Introduction
Voici un sujet qu'il ne fait pas bon aborder dans le
sens de "notre argent". En France, le fait de s'intéresser à l'argent
des autres dérange toujours et nous n'aimons pas que l'on regarde de
trop près au nôtre. L'argent est tabou ! Et c'est aussi vrai pour les
chrétiens. Cependant, la Bible parle beaucoup de l'argent :
- Celui qu'on aime : l'amour de l'argent;
- Celui que l'on gagne et dépense : le besoin d'argent;
- Celui que l'on donne : l'offrande de l'argent.
Ce sont ces trois thèmes que je vais m'efforcer de développer dans cet article, selon ce qui est écrit dans la Bible.
Lorsque je parle d'argent, je ne pense pas seulement à des pièces, des billets de banque, chèques, cartes bancaires ou autre forme. Je veux dire aussi les richesses de la terre que l'argent permet d'acquérir, nos biens
d'ici-bas.
Le Seigneur Jésus a fixé le cadre de l'argent et des
richesses dans nos rapports avec Dieu et avec les autres et il est bon
que nous soyons imprégnés de ses instructions afin d'échapper aux pièges
de l'argent, de nous libérer de son emprise, mais aussi de savoir
l'utiliser convenablement selon la pensée de Dieu.
L'amour de
l'argent
Cela s'appelle l'avarice. Aimer l'argent pour lui-même, le
désir jamais satisfait de posséder, la cupidité qui est une idolâtrie.
Les termes hébreux : betsa’ et grec epithumia et
pleonexia désignent
la cupidité révélée en particulier par l’avarice.
Dans les passages
suivants la cupidité est considérée comme une idolâtrie. Proverbes
28.16, Jérémie 6.13, Marc 7.22, Luc 12.15, Actes 20.33, 2 Corinthiens
9.5, Éphésiens 4.19, Éphésiens 5.5 et Colossiens 3.5.
L’amour de
l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant
possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans
bien des tourments. 1 Timothée 6.10
C'est un désir insatiable :
« Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent, et celui qui
aime les richesses n’en profite pas. C’est encore là une vanité. »
Ecclésiaste 5.10
Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent ;
contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit :
« Je
ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. » Hébreux 13.5
Jésus a dit :
« Gardez-vous avec soin de toute avarice ; car la
vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance. »
Luc 12.15
Un autre aspect de l'amour de l'argent, c'est l'aimer pour
le pouvoir qu'il procure : le pouvoir d'acheter des biens matériels
selon nos convoitises, le pouvoir parfois d'acheter les gens, pour en
obtenir des avantages ou les tenir à notre merci.
« Le riche domine
sur les pauvres, et celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête.
» Proverbes 22.7
Dieu n'est pas contre le fait d'être riche. Il
dénonce l'amour des richesses et il nous met en garde :
« Quand les
richesses s’accroissent, N’y attachez pas votre cœur. » Psaumes 62.10
« Le riche et le pauvre se rencontrent ; C’est l’Éternel qui les a
faits l’un et l’autre. » Proverbes 22.2
Je tire de cette dernière
parole la réflexion suivante : Si Dieu vous a fait riches, c'est afin
que vous alliez à la rencontre des pauvres pour les secourir. Ceux qui
sont riches doivent apprendre à aider et secourir ceux qui ne le sont
pas.
« Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être
orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses
incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance
toutes choses pour que nous en jouissions. 1 Timothée 6.17
Recommande-leur de faire du bien, d’être riches en bonnes œuvres,
d’avoir de la libéralité, de la générosité, … » 1 Timothée 6.18
«
Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant
toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous
ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, selon qu’il est écrit :
Il a fait des largesses, il a donné aux indigents ; sa justice subsiste
à jamais. Celui qui fournit de la semence au semeur, et du pain pour
sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il
augmentera les fruits de votre justice. Vous serez de la sorte
enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités qui, par notre
moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces. » 2 Corinthiens 9.8
Il y a un très beau verset qui m'a soutenu bien souvent dans mes
besoins et m'a fait comprendre, mais cela c'est personnel, qu'il valait
mieux pour moi que je ne sois pas riche. C'est souvent ma prière :
«
Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère ; Ne me donne ni
pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m’est nécessaire. De peur
que, dans l’abondance, je ne te renie et ne dise : Qui est l’Éternel ?
Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe et ne m’attaque au nom de mon
Dieu. » Proverbes 30.8,9
Écoutons encore ce que Dieu dit :
« Ne te
tourmente pas pour t’enrichir, N’y applique pas ton intelligence.
Veux-tu poursuivre du regard ce qui va disparaître ? Car la richesse se
fait des ailes, Et comme l’aigle, elle prend son vol vers les cieux. »
Proverbes 23.4,5
« Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent ;
contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Je ne te
délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. » Hébreux 13.5
Le
besoin d'argent
Il s'agit de l'argent que nous gagnons par notre
travail et qui est nécessaire à notre vie terrestre, nos besoins
quotidiens.
Cet argent est légitime. Il est utile pour notre
nourriture, nos vêtements, notre logement et ce qui en découle, nos
dépenses quotidiennes. Nous devons travailler pour le gagner, c'est
impératif et sain.
« Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous
disions expressément : Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne
mange pas non plus. Nous apprenons, cependant, qu’il y en a parmi
vous quelques-uns qui vivent dans le désordre, qui ne travaillent pas,
mais qui s’occupent de futilités. Nous invitons ces gens-là, et nous
les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ, à manger leur propre pain,
en travaillant paisiblement. » 2 Thessaloniciens 3.10-12
Le Seigneur
Jésus nous exhorte à ne pas avoir d'inquiétudes au sujet de nos besoins
terrestres, car dit-il notre Père céleste sait de quoi nous avons
besoin.
Cela ne veut pas dire que nous devons être insouciants et
imprévoyants, comme le dit encore la Parole de Dieu :
"Va vers la
fourmi, paresseux ; considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni
chef, Ni inspecteur, ni maître ; elle prépare en été sa nourriture, elle
amasse pendant la moisson de quoi manger. Paresseux, jusqu’à quand
seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? Un peu de
sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir
!… Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur et la disette, comme
un homme en armes. » Proverbes 6.6-11
Je regarde souvent les oiseaux
en pensant à cette parole de Jésus : "Votre Père céleste les nourrit".
Je remarque qu’ils sont très actifs pour chercher cette nourriture. Vous
avez compris qu'il ne s'agit pas d'attendre béatement que ce dont nous
avons besoin nous tombe directement du ciel. Cela c'est de la paresse.
Dieu veut que nous travaillions pour vivre et il saura nous procurer le
travail et la santé pour le faire. Il y a des situations extrêmes où
Dieu répond miraculeusement, mais ce sont des circonstances
exceptionnelles. La règle générale c'est le travail.
Nous devons
savoir nous confier en Dieu pour nos besoins quotidiens car ses
promesses sont certaines et éternelles.
« Car votre Père sait de
quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. » Matthieu 6.8
« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître
vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des
actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute
intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »
Philippiens 4.6,7
« Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car
lui-même prend soin de vous. » 1 Pierre 5.7
L'offrande de l'argent
J'aborde ici un point très sensible : à qui donner, comment donner,
combien donner, pourquoi donner ?
Pourquoi
donner ?
Les offrandes encore appelées les sacrifices ont toujours fait
partie des pratiques religieuses. Je ne parlerai pas ici des
religions païennes, mais des offrandes dont la Bible nous entretient.
Le premier homme mentionné pour ses offrandes est Caïn :
« Au bout
de quelque temps, Caïn fit à l’Éternel une offrande des fruits de la
terre et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau
et de leur graisse. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et
sur son offrande ; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et
sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. »
Genèse 4.3-5
L'épître aux Hébreux donne la raison pour laquelle Dieu
approuva l'offrande d'Abel comme étant plus excellente que celle de son
frère.
« C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus
excellent que celui de Caïn ; c’est par elle qu’il fut déclaré juste,
Dieu approuvant ses offrandes ; et c’est par elle qu’il parle encore,
quoique mort. » Hébreux 11.4
Nous pourrions penser que la foi est le
moyen de recevoir les bénédictions de Dieu, mais nous remarquons qu'elle
est aussi nécessaire afin que ce que nous offrons à Dieu soit agréé.
