Introduction
« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle
créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont
devenues nouvelles. » 2 Corinthiens 5.17
Savons-nous qui nous sommes
? Un philosophe grec a dit "Connais-toi toi-même !" Mais prenons le
temps de réfléchir à nous-mêmes : Qui suis-je ?
L'identité de chaque
personne se rapporte à la fois à la perception qu'elle a d'elle-même et
la façon dont elle est perçue par la société, selon des critères bien
définis de sa personnalité. Nous avons tous une identité personnelle,
sociale, culturelle ou religieuse. Mais quelle est notre identité
spirituelle ?
Étant donné notre appartenance familiale ou sociale
nous sommes intégrés à un groupe, un peuple, une race et cela sans que
nous en soyons personnellement responsables. Cependant il y a un domaine
ou notre identité dépend en partie de nous, c'est celui de notre
appartenance spirituelle.
Le texte d'introduction nous parle de
choses anciennes, de notre passé et de choses nouvelles : le présent. Il
y a aussi l'avenir, mas si nous croyons au Seigneur Jésus-Christ, notre
avenir est assuré, selon sa propre parole :
« Que votre cœur ne se
trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs
demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous
l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai
allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous
prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » Jean
14.1-3
En ce qui concerne notre passé, si Jésus est notre Sauveur et
notre Seigneur, c'est clair :
« Les choses anciennes sont passées ».
Ecoutons bien et retenons ce que Dieu dit à ce sujet :
« Ne pensez
plus aux événements passés, et ne considérez plus ce qui est ancien.
Voici, Je vais faire une chose nouvelle, sur le point d’arriver : ne la
connaîtrez-vous pas ? Je mettrai un chemin dans le désert et des fleuves
dans la solitude. » Ésaïe 43.18,19
Il y a des choses que nous devons
oublier, des choses que le Seigneur Lui-même oublie :
« C’est Moi,
Moi qui efface tes transgressions pour l’amour de Moi, et je ne me
souviendrai plus de tes péchés. » Ésaïe 43.25
« Et Je ne me
souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. » Hébreux 10.17
« Quel Dieu est semblable à toi, qui pardonnes l’iniquité, qui
oublies les péchés du reste de ton héritage ? Il ne garde pas sa colère
à toujours, car Il prend plaisir à la miséricorde. Il aura encore
compassion de nous, Il mettra sous ses pieds nos iniquités ; Tu jetteras
au fond de la mer tous leurs péchés. » Michée 7.18,19
Nous devons
comprendre et avoir cette certitude que lorsque Dieu pardonne, Il
efface, Il fait disparaître de devant ses yeux et de sa mémoire. Il
jette nos péchés derrière Lui (Ésaïe 38.17).
L'apôtre Paul écrit une
chose que nous devons méditer, retenir et mettre en pratique :
«
J’oublie ce qui est derrière moi et m’efforce d’atteindre ce qui est
devant moi. » Philippiens 3.13
Nous vivons trop souvent avec notre
passé de misère, de souffrance, de blessures et de péchés, alors notre
âme est abattue, selon ce que dit le prophète :
« Quand je pense à ma
détresse et à ma misère, à l’absinthe et au poison ; quand mon âme s’en
souvient, elle est abattue au dedans de moi. » Lamentation de Jérémie
3.19
Apprenons à oublier ce qui est en arrière afin de nous porter
vers les choses nouvelles que Dieu nous a préparées.
« Voici ce que
je veux repasser en mon cœur, Ce qui me donnera de l’espérance. Les
bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à
leur terme ; Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité
est grande ! L’Éternel est mon partage, dit mon âme ; C’est pourquoi je
veux espérer en lui. L’Éternel a de la bonté pour qui espère en lui,
Pour l’âme qui le cherche. » Lamentations de Jérémie 3.21-25
Toutes
choses nouvelles
Dans un d'Ésaïe, Dieu dit :
"Je
vais faire une chose nouvelle, sur le point d’arriver : Ne la
connaîtrez-vous pas ? Je mettrai un chemin dans le désert et des fleuves
dans la solitude." Ésaïe 43.19
Nous devons savoir que Dieu fait entrer ceux qui
croient en Jésus et se convertissent, dans une vie nouvelle, où le
chemin n'est plus ténébreux ni tortueux, dans laquelle coulent des
fleuves d'amour, de grâce, de paix et de bénédictions. C'est un autre
monde, un autre royaume.
Jésus désigne deux sortes de personnes selon
le Monde auquel elles appartiennent : les fils du Royaume de Dieu et les
fils du Malin.
