Introduction
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de
Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à
Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » Romains 12.1
« Ne vous conformez pas au Monde présent, mais soyez transformés par le
renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la
volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait. » Romains 12.2
A la lecture de ce verset, nous apprenons une vérité trop souvent
ignorée ou laissée de côté : la place de notre corps dans la vie
chrétienne, non pas comme le disent certains : dans le gestuel
cérémoniel ou liturgique, mais comme un instrument entre les mains de
Dieu. Le Seigneur demande notre corps entier, comme un vase, un
instrument, un temple, un membre de son propre corps.
Offrir nos
corps
Nous pourrions croire que les sacrifices sont des pratiques
réservées à l'ancienne alliance, au peuple d'Israël, sous la Loi de
Moïse. Mais nous en trouvons aussi dans la nouvelle alliance que Dieu a
établie avec les hommes par le sang de la croix de son fils
Jésus-Christ. Ce sont des sacrifices nouveaux dont il est fait mention
dans le Nouveau Testament, le livre qui nous instruit concernant les
règles de notre relation avec Dieu.
« Par lui, offrons sans cesse à
Dieu un sacrifice de louange, c’est–à–dire le fruit de lèvres qui
confessent son nom. Cependant, n’oubliez pas la bienfaisance et la
libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. »
Hébreux 13.15,16
« J’ai tout reçu et je suis dans l’abondance ; je
suis comblé, ayant reçu par Épaphrodite ce qui vient de vous comme un
parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte et qui lui est
agréable. » Philippiens 4.18
Ces deux passages nous parlent de ce que
nous pouvons offrir à Dieu, concernant nos biens et nos actions de
grâces. Cependant, Dieu demande une offrande totale :
« Donnez-vous
vous mêmes à Dieu ! »
« Ne livrez pas vos membres au péché, comme
des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme
étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres,
comme des instruments de justice. » Romains 6.13
« Vous–mêmes, comme
des pierres vivantes, édifiez–vous pour former une maison spirituelle,
un saint sacerdoce, en vue d’offrir des victimes spirituelles, agréables
à Dieu par Jésus–Christ ;… » 1 Pierre 2.5
Déjà, nous devons savoir
que le sacrifice du Seigneur Jésus-Christ, l'offrande de sa vie sur la
croix, est non seulement l'œuvre qui nous sauve, mais qu'il est aussi un
sacrifice de rédemption, de rachat, fin que nous appartenions désormais
à Dieu, après avoir été sous la domination de Satan.
« Et ils
chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le
livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as
racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute
langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume
et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la Terre. »
Apocalypse 5.9
Christ nous a rachetés pour Dieu. Nous ne nous
appartenons plus, mais nous appartenons à Celui qui a payé le prix de
notre rachat. Nous n'avons donc plus à décider nous-mêmes de notre vie,
c'est le Seigneur qui en dispose, du moins il devrait en être ainsi.
Cependant, Dieu ne prend pas de force. Il nous demande de le reconnaître
comme notre Dieu et de nous offrir nous-mêmes volontairement à lui.
Méditons ensemble à cette parole qui nous concerne tous :
« Mais le
corps n’est pas pour l’impudicité. Il est pour le Seigneur, et le
Seigneur pour le corps. » 1 Corinthiens 6.13
1 - Le corps n'est pas
pour le péché
« Ne livrez pas vos membres au péché, comme des
instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant
vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des
instruments de justice. » Romains 6.13
Offrez vos membres à Dieu !
Comme nous allons le voir, nos membres peuvent être au service du péché,
des instruments d'iniquité ou au service Dieu comme des instruments de
justice.
Nos yeux
La façon dont nous regardons peut-être un piège,
lorsque nos yeux s'attardent et s'attachent à certaines choses, nous
glissons alors vers la convoitise et succombons à la tentation. La
convoitise des yeux c'est lorsque notre regard s'attarde sur une chose
ou une personne, en la désirant.