En continuant la lecture, nous trouvons les offrandes de Noé
« Noé
bâtit un autel à l’Éternel ; il prit de toutes les bêtes pures et de
tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l’autel. »
Genèse 8.20
Puis celles d'Abraham qui bâtissait des autels à
l'Éternel, donc qui présentait des offrandes. C'est avec Abraham
qu'il est fait mention pour la première fois de "la dîme".
« Après
qu’Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient
avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de
Schavé, qui est la vallée du roi.
Melchisédek, roi de Salem, fit
apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très-Haut.
Il bénit Abram, et dit :
-Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, Maître
du Ciel et de la Terre ! Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes
ennemis entre tes mains !
Et Abram lui donna la dîme de tout. » Genèse
14.17
A partir de ce moment nous retrouvons la dîme comme mesure
d'offrande à Dieu, avant qu'elle devienne une Loi pour Israël.
«
Jacob fit un vœu, en disant : Si Dieu est avec moi et me garde pendant
ce voyage que je fais, s’il me donne du pain à manger et des habits pour
me vêtir, et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors
l’Éternel sera mon Dieu ; cette pierre, que j’ai dressée pour monument,
sera la maison de Dieu ; et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me
donneras. » Genèse 28.20-22
Cette dîme qui était volontaire,
comprenait des offrandes des troupeaux et des produits de la terre. Plus
tard Dieu l'érigea en Loi pour Israël. Elle était, comme les
offrandes qui la précédèrent, un acte d'adoration à Dieu, offerte par
reconnaissance.
Voici une note du dictionnaire biblique :
Dîme :
La 10ème partie du revenu ou du butin que l’on consacrait à Dieu. Les
Lydiens (Hérodote 1.89), les Phéniciens, les Carthaginois et d’autres
peuples de l’antiquité prélevaient aussi des dîmes pour leurs dieux. Les
Égyptiens durent même donner 1/5 des leurs récoltes au Pharaon (Genèse
47.24 ) Abraham revenant de sa victoire sur les rois, donna la dîme de
tout le butin à Melchisédek, roi de Salem et prêtre du vrai Dieu
(14.20). Jacob promit à Dieu de lui donner le 1/10 de ce qu’il lui
accorderait (28.22). La Loi de Moïse soumettait à la dîme les produits
de la terre et le bétail (Lévitique 27.30-32). Le donateur pouvait
racheter la partie de sa dîme consistant en récoltes ou en fruits, à
condition d’y ajouter en argent 1/5 de la valeur (v. 31). Par contre, la
dîme du gros et du petit bétail ne pouvait être rachetée. On consacrait
à l’Éternel chaque 10e animal, sans défaut ou défectueux, qui passait
sous la houlette ; on avait laissé le choix à Dieu (v. 32-33) et
l’animal ne pouvait être racheté ni échangé. Quant aux produits
agricoles, la dîme se prélevait sur le blé battu, le vin, l’huile
d’olive. (Nombres 18.27) Toutes ces dîmes présentées à l’Éternel par
élévation étaient données aux Lévites (v. 21, 24) en compensation de
leur service dans le sanctuaire, et parce qu’ils ne possédaient pas de
territoire. A leur tour, les Lévites devaient prélever pour l’Éternel la
dîme de ce qu’ils avaient reçu (la dîme de la dîme), et la donner aux
sacrificateurs (v. 26-27).
La dîme est donc devenue une Loi pour
Israël, mais à côté de cette dîme, le peuple faisait aussi de nombreuses
offrandes volontaires.
« Tous les enfants d’Israël, hommes et
femmes, dont le cœur était disposé à contribuer pour l’œuvre que
l’Éternel avait ordonnée par Moïse, apportèrent des offrandes
volontaires à l’Éternel. » Exode 35.29
« C’est là que vous
présenterez vos holocaustes, vos sacrifices, vos dîmes, vos prémices,
vos offrandes en accomplissement d’un vœu, vos offrandes volontaires, et
les premiers-nés de votre gros et de votre menu bétail. » Deutéronome
12.6
La destination des dîmes et des offrandes était précisée : Elles
devaient être présentées à Dieu, dans le sanctuaire, par l'intermédiaire
des sacrificateurs et elles servaient à l'entretien des sacrificateurs,
des Lévites et du sanctuaire.