« Le champ, c’est le Monde ; la bonne semence, ce sont
les fils du royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Malin. » Matthieu
13.38
On comprend bien que notre appartenance à l'un ou l'autre de
ces deux royaumes dépend de notre réponse à la Parole de Dieu qui est
annoncée ou plutôt de l'accueil que nous allons faire à celui que cette
Parole présente.
« Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui
croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,
lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la
volonté de l’homme, mais de Dieu. » Jean 1.12,13
Le Roi qui règne
dans le royaume de Dieu, c'est le Seigneur Jésus-Christ et la Loi qui
est en vigueur pour être citoyen de ce royaume est très claire. En une
phrase, Jésus l'a fait connaître :
« Jésus répondit : En vérité, en
vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut
entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et
ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit :
Il faut que vous naissiez de nouveau. » Jean 3.5-7
Les enfants du
Royaume de Dieu ce sont donc ceux qui sont nés de l'Esprit, nés de Dieu
en Jésus-Christ. Selon la pensée de Dieu le fondement de la vie
chrétienne c'est une nouvelle naissance. Il ne s'agit pas d'améliorer
notre nature, mais de la changer, en sorte que toutes choses deviennent
nouvelles dans notre façon de penser (notre mentalité), dans notre
manière de parler et d'agir. C'est ce que Jésus enseigne dès le début :
"Il faut que vous naissiez de nouveau." Jean 3.7
Nous parlons souvent
de "la nouvelle naissance" mais comprenons-nous bien en quoi elle
consiste ? En réalité, il s'agit d'une action miraculeuse que Dieu opère
en nous par le Saint-Esprit lorsque nous croyons en Jésus, selon ce qui
est écrit :
« Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient
en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels
sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de
l’homme, mais de Dieu. » Jean 1.12,13
Dieu, par l'Esprit de son Fils
qu'il envoie dans nos cœurs, crée en nous "un homme nouveau".
"...
l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que
produit la vérité" Ephésiens 4.24
"… et qui se renouvelle, dans la
connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé." Colossiens 3.10
La Parole de Dieu emploie cette expression : "l'homme nouveau" qui
désigne ce que nous sommes devenus par la foi en Jésus-Christ : une
nouvelle créature. Notre nature charnelle, qui est sous le pouvoir du
péché, est appelée "le vieil homme".
Il est question d'un
dépouillement pour un revêtement : "vous étant dépouillés du vieil homme
et de ses œuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau". Il faut absolument
que nous comprenions qu'il ne s'agit pas de la pratique d'une religion
quelle qu'elle soit, même évangélique. Je répète ce que j'écris plus
haut :
"Il ne s'agit pas d'améliorer notre nature mais de la
changer, en sorte que toutes choses deviennent nouvelles dans notre
façon de penser, dans notre manière de parler et d'agir".
C'est
comme "une mue" de certains animaux qui se dépouillent de leur ancienne
peau pour se revêtir d'une nouvelle. Le vieil homme c'est à dire la
nature pécheresse qui est la nôtre doit disparaître, mourir, pour
laisser la place à une nature nouvelle, un homme nouveau. Certains
veulent valoriser l'être humain, mais voyons ce qu'en pense Jésus :
«
Car c’est du dedans, du cœur des gens, que sortent les raisonnements
mauvais : inconduites sexuelles, vols, meurtres, adultères, avidités,
méchancetés, ruse, débauche, regard mauvais, calomnie, orgueil,
déraison. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et souillent
l’être humain. » Marc 7.21-23
Le changement de nature est une
expérience indispensable :
« Jésus lui répondit : En vérité, en
vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le
royaume de Dieu. » Jean 3.3
La nouvelle naissance n'est pas forcément
spectaculaire, mais elle est néanmoins réelle et elle se caractérise par
un changement de mentalité et de vie. Car il ne s'agit pas seulement de
changer de peau, d'apparence, comme un serpent qui mue, mais d'une
transformation intérieure profonde. Lorsque nous recevons Jésus, nous
recevons en même temps une nouvelle identité :
« Si quelqu’un est en
Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées
; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » 2 Corinthiens 5.17
Une nouvelle créature
Il y a donc dans la vie des enfants de Dieu une
expérience bien précise appelée : la nouvelle naissance, une expérience
par laquelle ceux qui la vivent deviennent "une nouvelle créature". Ils
ne changent pas forcément d'église ou de religion, ils changent de vie
et ensuite ils cherchent une forme de piété et d'église qui
correspondent à leur nouvelle vie.
