| Introduction De nos jours, le nom ou le prénom d'une personne établit 
				son 
		identité, sans signification particulière marquante, du moins pour la 
		plupart des gens. Dans la Bible, on attribue au nom une grande 
		importance car il y a une relation directe entre le nom et la personne, 
		sa nature profonde qu’il a pour but de révéler. Il exprime la 
		personnalité à tel point que, savoir le nom de quelqu’un, c’est le 
		connaître intimement et même en un sens avoir prise sur lui. Nous en 
		avons un exemple frappant dans le récit de Genèse 32, lorsque Jacob 
		lutta avec l'ange qui lui apparut : « Jacob l’interrogea, en disant : 
		Fais-moi, je te prie, connaître ton nom. Il répondit : pourquoi 
		demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. » Genèse 32.29  Dans un autre 
		endroit, nous retrouvons le même comportement devant l'ange de Dieu : 
		« Et Manoach dit à l’ange de l’Éternel : quel est ton nom, afin que nous 
		te rendions gloire, quand ta parole s’accomplira ? L’ange de l’Éternel 
		lui répondit : pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux. » Juges 
		13.17-18 Une traduction dit : »C'est un mystère", c’est-à-dire une 
		chose cachée. « L’Ange de l’Éternel lui répondit : pourquoi 
		demandes-tu mon nom ? C’est un mystère. » Juges 13.18  Selon la Parole 
		de Dieu, connaître le nom signifie : entrer dans le secret de la 
		personne qui le porte, la connaître intimement, donc établir avec elle 
		une relation privilégiée. Jésus dit des choses très importantes dans le 
		domaine de la connaissance réciproque : « Je suis le bon berger. Je 
		connais mes brebis et elles me connaissent. » Jean 10.14 
		  »Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. le portier 
		lui ouvre et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les 
		brebis qui lui appartiennent et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait 
		sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis 
		le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. » Jean 10.2-4 "Il appelle par leur 
		nom les brebis qui lui appartiennent".  Si vous voulez être entendu 
		d'une personne que vous appelez dans une foule, il vaut mieux que vous 
		connaissiez son nom. Lorsque nous prions Dieu, nous ne parlons pas à un 
		être inconnu. Nous invoquons Celui que nous connaissons. "Ceux qui 
		connaissent Ton Nom se confient en Toi. Car Tu n’abandonnes pas ceux qui 
		Te cherchent, ô Éternel." Psaume 9.10  Il est écrit : 
		« ... 
		Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé. » Romains 10.13 
		Nous pourrions traduire le verset 14 de ce passage de la façon suivante 
		: 
		 
		"Comment invoqueront-ils celui qu'ils ne connaissent pas ? La 
		connaissance du Nom de Dieu affermit notre confiance en Lui." 
		« Le Nom 
		de l’Éternel est une tour forte ; le juste s’y réfugie et se trouve en 
		sûreté. » Proverbes 18.10  Que Dieu nous accorde un esprit de 
		révélation dans sa connaissance, au moyen des noms qui lui sont 
		attribués dans la Bible, afin d'établir avec lui une véritable 
		communion, une relation réelle et intime.  Dans l'Ancienne Alliance, 
		le mystère de Dieu n'est pas pleinement révélé mais en Jésus-Christ, le 
		voile qui ferme l'accès au lieu très saint se déchire et nous avons une 
		libre entrée dans la présence de Dieu. Un des noms donnés à Jésus est 
		justement celui dont il est dit qu'il est »merveilleux« ou »admirable« selon les versions bibliques... 
