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		Le psalmiste, inspiré par le Saint-Esprit, associe au nom de Éternel le 
		qualificatif de Berger, comme l'un de ses attributs permanents (Psaume 
		23). Éternel est un berger Dieu s'est fait connaître au peuple 
		d'Israël comme le Berger qui le conduit et qui prend soin de lui et 
		celui-ci le reconnaissait, en le proclamant par ses psalmistes et ses 
		prophètes : « Tu as conduit ton peuple comme un troupeau, par 
		l’intermédiaire de Moïse et d’Aaron. » Psaume 77.20 
		« Il fit partir son 
		peuple comme des brebis, Il les conduisit comme un troupeau dans le 
		désert. » Psaume 78.52 « ... Il choisit David, son serviteur et il le 
		tira des bergeries ; Il le prit derrière les brebis qui allaitent, Pour 
		lui faire paître Jacob, son peuple et Israël, son héritage. Et David les 
		dirigea avec un cœur intègre et les conduisit avec des mains 
		intelligentes. » Psaume 70.72 « Au chef des chantres. Sur les lis 
		lyriques. D’Asaph. Psaume. Prête l’oreille, berger d’Israël, Toi qui 
		conduis Joseph comme un troupeau ! Parais dans ta splendeur, Toi qui es 
		assis sur les chérubins ! » Psaume 80.1 « Comme un berger, il paîtra 
		son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras et les portera dans 
		son sein ; Il conduira les brebis qui allaitent. » Esaïe 40.11 
		« Éternel, leur Dieu, les sauvera en ce jour-là, Comme le troupeau de son 
		peuple ; car ils sont les pierres d’un diadème, Qui brilleront dans son 
		pays. » Zacharie 9.16 Cependant, Dieu n'est pas seulement le Berger 
		d'un peuple, d'un troupeau en général mais aussi, en particulier, de 
		chaque personne qui se confie en Lui. David l'a bien expérimenté. 
		Dans le psaume 23 et d'autres passages, il exprime sa confiance en Dieu. 
		La force de sa foi résidait dans la communion personnelle et constante 
		qu'il entretenait avec »son« Dieu et qui reposait sur la connaissance du 
		Seigneur qu'il avait acquise par l'observation des choses naturelles 
		(Psaumes 8.3, 19.1, etc.). Par la méditation des Écritures : Psaume 
		119, par la communion avec le Saint-Esprit qui l'animait et l'inspirait 
		: « L’esprit de Éternel parle par moi et sa parole est sur ma langue. » 2 Samuel 23.2 Il fut oint toute sa vie par le Saint-Esprit (Psaume 
		143.10). « Samuel prit la corne d’huile et l’oignit au milieu de ses 
		frères. L’esprit de Éternel saisit David, à partir de ce jour et dans la 
		suite. Samuel se leva et s’en alla à Rama. » 1 Samuel 16.13 Chaque 
		croyant peut, s'il le désire, connaître l'expérience de la vie 
		spirituelle de David, par une communion véritable avec Dieu. En lisant 
		ce qui le concerne dans la Bible, on voit que, dès son jeune âge, il se 
		confiait en Éternel : « Car tu es mon espoir, Seigneur DIEU, c’est à 
		toi que je me fie depuis ma jeunesse. » Psaume 71.5 La foi de David 
		ne consistait pas uniquement à être protégé et béni dans les choses de 
		la vie ordinaire. Il vivait une réelle relation de communion avec son 
		Dieu. Malgré ses chutes, parfois tragiques, il restait dépendant de 
		Éternel. les psaumes qu'il a écrits sont un modèle d'humilité, de 
		crainte de Dieu, de totale confiance et de véritable obéissance. Dieu 
		a rendu témoignage à David par ses paroles :  « ... il leur suscita 
		pour roi David, auquel il a rendu ce témoignage : J’ai trouvé David, 
		fils d’Isaï, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés. » Actes 13.22 Il est intéressant de remarquer que David était au départ 
		un berger et que, d'une certaine manière, il le demeura toute sa vie. Il 
		fut un roi-berger. Il connaissait par expérience la nature et la tâche 
		du véritable berger. « Il choisit David, son serviteur et il le tira 
		des bergeries ; Il le prit derrière les brebis qui allaitent, Pour lui 
		faire paître Jacob, son peuple et Israël, son héritage. Et David les 
		dirigea avec un cœur intègre et les conduisit avec des mains 
