Introduction
La sexualité est un sujet sensible, presque tabou dans
les églises où son évocation crée une certaine gêne car elle fait partie
de la vie intime de chacun et peut être aussi à cause de théories
religieuses la considérant comme une souillure. Elle tient une place
tellement importante dans la vie des êtres vivants qu'il est nécessaire
d'en connaitre la nature et la pratique. La sexualité est une
fonction physique donnée par Dieu en vue de la procréation à toutes les
espèces de la Création sous des formes différentes. Elle est
étroitement liée à la sensibilité sensorielle, émotionnelle et affective
de l'être humain.
De même que pour d'autres fonctions nécessaires à
la vie, Dieu y a associé le plaisir et surtout Il en a fait l'instrument
d''union entre un homme et une femme, comme l'a dit Jésus :
« Au
commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme ; c’est
pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa
femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus
deux, mais ils sont une seule chair. » Marc 10.6
Entre un Monde qui a
perdu ses repères et un enseignement pas toujours très clair, le
chrétien a bien du mal à trouver la réponse à ses questions dans ce
domaine. Le Monde dit "tout est permis" ! Des pratiques sexuelles
autrefois interdites sont devenues courantes. La Terre est dans la
situation qui précéda le Déluge et celle des habitants de Sodome et
Gomorrhe.
« Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se
livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont
données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel. » Jude 1.7
Si le Monde perd de plus en plus la conscience du Bien et du Mal, ceux
qui croient en Dieu demeurent attachés aux enseignements contenus dans
sa Parole inspirée, la Bible. Aujourd'hui, pour les gens du Monde il
est primordial d'être bien dans son corps et "sexuellement épanoui".
Cependant, ceux qui appartiennent à Christ ont d'autres priorités, tout
en ne négligeant pas ce qui est naturel. Lorsque nous parlons de la
sexualité, il faut en distinguer plusieurs formes :
- La sexualité du couple "mari et femme" dans le cadre du mariage.
- La sexualité des hommes et des femmes entre eux hors des liens du mariage.
- La sexualité des homosexuels, une déviance des voies naturelles.
- La sexualité individuelle pratiquée en solitaire.
Les responsables de
l'enseignement dans les églises ont le devoir d'être concis concernant
la sexualité des disciples du Seigneur, comme pour les autres sujets.
Hélas, ce n'est pas souvent le cas. Il existe dans ce domaine beaucoup
de confusion, ainsi que de nombreux tabous et
préjugés. Aussi,
malgré la sensibilité du sujet, je vais m'efforcer à l'aide des
Écritures d'une part, mais aussi de l'apport d'ouvrages déjà parus et
d'expériences diverses, de donner un éclairage spirituel afin d'apaiser
les craintes de beaucoup en leur apportant la sérénité nécessaire pour
vivre leur sexualité de chrétiens convenablement, sous le regard de
Dieu.
Au cours de nombreux entretiens, je me suis rendu compte qu'il
existe un profond malaise au sujet de la sexualité, pouvant aller
jusqu'à la souffrance due à une culpabilité souvent infondée.
La
culture religieuse des pays à dominance catholique a une grande part
dans nos sentiments de malaise et de culpabilité. D'autant plus que d'un
autre côté, le Monde est lancé dans une recherche débridée du plaisir
sexuel, à tout prix. Le chrétien vit alors un conflit permanent
entre son désir de plaire à Dieu et celui de vivre une vie sexuelle
normale… Encore faut savoir qu'elle est la normalité dans ce domaine.
La sexualité, une souillure ?
C'est une conception fondée sur des
passages de l'Ancien Testament qui traitent des souillures morales et
physiques, ces dernières faisant partie d'un ensemble de règles
d'hygiène dans le cadre des lois données par Dieu à Israël. Dans la
Bible il est fait mention de différentes formes de souillures :
Les
souillures morales, qualifiées d'impureté, qui se produisent dans nos
pensées par des images mentales, des scènes érotiques que nous
construisons en pensées, les fantasmes. Il faut maintenant y ajouter
l'impureté virtuelle, qui consiste à avoir des relations sexuelles
virtuelles avec d'autres personnes, soit au téléphone soit par
internet.
