et ma puissance ne fit que s’accroître. Maintenant, moi, Nebucadnetsar, je loue, j’exalte et je glorifie le roi des cieux, dont
toutes les œuvres sont vraies et les voies justes et qui peut abaisser
ceux qui marchent avec orgueil. Le Très-Haut domine sur le règne des
hommes, Il le donne à qui il lui plaît, Il y élève le plus vil des
hommes." Daniel 4.33-37 Nous croyons que les empires, les royaumes
et les gouvernements du Monde détiennent le pouvoir absolu et nous
oublions trop souvent qu'il y a dans les cieux un Dieu qui veille et qui
domine sur le règne des hommes. Même s'il les laisse suivre un temps
leur propre chemin, le jour où Dieu le décide il intervient avec
puissance et rien ne lui résiste ! "Pourquoi ce tumulte parmi les
nations, Ces vaines pensées parmi les peuples ? Pourquoi les rois de
la Terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux Contre
l’Éternel et contre son oint ? -Brisons leurs liens, Délivrons-nous de
leurs chaînes ! Celui qui siège dans les cieux rit, le Seigneur se
moque d’eux. Puis il leur parle dans sa colère, Il les épouvante dans sa
fureur : -C’est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte !"
Psaume 2.1-6 Nous pourrions être effrayés par des forces ou des
puissances qui voudraient nous abattre mais toutes les puissances,
toutes les dominations, toutes les autorités, tous les princes et les
grands de ce monde, les éléments naturels qui parfois se déchaînent...
n'ont de pouvoir que dans les limites de la volonté de Dieu ! "Qui a
fermé la mer avec des portes, Quand elle s’élança du sein maternel ;
Quand je fis de la nuée son vêtement et de l’obscurité ses langes ;
Quand je lui imposai ma loi et que je lui mis des barrières et des
portes ; Quand je dis : Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au-delà ;
Ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? » Job 38.8-11
Dieu est
souverain pour le salut des êtres humains Il a conçu un plan pour
notre salut, un salut unique accessible à tous, par le moyen le plus
simple à la portée de chacun, la foi en son fils Jésus-Christ. Nous
devrions savoir que Dieu n'agit pas à l'improviste mais qu'il prévoit
les choses avant même qu'elles se produisent. "J’annonce dès le
commencement ce qui doit arriver et longtemps d’avance ce qui n’est pas
encore accompli ; Je dis : Mes arrêts subsisteront et j’exécuterai toute
ma volonté." Ésaïe 46.10 Dieu dit à Israël, par la bouche de son
prophète : "Car je savais que tu serais infidèle et que dès ta
naissance tu fus appelé rebelle. » Ésaïe 48.6-8 C'est parce que Dieu
connaît toutes choses avant qu'elles arrivent qu'Il peut anticiper et
prévoir la meilleure réponse. Et la meilleure solution pour notre salut
a été que Dieu envoie son propre Fils avec un corps comme le nôtre, pour
être l'agneau qui expie les péchés par son sang précieux afin de nous
racheter. « Jésus de Nazareth a été livré selon le
dessein arrêté et selon la prescience de Dieu… » Actes 2.22-23
"... un agneau sans
défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, …" 1
Pierre 1.18-21 "Dieu a accompli de la sorte ce qu’il avait annoncé
d’avance par la bouche de tous ses prophètes, que son Christ devait
souffrir." Actes 3.18 "En effet, contre ton saint serviteur Jésus,
que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville
avec les nations et avec les peuples d’Israël, pour faire tout ce que ta
main et ton conseil avaient arrêté d’avance." Actes 4.27-28 Dieu est
souverain dans le gouvernement de l'Église Les apôtres savaient,
reconnaissaient et proclamaient, la souveraineté de Dieu en toutes
choses : "Après avoir été relâchés, ils allèrent vers les leurs et
racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens
leur avaient dit. Lorsqu’ils l’eurent entendu, ils élevèrent à Dieu la
voix tous ensemble et dirent : Seigneur, toi qui as fait le ciel, la
terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, c’est toi qui as dit par le
Saint-Esprit, par la bouche de notre père, ton serviteur David :
Pourquoi ce tumulte parmi les nations et ces vaines pensées parmi les
peuples ? les rois de la Terre se sont soulevés et les princes se sont
ligués Contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, contre ton saint