		intelligentes. » Psaume 78.70-72 Ainsi lorsqu'il dit l'Éternel est 
		"mon« berger, il exprime la connaissance qu'il a de l'Éternel comme son 
		propre Berger. Certes, David a commis des fautes graves, dont il a dû 
		subir les conséquences à la mesure de ses péchés, par les nombreux 
		drames impliquant ses enfants : inceste, meurtre, révolte, mort 
		brutale... Cependant, il n'a jamais désespéré de la miséricorde de Dieu, 
		même pour les péchés les plus graves. Il a toujours su revenir dans une 
		repentance sincère et profonde (Psaume 51).  Finalement, même dans 
		les moments les plus sombres de son existence, il a toujours considéré 
		son rapport avec Dieu comme celui d'une brebis avec son berger, d'une 
		manière très personnelle. Éternel est mon berger David sait 
		décrire la nature bienveillante, attentive, généreuse et fidèle du 
		Céleste et Divin Berger. Le Psaume 23 révèle Dieu dans son rôle de 
		Berger : Celui qui prend parfaitement soin de ses brebis, qui veille sur 
		chacune d'elle, qui les conduit dans les meilleures conditions afin 
		qu'elles soient nourries d'une nourriture excellente,, abreuvées d'une 
		eau pure et fraîche, protégées, en paix et heureuses.  Dans un 
		passage sublime du livre du prophète Ézéchiel, Dieu se présente comme le 
		meilleur des bergers, à la fois vigilant, bienveillant et bon, fidèle et 
		aussi juste.  « Car ainsi parle le Seigneur, Éternel : 
		-Voici, j’aurai 
		soin moi-même de mes brebis et j’en ferai la revue. Comme un pasteur 
		inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, 
		ainsi je ferai la revue de mes brebis et je les recueillerai de tous les 
		lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de l’obscurité.
 Je les retirerai d’entre les peuples, je les rassemblerai des diverses 
		contrées et je les ramènerai dans leur pays ; je les ferai paître sur 
		les montagnes d’Israël, le long des ruisseaux et dans tous les lieux 
		habités du pays. Je les ferai paître dans un bon pâturage et leur 
		demeure sera sur les montagnes élevées d’Israël ; là elles reposeront 
		dans un agréable asile et elles auront de gras pâturages sur les 
		montagnes d’Israël.
 C’est moi qui ferai paître mes brebis, c’est moi qui 
		les ferai reposer, dit le Seigneur, Éternel. Je chercherai celle qui 
		était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui 
		est blessée et je fortifierai celle qui est malade. Mais je détruirai 
		celles qui sont grasses et vigoureuses. Je veux les paître avec justice. 
		Et vous, mes brebis, ainsi parle le Seigneur, Éternel : Voici, je 
		jugerai entre brebis et brebis, entre béliers et boucs. » Ézéchiel 
		34.11-17
 Cette prophétie décrit les sentiments du cœur de Dieu. 
		 
		« Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était 
		égarée, je panserai celle qui est blessée et je fortifierai celle qui 
		est malade. Mais je détruirai celles qui sont grasses et vigoureuses. Je 
		veux les paître avec justice. » Les paroles du prophète nous 
		apprennent plusieurs choses : Dieu choisit et établit des bergers à 
		qui il confie la tâche de prendre soin de son troupeau ; Il est 
		attentif à la façon dont ils remplissent leur tâche ; Lorsque ces 
		bergers ne sont pas fidèles, il les châtie et reprend les brebis de 
		leurs mains. « Fils de l’homme, prophétise contre les pasteurs 
		d’Israël ! Prophétise et dis-leur, aux pasteurs : -Ainsi parle le 
		Seigneur, l’Éternel : Malheur aux pasteurs d’Israël, qui se paissaient 
		eux-mêmes !
 Les pasteurs ne devaient-ils pas paître le troupeau ?
 Vous 
		avez mangé la graisse, vous vous êtes vêtus avec la laine, vous avez tué 
		ce qui était gras, vous n’avez point fait paître les brebis. Vous n’avez 
		pas fortifié celles qui étaient faibles, guéri celle qui était malade, 
		pansé celle qui était blessée ; vous n’avez pas ramené celle qui 
		s’égarait, cherché celle qui était perdue ; mais vous les avez dominées 
		avec violence et avec dureté.