Les souillures sexuelles impliquent également le corps : l'adultère,
la fornication (le sexe en dehors du mariage), l'homosexualité et autres
pratiques abominables mentionnées dans le livre du Lévitique 18.22-25.
Les souillures de la chair et de l'esprit sont les péchés de toute
nature qui salissent notre cœur et notre corps.
"Car c’est du
dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les
adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les
méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie,
l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et
souillent l’homme. » Marc 7.21
"Or les œuvres de la chair sont
manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution..." Galates
5.19
Nous devons nous garder de l'impureté qui prend naissance dans
notre propre cœur, ce dont parlent Jésus et les apôtres dans leurs
épîtres. Abstenons-nous donc de nourrir nos pensées avec des choses
impures : films, vidéos et photos pornographiques, fantasmes ou images
sexuelles mentales, et de nous livrer à l'impudicité virtuelle.
"Ce
que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous
absteniez de l’impudicité ; c’est que chacun de vous sache posséder son
corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise
passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu. Car
Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. Celui
donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui
vous a aussi donné son Saint-Esprit." 1 Thessaloniciens 4.3,7
La vie
sexuelle normale
Il est clair que Dieu a créé des êtres sexués, non
seulement dans le but de la procréation, mais aussi afin d'établir entre
l'homme et la femme une union intime, profonde, physique, sentimentale
et spirituelle.
« Ainsi, ils ne sont plus deux ; ils font un. Que
l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. » Matthieu 19.6
Il est
aussi évident que Dieu a voulu que l'union sexuelle du mari et de sa
femme soit accompagné du plaisir physique qui a une profonde
répercussion sur notre être psychologique et sentimental. Au
commencement, la sexualité s'est pratiqué naturellement, simplement,
sans aucune notion de mal ou d'impureté. Elle faisait partie de la vie
comme le manger et le boire et les autres besoins de l'être humain. Elle
a sa place parmi les choses bonnes que Dieu a faites pour ses créatures.
« Dieu considéra tout ce qu’il avait créé, et trouva cela très bon. »
Genèse 1.31
Les sentiments d'impureté, de culpabilité, sont venues
après la chute d'Adam et d'Ève.
« L’homme et sa femme étaient tous
deux nus sans en éprouver aucune honte. Sans éprouver aucune gêne. »
(Bible en F.C) Genèse 2.25
Mais leur désobéissance à Dieu a créé une
situation différente :
"Aussitôt, les yeux de tous deux s’ouvrirent et
ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Alors ils se firent des
pagnes en cousant ensemble des feuilles de figuier." Genèse 3.7
Le
péché est entré dans le Monde et la vison des choses s'en est trouvée
faussée. Le cœur des êtres humains a été contaminé par les mauvais
sentiments, la pensée du mal et des désirs impurs. La relation entre
l'homme et sa femme a changé. La nudité elle-même est devenue gênante.
Après avoir été chassés du jardin d'Eden, Adam et Eve ont eu des enfants
et génération après génération le Monde s'est corrompu.
« Dieu
regarda la Terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait
corrompu sa voie sur la Terre. » Genèse 6.12
« L’Éternel vit que la
méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les
pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le Mal. »
Genèse 6.5
"Toute chair avait corrompu sa voie"
La version de la
Bible en Français Courant, utilise le mot "dévoyé".
