Introduction
Dans le Monde évangélique une expression est devenue
courante pour désigner les rassemblements du dimanche matin : "Aller au
culte" ou encore "Je vais à l'église" en parlant, le plus souvent, des
locaux dans lesquels les chrétiens se rassemblent.
A force de dire
et d'entendre certaines expressions on en adopte le concept général.
C'est pourquoi, pour une meilleure compréhension et pratique des choses
qui concernent notre vie spirituelle, il vaut mieux utiliser les mots
qui conviennent, même si notre vocabulaire, pas toujours bien adapté, ne
constitue pas une faute qui entrave l'action du Saint-Esprit,
heureusement !
Des lieux de prières
Les catholiques appellent
leurs édifices : églises, cathédrales, chapelles, "ils vont à la messe".
Les protestants ont des "temples" dans lesquels ils célèbrent "le
culte". Les évangéliques possèdent le plus souvent des locaux aménagés
en lieux de réunions et ils disent "je vais au culte", comme si le culte
ne consistait que dans une célébration dominicale et collective.
Dans
le Nouveau Testament, les églises primitives ne possédaient pas
d'édifices spécialement construits pour leurs rassemblements. Les
disciples se réunissaient dans divers lieux, en fonction du nombre de
croyants et de la situation de l'église dans chaque ville ou village.
Cela pouvait être une maison familiale dans laquelle on consacrait une
pièce où on se réunissait pour la fraction du pain (la cène), la prière
et l'enseignement. C'était souvent une salle à l'étage appelée "chambre
haute". C'est dans un lieu semblable que Jésus a vécu sa dernière Pâque
avec ses disciples.
« Et il vous montrera une grande chambre haute,
meublée : c’est là que vous préparerez la Pâque. » Luc 22.12
C'était
en général une pièce assez spacieuse située sur le toit plat de
l'habitation et aménagée pour la circonstance. La chambre haute où se
tenaient habituellement les disciples pouvait contenir au moins 120
personnes (Actes 1.15).
À Troas, les disciples se réunissaient aussi
dans une grande chambre haute :
« Le premier jour de la semaine, nous
étions réunis pour rompre le pain. Paul, qui devait partir le lendemain,
s’entretenait avec les disciples, et il prolongea son discours jusqu’à
minuit. Il y avait beaucoup de lampes dans la chambre haute où nous
étions assemblés. » Actes 20.7,8
L'expression qui semble la plus
logique pour désigner les lieux de réunions des chrétiens est celle que
l'on trouve dans le livre des Actes des apôtres : "le lieu de prière".
« Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une
rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Nous nous
assîmes, et nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies. » Actes 16.13
« Lors de l'arrestation de l'apôtre Pierre, beaucoup de personnes
étaient réunies et priaient dans la maison de Marie, mère de Jean,
surnommé Marc et dans d'autres lieux. » Actes 12.12, 17
A Jérusalem,
il y avait plusieurs lieux de réunions des disciples :
« Ils étaient
chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans
les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de
cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le
Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés. »
Actes 2.46
Lorsqu'ils se réunissaient, ils allaient au lieu de prière
(Actes 16.16)
Dans ces lieux de prière, se tenaient "les assemblées"
des croyants. Les premiers disciples ne considéraient pas leurs lieux de
rassemblement comme "des églises" ou "des temples". Nous ferions bien
d'en faire autant, en bannissant de notre vocabulaire et de nos
pratiques des concepts religieux erronés. Si les mots : temple,
chapelle, salle de réunion, conviennent pour désigner les locaux où se
rassemblent les chrétiens, il serait plus juste de les appeler
simplement "lieux de prière" et surtout pas "l'église" ou "la maison de
Dieu", car Dieu n'habite pas des temples construits par la main des
hommes, son temple sur la terre c'est l'assemblée des rachetés de
Jésus-Christ.
« Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des
gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la
maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et
des prophètes, Jésus–Christ lui–même étant la pierre angulaire. En
lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint
dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une
habitation de Dieu en Esprit. » Ephésien 2.19-22
Des assemblées
Nous devrions aussi revenir à une notion plus juste de nos
rassemblements ou réunions. "Assemblée" et "culte" sont deux choses que
nous n'arrivons pas toujours à bien préciser, tellement ces deux noms
peuvent avoir une large signification.
