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Manifestations

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Manifestations

A l'ouïe ou à la vue de nombreux comportements et manifestations étranges, qualifiés de miracles de Dieu et signes divins, se produisant dans certains rassemblements, il me paraît bon de préciser quelques points qui peuvent nous aider à y voir plus clair.

Il y a différents sources de manifestations :

  • le Saint-Esprit

  • la nature humaine

  • les démons ou Satan lui-même (voir l'étude sur le diable et les démons).

1) La manifestation du Saint-Esprit

Nous la trouvons très bien décrite en 1 Corinthiens 12 et autres passages des Écritures et la façon dont elle opère dans l’église est bien précisée.

  • Elle comprend les dons du Saint-Esprit accordés selon la volonté expresse du Saint-Esprit, à chacun en particulier pour l’utilité commune.

  • Elle se produit chaque fois qu'une personne est remplie du Saint-Esprit, saisie par le Saint-Esprit, revêtue de la puissance du Saint-Esprit.

  • Elle peut avoir lieu dans une assemblée ou en particulier… La plus fréquente dans nos églises est la prophétie et le parler en langues.

  • Elle peut se manifester par des visions, des songes, des extases, et différents autres miracles, signes, prodiges, annoncés par la Parole de Dieu.

2) Les manifestations physiques

Elles font partie des comportements de l’être humain dans ses réactions à certaines situations en fonction de sa nature, de son tempérament, de son éducation. Donc en fonction  de la personnalité de chaque individu. 

Elles ne sauraient par conséquent être un critère de crédibilité de l’action ou non du Saint-Esprit.

L’être humain est à la fois spirituel, psychique et physique. Il réagit en fonction de ces trois sources de données : son intelligence, ses sentiments, ses émotions et ses sensations.

Il dépend :

  • de sa propre compréhension des choses, qui est différente pour chacun,

  • de sa capacité à définir ses émotions, à exprimer ses sentiments,

  • de sa possibilité à maîtriser ses réactions sensorielles.

L’apôtre Paul nous enseigne ce qui est convenable (bienséant) et raisonnable (le bon sens), ce qui édifie, dans la pratique des dons spirituels dans les assemblées (1 Cor.14.40).

Or, aussi spectaculaires et étonnants que puissent être certains comportements, nous sommes obligés de reconnaître qu’à part quelques satisfactions individuelles, ils n’édifient pas l’église, mais créent plutôt un état de désordre psychologique et de confusion générale, impossible à admettre dans le cadre d’un enseignement scripturaire bien compris.

On nous rétorque : Tout est possible à Dieu, il fait ce qu’il veut.

Il faut cependant comprendre que Dieu ne joue pas et ne fait pas n’importe quoi. Il ne fait rien de désordonné et d’inconvenant. Il n’agit pas dans la confusion et l’incohérence. Il ne se plie pas au désirs capricieux ou intéressés des gens. Dieu est un Dieu d’ordre, intelligent, puissant et sage. Nous le constatons dans la création de l’univers. L’armée des cieux marche en ordre  (Esaïe 40.26).

Un jour, l'apôtre Jean est entré, ravi en esprit, dans le ciel et ce qui lui a été donné de voir dépasse toute compréhension humaine. Mais en lisant ces récits de l'Apocalypse, nous découvrons un ciel dans lequel Dieu règne, un trône devant lequel se prosternent les créatures célestes, adorant, louant, proclamant la souveraineté, la sainteté, la gloire de Dieu et de son fils Jésus-Christ, un palais de gloire divine dans lequel les anges servent le Seigneur dans un ordre et une obéissance, parfaits.

"La" manifestation de l’Esprit ne produit pas la confusion et le désordre : 

elle est donnée pour l'utilité commune, pour l’édification

Or nous savons que ce qui se passe dans certains rassemblements, bruyants et désordonnés, n'est pas édifiant, ni vraiment utile à l'église.