L'offrande sous la Nouvelle Alliance
Jésus a souvent repris les Pharisiens au sujet de la façon dont ils
pratiquaient les dîmes et les offrandes et dans ce contexte il a rendu
hommage à une veuve pauvre qui a donné de son nécessaire, quoique la
somme semble bien mince.
« Jésus, ayant levé les yeux, vit les riches
qui mettaient leurs offrandes dans le tronc. Il vit aussi une pauvre
veuve, qui y mettait deux petites pièces. Et il dit : Je vous le dis en
vérité, cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres ; car
c’est de leur superflu que tous ceux-là ont mis des offrandes
dans le tronc, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce
qu’elle avait pour vivre. » Luc 21.1-4
Il a aussi encouragé, pour son offrande, une femme
considérée comme pécheresse par les mêmes Pharisiens (Luc 7.37) et il a
souligné la valeur de l'offrande de Marie, la sœur de Lazare (Marc
14.3).
Avec Jésus la valeur de l'offrande prend une autre dimension :
celle de l'amour.
C'est la règle de l'offrande dans la Nouvelle
Alliance faire les choses par amour, par reconnaissance envers Dieu, par
amour pour ceux à qui l'on donne, par amour et par compassion envers
ceux que l'on secourt. Dans les enseignements des apôtres aux églises,
il n'est plus question de dîmes, mais d'offrandes. Si l'on peut observer
quelques règles quant à ces offrandes, nous remarquons que la motivation
de ceux qui donnent vient toujours du cœur.
« La multitude de ceux
qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses
biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux.
Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la
résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux
tous. Car il n’y avait parmi eux aucun indigent : tous ceux qui
possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix
de ce qu’ils avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres ; et
l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin.
Actes 4.32-35
"Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils
en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. »
Actes 2.45
Dieu peut aussi réprimer instantanément les esprits
calculateurs (Actes 5).
Il y a un état d'esprit dans l'offrande
agréée par Dieu :
« Que chacun donne comme il l’a résolu en son
cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec
joie. » 2 Corinthiens 9.7
Une bonne disposition et une décision
venant du cœur, sans contrainte et avec joie.
Combien donner ?
Il ne faut pas que nos offrandes soient des actes d'avarice, calculés au
minimum par cupidité.
Un bon exemple est celui des disciples des
églises de Macédoine :
« Au milieu de beaucoup de tribulations qui
les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont
produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont,
je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà
de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de
prendre part à l’assistance destinée aux saints. Et non seulement ils
ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés
eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. » 2
Corinthiens 8.2-5
- Joie débordante malgré leur pauvreté profonde !
- Libéralité.
- Volontairement selon leurs moyens et même au-delà
- Zèle fervent.
- C'était pour eux une grâce à laquelle ils désiraient ardemment prendre part.
- L'offrande d'argent, de biens, de temps, etc. est le fruit du don de soi.
- Ils s'étaient d'abord donnés eux-mêmes au Seigneur.
Nous trouvons dans cet exemple les éléments qui font une
offrande agréable au Seigneur. La dîme peut toujours être une base de
calcul du montant de l'offrande, mais elle n'est plus une Loi comme dans
l'Ancienne Alliance.
« Que chacun de vous, le premier jour de la
semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité. » 1
Corinthiens 16.2
À qui donner ?
Les chrétiens de Jérusalem
apportaient leurs offrandes aux apôtres, puis plus tard à ceux qui
avaient été établis pour les recevoir et les distribuer (Actes 4.35, 6.1).
L'apôtre Paul prenait soin d'organiser la collecte des offrandes.
«
J’ai donc jugé nécessaire d’inviter les frères à se rendre auparavant
chez vous, et à s’occuper de votre libéralité déjà promise, afin qu’elle
soit prête, de manière à être une libéralité, et non un acte d’avarice.
» 2 Corinthiens 9.5
Tout devait se faire correctement,
dans la
transparence, afin de ne pas donner lieu à des soupçons et des conflits.
Il est bon, et même instamment recommandé, que ce ne soient pas les
pasteurs et autres prédicateurs qui gèrent l'argent dans les églises
mais des personnes crédibles établies par l'église et que les offrandes
soient affectées à des besoins véritables.
