| 
		Introduction 
				Dans un précédent article de PasteurWeb, je vous ai parlé de
				La crainte 
		de Dieu. Ce sujet donne lieu à des interprétations diverses dont 
		certaines créent la peur de Dieu. 
				Les religions ont toujours utilisé la peur et l'ignorance Les religions ont toujours utilisé 
		la peur et l'ignorance pour dominer sur leurs fidèles. Des foules 
		apportent à leurs dieux, enfin à leurs prêtres, toutes sortes 
		d'offrandes et de sacrifices pour gagner la faveur des divinités, 
		échapper à leur courroux et obtenir leur protection.  Des personnes, entendant ou lisant ça et là des enseignements souvent contradictoires 
		à ce sujet, m'ont fait part de leur perplexité. C'est pourquoi je 
		reprends et complète l'article déjà paru afin d'aider à mieux comprendre 
		ce qu'il en est en examinant les Écritures et en comparant les 
		différents passages qui semblent s'opposer. Comme je le disais à un 
		ami qui visite régulièrement notre site : -"Un seul verset ne suffit pas 
		pour établir une doctrine". Il faut toujours replacer les passages de la 
		Bible dans leur contexte, les confronter et les associer les uns aux 
		autres afin d'en bien comprendre le sens. C'est la méthode utilisée par 
		PasteurWeb dans toutes ses études et réflexions. 
				Plusieurs sortes de craintes La crainte du gendarme, qui se rapporte plus à 
		la peur de la contravention, c’est-à-dire du châtiment de la faute 
		commise. Cela peut-être une crainte salutaire en ce sens qu'elle modère 
		nos excès de conduite sur la route. On rencontre aussi cette même 
		crainte du châtiment au regard des lois d'un pays, des magistrats et des 
		juges qui sont établis pour les faire respecter. Cette crainte est 
		légitime mais il est aussi précisé que notre soumission aux autorités 
		doit être plus un motif de conscience que de crainte : « Ce n’est pas 
		pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont 
		à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais-le bien et tu 
		auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton 
		bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il 
		porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir 
		celui qui fait le Mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non 
		seulement par crainte de la punition mais encore par motif de 
		conscience. » Romains 13.3-5 Dans cette étude je vous parlerai 
		uniquement de la »crainte de Dieu". Un autre article sera consacré à la 
		crainte en général, aux peurs et aux frayeurs, aux inquiétudes, que nous 
		pouvons éprouver face à des situations, des circonstances ou des hommes. 
		Dans le domaine religieux beaucoup servent leurs dieux par peur de leur 
		colère. Cet état d'esprit se rencontre aussi, hélas, parmi les chrétiens 
		qui vivent souvent dans la crainte du châtiment plutôt que dans une 
		relation de foi et d'amour avec leur Père céleste... Ceux qui sont 
		devenus enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ découvrent en lui 
				un 
		Père compatissant, bon et miséricordieux. Ils le servent alors 
				par 
		amour, reconnaissance et joie.  La »crainte de Dieu« n'est plus la 
		peur ou la frayeur que la sévérité de ses jugements inspire mais un 
		saint respect pour le Dieu Tout Puissant, très saint, infiniment grand, 
		qui est devenu notre Dieu Sauveur par le don de son Fils bien-aimé. 
		En fonction de ce que nous pouvons observer à partir des Écritures 
		Saintes, la Bible, il existe trois formes de crainte à l'égard de Dieu.
		 La crainte ou frayeur devant certaines manifestations de sa gloire;
		La crainte ou la peur du châtiment éprouvée à cause d'une faute, péché ou transgression;
		La crainte respectueuse envers Dieu, comme le respect d'un enfant à l'égard de son père.
 Bien comprendre cette différence est fondamental si nous voulons établir avec Dieu notre Père céleste une relation sereine, paisible, confiante et heureuse.