		« Car un enfant nous est né, un fils 
		nous a été donné et le gouvernement sera sur son épaule ; et on 
		appellera son nom, Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, 
		Prince de paix. » Ésaïe 9.6  En Christ, le Dieu mystérieux et 
		merveilleux nous est pleinement révélé. Il est Emmanuel, c’est-à-dire 
		"Dieu avec nous".  Les noms donnés à Dieu dans la Bible L'Éternel 
		Lorsque Dieu s'est révélé à Moïse la première fois au buisson en flamme 
		dans le désert, Il s'est présenté ainsi : « Je suis celui qui suis. » 
		Exode 3.14 Et il ajouta :  « Voilà mon Nom pour l’éternité, voilà 
		monNom de génération en génération. » Exode 3.16 En fait, le nom 
		"Éternel« est la traduction française du mot hébreu : Yahvé. Yahvé, 
		est le nom le plus employé dans l’Ancien Testament : 6499 fois. Il est 
		rendu en français par l’Éternel. Il se présente sous la forme d'un 
		groupe de quatre consonnes YHVH. C’est par 
		YaH VeH, ou Yahvé, 
		qu’il convient de le traduire et non par le mot »Jéhovah".  Y.H.V.H 
		est le nom sacré que les juifs ne prononcent pas car il exprime 
		l'essence même de la nature de Dieu : »Je suis". Ils lui substituent le 
		mot Adonaï = Seigneur.  C’est pour permettre la lecture du nom 
		ineffable que ceux qui ont écrit les textes de l'Ancien Testament eurent 
		l’idée d’accompagner les 4 consonnes Y H V H des voyelles appartenant au 
		substantif Seigneur : Adonaï. Le lecteur juif ne s’y trompe pas ; il 
		sait qu’il a sous les yeux 2 mots en 1, l’un tout en voyelles et l’autre 
		tout en consonnes. Certains traducteurs chrétiens ont traduit ce nom 
		par Jéhovah, exprimant ainsi un seul mot là où il y en avait deux. C'est 
		une erreur qui a été corrigée dans d'autres traductions de la Bible.
		YHVH, ou Yahvé, est traduit d'une manière plus juste par l'Éternel, qui 
		exprime son vrai sens : »Celui qui est".  Il déclare que Lui 
		l'Éternel est le Dieu unique qui existe de toute éternité, sans 
		commencement ni fin, éternel. La racine du nom »Yahvé« est à la fois 
		"être« et »vivre". Celui qui est vivant. « Je suis l’Éternel et il 
		n’y en a point d’autre, hors moi il n’y a point de Dieu. C’est afin que 
		l’on sache, du soleil levant au soleil couchant, que hors Moi il n’y a 
		point de Dieu : Je suis l’Éternel et il n’y en a point d’autre. Je forme 
		la lumière et Je crée les ténèbres, Je donne la prospérité et Je crée 
		l’adversité ; Moi, l’Éternel, Je fais toutes ces choses. Que les cieux 
		répandent d’en haut et que les nuées laissent couler la justice ! Que la 
		terre s’ouvre, que le salut y fructifie et qu’il en sorte à la fois la 
		délivrance ! Moi, l’Éternel, Je crée ces choses. » Ésaïe 45.5ss Ce nom 
		exprime particulièrement la nature de l’Être éternellement présent (Je 
		suis), qui est à l’origine et au terme de toute existence. Dieu unique, 
		incomparable, sans limitation, il est l’affirmation de la fidélité 
		divine, dont la parole est immuable, éternelle, à son image.  
		Immortalité, vérité et fidélité sont réunies en Yahvé. Il nous est 
		impossible de comprendre cette dimension divine mais il nous est 
		possible de le croire. C'est par la foi... (Hébreux ch. 11). Nous pouvons 
		affirmer avec une certitude absolue que Dieu est immuable, 
		constant dans 
		ses dessein, fidèle dans ses promesse, déterminé dans ses déclarations, 
		inébranlable dans sa Parole. « Dieu n’est point un homme pour mentir, 
		ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas 
		? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t-il pas ? » Nombres 23.19 
		 « Il 
		est le rocher ; ses œuvres sont parfaites car toutes ses voies sont 
		justes ; c’est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit ! 
		» Deutéronome 32.4  Il déclare :  « Je suis l’Éternel, je ne 
		change pas. » Malachie 3.6 Voici comment l'apôtre Jacques définit la 
		nature de Dieu : « Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés : 
		toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père 
		des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. 
		» Jacques 1.17 D’autres expressions composées avec le nom de Yahvé 
		complètent la révélation de la providence divine et de son salut. 
			Yahvé-Jiré, »L’Éternel pourvoira« (Ge 22.13,14);Yahvé-Rapha, 
		"l’Éternel qui te guérit« (Ex 15.26);Yahvé-Nissi, »L’Éternel ma 
		bannière« (Exode 17.15); Yahvé-Schalom, »L’Éternel Paix« (Jude 6.24);Yahvé-Raah, »L’Éternel mon berger« (Psaume 23.1);Yahvé-Tsidkenu, »L’Éternel notre justice« (Jérémie 23.6). En vérité, l’Éternel, le Dieu 
		vivant et rédempteur répond à tous les besoins de notre être. 