serviteur Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués
dans cette ville avec les nations et avec les peuples d’Israël, pour
faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d’avance." Actes
4.23-28 Ils traversaient un moment difficile avec l'opposition
violente des chefs religieux mais ils confessaient la souveraineté de
Dieu : Ils priaient le Seigneur du ciel et de la Terre. Si nous en
étions davantage conscients, nous serions beaucoup plus sereins dans
certaines situations et plus obéissants à sa Parole et à son Esprit dans
nos entreprises. Nous nous conduisons souvent comme si Dieu avait décidé
de nous confier toutes les rênes de son attelage et ne s'occupait plus
de rien. Nous voyons l'Eglise de Jésus-Christ à notre échelle et les
"églises" que nous créons, dirigeons ou fréquentons, à la mesure de
notre propre raisonnement ou conception. Nous avons oublié certaines
paroles de Jésus, le chef de l'Église : "Jésus, s’étant approché,
leur parla ainsi : -Tout pouvoir m’a été donné dans le Ciel et sur la
Terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant
au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à observer
tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les
jours, jusqu’à la fin du monde." Matthieu 28.18-20
« Quand le
Consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute
la Vérité ; car il ne parlera pas de lui-même mais il dira tout ce qu’il
aura entendu et il vous annoncera les choses à venir." Jean 16.13
C'est Jésus le chef de l'Église, c'est ... "Dieu le Père qui y opère
toutes choses d'après le conseil de sa volonté",
... c'est
"...le Saint-Esprit
qui accorde à chacun ses dons comme il veut" ! 1 Corinthiens ch. 12 Dieu
est souverain dans l'Église et si parfois des pans entiers s'effondrent,
il le sait. Il voit des choses que nous ignorons et il sait quand ses
jugements doivent intervenir. La plupart des chrétiens pensent et
affirment que "leur église" est établie selon la volonté de Dieu.
Cependant beaucoup de ces églises sont tout simplement des entreprises
d'hommes qui ne se soucient pas de connaître réellement le dessein du
Chef de l'Église. Alors, un jour, un grave problème surgit et l'église
disparaît ! Vous croyez que j'exagère, cela arrive tous les jours.
Alors les gens pleurent et ne comprennent pas. Ils accusent le Diable
mais ils oublient que le Diable ne peut aller que jusqu'où l'Éternel, le
Seigneur du Ciel et de la Terre, le permet. Nous donnons à Satan
beaucoup trop de pouvoir. Il ne peut agir que dans les limites que Dieu
a fixées de sa propre autorité. Dieu est souverain pour notre propre
vie Il y a une chose qui est commune à beaucoup d'êtres humains : ils
pensent que leur naissance et leur vie sont un accident ou encore le
fait du vouloir de leurs parents. David un homme ordinaire mais inspiré
par l'Esprit de Dieu, a considéré la souveraineté de Dieu dans sa propre
existence : "Éternel ! tu me sondes et tu me connais, Tu sais quand
je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée ; Tu
sais quand je marche et quand je me couche et tu pénètres toutes mes
voies. Tu m’entoures par derrière et par devant et tu mets ta main sur
moi. Où irais-je loin de ton esprit et où fuirais-je loin de ta face ?
Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts,
t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore et que j’aille habiter à
l’extrémité de la mer, Là aussi ta main me conduira et ta droite me
saisira. Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit
devient lumière autour de moi ; Même les ténèbres ne sont pas obscures
pour toi, La nuit brille comme le jour et les ténèbres comme la lumière.
C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma
mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes
œuvres sont admirables et mon âme le reconnaît bien. Mon corps
n’était point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un lieu
secret, Tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une
masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous
inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existât.
Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables !
