Introduction
Dans un précédent article de PasteurWeb, je vous ai parlé de
La crainte
de Dieu. Ce sujet donne lieu à des interprétations diverses dont
certaines créent la peur de Dieu.
Les religions ont toujours utilisé la peur et l'ignorance Les religions ont toujours utilisé
la peur et l'ignorance pour dominer sur leurs fidèles. Des foules
apportent à leurs dieux, enfin à leurs prêtres, toutes sortes
d'offrandes et de sacrifices pour gagner la faveur des divinités,
échapper à leur courroux et obtenir leur protection. Des personnes, entendant ou lisant ça et là des enseignements souvent contradictoires
à ce sujet, m'ont fait part de leur perplexité. C'est pourquoi je
reprends et complète l'article déjà paru afin d'aider à mieux comprendre
ce qu'il en est en examinant les Écritures et en comparant les
différents passages qui semblent s'opposer. Comme je le disais à un
ami qui visite régulièrement notre site : -"Un seul verset ne suffit pas
pour établir une doctrine". Il faut toujours replacer les passages de la
Bible dans leur contexte, les confronter et les associer les uns aux
autres afin d'en bien comprendre le sens. C'est la méthode utilisée par
PasteurWeb dans toutes ses études et réflexions.
Plusieurs sortes de craintes La crainte du gendarme, qui se rapporte plus à
la peur de la contravention, c’est-à-dire du châtiment de la faute
commise. Cela peut-être une crainte salutaire en ce sens qu'elle modère
nos excès de conduite sur la route. On rencontre aussi cette même
crainte du châtiment au regard des lois d'un pays, des magistrats et des
juges qui sont établis pour les faire respecter. Cette crainte est
légitime mais il est aussi précisé que notre soumission aux autorités
doit être plus un motif de conscience que de crainte : « Ce n’est pas
pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont
à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais-le bien et tu
auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton
bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il
porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir
celui qui fait le Mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non
seulement par crainte de la punition mais encore par motif de
conscience. » Romains 13.3-5 Dans cette étude je vous parlerai
uniquement de la "crainte de Dieu". Un autre article sera consacré à la
crainte en général, aux peurs et aux frayeurs, aux inquiétudes, que nous
pouvons éprouver face à des situations, des circonstances ou des hommes.
Dans le domaine religieux beaucoup servent leurs dieux par peur de leur
colère. Cet état d'esprit se rencontre aussi, hélas, parmi les chrétiens
qui vivent souvent dans la crainte du châtiment plutôt que dans une
relation de foi et d'amour avec leur Père céleste... Ceux qui sont
devenus enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ découvrent en lui
un
Père compatissant, bon et miséricordieux. Ils le servent alors
par
amour, reconnaissance et joie. La "crainte de Dieu" n'est plus la
peur ou la frayeur que la sévérité de ses jugements inspire mais un
saint respect pour le Dieu Tout Puissant, très saint, infiniment grand,
qui est devenu notre Dieu Sauveur par le don de son Fils bien-aimé.
En fonction de ce que nous pouvons observer à partir des Écritures
Saintes, la Bible, il existe trois formes de crainte à l'égard de Dieu.
- La crainte ou frayeur devant certaines manifestations de sa gloire;
- La crainte ou la peur du châtiment éprouvée à cause d'une faute, péché ou transgression;
- La crainte respectueuse envers Dieu, comme le respect d'un enfant à l'égard de son père.
Bien comprendre cette différence est fondamental si nous voulons établir avec Dieu notre Père céleste une relation sereine, paisible, confiante et heureuse.