Un passage de
l'épître aux Romains définit l'expression "corrompre sa voie" :
"Leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature
; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se
sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant
homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire
que méritait leur égarement." Romains 1.26
L'homosexualité est une
déviation de la voie normale de Dieu pour l'homme est la femme. Dieu
a fixé le cadre dans lequel doit se pratiquer la sexualité des êtres
humains :
« L'homme s'attachera à sa femme et ils deviendront une
seule chair. » Genèse 2.24
L'impudicité
Voici un commentaire du
dictionnaire biblique "Emmaüs", concernant l'impudicité aussi exprimée
par "la débauche" :
Le mot débauche traduit toute une série de
dérèglements, surtout sur le plan sexuel, exprimés en hébreu par zanah
et en grec par une variété de termes :
• Porneia est le terme général
englobant ce que l’on traduit généralement par impudicité ou impureté,
mais aussi la fornication (relation sexuelle entre personnes non
mariées), l’infidélité conjugale et la prostitution ;
•
Aselgeia :
dévergondage, orgie, débauche ;
• Akatharsia : impureté ;
•
Asôtia
: inconduite, corruption (Luc 15.13, Éphésiens 5.18) ;
•
Akrasia :
intempérance, incontinence (2 Timothée 3.3) ;
•
Truphê : volupté ;
• Malakos : dépravé ;
• Kraipalê : débauche, crapulerie ;
•
Koitai
: "lits", luxure (Romains 13.13) ;
•
Arsenokotai : pédérastes,
homosexuels (Romains 1.26-27, 1 Corinthiens 6.9, 1 Timothée 1.10) ;
•
Ataktos : qui vit dans le dérèglement (1 Thessaloniciens 5.14 ; 2
Thessaloniciens 3.6,7,11) ;
• Philedonoi : "amis des plaisirs" (2
Tim. 3.4).
Ce texte précise parfaitement la nature de l'impureté, en
particulier l'impudicité ou l'inconduite ou encore la fornication qui
est le fait d'avoir des relations sexuelles en dehors du mariage. Un mot
désigne la pratique des choses immorales, une conduite dissipée : la
débauche.
Dans Jude 7, le mot débauche est exprimé en grec par une
expression très forte : la fornication.
Mais la débauche ne désigne
pas seulement le dérèglement sexuel, elle englobe aussi l’excès de
boissons alcoolisées, les excès de table, etc. (Marc 7.22, Romain
13.13, 2 Corinthiens 12.21, Galates 5.19,
Éphésiens 4.19, 5.18, 1 Pierre 4.3, 2 Pierre
2.18).
La débauche est une idolâtrie, car elle place la jouissance
sensuelle au-dessus de Dieu : Apocalypse 14.8 ; 17.2 ; 18.3.
Les
croyants doivent se garder de retourner dans la débauche du passé et,
dans les églises les anciens sont exhortés à s'en éloigner (Tite 1.6-7
fin de citation).
Notre corps est le temple du Saint-Esprit.
"Ne
savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en
vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à
vous-mêmes ?" 1 Corinthiens 6.19
L'apôtre Paul parle dans ce texte
des relations sexuelles coupables qu'il appelle "l'impudicité".
"le
corps n’est pas pour l’impudicité. Il est pour le Seigneur, et le
Seigneur pour le corps." 1 Corinthiens 6.13
"Ne savez-vous pas que
vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de
Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? Loin de là ! Ne
savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps
avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais
celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit." 1
Corinthiens 6.15
"Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un
homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à
l’impudicité pèche contre son propre corps."
La sexualité
individuelle
Dès son plus jeune âge l'être humain ressent le désir
sexuel qu'il ne sait pas encore définir. Puis à la puberté le corps se
transforme et ses désirs se précisent. Je répète ce que j'ai écrit
plus haut : la sexualité est naturelle et le désir sexuel également.
Elle ne doit pas générer un sentiment de culpabilité comme une chose qui
nous souillerait.
Il est intéressant et très utile de réfléchir à ce
que l'apôtre Paul a écrit à ce sujet dans sa lettre aux disciples de
l'église de Corinthe, au chapitre 7. Il y explique d'une part que le
célibat n'est pas donné à tout le Monde et qu'il faut pour cela le don
de Dieu.
« En réalité, je préférerais que tout le Monde soit
célibataire comme moi ; mais chacun a le don particulier que Dieu lui a
accordé, l’un ce don-ci, l’autre ce don-là. » 1 Corinthiens 7.7
Paul
ne parle pas dans ce passage de l'amour qui pousse un homme et une femme
l'un vers l'autre, mais du désir sexuel naturel qui trouve son
aboutissement dans le mariage. Autrement c'est de l'immoralité.