Que le nombre en est grand ! Si je les compte, elles sont plus
nombreuses que les grains de sable. Je m’éveille et je suis
encore avec toi. » Psaume139.1ss
Voilà une confession de foi extraordinaire pour la simple raison que
David un homme ordinaire avait compris et accepté sa dépendance vis à
vis de Dieu. Son témoignage n'est pas anodin car c'est l'Esprit de Dieu
qui a poussé le psalmiste à l'exprimer. Un passage des Écritures
m'interpelle particulièrement : "Hommes frères, il fallait que
s’accomplît ce que le Saint-Esprit, dans l’Écriture, a annoncé d’avance,
par la bouche de David, au sujet de Judas, qui a été le guide de ceux
qui ont saisi Jésus." Actes 1.16 Retenons cela : Ce que le
Saint-Esprit... dans l'Écriture... a annoncé... par la bouche de David.
« David était la bouche du Saint-Esprit... David était prophète... »
Actes 2.30 Si j'avais douté de l'inspiration divine de la Bible,
cette seule parole suffit à me convaincre et il y en a beaucoup
d'autres. Non je ne suis pas un accident ! Vous n'êtes pas un
accident ! Dieu a présidé à votre naissance. Il connaît tout de
votre vie : de votre passé, de votre présent et de votre avenir. Il sait
combien de temps vous et moi, allons vivre sur la terre. "Sur son
livre sont tous inscrits les jours qui me sont destinés, avant qu’aucun
d’eux existe." Et il veille sur moi, comme sur chacun de vous et à
plus forte raison lorsque nous nous confions en lui, comme le proclame
encore le psalmiste : "Mais en toi je me confie, ô Éternel ! Je dis :
Tu es mon Dieu ! Mes destinées sont dans ta main." Psaume 31.14
Lorsque nous avons quelques raisons d'être inquiets cette parole nous
rassure : "Mes destinées sont dans sa main." Écoutons encore, juste
quelques passages de la Parole de Dieu parmi tant d'autres, des paroles
que le Saint-Esprit a dit par la bouche des hommes qu'Il inspirait :
« ... Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point et je ne
t’abandonnerai point. C’est donc avec assurance que nous pouvons dire :
le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; que peut me faire un
homme ?" Hébreux 13.5-6 "… et déchargez-vous sur lui de tous vos
soucis car lui-même prend soin de vous." 1 Pierre 5.7
"Ne vend-on
pas deux passereaux pour un sou ? Cependant, il n’en tombe pas un à
terre sans la volonté de votre Père. Et même les cheveux de votre tête
sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup
de passereaux." Matthieu 10.29-31 Rien ni personne ne pourra me faire
quoi que ce soit sans la volonté de Dieu. Il est souverain sur ma vie.
Il m'est arrivé de commettre des erreurs dont j'ai subi les conséquences
mais j'ai vu que la miséricorde et la bienveillance de Dieu ont tempéré
ses justes jugements et Il a réparé des choses que j'avais cassées. Il
est évident que beaucoup de choses se produisent sans que Dieu
intervienne et semblent être en dehors ou contre sa volonté. Je vous
rappelle ce que j'écris plus haut : Dieu est souverain dans le
gouvernement du Monde mais cela ne veut pas dire que sa volonté soit
toujours faite et nous le voyons bien. Cela veut dire que Dieu voit,
sait et contrôle tout ce qui se passe dans les cieux et sur la Terre et
que rien n'arrive sans qu'il l'ait permis. Cela veut aussi dire
qu'Il laisse les humains qui ne veulent pas se confier en lui suivre
leurs propres voies. Alors il sont eux-mêmes responsables de leur sort.
Mais, lorsque nous nous plaçons sous son gouvernement, afin qu'il
nous dirige et nous protège, nous pouvons être confiants :
"Faites-vous petits sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous
honore quand le moment sera venu." 1 Pierre 5.6-8 Mettez tous vos
soucis dans la main de Dieu, parce qu’il prend soin de vous. Écoutons
encore pour conclure : "Les voies de Dieu sont parfaites, La parole
de l’Éternel est éprouvée ; Il est un bouclier pour tous ceux qui se
confient en lui." 2 Samuel 22.31 "Pourquoi dis-tu... : Ma destinée
est cachée devant l’Éternel, Mon droit passe inaperçu devant mon Dieu ?