Je précise un point
important : ceux qui donnent doivent le faire pour Dieu. Cela nécessite
donc de la réflexion au sujet de la destination des offrandes,
un examen
rigoureux et non sur un simple élan émotionnel inspiré par les discours
habiles des quémandeurs.
Les offrandes doivent
répondre aux besoins
réels, selon la pensée de Dieu
- Le secours des frères et sœurs pauvres ou dans une détresse financière. L'assistance destinée aux saints, à laquelle les apôtres de Jérusalem et l'apôtre Paul attachaient
une grande importance, au sujet de laquelle il a écrit avec insistance.
- La rémunération des personnes qui servent l'église, ceux qui travaillent au ministère de la Parole, qui dirigent, qui ont une fonction d'administration et les ministères itinérants (tout est
fonction de la taille de l'église).
- Le secours à des églises pauvres ou en difficultés, soit dans le pays, soit dans d'autres pays
- L’évangélisation, la propagation de l'Évangile, par l'assemblée elle-même ou en participant à des actions d'évangélisations extérieures à l'église.
- La location, l'achat et l'entretien des locaux servant aux activités de l'église
Principes spirituels élémentaires qui doivent inspirer les offrandes
- Ne pas dépendre des hommes ou des circonstances pour vos propres besoins, mais de vous attendre à Dieu qui connaît toute chose.
- Lorsque vous donnez, faites le d'abord pour Dieu, comme un acte d'amour, de reconnaissance et d'adoration.
- Si vous offrandes viennent du cœur, ayez aussi la sagesse d'en déterminer le montant et la destination en fonction de ce que vous pensez être le meilleur devant le Seigneur.
- Vous avez le droit de savoir comment vos offrandes sont utilisées. Je vous recommande même d'être vigilants à ce sujet.
Des personnages en quête de dons ont utilisé à loisir, pour servir leurs intérêts personnels, une
instruction de l'apôtre Paul qui exprime, malgré tout, une grande vérité spirituelle :
« Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et
celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. Que chacun donne
comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu
aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes
sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi
satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute
bonne œuvre, selon qu’il est écrit : Il a fait des largesses, il a donné
aux indigents ; Sa justice subsiste à jamais. Celui qui fournit de la
semence au semeur, Et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous
multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice.
Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de
libéralités qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de
grâces. » 2 Corinthiens 9.8-11
Pourquoi donner ?
Je vais
développer un peu plus loin le sujet de la rémunération des personnes
qui servent l'église, ceux qui travaillent au ministère de la Parole,
ceux qui dirigent, qui ont une fonction d'administration et les
ministères itinérants.
Mais auparavant, je veux revenir sur un
domaine important concernant la destination des offrandes : L'assistance
des saints, c'est à dire aux frères et sœurs en Christ dans le besoin.
Les premiers chrétiens étaient très zélés et soucieux de l'équité
des biens et du secours des pauvres.
« Car il n’y avait parmi eux
aucun indigent : tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les
vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, et le
déposaient aux pieds des apôtres ; et l’on faisait des distributions à
chacun selon qu’il en avait besoin. » Actes 4.34,35
« Ils nous
recommandèrent seulement de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai bien
eu soin de faire. » Galates 2.10
L'apôtre Paul a écrit avec
insistance à ce sujet dont deux chapitres entiers dans sa deuxième
épître aux Corinthiens. En voici quelques passages :
« Nous vous
faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans
les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui
les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont
produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont,
je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà
de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de
prendre part à l’assistance destinée aux saints. » 2 Corinthiens 8.1-4
« Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette œuvre de
bienfaisance, comme il l’avait commencée. De même que vous excellez en
toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous
égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi
dans cette œuvre de bienfaisance. » 2 Corinthiens 8.6,7
« Il est
superflu que je vous écrive touchant l’assistance destinée aux saints. »
2 Corinthiens 9.1
Je vous conseille de lire entièrement ces deux
chapitres afin de considérer l'importance de cette instruction
concernant le secours que nous devons apporter à ceux qui parmi nous
sont dans le besoin.