		 Dieu reproche aux incrédules de ne pas le craindre, c’est-à-dire de ne pas lui rendre l'honneur respectueux qui lui est dû. En général les gens impies méprisent Dieu. « La parole impie du méchant est au fond de 
		son cœur ; La crainte de Dieu n’est pas devant ses yeux. » Psaumes 36.1
		 Cependant, lorsque les jugements de Dieu s'exercent, les incrédules 
		et les blasphémateurs sont effrayés. « Les rois de la Terre, les 
		dignitaires, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous, 
		esclaves et hommes libres, allèrent se cacher dans les cavernes et dans 
		les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers 
		: -Tombez sur nous, cachez-nous de Celui qui est assis sur le Trône et de 
		la colère de l’Agneau car le grand Jour de leur colère est venu et qui 
		pourrait tenir debout ? » Apocalypse 6.15-17
 La révélation du Dieu 
		saint dans ses jugements est terrible et effrayante pour les impies. Le 
		Diable et les anges déchus qui le connaissent tremblent de frayeur 
		devant Lui « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les 
		démons le croient aussi et ils tremblent. » Jacques 2.19 
				 La frayeur 
		de Dieu Elle est mentionnée à plusieurs reprises dans la Bible, 
		lorsque Dieu se manifeste sous des aspects terrifiants. C'est la 
		frayeur que les Israélites éprouvèrent au mont Sinaï lorsque l'Éternel 
		vint à la rencontre de son peuple avant de remettre à Moïse les tables 
		de la loi. « La montagne de Sinaï était toute en fumée, parce que 
		l’Éternel y était descendu au milieu du feu ; cette fumée s’élevait 
		comme la fumée d’une fournaise et toute la montagne tremblait avec 
		violence. Le son de la trompette retentissait de plus en plus 
		fortement. Moïse parlait et Dieu lui répondait à haute voix... » Exode 
		19.18 « ... Tout le peuple entendait les tonnerres et le son de la 
		trompette ; il voyait les flammes de la montagne fumante. A ce 
		spectacle, le peuple tremblait et se tenait dans l’éloignement. Ils 
		dirent à Moïse : -Parle-nous toi-même et nous écouterons ; mais que Dieu 
		ne nous parle point, de peur que nous ne mourions.
 Moïse dit au 
		peuple :
 -Ne vous effrayez pas ; car c’est pour vous mettre à l’épreuve 
		que Dieu est venu et c’est pour que vous ayez sa crainte devant les 
		yeux, afin que vous ne péchiez point. » Exode 20.18
 Dans d'autres 
		circonstances des personnes qui se trouvaient avec le prophète Daniel 
		lors d'une de ses visions furent aussi très effrayés. « Le 
		vingt-quatrième jour du premier mois, j’étais au bord du grand fleuve 
		qui est Hiddékel. Je levai les yeux, je regardai et voici, il y avait 
		un homme vêtu de lin et ayant sur les reins une ceinture d’or d’Uphaz.
		Son corps était comme de chrysolithe, son visage brillait comme 
		l’éclair, ses yeux étaient comme des flammes de feu, ses bras et ses 
		pieds ressemblaient à de l’airain poli et le son de sa voix était comme 
		le bruit d’une multitude. Moi, Daniel, je vis seul la vision et les 
		hommes qui étaient avec moi ne la virent point mais ils furent saisis 
		d’une grande frayeur et ils prirent la fuite pour se cacher. » Daniel 
		10.7
 Nous retrouvons ce même sentiment de frayeur dans les 
				évangiles 
		devant certains miracles du Seigneur Jésus. « Comme Pierre parlait 
		encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre 
		de la nuée ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai 
		mis toute mon affection : écoutez-le ! Lorsqu’ils entendirent cette 
		voix, les disciples tombèrent sur leur face et furent saisis d’une 
		grande frayeur. Mais Jésus, s’approchant, les toucha et dit :
 -Levez-vous, n’ayez pas peur !
 Ils levèrent les yeux et ne virent que 
		Jésus seul. » Matthieu 17.5ss
 Remarquons que Jésus a dissipé cette 
		frayeur et a rassuré ses disciples par sa parole et un geste 
		d'affection. Vous pouvez lire dans la Bible d'autres récits qui 
		décrivent comment des interventions divines ou la visitation de certains 
		anges causent un grand effroi à ceux qui en sont les témoins. « Comme 
		Saul était en chemin et qu’il approchait de Damas, tout à coup une 
		lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre 
		et il entendit une voix qui lui disait : -Saul, Saul, pourquoi me 
		persécutes-tu ?
 Il répondit :
 -Qui es-tu, Seigneur ?
 Et le Seigneur 
		dit :
 -Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber 
		contre les aiguillons.
 Tremblant et saisi d’effroi, il dit :
 -Seigneur, que veux-tu que je fasse ?