Ne le sais-tu pas ? ne l’as-tu pas appris ? C’est le Dieu d’éternité,
l’Éternel, Qui a créé les extrémités de la Terre ; Il ne se fatigue
point, Il ne se lasse point ; On ne peut sonder son intelligence. Il
donne de la force à celui qui est fatigué et il augmente la vigueur de
celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se
lassent et les jeunes hommes chancellent ; mais ceux qui se confient en
l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles
; ils courent et ne se lassent point, ils marchent et ne se fatiguent
point." Ésaïe 40.27-31 La gloire de Dieu Beaucoup de choses
sont dites sur la gloire de Dieu, parfois surprenantes et difficiles à
croire. Les Écritures (pas les commentaires des Écritures) sont encore
le plus sûr critère pour définir ce qu'est cette gloire divine. L'Ancien
Testament en parle mais également le NT, surtout dans la personne du
Seigneur Jésus-Christ, le Fils unique venu du Père. "Et la parole a
été faite chair et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de
vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire
du Fils unique venu du Père." Jean 1.14 La nuit de la naissance du
Seigneur Jésus a été particulièrement marquée de la Gloire de Dieu :
"Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les
champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un
ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur resplendit autour
d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit : Ne
craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour
tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans
la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le
Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un
enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à
l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire
à Dieu dans les lieux très hauts et paix sur la Terre parmi les hommes
qu’il agrée !" Luc 2.8-14 Jésus a manifesté la gloire de Dieu sous
différentes formes mais le plus souvent par la manifestation de ses
miracles. "Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que
fit Jésus. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui." Jean
2.11 Lorsque Lazare l'ami de Jésus tomba gravement malade, le
Seigneur affirma que cette maladie glorifierait Dieu. Nous comprenons
que c'est par l'intervention miraculeuse de Jésus, dans la résurrection
de son ami, que Dieu a été glorifié. "Après avoir entendu cela, Jésus
dit : Cette maladie n’est point à la mort ; mais elle est pour la gloire
de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle." Jean 11.4
"Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la
gloire de Dieu ?" Jean 11.40 L'expression "la gloire de Dieu"
désigne différentes manifestations de la présence divine. Lorsque
nous pensons à la gloire de Dieu ou au royaume de Dieu, nous croyons
souvent qu'il s'agit de ce qui se passera lorsque Jésus reviendra.
Cependant, une réalité présente dans la vie de ceux qui croient. La
Bible est pleine des récits de miracles qui se produisent lorsque Dieu
manifeste sa présence. A chaque fois nous pouvons parler de "La gloire
de Dieu". Dieu est le Dieu des miracles et il est dommage que nous
laissions trop souvent de côté cet aspect de la nature même de
l'Éternel, qui ne change pas. Son nom c'est "l'Être invariable" –
Celui qui s'appelle "JE SUIS". Il est "le Père des lumières, chez lequel
il n’y a ni changement ni ombre de variation" (Jacques 1.17).
Jésus-Christ
"le même, hier, aujourd'hui et éternellement." Hébreux 13.8
Le Seigneur Jésus-Christ est venu avec la gloire de son Père. Si
nous voulons connaître Dieu, il nous faut observer Jésus. "Personne
n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est
celui qui l’a fait connaître." Jean 1.18 Sa vie terrestre a été
remplie des miracles que le Père lui a donné de faire (Jean 14.10).
Ce qui a fait dire à l'apôtre Jean : "Nous avons contemplé sa
gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père." En
dehors des manifestations miraculeuses que Dieu opère, d'autres éléments
rendent témoignages de sa gloire. "Les cieux racontent la gloire de
Dieu et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. Le jour en instruit un
autre jour, La nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas
un langage, ce ne sont pas des paroles dont le son ne soit point
entendu." Psaumes 19.1-3 Certains considèrent la création comme une
œuvre naturelle, produit d'une lente évolution de la matière et des
espèces, à partir d'infimes cellules vivantes. Lisons plutôt ces
quelques textes : "Il a créé la Terre par sa puissance, Il a fondé le
Monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence."