Nous lisons encore :
« Nous avons connu
l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons
donner notre vie pour les frères. Si quelqu’un possède les biens du
monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses
entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits
enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et
avec vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et
nous rassurerons nos cœurs devant lui. » 1 Jean 3.16-19
« Il y avait
dans les églises une règle concernant l'aide aux veuves sans ressources,
que l'on inscrivait sur une liste à cet effet. » 1 Timothée 5.9
«
Honore les veuves qui sont véritablement veuves. » 1 Timothée 5.3
«
Celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée dans l’isolement,
met son espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les
supplications et les prières. » 1 Timothée 5.5
Il était important
que je précise cet enseignement afin que nous apprenions à exercer une
véritable charité envers nos frères et nos sœurs pauvres.
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La
rémunération de ceux qui servent l'Église
Pasteurs, diacres, ceux qui enseignent, qui
dirigent, les ministères itinérants...
Nous pouvons avoir des
conceptions personnelles, mais ce qui est important c'est ce que Dieu
pense, ce qui nous est révélé dans sa Parole écrite qui, je le crois de
tout mon cœur, est valable aujourd'hui, si nous savons l'appliquer selon
l'esprit et non selon la lettre. C'est dans la mesure où nous
appliquons spirituellement les enseignements que Dieu nous donne dans sa
Parole écrite que cette dernière produira la vie en nous et inspirera
nos comportements.
Pour la rémunération des serviteurs de Dieu, il y
a une règle de doctrine, comme tout ce qui se fait dans l'Église de
Christ, une règle de doctrine que nous sommes appelés à suivre
fidèlement.
« Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après
avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de
doctrine dans laquelle vous avez été instruits. » Romains 6.17
Ce
que nous disons ou écrivons doit être conforme à la doctrine du
Seigneur.
« Pour toi, dis les choses qui sont conformes à la saine
doctrine. » Tite 2.1
Or nous voyons de plus en plus de théories
étranges, chacun suivant sa propre pensée, au sujet de tout. C'est aussi
un signe des temps que nous vivons.
« Car il viendra un temps où les
hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la
démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule
de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la
vérité, et se tourneront vers les fables. » 2 Timothée 4.3
Je
connais les arguments de ceux qui sous de nombreux prétextes contestent
cet enseignement, comme ils contestent également la légitimité des
églises, mais ce que j'enseigne ici, n'est ni plus ni moins que ce qui
est écrit dans la Parole de Dieu.
C'est donc en fonction des
instructions des Écritures qu'il faut examiner ce qui est convenable au
sujet du salaire de ceux qui exercent les ministères.
Déjà, sous
l'ancienne alliance, ceux qui servaient au Temple étaient rémunérés par
les offrandes que le peuple apportait.
Toutes les dîmes présentées à
l’Éternel par élévation étaient données aux Lévites en compensation de
leur service dans le sanctuaire, et parce qu’ils ne possédaient pas de
territoire. À leur tour, les Lévites devaient prélever pour l’Éternel la
dîme de ce qu’ils avaient reçu (la dîme de la dîme), et la donner aux
sacrificateurs.
"Je donne comme possession aux Lévites les dîmes que
les enfants d’Israël présenteront à l’Éternel par élévation ; c’est
pourquoi je dis à leur égard : Ils n’auront point de possession au
milieu des enfants d’Israël. L’Éternel parla à Moïse, et dit :
-Tu parleras aux Lévites, et tu leur diras : Lorsque vous recevrez des
enfants d’Israël la dîme que je vous donne de leur part comme votre
possession, vous en prélèverez une offrande pour l’Éternel, une dîme de
la dîme ; et votre offrande vous sera comptée comme le blé qu’on prélève
de l’aire et comme le moût qu’on prélève de la cuve. C’est ainsi que
vous prélèverez une offrande pour l’Éternel sur toutes les dîmes que
vous recevrez des enfants d’Israël, et vous donnerez au sacrificateur
Aaron l’offrande que vous en aurez prélevée pour l’Éternel. »
Nombres18.24-28
En ce qui concerne l'Église, il y aussi
des règles
concernant la rémunération des pasteurs.
« Que les anciens qui
dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui
travaillent à la prédication et à l’enseignement. Car l’Écriture dit
: Tu n’emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier
mérite son salaire. » 1 Timothée 5.17,18
L'apôtre Paul défendant son
ministère, donne une longue instruction aux chrétiens de Corinthe au
sujet du salaire de ceux qui travaillent à l'œuvre du Seigneur.