Dieu reproche aux incrédules de ne pas le craindre, c’est-à-dire de ne pas lui rendre l'honneur respectueux qui lui est dû. En général les gens impies méprisent Dieu. « La parole impie du méchant est au fond de
son cœur ; La crainte de Dieu n’est pas devant ses yeux. » Psaumes 36.1
Cependant, lorsque les jugements de Dieu s'exercent, les incrédules
et les blasphémateurs sont effrayés. « Les rois de la Terre, les
dignitaires, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous,
esclaves et hommes libres, allèrent se cacher dans les cavernes et dans
les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers
: -Tombez sur nous, cachez-nous de Celui qui est assis sur le Trône et de
la colère de l’Agneau car le grand Jour de leur colère est venu et qui
pourrait tenir debout ? » Apocalypse 6.15-17 La révélation du Dieu
saint dans ses jugements est terrible et effrayante pour les impies. Le
Diable et les anges déchus qui le connaissent tremblent de frayeur
devant Lui « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les
démons le croient aussi et ils tremblent. » Jacques 2.19
La frayeur
de Dieu Elle est mentionnée à plusieurs reprises dans la Bible,
lorsque Dieu se manifeste sous des aspects terrifiants. C'est la
frayeur que les Israélites éprouvèrent au mont Sinaï lorsque l'Éternel
vint à la rencontre de son peuple avant de remettre à Moïse les tables
de la loi. « La montagne de Sinaï était toute en fumée, parce que
l’Éternel y était descendu au milieu du feu ; cette fumée s’élevait
comme la fumée d’une fournaise et toute la montagne tremblait avec
violence. Le son de la trompette retentissait de plus en plus
fortement. Moïse parlait et Dieu lui répondait à haute voix... » Exode
19.18 « ... Tout le peuple entendait les tonnerres et le son de la
trompette ; il voyait les flammes de la montagne fumante. A ce
spectacle, le peuple tremblait et se tenait dans l’éloignement. Ils
dirent à Moïse : -Parle-nous toi-même et nous écouterons ; mais que Dieu
ne nous parle point, de peur que nous ne mourions. Moïse dit au
peuple : -Ne vous effrayez pas ; car c’est pour vous mettre à l’épreuve
que Dieu est venu et c’est pour que vous ayez sa crainte devant les
yeux, afin que vous ne péchiez point. » Exode 20.18 Dans d'autres
circonstances des personnes qui se trouvaient avec le prophète Daniel
lors d'une de ses visions furent aussi très effrayés. « Le
vingt-quatrième jour du premier mois, j’étais au bord du grand fleuve
qui est Hiddékel. Je levai les yeux, je regardai et voici, il y avait
un homme vêtu de lin et ayant sur les reins une ceinture d’or d’Uphaz.
Son corps était comme de chrysolithe, son visage brillait comme
l’éclair, ses yeux étaient comme des flammes de feu, ses bras et ses
pieds ressemblaient à de l’airain poli et le son de sa voix était comme
le bruit d’une multitude. Moi, Daniel, je vis seul la vision et les
hommes qui étaient avec moi ne la virent point mais ils furent saisis
d’une grande frayeur et ils prirent la fuite pour se cacher. » Daniel
10.7 Nous retrouvons ce même sentiment de frayeur dans les
évangiles
devant certains miracles du Seigneur Jésus. « Comme Pierre parlait
encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre
de la nuée ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai
mis toute mon affection : écoutez-le ! Lorsqu’ils entendirent cette
voix, les disciples tombèrent sur leur face et furent saisis d’une
grande frayeur. Mais Jésus, s’approchant, les toucha et dit :
-Levez-vous, n’ayez pas peur ! Ils levèrent les yeux et ne virent que
Jésus seul. » Matthieu 17.5ss Remarquons que Jésus a dissipé cette
frayeur et a rassuré ses disciples par sa parole et un geste
d'affection. Vous pouvez lire dans la Bible d'autres récits qui
décrivent comment des interventions divines ou la visitation de certains
anges causent un grand effroi à ceux qui en sont les témoins. « Comme
Saul était en chemin et qu’il approchait de Damas, tout à coup une
lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre
et il entendit une voix qui lui disait : -Saul, Saul, pourquoi me
persécutes-tu ? Il répondit : -Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur
dit : -Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber
contre les aiguillons. Tremblant et saisi d’effroi, il dit :
-Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit :
-Lève-toi,
entre dans la ville et on te dira ce que tu dois faire. » Actes 9.3ss «
Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte
dite italienne. Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute
sa maison ; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple et priait Dieu
continuellement. Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement
dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui et qui lui dit :
-Corneille ! Les regards fixés sur lui et saisi d’effroi, il répondit
: -Qu’est-ce, Seigneur ? Et l’ange lui dit :
-Tes prières et tes aumônes
sont montées devant Dieu et il s’en est souvenu. » Actes 10.1ss La
lecture de ces récits nous fait mieux prendre conscience de la grandeur,
la puissance, la gloire et la sainteté du seul vrai Dieu, le Créateur du
ciel et de la terre, le Tout-Puissant. Je suis toujours perplexe
lorsque j'entends des personnes parler avec légèreté des grandes visions
ou miracles dont elles auraient été témoins. Dans la Bible, certains
miracles ou manifestations de la gloire de Dieu impressionnent très
fortement ceux qui en sont les témoins directs. "Car l’épouvante
l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la
pêche qu’ils avaient faite." Luc 5.9
"La crainte s’emparait de chacun et il se
faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres."
Actes 2.43 "Cela fut connu de tous les Juifs et de tous les Grecs
qui demeuraient à Éphèse et la crainte s’empara d’eux tous et le nom du
Seigneur Jésus était glorifié." Actes 19.17
"Une grande crainte
s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses."
Actes 5.11 La crainte du Dieu saint Dieu est saint En lisant
les Écritures, nous observons que tous les vrais croyants, les prophètes
et les hommes de Dieu auxquels il s'est révélé éprouvaient un saint
respect à son égard. Ils ont fait l'expérience de sa grandeur. Ils le
connaissaient et l'honoraient comme le Dieu Très Haut. Dieu est grand
et saint. Ce n'est pas parce qu'il nous aime que cela Lui enlève la plus
petite parcelle de sa sainteté. Lorsque la Bible parle de la gloire de
Dieu, il s'agit de sa sainteté. "C’était l’année où le roi Ozias est
mort. Un jour, j’ai eu une vision. Le Seigneur était assis sur un siège
royal très élevé. Son vêtement remplissait le temple. Des anges de
feu se tenaient au–dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes : deux
ailes pour se cacher le visage, deux ailes pour se couvrir le bas du
corps, deux ailes pour voler. Ils criaient l’un à l’autre :
-Saint,
saint, saint le Seigneur de l’Univers ! Sa gloire remplit toute la
Terre ! Leur voix faisait trembler les portes sur leurs gonds, le temple
se remplissait de fumée. Alors j’ai dit : -Malheur à moi ! Je suis
perdu ! Je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un
peuple aux lèvres impures et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de
l’Univers ! Mais l’un des anges brillants a volé vers moi. Il tenait
dans sa main un charbon brûlant qu’il avait pris avec des pinces sur
l’autel. Il m’a touché la bouche avec ce charbon brûlant et m’a dit :
-Maintenant que ce charbon a touché tes lèvres, ta faute est enlevée,
ton péché est pardonné. » Ésaïe 6.1-7 Le prophète Ésaïe a vu la
gloire de Dieu. Jean 12.41 Il est intéressant d'observer les
chérubins, ces créatures célestes glorieuses qui entourent le Trône de
Dieu : · Deux ailes pour se couvrir le visage et le corps; · Deux
ailes pour voler, pour servir Dieu; · Leur voix qui crient comme des
trompettes la sainteté du Dieu unique, Tout Puissant et Souverain.