Jérémie 51.15 "Levez vos yeux en haut et regardez ! Qui a créé ces
choses ? Qui fait marcher en ordre leur armée ? Il les appelle toutes
par leur nom ; Par son grand pouvoir et par sa force puissante, Il n’en
est pas une qui fasse défaut." Ésaïe 40.26
« Qu’ils louent le nom de
l’Éternel ! Car il a commandé et ils ont été créés." Psaumes 148.5
En créant le Monde Dieu a manifesté toute sa puissance glorieuse, ses
perfections invisibles : "Le Monde a été formé par la parole de Dieu,
en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles." Hébreux
11.3 Des hommes ont vu la gloire de l'Éternel Dieu et en ont rendu
témoignage : Moïse "La gloire
de l‘Éternel reposa sur la montagne de Sinaï et la nuée la
couvrit pendant six jours. le septième jour, l’Éternel appela
Moïse du milieu de la nuée. L’aspect de la gloire
de l‘Éternel était comme un feu dévorant sur le sommet de la montagne,
aux yeux des enfants d’Israël."
À cette occasion, la gloire de l'Éternel
est apparue comme un feu ardent sur le sommet de la montagne. Il n'en
sera pas toujours ainsi, dans d'autres circonstances elle se manifestera
différemment (Exode 24.16-17). "Moïse dit : Fais-moi voir ta gloire
! L’Éternel répondit : Je ferai passer devant toi toute ma bonté et je
proclamerai devant toi le nom de l’Éternel ; je fais grâce à qui je fais
grâce et miséricorde à qui je fais miséricorde. L’Éternel dit : Tu ne
pourras pas voir ma face car l’homme ne peut me voir et vivre. L’Éternel
dit : Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher. Quand ma
gloire passera, je te mettrai dans un creux du rocher et je te couvrirai
de ma main jusqu’à ce que j’aie passé. Et lorsque je retournerai ma
main, tu me verras par derrière mais ma face ne pourra pas être vue."
Exode 33.18-23 "L’Éternel descendit dans une nuée, se tint là auprès
de lui et proclama le nom de l’Éternel. Et l’Éternel passa devant lui et
s’écria : L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant,
lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour
jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le
péché mais qui ne tient point le coupable pour innocent et qui punit
l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants
jusqu’à la troisième et à la quatrième génération ! Aussitôt Moïse
s’inclina à Terre et se prosterna." Exode 34.5-8 Le peuple d'Israël à
plusieurs reprises : "Moïse et Aaron dirent à tous les enfants
d’Israël : -Ce soir, vous comprendrez que c’est l’Éternel qui vous a fait
sortir du pays d’Égypte. Et, au matin, vous verrez la gloire de
l’Éternel, parce qu’il a entendu vos murmures contre l’Éternel ; car que
sommes-nous, pour que vous murmuriez contre nous ? Moïse dit :
-L’Éternel
vous donnera ce soir de la viande à manger et au matin du pain à
satiété, parce que l’Éternel a entendu les murmures que vous avez
proférés contre lui ; car que sommes-nous ? Ce n’est pas contre nous que
sont vos murmures, c’est contre l’Éternel. Moïse dit à Aaron :
-Dis à
toute l’assemblée des enfants d’Israël : Approchez-vous devant l’Éternel
car il a entendu vos murmures. Et tandis qu’Aaron parlait à toute
l’assemblée des enfants d’Israël, ils se tournèrent du côté du désert et
voici, la gloire de l’Éternel parut dans la nuée." Exode 16.6-10
"Alors la nuée couvrit la tente d’assignation et la gloire de l‘Éternel
remplit le tabernacle. Moïse ne pouvait pas entrer dans la tente
d’assignation, parce que la nuée restait dessus et que la gloire de
l‘Éternel remplissait le tabernacle." Exode 40.34-35
"Moïse dit :
Vous ferez ce que l’Éternel a ordonné ; et la gloire de l‘Éternel vous
apparaîtra." Lévitique 9.6 "Moïse et Aaron entrèrent dans la tente
d’assignation. Lorsqu’ils en sortirent, ils bénirent le peuple. Et la
gloire de l‘Éternel apparut à tout le peuple." Lévitique 9.23
"Toute
l’assemblée parlait de les lapider, lorsque la gloire de l‘Éternel
apparut sur la tente d’assignation, devant tous les enfants d’Israël."