 Elles se sont dispersées, parce qu’elles 
		n’avaient point de pasteur ; elles sont devenues la proie de toutes les 
		bêtes des champs, elles se sont dispersées. Mon troupeau est errant sur 
		toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées, mon troupeau 
		est dispersé sur toute la face du pays ; nul n’en prend souci, nul ne le 
		cherche.
 C’est pourquoi, pasteurs, écoutez la parole de l’Éternel ! Je 
		suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, parce que mes brebis sont au 
		pillage et qu’elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des 
		champs, faute de pasteur, parce que mes pasteurs ne prenaient aucun 
		souci de mes brebis, qu’ils se paissaient eux-mêmes et ne faisaient 
		point paître mes brebis, à cause de cela, pasteurs, écoutez la parole de 
		l’Éternel !
 Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel :
 -Voici, j’en veux aux 
		pasteurs ! Je reprendrai mes brebis d’entre leurs mains, je ne les 
		laisserai plus paître mes brebis et ils ne se paîtront plus eux-mêmes ; 
		je délivrerai mes brebis de leur bouche et elles ne seront plus pour eux 
		une proie. » Ézéchiel 34.2-10
 Ce sont des paroles sévères pour les 
		mauvais bergers mais encourageantes pour les brebis car le Seigneur est 
		attentif à leur situation et il intervient lui-même pour les délivrer de 
		la main de ceux qui les oppressent. Le berger de l'Église Dieu est 
		toujours le même. Il est toujours le Berger de son troupeau, que ce soit 
		avec Israël ou avec l'Église de son Fils Jésus-Christ, qu'il a établi 
		comme le Sauveur et le Berger de ses brebis. « Mon Père me les a 
		donnés et mon Père est plus puissant que tout. Personne ne peut rien 
		arracher de la main du Père. » Jean 10.29 Jésus, le fils de Dieu, est 
		notre berger  « Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera 
		sauvé ; il entrera et il sortira et il trouvera des pâturages. le voleur 
		ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin 
		que les brebis aient la vie et qu’elles soient dans l’abondance. » Jean 
		10.9-10 « Je suis le bon berger. le bon berger donne sa vie pour ses 
		brebis. » Jean 10.11 « Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger et à 
		qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les 
		brebis et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. » Jean 
		10.12 « Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et elles me 
		connaissent, ... » Jean 10.14 « J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont 
		pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles 
		entendront ma voix et il y aura un seul troupeau, un seul berger. » Jean 
		10.16 « Mes brebis entendent ma voix ; je les connais et elles me 
		suivent. e leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais et 
		personne ne les ravira de ma main. » Jean 10.27-28 
		« Venez à moi, vous 
		tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. Prenez 
		mon joug sur vous et recevez mes instructions car je suis doux et humble 
		de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est 
		doux et mon fardeau léger. » Matthieu 11.28-30 Les évangiles nous 
		révèlent Jésus le Berger qui cherche les brebis qui sont perdues, qui 
		ramène celles qui sont égarées, qui guérit celles qui sont malades, qui 
		apaise, console, secours, 
		instruit, enseigne et conduit. Mais qui sait 
		aussi reprendre sévèrement. Il y a dans ce rapport de berger-brebis, une 
		grande vérité de l'Évangile : nous sommes dépendants du Seigneur, nous 
		ne pouvons pas nous paître seuls, nous sommes incapables de nous 
		conduire nous-mêmes, sans berger : « Mon troupeau est errant sur 
		toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées, mon troupeau 
		est dispersé sur toute la face du pays ; nul n’en prend souci, nul ne le 
		cherche. » Ézéchiel 34.6 « Voyant la foule, il fut ému de compassion 
		pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis 
		qui n’ont point de berger. » Matthieu 9.36 
		« Quand il sortit de la 
		barque, Jésus vit une grande foule et fut ému de compassion pour eux, 
		parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont point de berger ; et il 
		se mit à leur enseigner beaucoup de choses. » Marc 6.34 David savait 