		El = Dieu Sous ce nom, Dieu est nommé plus de 3600 fois dans la Bible. 
		C'est celui que nous prononçons nous-mêmes le plus souvent. Jésus 
		appelait son Père : »Mon Dieu"... les psalmistes l'emploient aussi 
		fréquemment : "Élève-toi sur les cieux, ô Dieu ! Que Ta Gloire soit 
		sur toute la Terre !" Psaume 57.5  "Mon cœur 
		est affermi, ô Dieu ! mon cœur est affermi ; je chanterai, je ferai 
		retentir mes instruments. " Psaume 57.7  Dans les langues cananéenne et chaldéenne, Dieu se 
		disait »El« et les descendants d’Abraham devaient se servir de ce nom 
		commun pour désigner leur divinité. Aujourd'hui, dans les cultes païens, 
		le nom »dieu« est attribué à de nombreuses divinités, représentées sous 
		différentes formes, souvent féminines : des déesses. D'autre part, 
		certains parlent de l'Être suprême, du grand esprit, de l'être 
		invisible. etc. En fait, pour beaucoup il s'agit d'un dieu »inconnu« que 
		l'on vénère parfois bizarrement ou que l'on ignore ou encore que l'on 
		combat en voulant nier son existence. Nous devons connaître le Dieu en 
		qui nous croyons et que nous invoquons : "Ceux qui connaissent ton 
		nom se confient en Toi. Car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô 
		Éternel !" Psaume 9.10  La Parole de Dieu, la Bible, nous enseigne à 
		ce sujet et c'est par elle que nous pouvons acquérir la meilleure 
		connaissance du Nom de Dieu.  Dans la Bible, le nom »El« prend un 
		caractère tout nouveau. De nom commun, il devient nom propre, le nom du 
		Dieu unique et incomparable, seul vrai Dieu. « Je suis l’Éternel et il 
		n’y en a point d’autre, hors moi il n’y a point de Dieu... » Ésaïe 45.5
		 Pour bien souligner ce caractère d'un Dieu unique, le nom »El« = 
		Dieu, s’accompagne toujours d’une épithète qui souligne un aspect, une 
		vertu du même Dieu : El-Schaddai, El-Elion,
		El-Olam, El-Ganna, El-Hai. Nous en verrons la signification un peu plus loin.  Dieu 
		s'est toujours révélé par un nom qui définit Sa nature. Lorsque nous 
		lisons les noms de Dieu dans notre langue, nous ne réalisons pas 
		toujours toute la signification et la puissance qu'ils renferment, parce 
		que justement chez nous le nom n'a pas de signification particulière. 
		Mais pour Dieu, le nom a un sens précis. Par exemple, lorsqu'Il a établi 
		formellement son alliance avec Abraham, il s'est présenté à lui sous le 
		nom de El-Schaddaï : Dieu Tout-Puissant (Genèse 17.1-8). Cela signifiait 
		que El Schaddaï, a le pouvoir de tenir et d'accomplir sa promesse. 
		Les noms qui sont donnés à Dieu révèlent mieux que tout autre chose, qui 
		Il est, quel est son pouvoir, sa nature et ses vertus. Elohim Ce 
		nom est certainement l’une des plus anciennes appellations du Dieu de la 
		révélation. Il se trouve dans les récits bibliques de la Création et de 
		l’époque patriarcale. La Bible seule connaît ce terme. Elohim est 
		dérivé d’une racine signifiant »être fort, puissant", ce qui convient 
		particulièrement au Dieu Créateur selon les deux premiers chapitres de 
		la Genèse, où il est constamment employé. Il revient 2312 fois dans 
		l’Ancien Testament. Le nom »Elohim« est un pluriel. Il désigne 
		l'unité parfaite du Père, du Fils et de l'Esprit Saint. 
