Des bons
bergers
Ce court
article reprend un thème déjà traité sur un sujet particulièrement
sensible car il concerne les relations parfois difficiles et compliquées
entre les pasteurs et les membres de l'Église de Christ.
Les
pasteurs, encore appelés "bergers" sont chargés de "paître" les
troupeaux, les églises locales composées de ceux et celles qui ont cru en
Jésus-Christ et l'ont accepté comme le Sauveur et le Seigneur qu'ils suivent.
Il est leur Grand et Souverain Pasteur.
Car
vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes
retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes. 1 Pierre 2:25
C'est Lui
qui est en premier leur Bon Berger.
Cependant
sur la terre, l'Église de Christ est composée de nombreuses églises
locales rassemblant les disciples de Jésus et confiées à des personnes
qui sont en principe choisies et établies par Lui pour prendre
soin de ses rachetés.
Et il
a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres
comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le
perfectionnement des saints en vue de l’oeuvre du ministère et de
l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous
parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à
l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ,
afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout
vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les
moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité,
nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ.
Éphésiens 4.11
Comme nous
le lisons, Christ a donné divers ministères pour l'édification de
ses rachetés et parmi ces ministères celui de "pasteur".
Ces
pasteurs ou anciens, autrefois choisis au sein des églises
locales, étaient établis c'est à dire confirmés dans leur fonction
par le Saint-Esprit.
Ils
firent nommer des anciens dans chaque Église, et, après avoir prié et
jeûné, ils les recommandèrent au Seigneur, en qui ils avaient cru. Actes
14:23
Veillez donc sur vous–mêmes et sur tout le troupeau de l’Eglise que le
Saint–Esprit a confié à votre surveillance. Comme de bons bergers,
prenez soin de l’Église de Dieu, cette Église qu’il s’est acquise au
prix de son sang. Actes 20:28
Lisez
l'étude sur ce sujet :
Le ministère pastoral
Les
bergers
Dans la
Bible il est souvent question des bergers. Le premier, Abel, fut victime
de la jalousie de son frère Caïn.
Un autre Berger, le Bon,
le Souverain, le Modèle, le Seigneur Jésus-Christ, fut lui aussi en
butte à la jalousie des chefs religieux de son époque.
Jésus est
le "bon berger", celui dont les sentiments expriment la véritable nature
d'un "berger selon le coeur de Dieu".
Le
ministère de pasteur (berger) est souvent confronté à des personnes
dont la personnalité est très affermie qui ne se contentent pas
d'être des "moutons" suivant docilement dans le troupeau, mais qui à
juste titre se veulent être des participants à part entière, même si leurs
questions ou leurs interventions sont parfois dérangeantes.
C'est alors
que la nature du "berger" se révèle, soit dans le raidissement d'une
autorité qui ne peut être contestée, soit dans l'écoute et le souci
d'apporter les meilleures réponses.
Certes, il
y a des "brebis" querelleuses et récalcitrantes qui doivent être
réprimandées ou parfois écartées. Ézéchiel 34.16/22
Ce n'est
pas facile d'être berger !
Cependant
je remarque que de plus en plus les "pasteurs" exercent une
fonction, au sein d'organisations établies, qui est très loin de
ressembler au modèle biblique du véritable berger et à cause de cela il
y a de la souffrance, du découragement, un sentiment de
culpabilité et de la révolte chez
beaucoup de vrais enfants de Dieu qui quittent les églises tout en
restant attachées à leur Souverain Berger.
Souvent ce
qui domine c'est le sentiments de culpabilité à cause d'un passage
souvent cité hors de propos : "N'abandonnez pas votre assemblée", comme
si le fait de quitter une église locale faisait de la personne concernée
un candidat à toutes sortes d'épreuves, à la malédiction et pour finir à
l'enfer. Ce que souligne une citation trop célèbre : "Hors de l'église
point de salut !"
Le prophète
Ézéchiel à reçu de Dieu des paroles de reproches contre les bergers
d'Israël, c'est à dire les dirigeants qui devaient veiller sur le peuple et en
prendre soin.
Dieu pose une question
lourde de sens :
N’est–ce pas du troupeau que les bergers doivent prendre soin ?
Ézéchiel
34:2
Prendre
soin de ceux qui lui appartiennent, c'est la préoccupation profonde de
Dieu qui dit à son prophète:
C’est
moi qui ferai paître mes brebis, c’est moi qui les ferai reposer, dit le
Seigneur, l’Éternel.
Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était
égarée, je panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui
est malade. Ézéchiel 34.15
Alors Dieu a
envoyé son propre Fils, Jésus, comme Souverain Pasteur des brebis. Il
est
l'exemple parfait d'un bon berger, qui prend soin de ceux et celles qui
lui sont confiés, en l'occurrence ceux et celles qu'il a rachetés, qu'il
s'est acquis au prix de sa vie offerte, de son sang versé à la croix.
Il se
présente ainsi :
Je
suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Jean
10:11
Je
suis le bon berger. (10-14) Je connais mes brebis, et elles me
connaissent, Jean 10:14
Mes
brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne
ne les ravira de ma main. Jean 10.24
Lorsque
nous lisons les paroles de Jésus, nous réalisons combien est grande sa
préoccupation à l'égard de ceux et celles qu'il appelle "ses brebis" !
Une préoccupation intense, constante, qui est le fruit de son amour pour ses
rachetés.
Il définit
lui-même ses sentiments pour chacun et chacune en particulier.
Quel
homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse
les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle
qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve? Lorsqu’il l’a
retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la
maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous
avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. Luc 15:4
C'est
justement ce manque d'amour, de bienveillance et de bonté que Dieu
reproche aux "bergers" d'Israël :
Vous
n’avez pas fortifié celles qui étaient faibles, guéri celle qui était
malade, pansé celle qui était blessée; vous n’avez pas ramené celle qui
s’égarait, cherché celle qui était perdue; mais vous les avez dominées
avec violence et avec dureté. Ézéchiel 34:4
C'est une
des principales raisons qui pousse les gens à s'éloigner des assemblées
!
Elles
se sont dispersées, parce qu’elles n’avaient point de pasteur; elles
sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, elles se sont
dispersées.
Mon troupeau est errant sur toutes les montagnes et sur toutes les
collines élevées, mon troupeau est dispersé sur toute la face du pays;
nul n’en prend souci, nul ne le cherche. Ézéchiel 34.5
Le problème
c'est le manque de souci pour "les brebis" qui sont dehors, je ne parle
pas seulement des perdus non croyants, je parle des rachetés de Christ
qui sont en dehors des églises.
Je
comprends que la tâche n'est pas facile pour les pasteurs.
Cependant je déplore le manque de préoccupation de certains à l'égard
des "brebis du Bon Berger" qui sont dispersées !
Avec mon
épouse, sans nous considérer comme des brebis en détresse, nous faisons
partie de "ces brebis" dont les bergers de la région ne se préoccupent
pas !
Alors notre
souhait et notre prière, c'est que des "bergers" soient donnés par le
Seigneur Jésus-Christ, établis par le Saint-Esprit avec un réel ministère d'amour, de compassion, de miséricorde
et de bonté, à l'image de leur Maître, le Bon Berger !
Des
pasteurs (bergers) qui prennent soin des brebis, qui veillent sur chacune
d'elles, qui s'efforcent de les enseigner, les encourager, les
entourer, leur donnant une nourriture et un breuvage spirituels afin
qu'elles aient la vie abondante et la paix de Dieu.
Puisque le
début d'une année nouvelle est le moment des souhaits les meilleures,
nous exprimons donc ce voeux !