Nombres 14.10 "Et Koré convoqua toute l’assemblée contre Moïse et
Aaron, à l’entrée de la tente d’assignation. Alors la gloire de
l‘Éternel apparut à toute l’assemblée." Nombres 16.19
"Comme
l’assemblée se formait contre Moïse et Aaron et comme ils tournaient les
regards vers la tente d’assignation, voici, la nuée la couvrit et la
gloire de l‘Éternel apparut." Nombres 16.42
"Moïse et Aaron
s’éloignèrent de l’assemblée pour aller à l’entrée de la tente
d’assignation. Ils tombèrent sur leur visage ; et la gloire de l‘Éternel
leur apparut." Nombres 20.6 Dans ces circonstances la gloire de Dieu
se manifestait par une lumière étincelante dans une nuée. Plus tard Dieu
manifesta aussi sa gloire dans le Temple à Jérusalem : "Lorsque
Salomon eut achevé de prier, le feu descendit du ciel et consuma
l’holocauste et les sacrifices et la gloire de l‘Éternel remplit la
maison. Les sacrificateurs ne pouvaient entrer dans la maison de
l’Éternel car la gloire de l ‘Éternel remplissait la maison de
l’Éternel. Tous les enfants d’Israël virent descendre le feu et la
gloire de l‘Éternel sur la maison ; ils s’inclinèrent le visage contre
Terre sur le pavé, se prosternèrent et louèrent l’Éternel, en disant :
car il est bon car sa miséricorde dure à toujours !" 2 Chroniques 7.1-3
Le prophète Ésaïe a vu sa
gloire "L’année de la mort du roi
Ozias, je vis le Seigneur assis sur un Trône très élevé et les pans de
sa robe remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de
lui ; ils avaient chacun six ailes ; deux dont ils se couvraient la
face, deux dont ils se couvraient les pieds et deux dont ils se
servaient pour voler. Ils criaient l’un à l’autre et disaient : Saint,
saint, saint est l’Éternel des armées ! toute la Terre est pleine de sa
gloire ! les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix
qui retentissait et la maison se remplit de fumée." Ésaïe 6.1-4, Jean
12.41 Ézéchiel "Tel l’aspect de l’arc qui est dans la nue en un
jour de pluie, ainsi était l’aspect de cette lumière éclatante, qui
l’entourait : c’était une image de la gloire de l’Éternel. A cette vue,
je tombai sur ma face et j’entendis la voix de quelqu’un qui parlait."
Ézéchiel 1.28 Dans ces récits, la gloire de Dieu est manifestée par
des apparitions éclatantes, un feu qui produit une lumière étincelante :
"Je vis encore comme de l’airain poli, comme du feu, au dedans duquel
était cet homme et qui rayonnait tout autour ; depuis la forme de ses
reins jusqu’en haut et depuis la forme de ses reins jusqu’en bas, je vis
comme du feu et comme une lumière éclatante, dont il était environné.