«
Est-ce que moi seul et Barnabas nous n’avons pas le droit de ne point
travailler ? Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais
? Qui est-ce qui plante une vigne, et n’en mange pas le fruit ? Qui
est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du
troupeau ? Ces choses que je dis, n’existent-elles que dans les usages
des hommes ? la Loi ne les dit-elle pas aussi ? Car il est écrit dans la
Loi de Moïse : Tu n’emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain.
Dieu se met-il en peine des bœufs, ou parle-t-il uniquement à cause de
nous ? Oui, c’est à cause de nous qu’il a été écrit que celui qui
laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain fouler
avec l’espérance d’y avoir part.
Si nous avons semé parmi vous les
biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos
biens temporels. Si d’autres jouissent de ce droit sur vous, n’est-ce
pas plutôt à nous d’en jouir ? Mais nous n’avons point usé de ce droit ;
au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d’obstacle à
l’Évangile de Christ.
Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les
fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à
l’autel ont part à l’autel ? De même aussi, le Seigneur a ordonné à
ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de l’Évangile. » 2 Corinthiens
9.6- 14
« Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous
ses biens à celui qui l’enseigne. » Galates 6.6
La rémunération
concerne tous ceux qui sont au service de Dieu, dans les assemblées,
dans l'évangélisation, dans l'itinérance come les prophètes et les
enseignants ... Jésus envoyant ses disciples annoncer le Royaume de
Dieu leur dit :
« Dans quelque maison que vous entriez, dites
d’abord : Que la paix soit sur cette maison ! Et s’il se trouve là un
enfant de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra à
vous. Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu’on vous
donnera ; car l’ouvrier mérite son salaire. » Luc 10.5-7
Le Seigneur
lui-même, qui ne possédait aucun bien terrestre, pas même une pierre
comme oreiller, était assisté par les femmes qui le suivaient.
«
Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du
ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête.
» Matthieu 8.20
« Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de
village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume
de Dieu. Les douze étaient avec lui et quelques femmes qui avaient été
guéries d’esprits malins et de maladies : Marie, dite de Magdala, de
laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Chuza, intendant
d’Hérode, Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs
biens. » Luc 8.1-3
Je voudrais que nous comprenions bien, qu'il ne
s'agit pas de travailler par intérêt, le service de Dieu ne se fait pas
dans un esprit de lucre ou de possession des choses. Ceux qui servent le
Seigneur doivent être désintéressés.
« Il faut qu’il ne soit ni
adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé. » 1
Timothée 3.3
« Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde,
non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain
sordide, mais avec dévouement ; … » 1 Pierre 5.2
« Que chacun de
vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux
des autres. » Philippiens 2.4
Voici un extrait de l'étude sur le
ministère pastoral :
Les anciens (pasteurs) sont rémunérés par
l'église, dans la mesure des possibilités et sont responsables devant
elle de leur ministère.
« Que les anciens qui dirigent bien soient
jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la
prédication et à l’enseignement. Car l’Écriture dit : -Tu ne muselleras
point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire.
» 1 Timothée.5.17,20
Concernant la rémunération, l'apôtre Paul a
montré l'exemple dans des circonstances difficiles (Actes 20.34) et il
est vrai que la tâche d'ancien dans une église, surtout si cette
dernière est petite et qu'ils sont plusieurs, ne nécessite pas un
travail à plein temps. A l'époque où nous trouvons dans le Monde
associatif la vertu du bénévolat, il est bon que dans les églises l'on
fasse preuve de ce zèle qui n'attend pas la rémunération. Si elle est
justifiée et possible, c'est bien.
Quand les anciens dirigent bien l’Église, ils
méritent de recevoir un salaire double. Ils le méritent surtout quand
ils travaillent durement au service de la Parole et pour enseigner (1 Timothée 5.17).
Nous remarquons dans ce passage qu'il
s'agit de pasteurs qui dirigent bien et qui travaillent durement. Il
n'est pas question de rémunérer des paresseux !