 Et le Seigneur lui dit :
 -Lève-toi, 
		entre dans la ville et on te dira ce que tu dois faire. » Actes 9.3ss
 « 
		Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte 
		dite italienne. Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute 
		sa maison ; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple et priait Dieu 
		continuellement. Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement 
		dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui et qui lui dit : 
		-Corneille !
 Les regards fixés sur lui et saisi d’effroi, il répondit 
		:
 -Qu’est-ce, Seigneur ?
 Et l’ange lui dit :
 -Tes prières et tes aumônes 
		sont montées devant Dieu et il s’en est souvenu. » Actes 10.1ss
 La 
		lecture de ces récits nous fait mieux prendre conscience de la grandeur, 
		la puissance, la gloire et la sainteté du seul vrai Dieu, le Créateur du 
		ciel et de la terre, le Tout-Puissant. Je suis toujours perplexe 
		lorsque j'entends des personnes parler avec légèreté des grandes visions 
		ou miracles dont elles auraient été témoins. Dans la Bible, certains 
		miracles ou manifestations de la gloire de Dieu impressionnent très 
		fortement ceux qui en sont les témoins directs. « Car l’épouvante 
		l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la 
		pêche qu’ils avaient faite. » Luc 5.9 
				 « La crainte s’emparait de chacun et il se 
				faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. » Actes 2.43 
		« Cela fut connu de tous les Juifs et de tous les Grecs 
		qui demeuraient à Éphèse et la crainte s’empara d’eux tous et le nom du 
		Seigneur Jésus était glorifié. » Actes 19.17 
				 « Une grande crainte 
		s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses. » Actes 5.11 La crainte du Dieu saint Dieu est saint En lisant 
		les Écritures, nous observons que tous les vrais croyants, les prophètes 
		et les hommes de Dieu auxquels il s'est révélé éprouvaient un saint 
		respect à son égard. Ils ont fait l'expérience de sa grandeur. Ils le 
		connaissaient et l'honoraient comme le Dieu Très Haut. Dieu est grand 
		et saint. Ce n'est pas parce qu'il nous aime que cela Lui enlève la plus 
		petite parcelle de sa sainteté. Lorsque la Bible parle de la gloire de 
		Dieu, il s'agit de sa sainteté. « C’était l’année où le roi Ozias est 
		mort. Un jour, j’ai eu une vision. Le Seigneur était assis sur un siège 
		royal très élevé. Son vêtement remplissait le temple. Des anges de 
		feu se tenaient au–dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes : deux 
		ailes pour se cacher le visage, deux ailes pour se couvrir le bas du 
		corps, deux ailes pour voler. Ils criaient l’un à l’autre : 
				-Saint, 
		saint, saint le Seigneur de l’Univers ! Sa gloire remplit toute la 
				Terre !
 Leur voix faisait trembler les portes sur leurs gonds, le temple 
		se remplissait de fumée. Alors j’ai dit :
 -Malheur à moi ! Je suis 
		perdu ! Je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un 
		peuple aux lèvres impures et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de 
		l’Univers !
 Mais l’un des anges brillants a volé vers moi. Il tenait 
		dans sa main un charbon brûlant qu’il avait pris avec des pinces sur 
		l’autel. Il m’a touché la bouche avec ce charbon brûlant et m’a dit :
 -Maintenant que ce charbon a touché tes lèvres, ta faute est enlevée, 
		ton péché est pardonné. » Ésaïe 6.1-7
 Le prophète Ésaïe a vu la 
		gloire de Dieu (Jean 12.41). Il est intéressant d'observer les 
		chérubins, ces créatures célestes glorieuses qui entourent le Trône de 
		Dieu : · Deux ailes pour se couvrir le visage et le corps;  · Deux 
		ailes pour voler, pour servir Dieu; · Leur voix qui crient comme des 
		trompettes la sainteté du Dieu unique, Tout Puissant et Souverain. 
