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 Apocalypse 17 et 18

BABYLONE : Un nom qui est synonyme de confusion (Babel), de souillure, d'adultère spirituel.

Ici, il s'agit d'un système politico-religieux, une institution édifiée en religion universelle associée au pouvoir politique et économique du royaume de l'antéchrist décrit au chapitre 13, dont elle est le support et l'agent séducteur(recruteur). Elle séduit les nations, les chefs politiques et militaires, les puissances économiques qui en tirent leur prospérité.

La première Babylone fut édifiée par Nemrod, un descendant de Caïn : Bab-II ce qui veut dire "porte des cieux". Les hommes voulaient en faire une citadelle religieuse où l'homme serait déifié = monterait jusqu'au Ciel et prendrait la place de Dieu en se faisant un nom éternel. Mais Dieu intervint et Bab-II devint "Bal-Al" ce qui veut dire "confusion".

En montrant la collusion entre la Babylone de l'Apocalypse et les rois et les puissants de la Terre se livrant avec elle à la débauche, l'apôtre Jean dénonce ici le principe spirituel qui est une constante de "la Babylone de tous les temps", à savoir la collusion du pouvoir politique et du pouvoir religieux.

Le roi Nébucadnetsar voulut lui aussi s'ériger en Dieu en contemplant sa réalisation grandiose : la Babylone des Chaldéens (Daniel, Chapitres 2, 3 et 4). D'autres empires ont, au cours des siècles, voulu déifier leurs souverains : César et l'empire romain, entre autres. Plus près de nous, des rois et des dictateurs se sont comporté en souverains despotes à la limite de la déification.

Donc, le principe spirituel représenté par "Babylone" subsiste à travers l'histoire des hommes et ressurgit à des moments cruciaux où l'on place, sur un trône, comme souverain suprême, un homme au travers duquel est incarné le pouvoir spirituel ou politique et parfois les deux.

Une grande prostituée assise sur des grandes eaux

Cette organisation exerce son pouvoir spirituel incontestable sur "des peuples, des foules, des nations et des langues", leur imposant sa philosophie religieuse corrompue. L'heure approche où un système syncrétique, à la fois mystique et agnostique, rencontrera l'adhésion de tous. Une sorte d'amalgame d'idéologies et de concepts spirituels, qui se présentera sous la forme d'une religion universelle, sans contrainte, qui remportera tous les suffrages (Apocalypse 13.11-17). La Babylone de l'Apocalypse est présentée comme "la supra anti-église", qui veut prendre la place de la vraie Église, l'Épouse de l'agneau, la ville sainte, la Jérusalem céleste.

Babylone, la grande prostituée, la mère des impudiques et des abominations de la Terre, apparaît sous l'aspect d'une ville flattant l'orgueil de l'antéchrist :

  • La grande ville (Apocalypse 18.10;18;21);
  • La ville puissante (Apocalypse 18.10);
  • La ville opulente, monopole du commerce et de la finance internationale (Apocalypse 18.3;7;9-19);
  • La ville corrompue où règne la débauche (Apocalypse 18.3;5);
  • La ville où Satan a son Trône, où les démons se plaisent (Apocalypse 18.2).

C'est la ville qui réunit en son sein de nombreux pouvoirs occultes ;

  • Un pouvoir de séduction (Apocalypse 18.23);
  • Un pouvoir de corruption (Apocalypse 17.2);
  • Un pouvoir satanique (Apocalypse 17.3);
  • L'apothéose de l'abomination. "la mère des prostituées" (Apocalypse 17.4,5);
  • Un pouvoir de persécution. La plus grande persécutrice de l'histoire du Christianisme (Apocalypse 7.6);
  • Un pouvoir politique universel (elle est assise sur les grandes eaux, elle règne sur les nations) (Apocalypse 17.9-13);
  • Un pouvoir économique (Apocalypse 18.9-19);
  • La capitale du Monde (Apocalypse 17.18).

La Babylone de l’Apocalypse est le symbole de tout système politico-religieux qui est établi à un moment ou un autre de l’histoire du Monde et sa fin est aussi mystérieuse que son apparition :

  • Son jugement est soudain et définitif (Apocalypse 18.10);
  • La révolte incompréhensible des dix royaumes (Apocalypse 17.16);
  • La destruction terrible et totale décidée par Dieu lui-même (Apocalypse 17.17);
  • L'anéantissement, jusqu'au souvenir… (Apocalypse 18.26).

Réflexions

  • Le jugement de Dieu s'exerce à un moment où le péché n'est plus supportable (Apocalypse 18.5);
  • Les avertissements de Dieu sont à prendre en considération (Apocalypse 18.4);
  • Ses jugements sont justes. Ils réjouissent les justes et glorifient Dieu (Apocalypse 18.20 et 19.1-10).

Apocalypse 19.1-20.6

Après ces terribles visions des jugements de Dieu, l'apôtre Jean va se tourner avec soulagement vers d’autres révélations qui vont le remplir d’espérance (oui, décidément, ce petit livre qu’il a dû avaler a été amer à ses entrailles). Il entend alors les éclats d'une manifestation de triomphe, d’adoration, d’acclamation, d’acquiescement et de louanges envers le Dieu saint, Juste et Véritable, remplir le Ciel et déjà une vision glorieuse est préparée pour l’apôtre : "Et je vis le Ciel ouvert…" (19.11).

Une apparition glorieuse se dresse devant Jean : Celui qui s’appelle Fidèle et Véritable, dont le Nom est « la Parole de Dieu », qui est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, le Fils de Dieu, arrive, majestueux, pour le temps des échéances divines.

Apocalypse 19.11-16

"Puis je vis le Ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même; et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. Les armées qui sont dans le Ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d’un fin lin, blanc, pur. De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout-puissant. Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: Roi des rois et Seigneur des seigneurs."

 Signature Léopold Guyot

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