Pour se référer à quelques unes des manifestations physiques cités dans la Bible et souvent prises en référence, nous constatons :

  • qu' Eli tomba à la renverse sous le coup d’une profonde émotion et du fait qu’il était " pesant " il en est mort,

  • que Saul de Tarse, animé d’une fureur destructrice, fut projeté à terre sous le coup d’une vision exceptionnelle du Seigneur et qu’il en devint aveugle. Revenu à lui et relevé par ses compagnons de voyage, il fut conduit à Damas et alors qu’il était très lucide, il reçut la visite d’Ananias, envoyé par le Seigneur, afin de prier pour lui en lui imposant les mains pour qu’il recouvre la vue et soit rempli du Saint-Esprit.

Prendrions-nous comme référence le fait que le roi Saül soit resté prostré nu, en présence de gens animés par le Saint-Esprit. N’y avait-il pas là une réaction bien compréhensible d’un mauvais esprit qui habituellement agitait le roi déchu. Que des gens aient cru qu’il était parmi les prophètes n’enlève rien au fait que son comportement était désordonné.

Par contre, il est significatif qu’un homme délivré de sa légion se retrouve, assis, vêtu et dans son bon sens dans la présence du Seigneur.

Il est vrai que certains, devant de grandes visions sont tombés aux pieds du Seigneur comme morts ou défaillants : Ézéchiel, Daniel et l’apôtre Jean.

Cependant, nous devons remarquer aussi qu’à chacune de ces manifestations, le Saint-Esprit les a fortifiés et fait tenir debout sur leur pieds pour entendre les paroles de Dieu.

Nous remarquons dans Ezéchiel 2.2, que l’Esprit entra en lui et le fit tenir sur ses pieds, que Daniel fut fortifié et se tint debout(10.9/11) et que l’apôtre Jean fut également relevé lorsque le Seigneur posa sa main droite sur lui (Apoc.1.17).

Il semble, à la lecture de plusieurs passages des Écritures, que le Seigneur parle à des hommes debout !

Je ne suis pas contre le fait que sous l’effet de la puissance du Saint-Esprit, des personnes tombent à terre et restent prostrées ou soient saisies de comportements étranges comme en proies à l’ivresse, titubant ou à une grande tristesse, gémissant ou poussant des cris, ou encore sous l’effet d’une grande joie, riant, sautant, gesticulant…

Mais ces choses ne sont pas produites en série, sous l’effet d’une recherche systématique créant une ambiance psychologique ou psychique favorable à des comportements extravagants.

Parmi ceux qui tombent, citons

  • Ceux qui tombent par le Saint-Esprit, ravis en esprit dans des visions divines : Ezéchiel, Daniel, l’apôtre Jean, l’apôtre Pierre, l'apôtre Paul…

  • Ceux qui sont projetés à terre par les démons en présence du Seigneur ou d’hommes remplis du Saint-Esprit

  • Ceux qui tombent sous le coup d’une forte émotion (le sacrificateur Eli, apprenant le désastre d’Israel).

  • Ceux qui tombent à la renverse : Eli, Es.28.13, Ex.15.15, Jean 18.6.

Il faut aussi noter que, lorsqu’il s’agit de visions, il est précisé, comme pour l’apôtre Pierre, la façon dont il tombe : " Il tomba en extase " (Actes 10.10). Ou encore l’apôtre Jean "qui fut ravi en esprit" ou " saisi par l’Esprit " Apoc.1.10 – 4.2 …

Paul affirme aussi avoir été ravi jusqu’au troisième ciel, mais il ne peut préciser si c’est dans son corps ou hors de son corps (2 Cor 12) (il ne pouvait dire s’il fut réellement enlevé ou s’il eut une vision. F.C).

Il est clair que ce ravissement de l’esprit entraîne l’inertie du corps, comme dans un sommeil. A propos de sommeil, nous relevons aussi qu’après le coucher du soleil " un profond sommeil " tomba sur Abraham et il eut une terrible vision.. (Genèse 15.12).

Quoiqu’il en soit, il n’est pas question de manifestations en série, provoquées par une mise en condition, une préparation psychologique et se répétant systématiquement.