Ève a été piégée car ses yeux se
sont attardés sur le fruit de l'arbre dont Dieu avait dit qu'ils ne
devaient pas manger.
« La femme vit que l’arbre était bon à manger,
agréable à la vue et propre à donner du discernement. Elle prit de son
fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari qui était avec elle,
et il en mangea. » Genèse 3.6
Acan a succombé à ce même processus.
« J’ai vu dans le butin un beau manteau de Schinear, deux cents sicles
d’argent, et un lingot d’or du poids de cinquante sicles ; je les ai
convoités, et je les ai pris ; ils sont cachés dans la terre au milieu
de ma tente, et l’argent est dessous. » Josué 7.21
David lui-même
s'est laissé entraîner à cause d'un regard qui s'est attardé :
« Un
soir, David se leva de son lit et alla se promener sur le toit en
terrasse de la maison du roi ; de là il aperçut une femme qui se
baignait ; elle était très belle. » 2 Samuel 11.2
Ces trois exemples
suffisent à nous faire découvrir le piège d'un regard qui s'attarde, ce
que Job avait bien compris.
« J’avais fait un pacte avec mes yeux
et
je n’aurais pas arrêté mes regards sur une vierge. » Job 31.1
« Si
mon pas s’est détourné du droit chemin, Si mon cœur a suivi mes yeux, Si
quelque souillure s’est attachée à mes mains ... » Job 31.7
A propos
du regard, Jésus dit :
« Mais moi, je vous dis que quiconque regarde
une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son
cœur. » Matthieu 5.28
L'apôtre Pierre parle de certaines personnes
qui peuvent se trouver au milieu des disciples de Christ, dont le cœur
n'a pas été transformé. Après avoir commencé à suivre le Seigneur, ils
ont été entraînés par leurs propres passions, ils se sont détournés du
droit chemin et sont devenus des pièges pour les autres.
« Ils ont
les yeux pleins d’adultère et insatiables de péché ; ils amorcent les
âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à la cupidité ; ce sont des
enfants de malédiction. » 2 Pierre 2.14
« Ce sont des écueils dans
vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant eux-mêmes. Ce
sont des nuées sans eau, poussées par les vents ; des arbres d’automne
sans fruits, deux fois morts, déracinés ; des vagues furieuses de la
mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants, auxquels
l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. » Jude 1.12
Les regards qui s'attardent et s'attachent entrainent à commettre le
péché et peuvent, si nous ne revenons pas rapidement vers le Seigneur,
faire perdre la conscience de la grâce, jusqu'au naufrage par rapport à
la foi.
« Cette bonne conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils
ont fait naufrage par rapport à la foi. » 1 Timothée 1.19
« Chacun
est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis
la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché,
étant consommé, produit la mort. » Jacques 1.14
Nous sommes tous
tentés, même Jésus l'a été en toutes choses comme nous, mais il a
résisté et vaincu la tentation.
« Car nous n’avons pas un souverain
sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il
a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. »
Hébreux 4.15
L'Évangile relate une des circonstances dans laquelle le
Seigneur a affronté le tentateur.
"Le Diable le transporta encore sur
une montagne très haute, lui montra tous les royaumes du Monde et leur
gloire, et lui dit : Je te donnerai tout cela, si tu te prosternes et
m’adores. Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu
adoreras le Seigneur, ton Dieu, et à lui seul, tu rendras un culte.
Alors le diable le laissa. Et voici que des anges s’approchèrent de
Jésus pour le servir."
Dans cette circonstance, le Seigneur a connu la
tentation sous trois formes différentes : La convoitise des yeux, la
convoitise de la chair et l'orgueil de la vie.
Le Monde dans lequel
nous vivons est rempli d'images suggestives, de scènes impures et de
comportements provocants. Ils se présentent sous nos yeux à chaque
instant et nous ne pouvons pas ne pas les voir, mais c'est une chose que
de voir et une autre que de regarder. Le voyeurisme est une action
mauvaise et pourtant c'est une tentation permanente soit dans la
société, soit dans le secret de nos maisons, en particulier avec
internet.