Le mot "assemblée" désignait
le rassemblement des disciples pour des événements ponctuels ou
réguliers. Ils se réunissaient "en assemblée" pour la prière et pour la
fraction du pain, ce que nous appelons aujourd'hui la "sainte cène".
« Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain.
Paul, qui devait partir le lendemain, s’entretenait avec les disciples,
et il prolongea son discours jusqu’à minuit. » Actes 20.7
« ...
lorsque vous vous réunissez en assemblée ... » 1 Corinthiens 11.18
À
Antioche, Barnabas et Saul de Tarse se sont réunis "aux assemblées de
l’Eglise" (Actes 11.26).
C'est dans ces "assemblées" que s'exerçaient
les ministères pour l'enseignement, l'instruction et l'exhortation. On y
prenait : "le repas du Seigneur" au cours d'un repas en commun (1
Corinthiens 11.18-34). On y pratiquait les dons spirituels, ainsi que la
prière, les actions de grâces, le chant des psaumes, des cantiques et
des hymnes (1 Corinthiens 14.26-40, Colossiens 3.16).
Le terme
"assemblée", dans le texte du Nouveau Testament, est la traduction du
mot grec "ekklêsia" dont le sens est, en ce qui concerne l'Eglise,
"assemblée hors de" ou "assemblée à part", c'est à dire "assemblée
sanctifiée" (1Pierre 1.2).
Dans les villes ou les villages, il y
avait "des assemblées" (des églises) de croyants ou disciples de Christ,
qui manifestaient leur appartenance au Seigneur non seulement par leurs
rassemblements, mais par leur manière de vivre. En ce qui concerne "la
grande assemblée", l'Eglise de Christ, nous savons qu'il s'agit de tous
ceux qui lui appartiennent et qui seront un jour rassemblés tous
ensemble dans sa présence.
« Car le Seigneur lui–même, à un signal
donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu,
descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement.
Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble
enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les
airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » 1
Thessaloniciens 4.16
Le culte
Nous trouvons ce mot à plusieurs
reprises dans la Bible pour désigner autre chose que la célébration qui
se pratique le dimanche matin, (la messe pour les catholiques, le culte
pour les protestants et les évangéliques), qui consiste en une forme de
liturgie rituelle et traditionnelle, même lorsqu'elle semble plus
spontanée.
Dans la Bible, Il est question de "rendre un culte à
Dieu".
Le mot hébreux "abodah (ab-o-daw')", traduit par "culte",
n’apparaît que deux fois dans l’Ancien Testament : une fois pour le
culte que le peuple devra rendre à l’Éternel après être entré en Canaan
(Exode 13.5), une autre fois pour prévenir contre les faux cultes
adressés aux corps célestes et à d'autre dieux (Deutéronome 4.19).
Dans le Nouveau Testament le mot grec "latreia" (lat-ri'-ah) qui
signifie servir, rendre hommage, adorer, s’applique soit au culte juif
(Romains 9.4, Hébreux 8.5, 9.1,9,21, 10.2), soit à des cultes
idolâtres (Actes 7.42, Colossiens 2.18), soit à une attitude intérieure
du chrétien devant Dieu. (Romains 12.1, Philippiens 3.3, Hébreux 12.28).
Dans les Écritures, il ne se rapporte donc jamais à la célébration
dominicale que nous appelons habituellement le culte chrétien. Dans
le vocabulaire actuel, le mot culte a plusieurs significations. On
l'emploie dans le langage courant pour désigner des observances
religieuses, l'office dominical, la célébration eucharistique, le culte
des "saints" et aussi des choses profanes comme l'admiration presque
absolue (et en général irrationnelle) que des accros, fanatiques et
autres passionnés vouent à des vedettes, des personnalités artistiques
ou politiques, des événements ou des objets.
L'expression "ministre
du culte", qui ne se trouve pas dans la Bible, est souvent employée pour
désigner les prêtres, les pasteurs, les rabbins, les prédicateurs de
l'Islam, les moines bouddhistes, etc.