Tomber en série et régulièrement n’est pas un comportement qui peut être soutenu par les Écritures. Je m’étonne que l’on puisse assimiler à une prostration surnaturelle, le fait que des personnes tombent sur leur face pour adorer Dieu.

Si nous ne déformons pas les textes en les détournant de leur signification réelle, nous comprenons qu’il s’agit simplement de se prosterner, le visage contre terre. 

Exemples : Abraham, dans Genèse 17.3; les frères de Joseph, dans Genèse 42.6; Corneille devant Pierre, dans Actes 10; Jésus en Gethsémané, dans Matt.26.39.

Moïse, en proie à une profonde tristesse, tomba sur son visage… (Nombres 16.4) - Et le prophète Elie, dans l’intensité de sa prière, se pencha contre terre et mit son visage entre ses genoux ! (1 Rois 18.42).

Je crois que nous devons faire la différence entre le fait de " tomber sur sa face " pour adorer, ce qui veut toujours dire " se prosterner " et " tomber en extase " ou "  être ravi en esprit " lorsque notre esprit est enlevé hors de notre corps, ce qui est aussi traduit par " être saisi par l’Esprit ", comme nous le voyons avec l’apôtre Jean à Pathmos ou Ézéchiel ou Daniel et quelques autres.

Parfois, une vision est intérieure, notre corps restant éveillé, parfois elle se produit dans l’extase.

Nous pourrions aussi parler des " songes " que l’on reçoit dans notre sommeil naturel à ne pas confondre avec les rêves dus à l’agitation de notre esprit.

Nous ne devons pas accepter comme manifestations de l’Esprit toutes les anomalies et pratiques inutiles et erronées, les excès et les débordements que l'on trouve dans certains milieux dits "évangéliques".

Des passages entiers des Écritures sont ignorés, d'autres subissent une interprétation douteuse dont le but est d'accréditer des comportements extravagants : 

le "rire de l'esprit", des cris d'animaux, des contorsions et sifflements de serpents, des aboiements ou des gloussements de poules, les gens qui tombent en série systématiquement, comme sous hypnose, etc…

Lors de certaines réunions, des heures entières se passent dans une sorte d'extase collective accompagnée de manifestations désordonnées qu'on appelle "manifestation de l'esprit". Faudrait-il encore savoir de quel esprit il s'agit. Au cours de certains rassemblements, on crée l'ambiance… Des animateurs ont la spécialité de chauffer l'auditoire. Ce n'est pas nouveau. Dans le livre du prophète Esaïe 57:5, il est question de gens qui s'échauffent près des térébinthes. Amos dit de certains qu'ils extravaguent au son du luth (Ch.6.5).

Des méthodes nouvelles arrivent régulièrement et disparaissent aussi régulièrement. Mais la Parole de Dieu demeure, permanente et éternelle.

Nous devons admettre que la manifestation du Saint-Esprit, agissant sur nos sentiments, notre être émotionnel et sensoriel, peut engendrer des comportements naturels tels qu'une grande émotion, une paix profonde qui envahit notre âme, une joie qui fait tressaillir. Mais il y a des choses qu’il est possible de maîtriser, sans offenser le Saint-Esprit.

L’apôtre Paul nous enseigne la maîtrise du parler en langues et du don de prophétie et il nous dit que cela demande de la maturité spirituelle. Il semble qu’il recommande de cesser de nous complaire dans des comportements enfantins, pour atteindre une stature d’adulte en ce qui concerne les choses de l’Esprit (1 Corinthiens 14).

On emprunte à la parole de Dieu et surtout à l’Ancien Testament, toutes sortes d’arguments pour justifier des comportements contraires à la sagesse et à l’intelligence de Dieu.

Pourquoi forcer le texte biblique, afin de justifier des agissements singuliers et inadmissibles au bon sens spirituel et à une foi saine ? 

Nous devons être honnêtes dans l’interprétation des Écritures et demander au Seigneur qu’il nous en accorde " la compréhension ". 

Ce n’est pas par le braiment d’une ânesse que Dieu parla à Balaam, mais en mettant dans la bouche de l’animal des paroles humaines très compréhensibles à son maître, afin de le détourner de sa folie...