« Le regard envieux fait partie des choses mauvaises qui
viennent du cœur de l'homme. » Marc 7.22
« Veux-tu poursuivre du
regard ce qui va disparaître ? Car la richesse se fait des ailes, Et
comme l’aigle, elle prend son vol vers les cieux. » Proverbes 23.5
Le psalmiste, comme Job, avait fait un pacte avec ses yeux et priait
pour être gardé des choses qui entrent dans le cœur par le regard
«
Je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux ; Je hais la conduite des
pécheurs ; Elle ne s’attachera point à moi. » Psaumes 101.3
«
Détourne mes yeux de la vue des choses vaines, fais-moi vivre dans ta
voie ! » Psaumes 119.37
Nos oreilles
Nous ne devons pas prêter
l'oreille aux mauvais propos mais être attentifs à tout ce qui vent de
Dieu, ainsi qu'à la plainte des malheureux. Voici quelques paroles de
sagesse :
"Les paroles du rapporteur sont comme des friandises, Elles
descendent jusqu’au fond des entrailles." Proverbes 18.8
« L’homme
pervers excite des querelles, Et le rapporteur divise les amis. »
Proverbes 16.28
« Le méchant est attentif à la lèvre inique, Le
menteur prête l’oreille à la langue pernicieuse. » Proverbes 17.4
«
Celui qui ferme son oreille au cri du pauvre Criera lui-même et n’aura
point de réponse. » Proverbes 21.13
« Le Seigneur, l’Éternel ...
éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, Pour que j’écoute comme
écoutent des disciples. » Ésaïe 50.4
Nos lèvres
S'il y a un
domaine dans lequel nous devons particulièrement veiller, c'est celui de
nos paroles. De nombreux avertissements nous sont donnés à ce sujet.
Nos lèvres peuvent être au service de Dieu pour le témoignage, pour la
prière, les actions de grâces et la louange, ainsi que dans le ministère
de la parole. Mais malheureusement, elles sont souvent au service du
mal. Notre langue peut être un glaive qui tue, un feu qui embrase et
détruit, un poison qui produit l'infection.
« Voici, même les
navires, qui sont si grands et que poussent des vents impétueux, sont
dirigés par un très petit gouvernail, au gré du pilote. De même, la
langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici,
comme un petit feu peut embraser une grande forêt !
La langue aussi
est un feu ; c’est le Monde de l’iniquité. La langue est placée parmi
nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie,
étant elle-même enflammée par la géhenne.
Toutes les espèces de bêtes
et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptés et ont été
domptés par la nature humaine ; mais la langue, aucun homme ne peut la
dompter ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un
venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par
elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.
De la même
bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes
frères, qu’il en soit ainsi. La source fait-elle jaillir par la même
ouverture l’eau douce et l’eau amère ? Un figuier, mes frères, peut-il
produire des olives, ou une vigne des figues ? De l’eau salée ne peut
pas non plus produire de l’eau douce. » Jacques 3.4ss
« Qu’il ne
sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu,
quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce
à ceux qui l’entendent. » Éphésiens 4.29
Nos mains
Elles peuvent
servir à la pratique de bonnes actions ou au contraire à faire le mal, à
secourir ou frapper, à s'élever vers Dieu dans la prière ou à faire des
gestes de menace.
« Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais
plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour
avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. » Éphésiens 4.28
« A Joppé, il y avait parmi les disciples une femme nommée Dorcas
qui fabriquait, avec d'autres femmes, des tuniques et des vêtements pour
les pauvres. » Actes 9.36,39
Elles s'élèvent vers Dieu dans la prière
« Écoute la voix de mes supplications, quand je crie à toi, Quand
j’élève mes mains vers ton sanctuaire. » Psaumes 28.2
« Je veux donc
que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans
colère ni mauvaises pensées. » 1 Timothée 2.8
Elles ont une place
particulière dans la pratique de la foi.