		reconnaître sa dépendance de Dieu, comme la brebis qui a besoin du 
		berger : « Je suis errant comme une brebis perdue ; cherche ton 
		serviteur car je n’oublie point tes commandements. » Psaume 119.176 
		Nous aussi, nous étions comme des brebis errantes, suivant chacun sa 
		propre voie de perdition mais nous sommes retournés vers le gardien de 
		nos âmes. « Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant 
		vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes. » 1 Pierre 
		2.25 « Nous étions tous errants comme du petit bétail, chacun suivait 
		sa propre voie ; et le Seigneur a fait venir sur lui notre faute à 
		tous. » Esaïe 53.6 Jésus est notre berger Cette affirmation doit 
		nous amener à réaliser une relation plus personnelle avec le Seigneur 
		Jésus-Christ, qui dépasse la connaissance du discours ou de la lettre, 
		pour établir une véritable communion du cœur, englobant à la fois nos 
		pensées, nos raisonnements, nos sentiments et nos émotions. Je plains 
		ceux qui disent ne pas avoir besoin de sentir ou de ressentir les choses 
		pour vivre leur foi en Christ et en Dieu. Nous savons par expérience 
		que la sensibilité de nos sentiments joue un grand rôle dans nos 
		relations familiales et sociales. Il en est ainsi dans notre communion 
		avec Dieu le Père, avec Jésus-Christ et avec le Saint-Esprit. J'en parle 
		dans d'autres études. Si nous sommes profondément conscients que 
		Jésus est notre berger, nous éprouverons nécessairement un sentiment de 
		sécurité, de paix, de joie, de confiance et d'amour envers lui. Jésus 
		enseigne cette relation spirituelle intime que ses brebis connaissent, 
		lorsqu'Il dit : « Mes brebis entendent ma voix ; je les connais et 
		elles me suivent. » Jean 10.27  Il y a plus qu'une connaissance 
		naturelle, intellectuelle, textuelle, dans cette parole. La voix du 
		berger est spirituellement perceptible par ses brebis. C'est une voix 
		qui parle à notre cœur, qui touche notre esprit, nos sentiments, nos 
		émotions. C'est une expérience individuelle et personnelle (Jean 
		10.2-5). Il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent. 
		les brebis (qui lui appartiennent) entendent sa voix et elles le 
		suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Jésus, le vrai et bon 
		berger, n'est pas pour elles un inconnu, un étranger. Elles le 
		connaissent intimement, leur âme est sensible à sa voix. 
		Jésus est notre berger, selon la volonté arrêtée et exprimée de Dieu, le 
		Père 
		« Jésus leur répondit : -Je vous l’ai dit et vous ne croyez pas. Les 
		œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. Mais 
		vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis 
		entendent ma voix ; je les connais et elles me suivent. Je leur donne la 
		vie éternelle ; et elles ne périront jamais et personne ne les ravira de 
		ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et 
		personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père nous 
		sommes un. » Jean 10.25-30
 Le but de cette exhortation est double : 
		Encourager les brebis du Seigneur à mettre toute leur confiance en Dieu 
		et en Jésus notre bon berger, que le Père a établi pour être le berger 
		de ceux qu'il a rachetés par son sang. Exhorter ceux que le Seigneur 
		établit comme »bergers de ses brebis", afin qu'ils prennent pour modèle 
		le souverain pasteur. le ministère pastoral est un don du Seigneur. 
		Lorsqu'il est bien exercé, il reflète la nature de son auteur : le 
		Souverain Pasteur des brebis (voir l'étude : le ministère pastoral). 
		« Je m’adresse maintenant à ceux qui, parmi vous, sont anciens d’Église. 
		Je suis ancien moi aussi ; je suis témoin des souffrances du Christ et 
		j’aurai part à la gloire qui va être révélée. Voici ce que je leur 
		demande : prenez soin comme des bergers du troupeau que Dieu vous a 
		confié, veillez sur lui non par obligation mais de bon cœur, comme Dieu 
		le désire. Agissez non par désir de vous enrichir mais par dévouement. 
		Ne cherchez pas à dominer ceux qui ont été confiés à votre garde mais 
		soyez des modèles pour le troupeau. Et quand le Chef des bergers 
		paraîtra, vous recevrez la couronne glorieuse qui ne perdra jamais son 
		éclat. » 1 Pierre 5.1-4 
        
        
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