Pourquoi le Saint-Esprit, mettrait-il des sons et des cris d’animaux dans la bouche des humains, sous prétexte de se manifester à un auditoire ?

Dieu a donné la parole à l’être humain et l’inspiration de ses messages (la prophétie, le parler en langues avec l'interprétation) à ses enfants pour édifier son peuple et construire son Église. 

Le peuple de Dieu,  a plus besoin d’une direction claire et sûre dans le temps que de la confusion créée dans certains rassemblements, où parfois on se met à courir dans tous les sens, à gesticuler et à crier.

Je reviens sans cesse, devant tous ces phénomènes, à cette parole de l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 14. 33 et 14.40 : 

"Dieu n’est pas un Dieu de désordre (confusion), mais de paix" et "Que tout se fasse avec bienséance et avec ordre".

L’apôtre,  inspiré par le Saint-Esprit, recommande de s’adresser à une assemblée sous une forme intelligible, afin qu’elle soit édifiée (1 Cor 14). 

Cela ne serait-il pas suffisant pour nous ramener à la raison et au bon sens spirituel ?

La parole écrite de Dieu juge

Les Écritures sont le critère d'un jugement sain et vrai pour le discernement de toute manifestation et de tout comportement.

C’est l’épée de l’Esprit qui juge et sépare ce qui est charnel de ce qui est spirituel. C’est par elle que nous pouvons faire la différence (Hébreux 4.12).

Si cela n’était si triste, je pourrais en rire. Mais je suis attristé lorsqu’on prend l’exemple des rires d’Abraham et de Sara, comme étant "le rire de l’Esprit", sachant bien qu’un lecteur attentif de ce passage, remarque qu’il s’agit d’un rire provoqué par l’incrédulité ou la réalité d’une situation cocasse et ridicule, impossible à comprendre et même à accepter pour la raison humaine. Quand l'ange lui demanda "Pourquoi ris-tu" ? Sara eut peur et cessa de rire !

Il est dit à plusieurs reprises que Jésus pleura, mais dans aucun endroit qu’il ait ri, quoiqu’il l’ait peut-être fait avec ses amis. 

Voudrions nous assimiler ces rires incontrôlables qui se produisent dans des rassemblements au rire de Dieu, se moquant des efforts des incrédules contre ses desseins (Ps.2.4). 

C'est de l'inconvenance ou, tout au moins, de l'inconscience liée à une ignorance flagrante du sens des Écritures (2 Pierre 3.16).

Je trouve enfin affligeant de traiter d’incrédules ceux qui ne se précipitent pas dans ces débordements… très à la mode. Dans certains milieux, ceux qui ne tombent pas ou n’expérimentent pas ces manifestations physiques font figure de personnes peu spirituelles, incrédules ou uniquement religieuses et ceux qui jugent ces comportements sont traités de néo-pharisiens !

N’aurions nous plus le droit d’examiner, de juger sainement toute chose ?... Le fruit de l’esprit ne serait-il plus l’amour, la joie, la paix, la bonté, la bienveillance, la douceur, la fidélité, la patience et " la maîtrise de soi " (Galates 5.22) ?

Et que fait-on de la sagesse d'en haut, qui est premièrement pure, pacifique, modérée, conciliante, exempte de duplicité et d'hypocrisie, mais pleine de miséricorde et de bons fruits (Jacques 3.17) ?

Je ne cite pas tous les versets, car ce dont je parle est bien connu de tout enfant de Dieu fidèle aux Écritures et n’en détournant pas le sens.

Nous ne pouvons pas, je le répète, appuyer notre foi sur l’expérience personnelle. Nos expériences peuvent être des encouragements, à condition qu’elles soient fondées sur les Écritures.

La Parole de Dieu est l'épée de l'Esprit, tranchante, séparant ce qui est psychique (l’âme = psuché) de ce qui est spirituel (l’esprit = pneuma), jugeant les sentiments et les pensées du cœur (Hébreux 4.12). C’est elle qui nous éclaire et nous permet de discerner avec certitude la véracité de toute expérience et de tout comportement. A la loi et au témoignage… " (Esaïe 8.20)." (Esaïe 8.20).