J'ai donné ci-dessus l'exemple du
serpent qui change de peau, mais la nouvelle naissance c'est plus que
changer de peau ou d'apparence, c'est changer de nature. Nous devons
particulièrement prêter attention à une parole de l'apôtre Paul
concernant l'apparence :
« Ayant l’apparence de la piété, mais
reniant ce qui en fait la force. » 2 Timothée 3.5
Jésus disait des
Pharisiens qu'ils pratiquaient leur piété pour être vus des autres, pour
les apparences. Il y a des gens qui recherchent à être vus, qui se
mettent en évidence.
« Ils font toutes leurs actions pour être vus
des hommes. » Matthieu 23.5
« Vous faites pour l’apparence de
longues prières ; … » Matthieu 23.14
Dans l'épitre aux Colossiens
nous lisons que certains comportements pieux avaient une apparence de
sagesse, mais qu'en réalité ils ne servaient à rien et l'apôtre ajoute :
la réalité c'est Christ.
« Ils ont, à la vérité, une apparence de
sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et
le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la
satisfaction de la chair. » Colossiens 2.23
La réalité c'est Christ
La force et la valeur de notre foi, de notre piété, de nos prières, de
nos œuvres, résident dans notre communion avec le Seigneur Jésus-Christ.
C'est cela la réalité. Sans cela, le reste n'est que pratiques
religieuses vaines.
« Car ce n’est rien que d’être circoncis ou
incirconcis ; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle
créature. » Galates 6.15
« Il n'y a ici ni Grec ni Juif, ni
circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ;
mais Christ est tout et en tous. » Colossiens 3.11
Notre nouvelle
identité est déterminée d'abord par une expérience intérieure et ensuite
elle est manifestée par une manière de vivre qui la démontre, comme l'a
écrit l'apôtre Paul :
« J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis,
ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis
maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a
aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » Galates 2.20
Notre
naissance et notre développement spirituels, dépendent de notre
rencontre avec le Seigneur Jésus-Christ et de notre attachement à Lui :
si nous sommes nés en lui, nous devons grandir, nous développer en lui.
C'est Lui la réalité de notre vie d'enfant de Dieu. Entendons encore ce
que l'apôtre Paul a écrit :
« Personne ne doit vous priver de la
victoire. Je pense aux gens qui se font tout petits devant les anges
pour leur rendre un culte. Et ils donnent aussi trop d’importance aux
choses qu’ils voient en rêve. Ces gens–là ont des idées trop humaines,
cela les gonfle d’orgueil. Ils ne s’attachent pas au Christ, qui est la
tête. Pourtant, c’est la tête qui donne au corps ce qui est nécessaire.
Par elle, les articulations et les muscles tiennent bien ensemble, et
c’est Dieu qui fait grandir ce corps. » Colossiens 2.18,19
« Personne
ne peut naître de nouveau sans avoir cru au Seigneur Jésus-Christ, sans
l'avoir reçu. De même nous ne pouvons vivre la réalité de cette vie
nouvelle sans demeurer attachés à Lui. » Jean 15.4-8
Paul écrit
encore :
« L’Esprit nous a donné la vie ; laissons-le donc aussi
diriger notre conduite. » Galates 5.25
Cela signifie que : étant nés
de l'Esprit à la vie de Christ, nous vivons et croissons par l'Esprit
dans cette vie. Laissons l'Esprit du Seigneur développer en nous la vie
qu'il nous a donnée. Nous naissons bébés pour grandir et devenir
adultes. Dès notre conversion nous sommes enfants de Dieu, même si nous
sommes encore à l'état de bébé spirituel. Mais nous devons grandir. Or
beaucoup gardent des comportements de bébés.
« Pour moi, frères et
sœurs chrétiens, je n’ai pas pu vous parler comme à des personnes qui
ont l’Esprit Saint. Je vous ai parlé seulement comme à des personnes
faibles, à des chrétiens qui sont encore des bébés dans la foi. » 1
Corinthiens 3.1
Si nous recherchons à être vus, s'il y a dans notre
cœur l'envie de paraître, ou un esprit de rivalité, une vaine gloire qui
provoquent de mauvais sentiments, nous en sommes au stade de la "petite
enfance spirituelle". Notre place est dans la classe enfantine et notre
action dans l'église ne sert pas à l'édifier en Christ.