		Nous retrouvons dans d'autres passages de la Bible et notamment dans 
		l'Apocalypse la même attitude de ceux qui entourent ou qui sont devant 
		le Trône de Dieu. « Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes et 
		ils sont pleins d’yeux tout autour et au dedans. Jour et nuit, ils ne 
		cessent de dire : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le 
		Tout–Puissant, Celui qui était, qui est et qui vient. Et chaque fois 
		que les êtres vivants donnent gloire, honneur et actions de grâces à 
		Celui qui est assis sur le Trône, à Celui qui vit à tout jamais, les vingt–quatre anciens tombent aux pieds de 
		Celui qui est assis sur le 
		Trône, se prosternent devant Celui qui vit à tout jamais et jettent 
		leurs couronnes devant le Trône, en disant :-Tu es digne, notre 
		Seigneur, notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance 
		car c’est Toi qui as tout créé, c’est par Ta volonté que tout était et 
		que tout a été créé ! » Apocalypse 4.8-11
 Lorsque Dieu se révèle, 
		l'être humain prend conscience à la fois de la grandeur du Seigneur et 
		de sa propre petitesse. La vraie connaissance de Dieu engendre 
		l'humilité, la repentance, l'adoration et la foi. Plus nous entrons dans 
		l'intimité de Dieu plus nous devenons respectueux de sa sainte et 
		glorieuse présence mais aussi confiants en son amour et sa miséricorde. 
		Puissions-nous grandir dans la connaissance du Dieu très saint, le 
		Seigneur du ciel et de la terre et de son Fils Jésus-Christ, afin que 
		notre adoration ait la même inspiration que les créatures célestes et 
		ceux qui ont eu la révélation de sa gloire. « C'est pourquoi, 
		recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en 
		rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec 
		crainte. » Hébreux 12.28 La peur du châtiment C'est le deuxième 
		point de cette étude. La crainte ou la peur que l'être humain éprouve 
		lorsqu'il prend conscience de sa nature pécheresse et souillée. Nous 
		lisons dans un passage de la première épitre de Jean que 
		 « La crainte 
		suppose un châtiment. » 1 Jean 4.18  En fait, on a peur quand on 
		s'attend à être puni. La peur, en ce qui concerne la relation avec Dieu, 
		est donc le résultat d'une mauvaise conscience. C'est parce que Adam et 
		Eve avaient enfreint l'ordre de l'Éternel Dieu qu'ils ont eu peur de 
		Lui. « Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui 
		parcourait le jardin vers le soir et l’homme et sa femme se cachèrent 
		loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
		Mais l’Éternel Dieu appela l’homme et lui dit : -Où es-tu ?
 Il 
		répondit :
 -J’ai entendu ta voix dans le jardin et j’ai eu peur, parce 
		que je suis nu et je me suis caché. » Genèse 3.8
 C'est ce sentiment 
		de peur que David a aussi éprouvé : « Car je reconnais mon iniquité, 
		Je suis dans la crainte à cause de mon péché. » Psaumes 38.18 Le 
		péché produit la peur du châtiment, surtout lorsque notre conscience est 
		éveillée par le Saint-Esprit. Beaucoup de gens ont peur de Dieu. Ils 
		ont mauvaise conscience et sont courbés sous le poids de leur 
		culpabilité. L'apôtre Jean a écrit que »si notre cœur ne nous condamne 
		pas nous avons de l'assurance devant Dieu". Nous comprenons que si notre 
		cœur nous condamne nous sommes sans assurance devant Lui. Nous n'osons 
		pas nous approcher de Lui. C'est parce qu'ils ont peur de Dieu et de 
		son jugement que beaucoup de personnes religieuses offrent des 
		sacrifices de compensation.  Les religions païennes ont établi tout 
		une gamme d'offrandes pour apaiser la colère de leurs divinités. Mais 
		nous connaissons aussi que dans le christianisme beaucoup pratiquent des 
		œuvres, font des prières et des offrandes, s'imposent des abstinences et 
		des sacrifices pour obtenir le pardon de leurs fautes et échapper ainsi 
		au châtiment et à la peur qu'il inspire. Ils sont, hélas !, très éloignés 
		de la Bonne Nouvelle de l'Evangile de Jésus-Christ qui tient un tout 
		autre langage. Tes péchés sont pardonnés C'est la réponse du 
		Seigneur à tous ceux qui sont malheureux et dans la peur à cause de 
		leurs fautes. « Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un 
		lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Prends courage, mon 
		enfant, tes péchés te sont pardonnés. » Matthieu 9.2  Trop souvent 
		les gens restent dans une situation de peur et d'éloignement de Dieu en 
		ressentant leur indignité et leur souillure. La solution est dans une 
		démarche de repentance et de foi. « Le publicain, se tenant à 
		distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait 
		la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un 
		pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, 
		plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé et celui qui 
		s’abaisse sera élevé. » Luc 18.13 Jésus donne un merveilleux exemple 
		de cette réalité dans le récit du fils prodigue : « Etant rentré en 
		lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain 
		en abondance et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai 
		vers mon père et je lui dirai : -Mon père, j’ai péché contre le ciel et 
		contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi 
		comme l’un de tes mercenaires.