Nous retrouvons dans d'autres passages de la Bible et notamment dans
l'Apocalypse la même attitude de ceux qui entourent ou qui sont devant
le Trône de Dieu. « Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes et
ils sont pleins d’yeux tout autour et au dedans. Jour et nuit, ils ne
cessent de dire : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le
Tout–Puissant, Celui qui était, qui est et qui vient. Et chaque fois
que les êtres vivants donnent gloire, honneur et actions de grâces à
Celui qui est assis sur le Trône, à Celui qui vit à tout jamais, les vingt–quatre anciens tombent aux pieds de
Celui qui est assis sur le
Trône, se prosternent devant Celui qui vit à tout jamais et jettent
leurs couronnes devant le Trône, en disant : -Tu es digne, notre
Seigneur, notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance
car c’est Toi qui as tout créé, c’est par Ta volonté que tout était et
que tout a été créé ! » Apocalypse 4.8-11 Lorsque Dieu se révèle,
l'être humain prend conscience à la fois de la grandeur du Seigneur et
de sa propre petitesse. La vraie connaissance de Dieu engendre
l'humilité, la repentance, l'adoration et la foi. Plus nous entrons dans
l'intimité de Dieu plus nous devenons respectueux de sa sainte et
glorieuse présence mais aussi confiants en son amour et sa miséricorde.
Puissions-nous grandir dans la connaissance du Dieu très saint, le
Seigneur du ciel et de la terre et de son Fils Jésus-Christ, afin que
notre adoration ait la même inspiration que les créatures célestes et
ceux qui ont eu la révélation de sa gloire. « C'est pourquoi,
recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en
rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec
crainte. » Hébreux 12.28 La peur du châtiment C'est le deuxième
point de cette étude. La crainte ou la peur que l'être humain éprouve
lorsqu'il prend conscience de sa nature pécheresse et souillée. Nous
lisons dans un passage de la première épitre de Jean que
"La crainte
suppose un châtiment". 1 Jean 4.18 En fait, on a peur quand on
s'attend à être puni. La peur, en ce qui concerne la relation avec Dieu,
est donc le résultat d'une mauvaise conscience. C'est parce que Adam et
Eve avaient enfreint l'ordre de l'Éternel Dieu qu'ils ont eu peur de
Lui. « Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui
parcourait le jardin vers le soir et l’homme et sa femme se cachèrent
loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
Mais l’Éternel Dieu appela l’homme et lui dit : -Où es-tu ? Il
répondit : -J’ai entendu ta voix dans le jardin et j’ai eu peur, parce
que je suis nu et je me suis caché. » Genèse 3.8 C'est ce sentiment
de peur que David a aussi éprouvé : « Car je reconnais mon iniquité,
Je suis dans la crainte à cause de mon péché. » Psaumes 38.18 Le
péché produit la peur du châtiment, surtout lorsque notre conscience est
éveillée par le Saint-Esprit. Beaucoup de gens ont peur de Dieu. Ils
ont mauvaise conscience et sont courbés sous le poids de leur
culpabilité. L'apôtre Jean a écrit que "si notre cœur ne nous condamne
pas nous avons de l'assurance devant Dieu". Nous comprenons que si notre
cœur nous condamne nous sommes sans assurance devant Lui. Nous n'osons
pas nous approcher de Lui. C'est parce qu'ils ont peur de Dieu et de
son jugement que beaucoup de personnes religieuses offrent des
sacrifices de compensation. Les religions païennes ont établi tout
une gamme d'offrandes pour apaiser la colère de leurs divinités. Mais
nous connaissons aussi que dans le christianisme beaucoup pratiquent des
œuvres, font des prières et des offrandes, s'imposent des abstinences et
des sacrifices pour obtenir le pardon de leurs fautes et échapper ainsi
au châtiment et à la peur qu'il inspire. Ils sont, hélas !, très éloignés
de la Bonne Nouvelle de l'Evangile de Jésus-Christ qui tient un tout
autre langage. Tes péchés sont pardonnés C'est la réponse du
Seigneur à tous ceux qui sont malheureux et dans la peur à cause de
leurs fautes. « Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un
lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Prends courage, mon
enfant, tes péchés te sont pardonnés. » Matthieu 9.2 Trop souvent
les gens restent dans une situation de peur et d'éloignement de Dieu en
ressentant leur indignité et leur souillure. La solution est dans une
démarche de repentance et de foi. « Le publicain, se tenant à
distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait
la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un
pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié,
plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé et celui qui
s’abaisse sera élevé. » Luc 18.13 Jésus donne un merveilleux exemple
de cette réalité dans le récit du fils prodigue : « Etant rentré en
lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain
en abondance et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai
vers mon père et je lui dirai : -Mon père, j’ai péché contre le ciel et
contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi
comme l’un de tes mercenaires. Et il se leva et alla vers son père.
Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il
courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit : -Mon père,
j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être
appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : -Apportez vite la
plus belle robe et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt et des
souliers aux pieds. Amenez le veau gras et tuez-le. Mangeons et
réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort et il est revenu
à la vie ; il était perdu et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se
réjouir. » Il retrouva alors sa place dans la maison de son père.
L'apôtre Jacques enseigne la vraie repentance qui va permettre de
trouver ou de retrouver une relation exempte de peur avec Dieu :
«
Croyez-vous que l’Écriture parle en vain ? C’est avec jalousie que Dieu
chérit l’esprit qu’il a fait habiter en nous. Il accorde, au
contraire, une grâce plus excellente ; c’est pourquoi l’Écriture dit :
Dieu résiste aux orgueilleux mais il fait grâce aux humbles.
Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au Diable et il fuira loin de
vous. Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. Nettoyez vos
mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. Sentez votre
misère ; soyez dans le deuil et dans les larmes ; que votre rire se
change en deuil et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le
Seigneur et il vous élèvera. » Jacques 4.5 Nous ne devons avoir
aucune illusion, il n'y a que trois choses qui font que nous pouvons
nous approcher de Dieu sans en avoir peur : Une vraie repentance, une
vraie foi et une conduite honnête, c’est-à-dire un cœur intègre,
sincère. « Approchons-nous donc de Dieu avec un cœur droit, avec la
pleine assurance que donne la foi, le cœur purifié de toute mauvaise
conscience et le corps lavé d’une eau pure. » Hébreux 10.22
Recevoir le pardon de Dieu avec confiance Voici trois passages et il y en a
beaucoup d'autres qui affirment que nous pouvons être libérés du poids
d'une mauvaise conscience : Le premier c'est la ferme déclaration de
l'apôtre Pierre : « Et Jésus nous a ordonné de prêcher au peuple et
d’attester que c’est lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et
des morts. Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que
quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. » Actes
10.47 Les deux autres sont écrits par l'apôtre Jean « Nous avons,
au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la
route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du
voile, c’est-à-dire, de sa chair et puisque nous avons un souverain
sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur
sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise
conscience et le corps lavé d’une eau pure. » Hébreux 10.19 « Si nous
disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes et
la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est
fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute
iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons
menteur et sa parole n’est point en nous. Mes petits enfants, je vous
écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a
péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il
est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour
les nôtres mais aussi pour ceux du Monde entier. » 1 Jean 1.8ss Lorsque
nous recevons le pardon de nos péchés par la foi en Jésus-Christ la peur
disparait pour faire place à des sentiments de paix, de joie, de
reconnaissance et d'amour envers Dieu et envers Jésus. « C’est
pourquoi, je te le déclare : le grand amour qu’elle a manifesté prouve
que ses nombreux péchés ont été pardonnés. Mais celui à qui l’on a peu
pardonné ne manifeste que peu d’amour. Jésus dit alors à la femme :
Tes péchés sont pardonnés. » Luc 7.47 Le pardon de nos péchés par la
foi en Jésus-Christ nous conduit dans une relation exempte de peur avec
Dieu, comme l'écrit l'apôtre Paul : « Et vous n’avez point reçu un
esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez
reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !
L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants
de Dieu. » Romains 8.15 Comme il est encore écrit : Il n'y a plus de
condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. Le châtiment qui nous
donne la paix est tombé sur lui et par le sang de sa croix il nous a
réconciliés avec Dieu. L'amour parfait bannit la crainte Si les
religions enseignent leurs fidèles à servir Dieu ou des dieux par devoir
ou par peur du châtiment, nous savons qu'il n'en est pas ainsi de
l'enseignement du Seigneur Jésus-Christ. Revenons au passage de 1
Jean 4.18. Voici la version de la Bible en français courant : « Il
n’y a pas de crainte dans l’amour ; l’amour parfait exclut la crainte.
La crainte est liée à l’attente d’un châtiment et, ainsi, celui qui
craint ne connaît pas l’amour dans sa perfection. » 1 Jean 4.18
Arrêtons-nous un instant sur ce passage : celui qui craint ne connaît
pas l’amour dans sa perfection. J'aime particulièrement cette version
car elle fait ressortir la première partie du principe d'une relation
d'amour avec Dieu notre Père céleste : l'amour qu'il a pour nous.
Dieu est amour et son amour est parfait La première raison par
laquelle la crainte est bannie, c'est que Dieu nous aime et que nous le
croyons, comme l'écrit l'apôtre Jean : « Et nous, nous avons connu
l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru. Dieu est amour ; et
celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. »
1 Jean 4.16 « Lorsque nous connaissons l'amour que Dieu a pour nous
et que nous le croyons tout devient limpide, calme et tranquille. La
peur s'évanouit et la paix remplit notre cœur. Alors s'accomplit la
seconde partie du principe divin : Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il
nous a aimés le premier. » 1 Jean 4.19 Aux Pharisiens qui lui
tendaient un piège en lui demandant quel était le plus grand
commandement, le Seigneur a répondu : « Tu aimeras le Seigneur, ton
Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est
le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui
est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux
commandements dépendent toute la Loi et les prophètes. » Matthieu 22.34
Selon la Volonté de Dieu son Père, Jésus est venu dans le Monde pour
établir entre Dieu et quiconque croit en lui une relation fondée sur
l'amour et non sur la peur. Déjà nous remarquons qu'il y a une
différence entre craindre et avoir peur. C'est important de le noter
pour la suite de notre réflexion. Cependant, à la lecture d'autres
passages des Écritures nous pourrions penser qu'il y a contradiction
entre les textes bibliques comme ces versets suivants : « Et vous
n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la
crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous
crions : Abba ! Père ! » Romains 8.15 « Ayant donc de telles
promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et
de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. »
2 Corinthiens 7.1 Nous comprenons qu'il ne s'agit pas de la peur dans
ce dernier verset mais d'un comportement réfléchi qui tient compte
sérieusement de la situation privilégiée que Dieu nous a accordée en son
Fils Jésus-Christ. « Je serai pour vous un père et vous serez pour
moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant. » 2
Corinthiens 6.18 L'apôtre Jean a écrit à ce sujet une parole
merveilleuse : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que
nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le Monde ne
nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. » 1 Jean 3.1 Dieu a
fait sa part. Il a rempli la première partie du programme : Il nous aime
d'un amour parfait ! Nous entrons alors dans le processus divin de
l'amour réciproque : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a
aimés le premier. » 1 Jean 4.19 Nous acceptons donc l'alliance avec
Dieu d'être aimés et de l'aimer. Mais nous sommes aussi conscients de
notre vulnérabilité et de notre fragilité dans notre amour pour Lui.
Nous avons besoin chaque jour de l'aide indispensable du Saint-Esprit.
« Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par
notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi
accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes et nous nous
glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous
nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit
la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve et cette
victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que
l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous
a été donné. » Romains 5.1 Une crainte respectueuse "C’est par la
foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore et
saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa
famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde et devint héritier de
la justice qui s’obtient par la foi." Hébreux 11.7
Noé a été saisi
dans son cœur par la solennité de la Parole que l'Éternel lui a annoncée
et il s'est mis au travail. Le psalmiste inspiré par le Saint-Esprit
donne un enseignement sur la crainte de Dieu : "Venez, mes fils,
écoutez-moi ! Je vous enseignerai la crainte de l’Éternel. Quel est
l’homme qui aime la vie, qui désire la prolonger pour jouir du bonheur ?