«
Cependant, en raison de l’immoralité si répandue, il vaut mieux que
chaque homme ait sa femme et que chaque femme ait son mari. Le mari
doit remplir son devoir d’époux envers sa femme et la femme, de même,
doit remplir son devoir d’épouse envers son mari. La femme ne peut
pas faire ce qu’elle veut de son propre corps : son corps est à son mari
; de même, le mari ne peut pas faire ce qu’il veut de son propre corps :
son corps est à sa femme.
Ne vous refusez pas l’un à l’autre, à moins
que, d’un commun accord, vous n’agissiez ainsi momentanément pour vous
consacrer à la prière ; mais ensuite, reprenez une vie conjugale
normale, sinon vous risqueriez de ne plus pouvoir vous maîtriser et de
céder aux tentations de Satan. »
La masturbation
La découverte du
plaisir sexuel se produit parfois très jeune chez l'enfant. Puis à
l'adolescence, lors de la puberté, la fonction des organes génitaux se
précise ainsi que le plaisir qui l'accompagne. C'est là que va
intervenir une pratique d'excitation qui date de toujours : la
masturbation. Nous devons reconnaitre que certaines natures sont
plus sensibles que d'autres, c'est vrai aussi pour nos autres sens, et
que le désir sexuel est plus impérieux chez certains et certaines.
Par lui-même, le mot "masturbation" génère un malaise tant il est vrai
que ce sujet traîne derrière lui une très mauvaise réputation dans les
milieux judéo-chrétiens. Je vous propose de lire l'exposé complet avec
le lien suivant : La masturbation
La sexualité dans le mariage
La
première relation sexuelle d'Adam et Ève est relatée par une simple
phrase :
"L’homme s’unit à Ève, sa femme ; elle devint enceinte et
donna naissance à Caïn. Elle dit : -
Avec l’aide de l’Éternel, j’ai formé
un homme." Genèse 4.1 (Bible du Semeur)
La Bible Segond emploie une
expression que nous retrouvons à chaque fois qu'il s'agit des relations
sexuelles, c'est le verbe "connaître" : Adam connut Ève sa femme. Il
faut souligner que l'expression en usage aujourd'hui dans le Monde :
faire l'amour, n'est pas employée dans la Bible.
Le mot grec "agapê"
désigne l'amour dans le sens noble.
Il caractérise l’amour de Dieu
qui donne et qui se donne (Jean 3.16 ; Romains 5.8) et celui qui en
découle pour nous (Matthieu 22.39) en aimant même nos ennemis (Matthieu
5.44). C'est un sentiment dont la définition est le don de soi (Jean
3.16).
Le terme qui convient pour décrire l'acte sexuel serait plutôt
"éros" qui caractérise l'aspect passionnel du désir et de la convoitise,
la satisfaction du plaisir charnel.
Il y a un autre mot qui désigne les
sentiments d'amitié très forts : c'est "philéo".
Le désir sexuel est
légitime lorsqu'il se produit entre deux personnes qui s'aiment et sont
mari et femme. Il ne doit pas générer un sentiment de culpabilité comme
une chose qui nous souillerait. Il est intéressant et très utile de
réfléchir à ce que l'apôtre Paul a écrit à ce sujet dans sa lettre aux
disciples de l'église de Corinthe, au chapitre 7.
Il y explique d'une
part que le célibat n'est pas donné à tout le Monde et qu'il faut pour
cela le don de Dieu.
« En réalité, je préférerais que tout le Monde
soit célibataire comme moi ; mais chacun a le don particulier que Dieu
lui a accordé, l’un ce don-ci, l’autre ce don-là. » 1 Corinthiens 7.7
Paul ne parle pas dans ce passage de l'amour qui pousse un homme et
une femme l'un vers l'autre, mais du désir sexuel naturel qui trouve son
aboutissement dans le mariage. Autrement c'est de l'immoralité.