 Et il se leva et alla vers son père. 
		Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il 
		courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit :
 -Mon père, 
		j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être 
		appelé ton fils.
 Mais le père dit à ses serviteurs :
 -Apportez vite la 
		plus belle robe et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt et des 
		souliers aux pieds. Amenez le veau gras et tuez-le. Mangeons et 
		réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort et il est revenu 
		à la vie ; il était perdu et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se 
		réjouir. »
 Il retrouva alors sa place dans la maison de son père. 
		L'apôtre Jacques enseigne la vraie repentance qui va permettre de 
		trouver ou de retrouver une relation exempte de peur avec Dieu : 
		 « 
		Croyez-vous que l’Écriture parle en vain ? C’est avec jalousie que Dieu 
		chérit l’esprit qu’il a fait habiter en nous. Il accorde, au 
		contraire, une grâce plus excellente ; c’est pourquoi l’Écriture dit : 
		Dieu résiste aux orgueilleux mais il fait grâce aux humbles.
		Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au Diable et il fuira loin de 
		vous. Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. Nettoyez vos 
		mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. Sentez votre 
		misère ; soyez dans le deuil et dans les larmes ; que votre rire se 
		change en deuil et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le 
		Seigneur et il vous élèvera. » Jacques 4.5 Nous ne devons avoir 
		aucune illusion, il n'y a que trois choses qui font que nous pouvons 
		nous approcher de Dieu sans en avoir peur : Une vraie repentance, une 
		vraie foi et une conduite honnête, c’est-à-dire un cœur intègre, 
		sincère. « Approchons-nous donc de Dieu avec un cœur droit, avec la 
		pleine assurance que donne la foi, le cœur purifié de toute mauvaise 
		conscience et le corps lavé d’une eau pure. » Hébreux 10.22 
		 Recevoir le pardon de Dieu avec confiance Voici trois passages et il y en a 
		beaucoup d'autres qui affirment que nous pouvons être libérés du poids 
		d'une mauvaise conscience : Le premier c'est la ferme déclaration de 
		l'apôtre Pierre : « Et Jésus nous a ordonné de prêcher au peuple et 
		d’attester que c’est lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et 
		des morts. Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que 
		quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. » Actes 
		10.47 Les deux autres sont écrits par l'apôtre Jean « Nous avons, 
		au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la 
		route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du 
		voile, c’est-à-dire, de sa chair et puisque nous avons un souverain 
		sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur 
		sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise 
		conscience et le corps lavé d’une eau pure. » Hébreux 10.19 « Si nous 
		disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes et 
		la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est 
		fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute 
		iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons 
		menteur et sa parole n’est point en nous. Mes petits enfants, je vous 
		écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a 
		péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il 
		est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour 
		les nôtres mais aussi pour ceux du Monde entier. » 1 Jean 1.8ss Lorsque 
		nous recevons le pardon de nos péchés par la foi en Jésus-Christ la peur 
		disparait pour faire place à des sentiments de paix, de joie, de 
		reconnaissance et d'amour envers Dieu et envers Jésus. « C’est 
		pourquoi, je te le déclare : le grand amour qu’elle a manifesté prouve 
		que ses nombreux péchés ont été pardonnés. Mais celui à qui l’on a peu 
		pardonné ne manifeste que peu d’amour. Jésus dit alors à la femme : 
		-Tes péchés sont pardonnés. » Luc 7.47
 Le pardon de nos péchés par la 
		foi en Jésus-Christ nous conduit dans une relation exempte de peur avec 
		Dieu, comme l'écrit l'apôtre Paul : « Et vous n’avez point reçu un 
		esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez 
		reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !
		L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants 
		de Dieu. » Romains 8.15 Comme il est encore écrit : Il n'y a plus de 
		condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. Le châtiment qui nous 
		donne la paix est tombé sur lui et par le sang de sa croix il nous a 
		réconciliés avec Dieu. L'amour parfait bannit la crainte Si les 
		religions enseignent leurs fidèles à servir Dieu ou des dieux par devoir 
		ou par peur du châtiment, nous savons qu'il n'en est pas ainsi de 
		l'enseignement du Seigneur Jésus-Christ. Revenons au passage de 1 
		Jean 4.18. Voici la version de la Bible en français courant : « Il 
		n’y a pas de crainte dans l’amour ; l’amour parfait exclut la crainte. 
		La crainte est liée à l’attente d’un châtiment et, ainsi, celui qui 
		craint ne connaît pas l’amour dans sa perfection. » 1 Jean 4.18 
		Arrêtons-nous un instant sur ce passage : celui qui craint ne connaît 
		pas l’amour dans sa perfection. J'aime particulièrement cette version 
		car elle fait ressortir la première partie du principe d'une relation 
		d'amour avec Dieu notre Père céleste : l'amour qu'il a pour nous. 
		Dieu est amour et son amour est parfait La première raison par 
		laquelle la crainte est bannie, c'est que Dieu nous aime et que nous le 
		croyons, comme l'écrit l'apôtre Jean :  « Et nous, nous avons connu 
		l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru. Dieu est amour ; et 
		celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. » 
		1 Jean 4.16  « Lorsque nous connaissons l'amour que Dieu a pour nous 
		et que nous le croyons tout devient limpide, calme et tranquille. La 
		peur s'évanouit et la paix remplit notre cœur. Alors s'accomplit la 
		seconde partie du principe divin : Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il 
		nous a aimés le premier. » 1 Jean 4.19  Aux Pharisiens qui lui 
		tendaient un piège en lui demandant quel était le plus grand 
		commandement, le Seigneur a répondu : « Tu aimeras le Seigneur, ton 
		Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est 
		le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui 
		est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux 
		commandements dépendent toute la Loi et les prophètes. » Matthieu 22.34 
		Selon la Volonté de Dieu son Père, Jésus est venu dans le Monde pour 
		établir entre Dieu et quiconque croit en lui une relation fondée sur 
		l'amour et non sur la peur. Déjà nous remarquons qu'il y a une 
		différence entre craindre et avoir peur. C'est important de le noter 
		pour la suite de notre réflexion. Cependant, à la lecture d'autres 
		passages des Écritures nous pourrions penser qu'il y a contradiction 
		entre les textes bibliques comme ces versets suivants : « Et vous 
		n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la 
		crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous 
		crions : Abba ! Père ! » Romains 8.15  « Ayant donc de telles 
		promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et 
		de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » 
		2 Corinthiens 7.1 Nous comprenons qu'il ne s'agit pas de la peur dans 
		ce dernier verset mais d'un comportement réfléchi qui tient compte 
		sérieusement de la situation privilégiée que Dieu nous a accordée en son 
		Fils Jésus-Christ. « Je serai pour vous un père et vous serez pour 
		moi des fils et des filles, dit le Seigneur Tout-Puissant. » 2 
		Corinthiens 6.18  L'apôtre Jean a écrit à ce sujet une parole 
		merveilleuse : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que 
		nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le Monde ne 
		nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. » 1 Jean 3.1 Dieu a 
		fait sa part. Il a rempli la première partie du programme : Il nous aime 
		d'un amour parfait ! Nous entrons alors dans le processus divin de 
		l'amour réciproque : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a 
		aimés le premier. » 1 Jean 4.19  Nous acceptons donc l'alliance avec 
		Dieu d'être aimés et de l'aimer. Mais nous sommes aussi conscients de 
		notre vulnérabilité et de notre fragilité dans notre amour pour Lui. 
		Nous avons besoin chaque jour de l'aide indispensable du Saint-Esprit. 
		« Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par 
		notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi 
		accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes et nous nous 
		glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu.Bien plus, nous 
		nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit 
		la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve et cette 
		victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que 
		l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous 
		a été donné. » Romains 5.1
 Une crainte respectueuse 
		« C’est par la 
		foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore et 
		saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa 
		famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde et devint héritier de 
		la justice qui s’obtient par la foi. »Hébreux 11.7  
		Noé a été saisi 
		dans son cœur par la solennité de la Parole que l'Éternel lui a annoncée 
		et il s'est mis au travail.  Le psalmiste inspiré par le Saint-Esprit 
		donne un enseignement sur la crainte de Dieu :  « Venez, mes fils, 
		écoutez-moi ! Je vous enseignerai la crainte de l’Éternel. Quel est 
		l’homme qui aime la vie, qui désire la prolonger pour jouir du bonheur ? 