Une foi saine est fondée sur la Parole écrite de Dieu, à condition de ne pas lui faire dire ce qui nous arrange et conforte notre propre pensée 

 

A suivre : Les manifestations d'origines diaboliques


Ci-dessous vous trouverez les notes du dictionnaire biblique concernant le sens du mot "manifestation" :

En gr., epiphaneia dérive du verbe phainô (apparaître) de la famille de phôs (la lumière): l'épiphanie d'un objet est donc son apparition visible grâce à un rayon lumineux.

La LXX caractérise par epiphanês le Jour du Seigneur, ce jour grand et epiphanês Jean 2.11, 31 c.-à-d. terrible pour ceux qui seront punis, mais glorieux pour les rachetés.

Les mots de cette famille sont utilisés seulement dans les épîtres pour désigner la manifestation glorieuse de Dieu et de Jésus-Christ Col 3.4; 2Th 2.8; 1Ti 6.14; 2Ti 4.1, 8 Tit 2.13; 1Jean 2.28; 3.2

-Tant dans l'A.T. que dans le N.T., les termes manifester et manifestation s'appliquent à la révélation de Dieu au monde.

D'une manière caractéristique, Dieu lui-même ou ses projets, sont fermés à la compréhension de l'homme pécheur jusqu'à ce que Dieu décide de se manifester en parole et en acte (v. Inspiration). Son action salvatrice et rédemptrice est célébrée dans tout l'A.T.

Le psalmiste loue les miracles ou la puissance manifestés par Dieu (cf. Ps. 77.14; 92.5).

Moïse a demandé à Dieu que sa volonté et son œuvre pleines de grâce soient manifestées à ses serviteurs et ses enfants. Ps 90.16

-Dans le N.T., le verbe gr. phaneroô et ses dérivés décrivent tous la manifestation de Dieu et de ses desseins.

A Cana, Jésus manifeste pour la première fois sa gloire en accomplissant un miracle. Jean 2.11

Il guérit l'aveugle-né pour que "les œuvres de Dieu soient manifestées (apparaissent) en lui" Jean 9.3

Il manifeste le nom de Dieu aux hommes qui lui ont été donnés, qui gardent ses commandements et qui l'aiment. Jean 14.21

Dans Mc. 4.22, Jésus affirme que Dieu se manifestera, car "il n'est rien de caché qui ne doive être manifesté, rien de couvert qui ne doive venir au grand jour".

-Cependant, pour l'Eglise primitive, "le mystère caché de tout temps et à toutes les générations" a été manifesté à travers l'incarnation de Jésus 1Ti 3.16; 1Pe 1.20; 1Jean 1.2

En lui, le dessein divin du salut a été révélé au monde et il trouvera son apogée avec le don de la vie éternelle "promise avant l'origine des temps". 2Ti 1.9; Tit 1.2

Jésus-Christ incarné manifeste "la justice de Dieu" (Ro 3.21) à travers son acte de rédemption qui apporte le salut gratuit. Ro 3.24

-La manifestation finale de Dieu aura lieu à l'avènement de Jésus-Christ. 1Pe 5.4 (cf. Col. 3.4; 1 Jean. 3.2)

Lors du jugement, l'œuvre de chacun sera révélée(manifestée) et éprouvée. 1Co 3.13 - Le jour du Seigneur sera grand et magnifique. Ac 2.20

Cependant, maintenant, les chrétiens sont unis au Christ dans leurs souffrances, afin que la vie de Jésus se manifeste(soit vue) dans leur corps. 1Co 4.10

Dans 1 Cor. 12.7, l'expression. "la manifestation de l'Esprit" peut être interprétée de 2 manières:

a) Le Saint-Esprit lui-même est manifesté à l'homme;

b) Il lui (se) révèle quelque chose, peut-être) (par) les dons qui attestent sa présence.

Note personnelle : Le Saint-Esprit se manifeste, rend sa présence évidente : visible et audible, par ses dons : la manifestation de l’Esprit.

 

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