Notre culte
L'apôtre Paul
écrivant aux disciples de l'église de la ville de Philippe parle de
"notre culte".
« Car les circoncis, c’est nous, qui rendons à Dieu
notre culte par l’Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus–Christ,
et qui ne mettons point notre confiance en la chair. » Philippiens 3.3
Par ce passage, nous comprenons que l'apôtre ne désigne pas une
célébration religieuse dominicale, mais le culte personnel et spirituel
que pratiquent ceux qui adorent et servent Dieu et le Seigneur
Jésus-Christ, par le Saint-Esprit : nous, qui rendons à Dieu notre culte
par l’Esprit de Dieu.
C'est un concept entièrement nouveau par
rapport à ce qui se pratiquait dans le temple et les synagogues des
juifs. >LeLes Israelites célébraient le culte à l'Éternel selon les
instructions données par Dieu à Moïse.
« La première alliance avait
aussi des ordonnances relatives au culte, et le sanctuaire terrestre. »
Hébreux 9.1
Ce culte pratiqué dans le tabernacle au désert et par la
suite dans le temple à Jérusalem, comprenait tout un ensemble de choses
: les divers sacrifices et offrandes, des prières et des chants, avec
les sacrificateurs qui officiaient et présidaient à sa célébration, des
musiciens et des chanteurs. Dans les synagogues on enseignait, on priait
et on chantait des psaumes, sous la direction du chef de la synagogue
assisté d'anciens.
Le culte institué par la Loi de Moïse était établi
provisoirement et il ne devait subsister que jusqu'à la venue d'un
nouveau, unique et éternel Souverain Sacrificateur.
« Mais Christ est
venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le
tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main
d’homme, c’est–à–dire, qui n’est pas de cette création ; et il est entré
une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs
et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption
éternelle. » Hébreux 9.11,12
Avec la Nouvelle Alliance en
Jésus-Christ, nous servons dans un esprit nouveau. Nous offrons à Dieu
d'autres sacrifices et une autre forme de service.
«
Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à
cette Loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous
servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a
vieilli. » Romains 7.6
Malheureusement,
nous constatons que le culte ancien subsiste encore sous certaines
formes, avec son clergé, ses officiants, ses rites et sa liturgie. Il
semble que beaucoup de croyants se contentent d'un "office dominical",
considérant que cela est suffisant.
Voyons en quoi consiste "notre
culte", c'est à dire le culte des enfants de Dieu, disciples de Christ.>
LeLe mot "culte" qui apparait dans nos Bibles vient du mot latin "cultus"
dont la racine "colere" signifie "adorer", d'où la forme de célébration
qui est pratiquée aujourd'hui dans les églises et qui est parfois appelé
"culte d'adoration" ou "culte de louanges". Le sens qui lui est ainsi
donné est incomplet et a réduit sa pratique à une simple cérémonie
religieuse.
La véritable et complète signification est "servir"
selon le sens étymologique des mots hébreux et grecs dans les versions
originales. Rendre un culte = faire le service. Malheureusement, nous
n'avons conservé que l'image d'un culte cérémoniel, une célébration,
tandis que le concept biblique fondamental est celui du service qui
s'exprime sous différentes formes.
En premier lieu, il faut préciser
que le culte rendu à Dieu est avant tout personnel. Si nous appelons
"culte" la célébration du dimanche, nous sommes bien en deçà de la
véritable signification du culte selon les Écritures. Ensuite, Il
faut que nous sachions qu'il s'agit de rendre à Dieu un culte qui lui
soit agréable.
« C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable,
montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit
agréable, avec piété et avec crainte. » Hébreux 12.28
Nous lisons
dans l'Ancien Testament que le culte célébré par les Israélites en
l'honneur de l'Éternel était grandiose et solennel, avec les
sacrificateurs et les lévites (les prêtres) qui officiaient, les
musiciens et les chanteurs qui entrainaient le peuple dans le chant des
psaumes, les sacrifices et les parfums qui étaient offerts.