		Préserve ta langue du mal et tes lèvres des paroles trompeuses. 
		Éloigne-toi du mal et fais le bien. Recherche et poursuis la paix. »Psaume 34.11-14 Nous retrouvons la même pensée dans les écrits de 
		l'apôtre Pierre :  « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez 
		pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans 
		l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous 
		aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : 
		-Vous serez saints car je suis saint.
 Et si vous invoquez comme Père 
		celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes, 
		conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, 
		sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou 
		de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que 
		vous aviez héritée de vos pères mais par le sang précieux de Christ, 
		comme d’un agneau sans défaut et sans tache... » 1 Pierre 1.14ss
 Dans 
		ces passages et d'autres, il s'agit de notre manière de vivre, de notre 
		conduite dans le Monde depuis que nous sommes devenus enfants de Dieu et 
		que nos péchés ont été effacés par le sang de Christ. Si nous 
		invoquons Dieu comme Père nous devons nous conduire en conséquence. Par 
		le prophète Malachie, l'Éternel reprochait à son peuple Israël leur 
		manque de considération à son égard : « Un fils honore son père et un 
		serviteur son maître. Si je suis père, où est l’honneur qui m’est dû ? 
		Si je suis maître, où est la crainte qu’on a de moi ? Dit l’Éternel des 
		armées à vous, sacrificateurs, Qui méprisez mon nom et qui dites : En 
		quoi avons-nous méprisé ton nom ? » Malachie 1.6  Être enfants de 
		Dieu implique que nous honorions et fassions honorer le nom de notre 
		Père céleste. « Vous devez donc prier de cette façon : “Notre Père 
		qui es dans les cieux, ton nom est saint. Fais que tout le Monde le 
		connaisse ! » Matthieu 6.9 Par notre manière de vivre nous pouvons 
		faire connaitre et glorifier Dieu.  « Ayez au milieu des païens une 
		bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous 
		étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres et glorifient 
		Dieu, au jour où il les visitera. » 1 Pierre 2.12  L'expression »la 
		crainte de Dieu", est donc une attitude de respect, de confiance, 
		d'amour, d'honneur et d'obéissance, à l'égard de Celui qui est devenu 
		notre Père lorsque nous avons cru en son fils Jésus.  Je lis et 
		j'entends ça et là que l'on cultive une certaine peur de Dieu, une forme 
		de piété craintive et tremblante, en invoquant quelques versets mal 
		compris et sortis de leur contexte, comme celui-ci : « Servez 
		l’Éternel avec crainte et réjouissez-vous avec tremblement. » Psaumes 
		2.11  La version du Semeur dit : 
		 « Dans la crainte, servez l’Éternel 
		! Et, tout en tremblant, exultez de joie ! » Alors je pose la 
		question comment être tremblant et exulter de joie ? En lisant 
		attentivement les Écritures nous remarquons que pour ceux ou celles qui 
		ont été les plus proches de Dieu leur relation avec lui était empreinte 
		d'un profond sentiment de respect appelé une »crainte respectueuse« à 
		cause de sa sainteté, de son élévation et de sa gloire mais ils 
		éprouvaient aussi pour Lui beaucoup d'amour. Ils lui obéissaient et le 
		servaient avec une grande joie, sans contrainte, avec zèle, c'est la 
		signification de »avec tremblement", soit "un zèle empressé". Le 
		respect  Nous vivons une époque d'irrespect généralisé et cela se 
		ressent jusque dans l'Eglise. C'est le temps dont parle l'apôtre Paul : 
		« Sache que dans les derniers jours surgiront des temps difficiles. Car 
		les gens seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, orgueilleux, 
		blasphémateurs, rebelles envers leurs parents, ingrats, sacrilèges, 
		insensibles, implacables, médisants, sans maîtrise de soi, cruels, 
		ennemis du bien, traîtres, emportés, aveuglés par l’orgueil, amis du 
		plaisir plus que de Dieu … » 1 Timothée 3.1-5 C'est le temps des 
		"casquettes rebelles" Certains veulent s'affranchir de toute 
		autorité, des règles du civisme, de la bonne éducation et en général de 
		toute contrainte. Alors souvent pour manifester leur refus des autorités 
		parentales, sociales et spirituelles, ils ont une manière bien à eux de 
		mettre leur casquette la visière en arrière ou de ne jamais l'enlever. 