Préserve ta langue du mal et tes lèvres des paroles trompeuses.
Éloigne-toi du mal et fais le bien. Recherche et poursuis la paix."
Psaume 34.11-14 Nous retrouvons la même pensée dans les écrits de
l'apôtre Pierre : « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez
pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans
l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous
aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit :
Vous serez saints car je suis saint. Et si vous invoquez comme Père
celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes,
conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage,
sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou
de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que
vous aviez héritée de vos pères mais par le sang précieux de Christ,
comme d’un agneau sans défaut et sans tache... » 1 Pierre 1.14ss Dans
ces passages et d'autres, il s'agit de notre manière de vivre, de notre
conduite dans le Monde depuis que nous sommes devenus enfants de Dieu et
que nos péchés ont été effacés par le sang de Christ. Si nous
invoquons Dieu comme Père nous devons nous conduire en conséquence. Par
le prophète Malachie, l'Éternel reprochait à son peuple Israël leur
manque de considération à son égard : « Un fils honore son père et un
serviteur son maître. Si je suis père, où est l’honneur qui m’est dû ?
Si je suis maître, où est la crainte qu’on a de moi ? Dit l’Éternel des
armées à vous, sacrificateurs, Qui méprisez mon nom et qui dites : En
quoi avons-nous méprisé ton nom ? » Malachie 1.6 Être enfants de
Dieu implique que nous honorions et fassions honorer le nom de notre
Père céleste. « Vous devez donc prier de cette façon : “Notre Père
qui es dans les cieux, ton nom est saint. Fais que tout le Monde le
connaisse ! » Matthieu 6.9 Par notre manière de vivre nous pouvons
faire connaitre et glorifier Dieu. « Ayez au milieu des païens une
bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous
étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres et glorifient
Dieu, au jour où il les visitera. » 1 Pierre 2.12 L'expression "la
crainte de Dieu", est donc une attitude de respect, de confiance,
d'amour, d'honneur et d'obéissance, à l'égard de Celui qui est devenu
notre Père lorsque nous avons cru en son fils Jésus. Je lis et
j'entends ça et là que l'on cultive une certaine peur de Dieu, une forme
de piété craintive et tremblante, en invoquant quelques versets mal
compris et sortis de leur contexte, comme celui-ci : « Servez
l’Éternel avec crainte et réjouissez-vous avec tremblement. » Psaumes
2.11 La version du Semeur dit : « Dans la crainte, servez l’Éternel
! Et, tout en tremblant, exultez de joie ! » Alors je pose la
question comment être tremblant et exulter de joie ? En lisant
attentivement les Écritures nous remarquons que pour ceux ou celles qui
ont été les plus proches de Dieu leur relation avec lui était empreinte
d'un profond sentiment de respect appelé une "crainte respectueuse" à
cause de sa sainteté, de son élévation et de sa gloire mais ils
éprouvaient aussi pour Lui beaucoup d'amour. Ils lui obéissaient et le
servaient avec une grande joie, sans contrainte, avec zèle, c'est la
signification de "avec tremblement", soit "un zèle empressé". Le
respect Nous vivons une époque d'irrespect généralisé et cela se
ressent jusque dans l'Eglise. C'est le temps dont parle l'apôtre Paul :
« Sache que dans les derniers jours surgiront des temps difficiles. Car
les gens seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, orgueilleux,
blasphémateurs, rebelles envers leurs parents, ingrats, sacrilèges,
insensibles, implacables, médisants, sans maîtrise de soi, cruels,
ennemis du bien, traîtres, emportés, aveuglés par l’orgueil, amis du
plaisir plus que de Dieu … » 1 Timothée 3.1-5 C'est le temps des
"casquettes rebelles" Certains veulent s'affranchir de toute
autorité, des règles du civisme, de la bonne éducation et en général de
toute contrainte. Alors souvent pour manifester leur refus des autorités
parentales, sociales et spirituelles, ils ont une manière bien à eux de
mettre leur casquette la visière en arrière ou de ne jamais l'enlever.