« Les
sacrificateurs se tenaient à leur poste, et les Lévites aussi avec les
instruments faits en l’honneur de l’Éternel par le roi David pour le
chant des louanges de l’Éternel, lorsque David les chargea de célébrer
l’Éternel en disant : Car sa miséricorde dure à toujours ! Les
sacrificateurs sonnaient des trompettes vis–à–vis d’eux. Et tout Israël
était là. » 2 Chroniques 7.6
Cela peut nous paraître très glorieux,
cependant, nous devons admettre que cette forme de culte était
provisoire et Dieu a souvent reproché à ceux qui le pratiquaient de
l'honorer seulement des lèvres.
La première alliance avait aussi des
ordonnances relatives au culte, et le sanctuaire terrestre (Hébreux
9.1).
« Le Saint–Esprit montrait par-là que le chemin du lieu très
saint n’était pas encore ouvert, tant que le premier tabernacle
subsistait.
C’est une figure pour le temps actuel, où l’on présente
des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le
rapport de la conscience celui qui rend ce culte, et qui, avec les
aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des
ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de
réformation » (Hébreux 9.8-10).
Car Christ est venu
« Mais Christ
est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé
le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de
main d’homme, c’est–à–dire, qui n’est pas de cette création ; et il est
entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des
boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une
rédemption éternelle. » Hébreux 9.11,12
La Nouvelle Alliance en
Jésus-Christ nous propose une autre forme de culte dans lequel tous ceux
qui sont rachetés par le sang de l'Agneau de Dieu, sont sacrificateurs
sous l'autorité de l'unique et éternel Souverain Sacrificateur, le
Seigneur Jésus-Christ.
« Et ils chantaient un cantique nouveau, en
disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ;
car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes
de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu
as fait d’eux un Royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils
régneront sur la Terre. » Apocalypse 5.9
Un culte spirituel
Comme
l'apôtre Paul et Pierre l'écrivent et comme le dit le Seigneur Jésus, le
culte rendu à Dieu, sous l'Alliance Nouvelle, est inspiré par le
Saint-Esprit. C'est le véritable culte.
« Mais l’heure vient, et elle
est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et
en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu
est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en
vérité. » Jean 4.23,14
« Car les circoncis, c’est nous, qui rendons à
Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu, qui nous glorifions en
Jésus–Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. »
Philippiens 3.3
Nous voyons qu'il s'agit d'un autre
service, non plus selon la Loi des anciennes ordonnances cultuelles
d'Israël, mais selon l'Esprit de Dieu qui inspire des sacrifices et des
offrandes que nous offrons à Dieu par reconnaissance et par amour.
Il est question de victimes spirituelles, précisant ainsi que nous
devons premièrement nous offrir nous-mêmes comme « un sacrifice vivant,
saint, agréable à Dieu, ce qui sera de notre part un culte raisonnable »
(Romains 12.1).
« Ainsi vous–mêmes, regardez-vous comme morts au
péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus–Christ. Que le péché ne
règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses
convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des
instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous–mêmes à Dieu, comme étant
vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des
instruments de justice. » Romains 6.11-13
C'est ce qu'écrit aussi
l'apôtre Pierre :
« Et vous–mêmes, comme des pierres vivantes,
édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce,
afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par
Jésus–Christ. » 1 Pierre 2.5
Un sacrifice saint
La première
qualité de notre culte c'est "la sanctification", une vie sainte,
séparée du péché, purifiée de toute souillure de la chair et de
l'esprit.
« C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous,
dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous
accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des
fils et des filles, Dit le Seigneur tout–puissant. Ayant donc de
telles promesses, bien–aimés, purifions-nous de toute souillure de la
chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte
de Dieu. » 2 Corinthiens 6.17 - 7.1
Nous devons offrir à Dieu des
offrandes pures, dans des vases purs, comme l'écrit l'apôtre Paul à
plusieurs reprises :
« Je vous exhorte donc, frères, par les
compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant,
saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
» Romains 12.1
« Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en
élevant des mains pures, sans colère ni mauvaises pensées. » 1 Timothée
2.8
« Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces
choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre
à toute bonne œuvre. » 2 Timothée 2.21
Alors nos diverses offrandes
seront comme des parfums de bonne odeur que nous offrons au Seigneur :
. La louange, les actions de grâces, l'adoration, en privé ou dans les
assemblées :
« Je célébrerai le nom de Dieu par des cantiques, Je
l’exalterai par des louanges. Cela est agréable à l’Éternel, plus qu’un
taureau Avec des cornes et des sabots. Psaumes 69.30
"Je t’offrirai
un sacrifice d’actions de grâces, Et j’invoquerai le nom de l’Éternel ;
J’accomplirai mes vœux envers l’Éternel, En présence de tout son peuple.