L'apôtre Pierre
souligne que dégagés de certaines tâches, ceux qui prêchent la Parole,
pourront mieux s'y consacrer (Actes 6). Paul, dès qu'il reçut le
soutien attendu put se donner entièrement à la Parole (Actes 18.5). Ce
qui montre que, s'il faut savoir travailler de ses propres mains pour
assurer sa subsistance, il faut aussi savoir recevoir une rémunération
ou un don, lorsqu'ils sont justifiés. Ceux qui annoncent l'Évangile
doivent pouvoir vivre de l'Évangile (1 Corinthiens 9.14) et tout travail
mérite son salaire.
« Car l’Écriture dit : Tu ne muselleras point le
bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire. » 1
Timothée 5.18
Il y a une reconnaissance de la part de ceux qui sont
enseignés :
« Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de
tous ses biens à celui qui l’enseigne. » Galates 6.6
Dans ce domaine, un enseignement doit être donné à l'église et
reçu de ceux qui écoutent la Parole. À force de crier
sur les mauvais ouvriers, on finit par oublier la considération
que l'on doit aux bons !
Je crois que, de
plus en plus (les temps sont durs !), les membres des églises oublient
ou négligent leurs responsabilités à l'égard de ceux qui servent le
Seigneur en leur faveur, les encourageant, les instruisant, les
enceignant, les visitant et les assistant, que ces serviteurs et
servantes, soient attachés à l'église locale ou qu'ils aient des
ministères itinérants et aussi maintenant par Internet.
« Aie soin de
pourvoir au voyage de Zénas, le docteur de la Loi, et d’Apollos, en
sorte que rien ne leur manque. » Tite 3.13
« Bien-aimé, tu agis
fidèlement dans ce que tu fais pour les frères, et même pour des frères
étrangers, lesquels ont rendu témoignage de ta charité, en présence de
l’Église. Tu feras bien de pourvoir à leur voyage d’une manière digne de
Dieu. Car c’est pour le nom de Jésus-Christ qu’ils sont partis, sans
rien recevoir des païens. Nous devons donc accueillir de tels hommes,
afin d’être ouvriers avec eux pour la vérité. » 3 Jean 1.5-8
« Je
vous recommande Phoebé, notre sœur, qui est diaconesse de l’Église de
Cenchrées, afin que vous la receviez en notre Seigneur d’une manière
digne des saints, et que vous l’assistiez dans les choses où elle aurait
besoin de vous, car elle a donné aide à plusieurs et à moi-même. »
Romains 16.1
Il y a deux choses que nous négligeons de plus en plus
c'est l'honneur et la considération. Nous vivons dans une société de
gens mal-élevés, sous prétexte de liberté. Or Dieu nous demande d'avoir
de la considération pour les autres et de les honorer. Il ne faudrait
pas que l'Église, sous prétexte de se faire "tout à tous", soit
influencée par la mentalité et les comportements des gens du Monde.
«
Rendez à tous ce qui leur est dû : l’impôt à qui vous devez l’impôt, le
tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la
crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur. » Romains 13.7
«
Recevez-le donc dans le Seigneur avec une joie entière, et honorez de
tels hommes. » Philippiens 2.29
Selon l'enseignement des Écritures,
nous voyons que rémunérer ceux qui travaillent à l'œuvre du Seigneur est
aussi une question de considération et d'honneur à leur égard.
« Nous
vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui
travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous
exhortent. » 1 Thessaloniciens 5.12
« Souvenez-vous de vos
conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; considérez quelle a
été la fin de leur vie, et imitez leur foi. » Hébreux 13.7
« Obéissez
à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur
vos âmes comme devant en rendre compte ; qu’il en soit ainsi, afin
qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait
d’aucun avantage. » Hébreux 13.17
« Que les anciens qui dirigent bien
soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à
la prédication et à l’enseignement. » 1 Timothée 5.17
Si nous sommes
disciples du Seigneur Jésus-Christ et donc enfant de Dieu, il nous faut
appliquer les instructions du Seigneur, en ce qui concerne les offrandes
et leur destination, c'est aussi une façon de servir et d'honorer Dieu
notre Père céleste.
« Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné
sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les
frères. Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son
frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de
Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles et
avec la langue, mais en actions et avec vérité. Par là nous
connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos cœurs
devant lui ... » 1 Jean 3.16