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Témoignage Yvonne Guyot

 

Témoignage d'Yvonne

Des ténèbres à la lumière

C’est au travers de grandes difficultés que j’ai rencontré le Seigneur Jésus-Christ. Je le connaissais déjà, mais mal. Je suis née dans une famille religieuse très pratiquante et dès mon enfance j’étais assidue aux pratiques de ma religion. Cela a duré jusqu'à l’âge de trente ans, mais en fait cette piété ne m’apportait rien. C’était simplement une coutume, la tradition, qui ne comblait jamais le vide de mon cœur. Mais Dieu veillait sur moi dès ma naissance et je ne le savais pas.

Je me suis mariée en 1964. De cette union sont nés deux garçons. Après huit ans de mariage, je vivais un divorce difficile et douloureux. Par deux fois j’ai voulu mettre fin à mes jours, ce qui n’était pas la solution la plus sage, mais le Seigneur me gardait du pire. Dans la deuxième partie de mon existence Dieu m’a encore secourue. Il m’a tendu ses bras d’amour et de miséricorde. Je m’étais remariée et nous avions eu une petite fille. J’étais commerçante dans une ville de Bretagne. Nous avions dans ce milieu de nombreux amis et nous nous sommes laissés entraîner dans un monde de plaisirs et de fête ( alcool, cigarettes, discothèque, etc...). Mais là aussi Dieu veillait sur nous malgré tout.

Au bout de quelques années, nous avons déposé notre bilan et fait faillite. C’était la galère, la grosse déprime, le trou noir. C’est à partir de ce moment que j’ai vraiment rencontré le Seigneur et vécu des expériences merveilleuses. En Juin 1985, je suis allée pour la première fois à une réunion évangélique accompagnée de mon mari et de notre fille Nolwenn, qui avait alors huit ans. C’était un vendredi soir. Le dimanche matin, nous sommes retournés au culte. Le prédicateur parlait de la croix de Jésus, de ses souffrances, de cette mort horrible à cause de «mes péchés». C’était la première fois que j’entendais un message si percutant s’adressant directement à mon cœur.

Quand le Saint-Esprit touche un cœur...

Le Saint-Esprit m’a ouvert les yeux et cela a été comme un film qui se déroulait devant moi. J’ai vu ma misère, mon état de pécheresse, j’ai eu honte et j’ai pleuré en sanglotant. A la fin du culte, mon mari, à ma gauche et une sœur à ma droite, m’ont soutenue jusqu’au dehors. J’avais l’impression d’être couverte de boue (la boue de mes péchés) et que tous les gens me regardaient. J’aurais voulu disparaître. J’ai compris que c’était cela la vérité et que ce que j’avais connu par l’enseignement catholique n’avait fait que voiler la valeur de la croix de Jésus et la réalité de sa résurrection, que toutes ces prières adressées à Marie et aux saints, ces chapelets et ces pratiques religieuses n’étaient qu’une piété vaine qui me laissait toujours aussi vide. J’étais dans les ténèbres, aveugle, comme le dit l’évangile.

Mais maintenant, j’ai découvert mon Seigneur, mon Sauveur, je me suis repentie de tout ce passé misérable, je lui appartiens et j’ai la Paix, avec lui je marche DANS LA LUMIÈRE. Non seulement Jésus a guéri mon âme, mais Il a aussi guéri mon corps. Je souffrais d’une mycose sur les deux pieds, je ne pouvais plus me chausser tellement c’était douloureux et aussi à cause des plaies qui suppuraient. Nous apprîmes qu’une convention de gitans évangéliques se tenait à Donges, en Loire-Atlantique, pendant trois jours et nous avons décidé de nous y rendre. Il y avait environ 15000 personnes .

C’était très impressionnant de voir tous ces gens prier et louer Dieu. Une des soirées était réservée à la prière pour les malades. Je n’avais jamais assisté à ce genre de réunion. J’étais là, au milieu de cette foule qui me paraissait tellement simple, humble et confiante. Les gens s’avançaient en silence et avec respect, pour recevoir l’imposition des mains. Je me sentais un peu perdue, étonnée et surprise, me demandant que faire. Une petite voix intérieure me disait « Va, va !» et j’ai obéi, j’y suis allée, sans trop savoir, avec un peu de crainte, me demandant ce qui allait se passer. La réunion prit fin et nous sommes rentrés chez nous. Déjà, pendant le trajet du retour mes pieds étaient moins douloureux. Trois jours après j’étais complètement guérie. C’était pour moi la preuve évidente que Dieu est bien vivant et qu’il guérit encore aujourd’hui.