Tel l’aspect de l’arc qui est dans la nue en un jour de pluie, ainsi
était l’aspect de cette lumière éclatante, qui l’entourait : c’était une
image de la gloire de l’Éternel. A cette vue, je tombai sur ma face et
j’entendis la voix de quelqu’un qui parlait. Il me dit : Fils de
l’homme, tiens-toi sur tes pieds et je te parlerai. Dès qu’il m’eut
adressé ces mots, l’esprit entra en moi et me fit tenir sur mes pieds ;
et j’entendis celui qui me parlait." Ézéchiel 1.26-28
Trois
disciples de Jésus, Pierre, Jacques et Jean, ont eu sur la montagne, la
vision du Seigneur tel qu'il sera au jour de son avènement : « Il fut
transfiguré devant eux : son visage se mit à briller comme le soleil et
ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. » Matthieu 17.2
Pierre en témoigne en écrivant
"Ce n’est pas, en effet, en suivant
des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la
puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ mais c’est comme
ayant vu sa majesté de nos propres yeux. Car il a reçu de Dieu le Père
honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix
qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon
affection. Et nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous
étions avec lui sur la sainte montagne." 2 Pierre 1.16-18
Saul de
Tarse sur le chemin de Damas a expérimenté la puissance de la gloire de
Jésus, lorsque celui-ci lui apparut dans une lumière étincelante (Actes
9.1-9). Enfin l'apôtre Jean a vécu des moments ineffables de la
gloire de Dieu, lors des visions de l'Apocalypse. Nous voyons dans ces
récits, combien la manifestation de la Gloire de Dieu peut impressionner
ceux qui en sont témoins, jusqu'à les terrasser. La gloire de Dieu,
se manifeste sous des formes diverses. Beaucoup en ont été témoins, non
seulement ceux cités dans la Bible mais encore tous ceux qui, d'une
manière ou d'une autre, ont vécu la manifestation surnaturelle de
l'intervention divine dans leur vie par des miracles, des guérisons et
des délivrances, par le baptême et les dons miraculeux du Saint-Esprit,
par des visions, dans des songes et autres manifestations de la
puissance de Dieu ou simplement par les circonstances de leur conversion
qui a transformer leur vie. Nous n'avons pas à éliminer, ni à
privilégier une forme par rapport à une autre. Tout ce que le Seigneur
propose pour l'avancement de son règne, l'édification de ses enfants et
la gloire de son nom, doit être retenu et recherché. Il existe deux
façons de nous comporter face aux manifestations surnaturelles : .
Soit le refus, sous différents prétextes, des miracles ou de l'action
évidente du Saint-Esprit par ses dons ; . Soit des comportements
d'extravagance, produisant des hallucinations individuelles ou
collectives, qui n'ont rien à voir avec les miracles de Dieu, Nous
ne pouvons accepter ni l'un ni l'autre. Il y a un équilibre à trouver
et à appliquer. Il est nécessaire d'avoir la foi sans restriction
dans les miracles, y aspirer et les demander dans la prière
persévérante, même si la manifestation de la puissance divine dérange
notre conception d'une piété bien tranquille et conformiste. Il est
également indispensable d'avoir le discernement des esprits (un des dons
surnaturels accordé par le Saint-Esprit : 1 Corinthiens 12.10), afin de
connaître l'origine des manifestations car nos facultés naturelles ne
sont pas suffisantes pour discerner la réalité spirituelle ou
surnaturelle de ces choses. Certains disent que demander des miracles
c'est de l'incrédulité ! Il ne faut pas inverser les choses ! Je crois
plutôt que ne pas rechercher et demander les miracles de Dieu, c'est
cela l'incrédulité... "L’Éternel parla de nouveau à Achaz et lui dit
: Demande en ta faveur un signe à l’Éternel, ton Dieu ; demande-le, soit
dans les lieux bas, soit dans les lieux élevés. Achaz répondit : Je ne
demanderai rien, je ne tenterai pas l’Éternel. Ésaïe dit alors : Écoutez
donc, maison de David ! Est-ce trop peu pour vous de lasser la patience
des hommes, Que vous lassiez encore celle de mon Dieu ? C’est pourquoi
le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille
deviendra enceinte, elle enfantera un fils et elle lui donnera le nom
d’Emmanuel." Ésaïe 7.10-14
Dieu veut être glorifié Il faut que
nous recherchions à glorifier Dieu. Ses reproches aux incrédules c'est