		Malheureusement, des jeunes chrétiens se conforment à la mentalité d'une 
		génération incrédule et rebelle, d'un Monde sans Dieu. 
		 « … fanfarons, 
		orgueilleux, blasphémateurs, rebelles … La crainte de Dieu n’est pas 
		devant leurs yeux. »  Je me pose parfois des questions devant le 
		comportement de certaines personnes. Je me demande quelle est leur 
		intimité avec Dieu et le niveau de leur connaissance de sa personne. 
		Ni Dieu, ni Jésus, ni le Saint-Esprit ne sont des copains. Nos parents, 
		les aînés, nos supérieurs, ceux qui exercent des ministères dans les 
		églises, nos frères et sœurs en Christ, méritent notre considération et 
		notre respect. De nombreux passages des Écritures nous l'enseignent (Éphésiens 6.2, 1 Pierre 2.13, 2.18, 5.5, 1 Thessaloniciens 5.12). Ne 
		méprisons pas non plus »la correction du Seigneur". Il arrive que notre 
		Père céleste nous corrige, selon ce qui est écrit dans l'épitre aux 
		Hébreux : « Vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée 
		comme à des fils : -Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur et 
		ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui 
		qu’il aime et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses 
		fils.
 Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite 
		; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ?
 Mais si vous êtes 
		exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants 
		illégitimes et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères selon la 
		chair nous ont châtiés et que nous les avons respectés, ne devons-nous 
		pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour 
		avoir la vie ?
 Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le 
		trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous 
		participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble 
		d’abord un sujet de tristesse et non de joie ; mais il produit plus tard 
		pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. 
		Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis ; et 
		suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne 
		dévie pas mais plutôt se raffermisse. »
 Nous savons bien que notre 
		vigilance se relâche parfois et que nous n'avons pas encore atteint 
		"l'amour parfait". C'est pourquoi Dieu nous corrige. Cependant lorsque 
		nous nous jugeons nous-mêmes et confessons nos fautes Il nous fait la 
		grâce de nous pardonner (1 Jean 1.9). « Je disais : 
		-Si du moins tu 
		voulais me craindre, avoir égard à la correction, ta demeure ne serait 
		pas détruite, tous les châtiments dont Je t’ai menacée n’arriveraient 
		pas ; mais ils se sont hâtés de pervertir toutes leurs actions. » 
		Sophonie 3.7
 Parfois nous ne discernons pas la correction du 
		Seigneur et pensons que nos épreuves sont le fait de l'agression du 
		Diable ou de quelque mauvais esprit ou encore qu'elles fassent partie de 
		la vie normale des humains. Or, les Écritures nous enseignent à 
		examiner notre conduite attentivement afin de rectifier ce qui déplait à 
		Dieu. « Autrefois vous étiez ténèbres et maintenant vous êtes lumière 
		dans le Seigneur.Marchez comme des enfants de lumière ! Car le fruit 
		de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité.
		Examinez ce qui est agréable au Seigneur ; et ne prenez point part aux 
		œuvres infructueuses des ténèbres mais plutôt condamnez-les. » Éphésiens 
		5.8
 « La nouvelle que nous avons apprise de lui et que nous vous 
		annonçons, c’est que Dieu est lumière et qu’il n’y a point en lui de 
		ténèbres.Si nous disons que nous sommes en communion avec lui et que 
		nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas 
		la vérité.
 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même 
		dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de 
		Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous 
		n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n’est 
		point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste 
		pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. » 1 
		Jean 1.5ss
 Conclusion Si donc nous mettons notre confiance en 
		Jésus-Christ pour le pardon de nos péchés, si nous demeurons en Lui, 
		attachés à Lui et dans la foi en la grâce de Dieu, la peur disparait et 
		nous pouvons nous tenir auprès de Dieu avec assurance. Quelle que 
		soit la raison qui produit la crainte ou la peur ou la frayeur, une 
		réelle relation d'amour avec le Seigneur Jésus-Christ et notre Père 
		céleste par le Saint-Esprit, fait retrouver la sérénité et la paix. 
        
        
         Haut de page
         |