. Pour la guérison des
malades
« Après le coucher du soleil, tous ceux qui avaient des
malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Il imposa les
mains à chacun d’eux, et il les guérit. » Luc 4.40
« Jésus dit que
la guérison des malades par l'imposition des mains fait partie des
signes qui accompagnent ceux qui croient en Lui. » Marc 16.18
"Le
père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la
dysenterie ; Paul, s’étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains,
et le guérit." Actes 28.8
. Pour la manifestation des œuvres de Dieu
"Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par
les mains des apôtres." Actes 5.12
"Et Dieu faisait des miracles
extraordinaires par les mains de Paul." Actes 19.11
. Pour le baptême
du Saint-Esprit
"Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et
ils reçurent le Saint-Esprit." Actes 8.17
« Lorsque Paul leur eut
imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en
langues et prophétisaient. » Actes 19.6
. Pour communiquer quelque
don
« Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par
prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens. » 1
Timothée 4.14
« C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu
que tu as reçu par l’imposition de mes mains. » 2 Timothée 1.6
.
Pour la consécration au ministère
"Alors, après avoir jeûné et prié,
ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir." Actes 13.3
Nos pieds
Nous pouvons suivre des voies mauvaises :
« Mon fils,
si des pécheurs veulent te séduire, Ne te laisse pas gagner ... Mon
fils, ne te mets pas en chemin avec eux, Détourne ton pied de leur
sentier ; Car leurs pieds courent au mal, Et ils ont hâte de répandre le
sang. » Proverbes 1.15,16
« Voici ce que l’Éternel dit de ce peuple
: Ils aiment à courir çà et là, Ils ne savent retenir leurs pieds. »
Jérémie 14.10
Nous devons plutôt les mettre au service de Dieu selon
ce qui est écrit :
« Qu’ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds
de celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie la paix ! De celui
qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie le salut ! De celui qui dit
à Sion : ton Dieu règne ! » Esaïe 52.7
« Et comment y aura-t-il des
prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? selon qu’il est écrit : Qu’ils
sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui
annoncent de bonnes nouvelles ! » Romains 10.15
« Mettez pour
chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix ; … »
Éphésiens 6.15
2 - Le corps est pour le Seigneur
Avant de
connaître la grâce de Dieu, nous étions des instruments d'iniquité, car
nos membres étaient livrés au péché. Or maintenant nous avons changé de
maître. Le Seigneur veut faire de notre corps son temple et de nos
membres des instruments de justice
« De même donc que vous avez livré
vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour arriver à
l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la
justice, pour arriver à la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du
péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quels fruits
portiez-vous alors ? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la
fin de ces choses, c’est la mort. Mais maintenant, étant affranchis du
péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et
pour fin la vie éternelle. » Romains 6.16-22
Ainsi nos corps sont
devenus des membres de Christ, c'est à dire des instruments qu'il
utilise pour accomplir son œuvre.
« Ne savez-vous pas que vos corps
sont des membres de Christ ? » 1 Corinthiens 6.15
Dans sa première
lettre aux disciples de Corinthe, l'apôtre Paul les reprend à cause de
leur mauvaise conduite dans plusieurs domaines et en particulier
l'impudicité.
« On entend dire généralement qu’il y a parmi vous de
l’impudicité, et une impudicité telle qu’elle ne se rencontre pas même
chez les païens ; c’est au point que l’un de vous a la femme de son
père. » 1 Corinthiens 5.1
Un peu plus loin il leur dira de préserver
leur corps de la souillure de l'impudicité, car il est un membre de
Christ.
« Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme
commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à
l’impudicité pèche contre son propre corps. » 1 Corinthiens 6.18
«
Ne nous livrons point à l’impudicité, comme quelques-uns d’eux s’y
livrèrent, de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. »
1 Corinthiens 10.8
« Le corps n’est pas pour l’impudicité. Il est
pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. » 1 Corinthiens 6.13
« Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres de Christ ?
Prendrai–je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une
prostituée ? » 1 Corinthiens 6.15
Notre corps doit donc être tenu
dans la sainteté, comme un vase d'honneur sanctifié et utile à son
maître.
« Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès
et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et
des jalousies. » Romains 13.13
« La religion pure et sans tache,
devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves
dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde. »
Jacques 1.27
Nos corps doivent glorifier le Seigneur. Je ne parle
pas ici de la gestuelle ou expression corporelle qui se traduit par
toutes sortes de comportements lors d'un temps de louange dans
l'assemblée, mais de la façon dont nous utilisons notre corps chaque
jour de la semaine, à la maison, au travail, dans les loisirs. Il y a là
tout une réflexion qui vaut autant pour les hommes que pour les femmes,
mais peut-être plus pour ces dernières, tellement le Monde a fait de
leur corps un objet de séduction.
La Parole de Dieu exhorte
particulièrement les femmes concernant leur aspect extérieur : tenue
vestimentaire, parures et bijoux, maquillage, etc. Autrefois on
remarquait la différence entre une chrétienne et une femme du Monde à
leur comportement, leur façon de s'habiller et de se parer. Aujourd'hui
il n'y a plus de différence. Certaines femmes "chrétiennes" sont aussi
provocantes que les femmes du monde. Nous sommes bien loin des
instructions de la Parole de Dieu.
"Je veux aussi que les femmes,
vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni
de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, mais qu’elles
se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font
profession de servir Dieu. « Ayez, non cette parure extérieure qui
consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits
qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté
incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix
devant Dieu. » 1 Pierre 3.3,4
Ma femme cherchait l'autre jour un
pullover, or la mode est aux profonds décolletés, sans parler des formes
très moulantes des vêtements féminins. Cela me fait penser à un verset
des Écritures :
« Et voici, il fut abordé par une femme Ayant la mise
d’une prostituée et la ruse dans le cœur. » Proverbes 7.10
Jézabel,
la femme d'Achab connaissait les artifices de la séduction :
« Jéhu
entra dans Jizréel. Jézabel, l’ayant appris, mit du fard à ses yeux, se
para la tête et regarda du haut de la fenêtre. » 2 Rois 9.30
Les
filles de Jérusalem étaient inspirées par l'orgueil et le désir de
paraitre :
« L’Éternel dit : Parce que les filles de Sion sont
orgueilleuses, Et qu’elles marchent le cou tendu Et les regards
effrontés, Parce qu’elles vont à petits pas, Et qu’elles font résonner
les boucles de leurs pieds ... » Esaïe 3.16
Les hommes ne sont pas en
reste et aujourd'hui ils se distinguent par leur féminité.
Le corps
des rachetés de Christ ne doit pas servir à exprimer la vanité, mais il
doit avoir l'extérieur qui convient à des personnes qui font profession
de servir Dieu. Et cela est valable autant pour les hommes que pour les
femmes. Le culte du corps ne sied pas à des disciples de Christ.
L'aspect extérieur, notre look, exprime souvent notre état d'esprit.
« Dis que les femmes âgées doivent aussi avoir l’extérieur qui convient
à la sainteté, n’être ni médisantes, ni adonnées au vin ; qu’elles
doivent donner de bonnes instructions, dans le but d’apprendre aux
jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues,
chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris,
afin que la parole de Dieu ne soit pas calomniée. » Tite 2.3
Dieu
nous appelle à lui offrir notre corps comme un instrument qui sert à sa
gloire.
3 - Le Seigneur est pour le corps
Nous, les enfants de
Dieu, disciples de Christ, nous avons un grand et glorieux privilège :
Le Seigneur prend soin de notre corps. Lors de son ministère terrestre
Jésus s'est préoccupé du besoin et de la santé des personnes qui
l'entouraient, qu'il rencontrait et qui venaient à lui pour être guéris.
« Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, et fut ému de
compassion pour elle, et il guérit les malades. » Matthieu 14.14
«
Alors s’approcha de lui une grande foule, ayant avec elle des boiteux,
des aveugles, des muets, des estropiés, et beaucoup d’autres malades. On
les mit à ses pieds, et il les guérit ; .. ; » Matthieu 15.30
«
Jésus, ayant appelé ses disciples, dit : Je suis ému de compassion pour
cette foule ; car voilà trois jours qu’ils sont près de moi, et ils
n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les
forces ne leur manquent en chemin. » Matthieu 15.32
Dans ses
enseignement, Jésus nous exhorte à nous confier dans notre Père céleste
pour les besoins de notre corps.
« C’est pourquoi je vous dis : Ne
vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre
corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la
nourriture, et le corps plus que le vêtement ?
Regardez les oiseaux
du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans
des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas
beaucoup plus qu’eux ?
Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter
une coudée à la durée de sa vie ?
Et pourquoi vous inquiéter au sujet
du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne
travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans
toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.
«Si Dieu revêt
ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera
jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu
de foi ?
Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que
mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car
toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père
céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez premièrement le
royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données
par-dessus.
Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le
lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. »
Matthieu 6.25ss
Dieu se préoccupe de nos besoins terrestres, de
notre bien-être et de notre santé physique. Dans sa bienveillance il
nous accorde avec une grande libéralité tout ce qui est nécessaire à
notre vie.
« Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même
prend soin de vous. » 1 Pierre 5.7
« Approchons-nous donc avec
assurance du Trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver
grâce, pour être secourus dans nos besoins. » Hébreux 4.16
Un culte
personnel
« Je vous invite donc, frères, à cause de cette immense
bonté de Dieu, à lui offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint
et qui plaise à Dieu. Ce sera là de votre part un culte spirituel. »
Romains 12.1
Nous sommes parfois surpris en apprenant la chute de
personnes en vue dans les églises ou exerçant des ministères remarqués.
Or peut-être, et je dis bien "peut-être", que le défaut de leur cuirasse
réside dans le manque de piété personnelle. A cause d'une super activité
ils ne prennent plus le temps de demeurer dans le silence de l'intimité
avec Dieu. Daniel, un homme fidèle et incorruptible est le modèle de
l'homme pieux qui renouvelle sa force et sa résistance dans sa relation
constante avec le Seigneur, en dépit du fait que sa fonction devait lui
prendre beaucoup de temps. Il était gouverneur d'une province de
l'empire de Babylone.
Mais il était à la fois déterminé et pieux
Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin
dont le roi buvait, et il supplia le chef des eunuques de ne pas
l’obliger à se souiller. Dieu fit trouver à Daniel faveur et
compassion devant le chef des eunuques (Daniel 1.8).
"Lorsque Daniel
sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les
fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de
Jérusalem ; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et
il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant." Daniel 6.10
Un
autre homme de Dieu avait pris la mesure des exigences de son corps en
le tenant assujetti.
"Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure
; je frappe, non pas comme battant l’air. Mais je traite durement mon
corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après
avoir prêché aux autres."
Revenons à une juste notion de la place et
du rôle de notre corps : une tente provisoire dans laquelle nous
demeurons ici-bas dans l'attente de revêtir notre domicile terrestre et
le temple de l'Esprit de Dieu.
Nous en prenons soin, mais nous ne
l'adulons pas. Il nous sert, mais nous ne le servons pas. Nous nous
réjouissons du bien être que Dieu nous procure, mais nous sommes
conscients que notre corps appartient avant tout au Seigneur pour le
glorifier.
« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du
Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne
vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un
grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit,
qui appartiennent à Dieu. » 1 Corinthiens 6.19,20