de ne pas le reconnaitre comme Dieu et de ne pas lui rendre gloire
devant l'évidence de sa puissance, de sa sagesse, de son intelligence,
de ses perfections invisibles. « En effet, ce qui chez lui est
invisible –– sa puissance éternelle et sa divinité –– se voit fort bien
depuis la création du monde, quand l’intelligence le discerne par ses
ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque, tout en ayant connu Dieu,
ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâce ;
mais ils se sont égarés dans des raisonnements futiles et leur cœur sans
intelligence a été plongé dans les ténèbres. » Romains 1.20ss Nous
sommes appelés à servir à la gloire de Dieu « En Christ nous sommes
aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de
celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté, afin que
nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance avons espéré
en Christ. » Éphésiens 1.11 Par notre façon de vivre : « Ayez au
milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous
calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos
bonnes œuvres et glorifient Dieu, au jour où il les visitera. » 1 Pierre
2.12 Par notre témoignage oral : « Si quelqu’un parle, que ce
soit comme annonçant les oracles de Dieu ; si quelqu’un remplit un
ministère, qu’il le remplisse selon la force que Dieu communique, afin
qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui
appartiennent la gloire et la puissance, aux siècles des siècles. Amen !
» 1 Pierre 4.11 Par l'exaucement de nos prières « Et tout ce que
vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié
dans le Fils. » Jean 14.13 Par les œuvres de notre foi : Il
s'agit des œuvres dont Jésus parle concernant ceux qui croient en Lui :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera
aussi les œuvres que je fais et il en fera de plus grandes, parce que je
m’en vais au Père ; … » Jean 14.12 Les guérisons et les miracles
glorifient Dieu : « Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle
se redressa et se mit à glorifier Dieu. Il approchait déjà de la
descente du mont des Oliviers lorsque toute la multitude des disciples,
tout joyeux, se mirent à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles
qu’ils avaient vus. » Luc 19.37 La pratique des dons du Saint-Esprit
glorifie Dieu : « Car ils les entendaient parler en langues et
glorifier Dieu. » Actes 10.46 Certains disent : -"À quoi servent les
miracles ?" Et ils ajoutent : -"On peut très bien vivre sa vie chrétienne
sans cela". Libre à vous de le penser mais si Dieu a voulu que des
miracles se produisent c'est qu'ils sont nécessaires. Ils glorifient
le Seigneur, ils font partie de sa gloire et contribue à ouvrir les
cœurs à la foi : « Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des
miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent
en lui. » Jean 2.11
- Ils confirment la prédication de la Parole du Seigneur (Marc 16.16-20, Actes 14.3) ;
- Ils rendent attentifs à la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ (Actes 8.6) ;
- Ils amènent beaucoup de personnes à la foi en Jésus et à la conversion au Seigneur (Actes 9.35, 9.42) ;
- Ils servent à fonder la foi non sur la sagesse des raisonnements humains mais sur la puissance de Dieu (1 Corinthiens 2.1-5);
- Ils témoignent que Jésus est le seul Sauveur et le Seigneur ressuscité, vivant, glorifié par Dieu, son Père (Actes 3.6, 3.13).
Nous pouvons trouver, dans les Écritures, bien d'autres raisons de l'utilité des miracles, entre autres celle que Dieu ne donne pas des choses inutiles mais que tout ce qu'il promet et donne sert à sa gloire
et édifie ses enfants. Conclusion Avec ce chapitre se termine le
dossier : Connaître Dieu. Il y a certainement beaucoup d'autres choses à
dire et à découvrir mais nous avons déjà dans ces pages un enseignement
qui peut nous faire grandir dans sa connaissance, dans notre confiance
en Lui, nous aider à l'aimer davantage, à mieux le servir et ainsi
glorifier son nom. « Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant
les oracles de Dieu ; si quelqu’un remplit un ministère, qu’il le
remplisse selon la force que Dieu communique, afin qu’en toutes choses
Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la
puissance, aux siècles des siècles. Amen ! » 1 Pierre 4.11

Haut de page
|