		 "Puis Dieu 
		[Elohim] dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance…" Genèse 1.26  
		« … l’homme est devenu comme 
		l’un de nous... » Genèse 3.22 Le nom »Elohim« qui est un pluriel d'excellence, réunissant 
		toutes les perfections divines. Il est associé à des verbes au singulier 
		: Elohim »créa« (du mot hébreu : bara' ) 
		« Au commencement, Dieu 
		[Elohim] créa les cieux et la terre. » Genèse 1.1 Pour revenir au nom 
		primitif »El", lorsqu'il désigne le nom du Dieu unique et incomparable, 
		il s’accompagne toujours d’une épithète qui souligne un aspect, une 
		vertu du même Dieu : 
		 
			El-Schaddaï : Dieu Tout-Puissant (Genèse 17.1), 
			Celui pour qui tout est possible, « rien n'est impossible à Dieu »;El-Elion : Dieu Très Haut (Genèse 14.18), 
			Dieu souverain, Celui qui est élevé au-dessus de toutes créatures, 
			célestes, terrestres, infernales; El-Olam - Dieu de l’Éternité (Genèse 21.33), 
			Celui qui n'a ni commencement ni fin;El-Ganna- Dieu Jaloux (Exode 20.5), 
			Celui qui aime d'un amour exclusif. »Nul ne peut servir deux 
			maîtres« dit Jésus. On ne peut aimer Dieu et aimer ce qui est ennemi 
			de Dieu; El-Hai - 
		Dieu vivant (Josué 3.10), Celui qui est par Lui-même. Celui de qui vient 
		toute vie. Adonaï = Seigneur C'est le nom qui marque la 
		souveraineté absolue de Dieu sur toutes choses et sur toute créature. Il 
		se présente dans la Bible comme celui qui agit en fonction de sa propre 
		volonté (Éphésiens 1.11). Par le prophète Ésaïe Il se présente ainsi : 
		"Je suis l’Éternel et il n’y en a point d’autre, hors moi il n’y a point 
		de Dieu ; Je t’ai ceint, avant que tu me connusses. C’est afin que l’on 
		sache, du soleil levant au soleil couchant, Qu’hors moi il n’y a point 
		de Dieu : Je suis l’Éternel et il n’y en a point d’autre. Je forme la 
		lumière et je crée les ténèbres, Je donne la prospérité et je crée 
		l’adversité ; Moi, l’Éternel, je fais toutes ces choses. Que les cieux 
		répandent d’en haut Et que les nuées laissent couler la justice ! Que la 
		terre s’ouvre, que le salut y fructifie et qu’il en sorte à la fois la 
		délivrance ! Moi, l’Éternel, je crée ces choses. Malheur à qui conteste 
		avec son créateur ! -Vase parmi des vases de terre ! -L’argile dit-elle 
		à celui qui la façonne : Que fais-tu ? Et ton œuvre : Il n’a point de 
		mains ?" Ésaïe 45.5-9 "Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut et 
		il endurcit qui il veut. Tu me diras : -Pourquoi blâme-t-il encore ? Car 
		qui est-ce qui résiste à sa volonté ?
 O homme, toi plutôt, qui es-tu 
		pour contester avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a 
		formé :
 -Pourquoi m’as-tu fait ainsi ?
 Le potier n’est-il pas maître de 
		l’argile, pour faire avec la même masse un vase d’honneur et un vase 
		d’un usage vil ?" Romains 9.18-21
 Ce nom Adonaï = Seigneur, est 
		aussi donné à Jésus-Christ et à l'Esprit de Dieu, précisant leur 
		souveraineté réciproque dans une unité parfaite : Père, Fils et 
		Saint-Esprit.  Elohim et ses 
		dérivés, Yahvé et ses composants, Adonaï, sont des noms qui contiennent 
		en eux les différentes vertus de Dieu : Dieu est esprit Si 
		certains prophètes ont une révélation de Dieu, personne ne l'a vu 
		réellement, ni son visage, ni sa personne. Dieu est amour Il est 
		bon, patient, miséricordieux, compatissant, bienveillant... Il a toutes 
		les qualités de l'amour parfait. Dieu est juste Il n'y a aucune 
		injustice en Lui, ni de favoritisme... Il juge avec justice. Dieu est 
		saint Il est séparé du péché, parfaitement pur, il ne peut même pas 
		être tenté par le mal. Dieu est lumière Il n'y a point en lui de 
		ténèbres... Dieu est immuable Il n'y a en lui ni changement, ni 
		ombre de variation. Il demeure éternellement le même. Dieu est 
		éternel Il n'a ni commencement, ni fin. »Il est", tout simplement. 
		Abba = Père C'est le nom de Dieu par excellence qui nous est révélé 
		en Jésus-Christ, son Fils. C''est celui que nous pouvons prononcer avec 
		un sentiment très particulier à son égard. Il exprime le lien unique et 
		fort qui unit à Dieu ceux qui sont à Jésus-Christ : la filiation.