Il est écrit
:
« Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des
hommes, fortifiez-vous. » 1 Corinthiens 16.13
Nous sommes appelés à
assumer notre nouvelle identité, à devenir ce à quoi Dieu nous a
destinés : à être semblables à l'image de son Fils.
«
Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être
semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né
entre plusieurs frères. » Romains 8.29
« Vous vous êtes revêtus de la nouvelle
nature : vous êtes des êtres nouveaux que Dieu, notre Créateur,
renouvelle continuellement à son image, pour que vous le connaissiez
parfaitement. » Colossiens 3.10
« Et il a donné les uns comme
apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les
autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints
en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ,
jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la
connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la
stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants,
flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des
hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant
la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui
est le chef, Christ. » Ephésiens 4.11-15
Enfants du Père, frères de
Jésus-Christ
Voici un aspect de notre nouvelle identité dont nous
devons être conscients : nous sommes devenus "enfants de Dieu" par la
foi en Jésus-Christ, nous ne sommes pas seulement "citoyens" du royaume
de Dieu, mais "fils du royaume".
« Dieu nous nous ayant prédestinés
dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le
bon plaisir de sa volonté. » Ephésiens 1.5
Il ne s'agit pas
seulement d'un acte civil qui enregistre un enfant dans sa nouvelle
famille, lui donnant le nom de la famille, les parents de la famille,
les frères et les sœurs et tous les avantages de sa famille d'adoption.
Ni d'une cérémonie religieuse qui nous ferait devenir chrétien.
Il y
a dans l'acte d'adoption de Dieu envers nous le don d'une vie nouvelle :
la vie de Dieu. C'est miraculeux :
« Mais quand le moment décidé par
Dieu est arrivé, Dieu a envoyé son Fils. Il est né d’une femme et il a
vécu sous la Loi de Moïse. Il est venu pour rendre la liberté à ceux qui
vivent sous la loi, et pour faire de nous des enfants de Dieu. Oui, vous
êtes vraiment ses enfants. La preuve, c’est que Dieu a envoyé dans nos
cœurs l’Esprit de son Fils, l’Esprit qui nous fait dire : « Abba ! Père
! » Donc, tu n’es plus un esclave, mais un enfant de Dieu. Et comme tu
es son enfant, Dieu te donnera l’héritage qu’il garde pour ses enfants.
» Galates 4.4-7
Nous devons prendre conscience de notre nouvelle
identité afin de ne plus nous comporter comme des esclaves ou des
mercenaires dans la Maison de Dieu, notre Père céleste, mais
comme des
fils et des filles dont Jésus est non seulement le Sauveur et le
Seigneur, mais aussi le Frère. C''est extraordinaire de pouvoir dire
à Dieu : "Père" et à Jésus : "Mon frère" ! Nous ressentons alors notre
être intérieur se remplir d'une joie sainte et d'un sentiment
d'affection profond et respectueux. Tout notre être s'en trouve
transformé, nous avons reçu "la vie de Dieu", dans notre esprit, dans
notre âme et même dans notre corps.
Savez-vous que notre corps
appartient à Dieu, il est le temple, la demeure du Saint-Esprit, un
membre du corps de Christ. Aussi nous ne devons pas en faire n'importe
quoi. Pensons-y ! Notre esprit est régénéré par l'Esprit de Christ et
nos pensées vont devenir comme les siennes. Nous aurons les pensées de
Dieu, la pensée de Christ. Notre âme sera habitée par de nouveau
sentiments : les sentiments de Jésus-Christ et notre bouche parlera un
langage nouveau.
Penser, parler, agir comme Dieu
Un prédicateur prêchant sur la foi disait que
"croire
réellement, c'était penser comme Dieu pense, parler la Parole de Dieu et
faire les œuvres de Dieu".
C'est cela notre identité nouvelle : "un
esprit nouveau", produisant une vie nouvelle selon ce que dit le
Seigneur :
« Je mettrai mon esprit en vous, et vous vivrez ; … »
Ezéchiel 37.14
Retenons bien ceci : Dieu a fait de nous ses enfants
par l'Esprit de son Fils Jésus. Nous pouvons le proclamer avec
assurance, comme il est écrit :
« Voyez quel amour le Père nous a
témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le
sommes. Si le Monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu.
Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous
serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela
sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons
tel qu’il est. » 1 Jean 3.1,2
Que le Seigneur vous aide par son
Esprit à oublier votre passé, sauf pour les bénédictions reçues, et à
vivre pleinement votre nouvelle identité d'enfants de Dieu, de frères et
sœurs de Jésus-Christ.