Malheureusement, des jeunes chrétiens se conforment à la mentalité d'une
génération incrédule et rebelle, d'un Monde sans Dieu.
"… fanfarons,
orgueilleux, blasphémateurs, rebelles … La crainte de Dieu n’est pas
devant leurs yeux. » Je me pose parfois des questions devant le
comportement de certaines personnes. Je me demande quelle est leur
intimité avec Dieu et le niveau de leur connaissance de sa personne.
Ni Dieu, ni Jésus, ni le Saint-Esprit ne sont des copains. Nos parents,
les aînés, nos supérieurs, ceux qui exercent des ministères dans les
églises, nos frères et sœurs en Christ, méritent notre considération et
notre respect. De nombreux passages des Écritures nous l'enseignent (Éphésiens 6.2, 1 Pierre 2.13, 2.18, 5.5, 1 Thessaloniciens 5.12). Ne
méprisons pas non plus "la correction du Seigneur". Il arrive que notre
Père céleste nous corrige, selon ce qui est écrit dans l'épitre aux
Hébreux : « Vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée
comme à des fils : -Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur et
ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui
qu’il aime et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses
fils. Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite
; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes
exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants
illégitimes et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères selon la
chair nous ont châtiés et que nous les avons respectés, ne devons-nous
pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour
avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le
trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous
participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble
d’abord un sujet de tristesse et non de joie ; mais il produit plus tard
pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.
Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis ; et
suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne
dévie pas mais plutôt se raffermisse. » Nous savons bien que notre
vigilance se relâche parfois et que nous n'avons pas encore atteint
"l'amour parfait". C'est pourquoi Dieu nous corrige. Cependant lorsque
nous nous jugeons nous-mêmes et confessons nos fautes Il nous fait la
grâce de nous pardonner (1 Jean 1.9). « Je disais :
-Si du moins tu
voulais me craindre, avoir égard à la correction, ta demeure ne serait
pas détruite, tous les châtiments dont Je t’ai menacée n’arriveraient
pas ; mais ils se sont hâtés de pervertir toutes leurs actions. »
Sophonie 3.7 Parfois nous ne discernons pas la correction du
Seigneur et pensons que nos épreuves sont le fait de l'agression du
Diable ou de quelque mauvais esprit ou encore qu'elles fassent partie de
la vie normale des humains. Or, les Écritures nous enseignent à
examiner notre conduite attentivement afin de rectifier ce qui déplait à
Dieu. « Autrefois vous étiez ténèbres et maintenant vous êtes lumière
dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! Car le fruit
de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité.
Examinez ce qui est agréable au Seigneur ; et ne prenez point part aux
œuvres infructueuses des ténèbres mais plutôt condamnez-les. » Éphésiens
5.8 « La nouvelle que nous avons apprise de lui et que nous vous
annonçons, c’est que Dieu est lumière et qu’il n’y a point en lui de
ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui et que
nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas
la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même
dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de
Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous
n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n’est
point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste
pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. » 1
Jean 1.5ss Conclusion Si donc nous mettons notre confiance en
Jésus-Christ pour le pardon de nos péchés, si nous demeurons en Lui,
attachés à Lui et dans la foi en la grâce de Dieu, la peur disparait et
nous pouvons nous tenir auprès de Dieu avec assurance. Quelle que
soit la raison qui produit la crainte ou la peur ou la frayeur, une
réelle relation d'amour avec le Seigneur Jésus-Christ et notre Père
céleste par le Saint-Esprit, fait retrouver la sérénité et la paix.

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