		L'expression »Dieu le Père« se trouve souvent dans les paroles du 
		Seigneur Jésus-Christ et les écrits de ses apôtres. « Néanmoins pour 
		nous il n’y a qu’un seul »Dieu, le Père", de qui viennent toutes choses 
		et pour qui nous sommes et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont 
		toutes choses et par qui nous sommes. » 1 Corinthiens 8.6  En premier 
		lieu, nous devons considérer Dieu comme le Père de notre Seigneur 
		Jésus-Christ, ainsi que l'appellent les apôtres Paul, Pierre et Jude 
		Jésus lui-même se plait à souligner cette filiation :  
		« ... mon Père 
		qui est dans les cieux. » Matthieu 7.21, 11.27 
		Il prie Dieu en l'appelant »Père", c’est-à-dire Abba en araméen (Matthieu 11.25-26).
		 Il appelle Dieu son propre Père, dans une expression que les juifs 
		comprenaient bien : sa nature divine de Fils de Dieu. 
		« A cause de 
		cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement 
		parce qu’il violait le sabbat mais parce qu’il appelait Dieu son propre 
		Père, se faisant lui-même égal à Dieu. » Jean 5.18  Jésus proclame 
		ainsi son origine divine. Nous pourrions relever tous les passages dans 
		lesquels Jésus présente Dieu comme son propre Père, environ cinquante 
		fois dans les quatre Évangiles mais citons simplement une de ses 
		dernières prières : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe 
		s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux mais ce que tu 
		veux. » Matthieu 26.39  Dieu est aussi notre Père. Jésus l'a affirmé à 
		plusieurs à plusieurs reprises disant ses disciples : »Votre Père qui est 
		dans les cieux, votre Père céleste« (Matthieu 5. 16,45,48ss). 
		« Jésus 
		lui dit : Mais va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon 
		Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Jean 20.17  Le 
		Seigneur Jésus-Christ nous invite à considérer Dieu comme »Notre Père 
		céleste« :  « Ton Père qui voit dans le secret... » 
		« Notre Père qui 
		est dans les cieux... » « Votre Père qui donne de bonnes choses à ses 
		enfants qui les lui demandent. » "Lorsque vous priez dites : »Notre 
		Père qui es dans les cieux", etc. Il y a dès notre conversion et 
		notre foi en Jésus, une réalité spirituelle qui se produit : Nous 
		devenons enfants de Dieu, par l'action du Saint-Esprit : 
		 « À tous ceux 
		qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir 
		de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la 
		volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme mais de Dieu. » Jean 1.12,13  Cette réalité spirituelle est indispensable pour entrer 
		dans le royaume de Dieu : Jean 3.5.  Si Jésus est Fils de Dieu, par 
		sa nature divine, nous le sommes par adoption. 
		« Dieu nous a 
		prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par 
		Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté. » Éphésiens 1.5 « 
		Nous savons que nous sommes maintenant enfants de Dieu, non seulement 
		parce qu'Il nous le dit dans les Écritures mais parce que le 
		Saint-Esprit en rend témoignage à notre cœur ! » Jean 1.12-14 – 3.1-6 
		« Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans 
		la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous 
		crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit 
		que nous sommes enfants de Dieu. » Romains 8.15-16 "Et parce que vous 
		êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel 
		crie : Abba ! Père !" Galates 4.6 Il nous vient alors tout à fait 
		spontanément d'appeler Dieu »Notre Père", lorsque nous prions, comme 
		nous l'enseigne le Seigneur Jésus-Christ : Matthieu ch. 6.  C'est le 
		privilège merveilleux de tout enfant de Dieu, que de pouvoir appeler le 
		Dieu Très-Haut : »Abba, Père« mais cela engage aussi des responsabilités 
		: « Si vous invoquez comme Père celui qui juge selon 
		l’œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec 
		crainte pendant le temps de votre pèlerinage. » 1 Pierre 1. 17 
		« Je serai pour vous un 
		père et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur 
		tout-puissant. Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, 
		purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en 
		achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » 2 Corinthiens 
		6.18  Rappelons-nous la parole que le Seigneur Tout Puissant 
		(El-Shaddaï) adressa à Abraham : 
		 "Marche devant ma face et sois intègre 
		!" Genèse 17.1 
        
        
         Haut de page
         |