"Cependant, en raison de l’immoralité si répandue, il vaut mieux que
chaque homme ait sa femme et que chaque femme ait son mari. Le mari
doit remplir son devoir d’époux envers sa femme et la femme, de même,
doit remplir son devoir d’épouse envers son mari. La femme ne peut
pas faire ce qu’elle veut de son propre corps : son corps est à son mari
; de même, le mari ne peut pas faire ce qu’il veut de son propre corps :
son corps est à sa femme. Ne vous refusez pas l’un à l’autre, à moins
que, d’un commun accord, vous n’agissiez ainsi momentanément pour vous
consacrer à la prière ; mais ensuite, reprenez une vie conjugale
normale, sinon vous risqueriez de ne plus pouvoir vous maîtriser et de
céder aux tentations de Satan."
En ce qui concerne la relation
affective et amoureuse du couple, la sexualité, la contraception,
quelques lectures bibliques nous apprendront :
- Le respect, la fidélité et la pureté;
« Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères. » Hébreux 13.4
- L’amour (Éphésiens 5. 22-33) ;
- La sagesse (1 Corinthiens 7) ;
- L’harmonie (1 Corinthiens 11) et la place de chacun dans l’ordre créateur divin.
Nous l’avons déjà dit :
La sexualité n’est pas une invention humaine. Elle fait partie de
l’ensemble des facultés que Dieu a données au couple qu’il a créé : "
Dieu les créa mâle et femelle " (littéralement dans le texte).
Elle
fait partie des relations naturelles d'un couple chrétien marié :
«
Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit, et que la femme agisse
de même envers son mari. La femme n'a pas autorité sur son propre corps,
mais c'est le mari ; et pareillement, le mari n'a pas autorité sur son
propre corps, mais c'est la femme. Ne vous privez point l'un de l'autre,
si ce n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière
; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre
incontinence." 1 Corinthiens 7. 3
Voir l'étude : "Le couple
chrétien"
La sexualité maitrisée
C'est un problème récurrent pour
la plupart et un domaine où nous devons être particulièrement vigilants.
Mais nous échouons souvent, pas seulement à cause de notre faiblesses
charnelle, mais surtout parce que nous comptons sur notre propre force,
négligeant ce que le Saint-Esprit communique : La maitrise de soi !
L'apôtre Paul, qui était un homme de la même nature que nous, a écrit :
« Je traite durement mon corps et je le maîtrise sévèrement, afin de ne
pas être moi–même disqualifié après avoir prêché aux autres ». 1
Corinthiens 9.27
L'auteur du Livre des Proverbes a bien défini la
situation de ceux qui ne peuvent se maitriser :
« Comme une ville
forcée et sans murailles, ainsi est l’homme qui n’est pas maître de
lui-même. » Proverbes 25.28
La maîtrise de soi est la faculté de
contrôler et de maîtriser différents éléments de notre vie. Elle fait
partie du fruit que le Saint Esprit produit dans la vie des enfants de
Dieu. Notre volonté à elle seule ne suffit pas. Jésus dit : "l'esprit
est bien disposé, mais la chair est faible."
« Veillez et priez pour
ne pas céder à la tentation. L’esprit de l’homme est plein de bonne
volonté, mais la nature humaine est bien faible. » Marc 14.38
La
maîtrise de soi est l'élément essentiel qui nous permettra de mettre en
harmonie notre vie spirituelle et notre vie naturelle. Mais elle n’est
pas une chose naturelle qui va de soi. Elle est le produit de l'œuvre du
Saint-Esprit en nous, son fruit (Galates 5.22). Je vous invite à lire
un texte à c e sujet : La maîtrise de soi
Conclusion
Pour conclure, nous disons
que notre sexualité, comme tous les autres domaines de notre vie
d'hommes et de femmes, n'est pas laissée à notre bon vouloir, ni calquée
sur les conceptions et habitudes du Monde. Elle est régie par la
Parole de Dieu, spirituellement comprise et vécue avec la maîtrise que
produit l'Esprit-Saint.
Concernant l'étude de PasteurWeb sur la
sexualité, lisez aussi :
Clic mortel
La masturbation
L'adultère
La sexualité pervertie
L'homosexualité
Un culte
raisonnable
Le couple chrétien