A la suite de cette guérison, j’ai recherché encore plus le Seigneur en lisant sa Parole et en participant régulièrement aux réunions évangéliques. J’avais soif de le connaître toujours plus.

Encore des guérisons...

Deux mois après, au cours d’une autre réunion, j’ai été guérie d’une fracture au pied gauche que je m’étais faite à l’âge de 9 ans et qui ne s’était jamais bien réparée. L’os ressortait au dessus du pied et me faisait parfois terriblement souffrir. Ce jour là, 36 ans après, Dieu me guérissait lors de l’imposition de mains d’un de ses serviteurs. Gloire au Dieu tout-puissant !

Le Seigneur m’a guérie de nombreuses fois et ma belle-mère, qui est une chrétienne évangélique fidèle, me disait avec malice : «Vous êtes une chouchou du Seigneur, Yvonne ». Mais nous le savons, Dieu ne fait pas de favoritisme (Actes 10.3). Un dimanche matin avant de partir au culte, je fus prise d’une violente douleur dans le genou. Cela ne m’empêcha pas de m’y rendre. Le pasteur et les frères et sœurs ont prié afin que la douleur s’en aille et elle est partie aussitôt. Avant ma conversion, j’étais «accro» de la cigarette. Je fumais deux paquets par jour et parfois plus. Le Seigneur m’en a complètement délivrée. A LUI en revienne toute la gloire !

En 1986,nous arrivions à Rennes où d’autres difficultés nous attendaient et non des moindres! Il est écrit dans l’épître aux Hébreux chapitre 12.2 « Ayez les regards sur JESUS ! ». Et c’est ce que j’ai toujours fait. C’est un combat difficile que nous menons, mais c’est le bon combat de la foi. Je me suis engagée à suivre Jésus en prenant le baptême d’eau par immersion, en juillet 89, après bien des difficultés que mon mari raconte dans son témoignage (Lire "Un fils perdu et retrouvé").

Trois ans après j’ai eu la joie de recevoir le baptême du Saint-Esprit accompagné d’un glorieux parler en langues. Aujourd’hui, j’ai la paix et la joie dans mon cœur. Il n’y a plus de vide en moi, Jésus me comble de sa présence. Il nous conduit merveilleusement, étonnamment parfois, mais nous savons que rien n’est étonnant de sa part. Le plus important c’est de faire sa volonté, même lorsque les hommes ne nous comprennent pas. Que peuvent-ils nous faire !

"Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?" (Romains 8.31).

J’ai souvent fait l’expérience du secours fidèle du Seigneur et si parfois l’épreuve se prolonge, je sais que cela ne signifie pas qu’il nous abandonne ; l’épreuve de notre foi, qui est plus précieuse que l’or périssable, est nécessaire ( 1 Pierre 1.6/8).

Dieu toujours présent

Dernièrement, à la suite d’une hausse de tension et d’un épuisement physique dû au surmenage que me causait mon travail d’assistante maternelle (j’avais parfois jusqu'à trois enfants en bas âge en garde à des horaires difficiles), j’ai été atteinte d’une toux persistante, au sujet de laquelle les médecins n’étaient pas d’accord concernant l’origine. L’un d’eux, à tout hasard, me donna un sirop qui se révéla inefficace. Un mardi soir, au cours de la réunion de prière de notre église, intérieurement poussée par le Saint-Esprit, je demandai l’onction d’huile, selon les Écritures (Jacques 5.14). Je fus instantanément guérie, la nuit même je dormis paisiblement sans quinte de toux et depuis je n’en souffre plus.

Je bénis le Seigneur qui me fait grâce, dans sa fidélité, il exauce ses enfants, qui s’unissent dans une même prière. Suivre Jésus ne signifie pas une vie exempte d’épreuves. Comme tous les chrétiens je traverse des moments difficiles, à cause d’une santé fragile. Ma vie professionnelle, commencée à l’âge de 15 ans a été très dure et m’a usée physiquement. A cause de cela, je ne puis plus faire beaucoup d’efforts, mais le Seigneur me soutient dans ma faiblesse et me relève constamment. J’ai dû apprendre à compter sur lui pour chaque chose et c’est un bien. Ma vie lui appartient, c’est LUI qui m’a sauvée, gardée et conduite jusqu’ici. Je lui en suis profondément reconnaissante et j’ai voulu pour sa gloire et l’encouragement de ceux qui liront ces lignes, ajouter mon témoignage à celui de mon mari.

Dieu est notre Père céleste, Jésus est notre fidèle berger et le Saint-Esprit est notre consolateur. Notre destinée est dans la main du Seigneur.

Vie de femme chrétienne

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