» Psaumes 116.17
« Soyez remplis de l'Esprit ; entretenez-vous par
des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant
et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur ; rendez
continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de
notre Seigneur Jésus–Christ. » Ephésiens 5.19
« Que la parole de
Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous
les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes,
par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous
l’inspiration de la grâce. » Colossiens 3.16
« Qu’ils louent
l’Éternel pour sa bonté, Et pour ses merveilles en faveur des fils de
l’homme ! Qu’ils offrent des sacrifices d’actions de grâces, Et qu’ils
publient ses œuvres avec des cris de joie ! » Psaumes 107.21
Par lui
(Jésus), offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est–à–dire
le fruit de lèvres qui confessent son nom.
. La bienfaisance et la
libéralité.
« Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car
c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. » Hébreux 13.15,16
« J’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de
biens, en recevant par Epaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum
de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable.
» Philippiens 4.18
. Des prières d'intercession, individuelles et
collectives, en tout temps et par l'esprit.
« Faites en tout temps
par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à
cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. »
Ephésiens 6.18
. Les ministères, les dons spirituels et les divers
services.
"Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui
nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon
l’analogie de la foi ; que celui qui est appelé au ministère s’attache à
son ministère ; que celui qui enseigne s’attache à son enseignement, et
celui qui exhorte à l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec
libéralité ; que celui qui préside le fasse avec zèle ; que celui qui
pratique la miséricorde le fasse avec joie." Romains 12.6ss
. Le
témoignage de Christ envers ceux du dehors, par nos paroles et par nos
œuvres, la confession de notre foi, et surtout notre manière de vivre
dans la sainteté et dans la piété, ce qui est l'élément le plus
convaincant.
« Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et
rachetez le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de
grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut
répondre à chacun. » Colossiens 4.5,6
« Ayez au milieu des païens une
bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous
étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient
Dieu, au jour où il les visitera. » 1 Pierre 2.12
« Femmes, soyez de
même soumises à vos maris, afin que, si quelques–uns n’obéissent point à
la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs
femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. »1 Pierre
3.1
« Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports
avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible ; honorez–les, comme
devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit
ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. » 1 Pierre
3.7
Certainement, les "assemblées" des disciples de Christ, d'où
montent vers Dieu des louanges sincères et une réelle adoration, et où
s'exercent les ministères et les dons qui édifient l'église, sont
agréables au Seigneur qui se tient au milieu de ses rachetés réunis en
son Nom et qui y est à l'œuvre par son Esprit. Cependant, nous devons
comprendre que le véritable culte que nous rendons à Dieu ne peut se
limiter à ces rassemblements, aussi utiles et glorieux qu'ils soient,
mais qu'il consiste à vivre d'une manière qui est agréable au Seigneur.
« Vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour
servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils,
qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à
venir. » 1 Thessaloniciens 1.10
« Et quoi que vous fassiez, en
parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par
lui des actions de grâces à Dieu le Père. » Colossiens 3.16,17
Si la
célébration de la louange et de l'adoration lors de nos assemblées est
importante, reconnaissons aussi que notre culte va bien au-delà et qu'il
englobe toute notre vie au service de Celui qui nous a rachetés par son
sang et qui a fait de nous un royaume de sacrificateurs à la louange de
la gloire de son Nom.
« À Celui qui nous aime, qui nous a délivrés de
nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un Royaume, des
sacrificateurs pour Dieu son Père, à Lui soient la gloire et la
puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! » Apocalypse 1.6