|
||
|
confiance en Dieu dans la souffrance. Nous traversons des épreuves, des souffrances physique, psychiques et parfois spirituelles, familiales, ou nous avons des amies très proche qui s'y trouvent confrontées. Alors commence le bon combat de la foi en Jésus- Christ. Car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en Lui, mais encore de souffrir pour Lui, en soutenant le même combat que vous m'avez vu soutenir, et que vous apprenez maintenant que je soutiens. Philippiens 1. 29 et 30. Par l'affliction, Dieu nous enseigne de précieuses leçons que nous n'apprendrions jamais autrement. A travers elle, Il nous montre notre vide et notre faiblesse, nous attire au trône de la grâce, purifie nos pensées et nos sentiments, nous sèvre du monde et nous fait soupirer après le ciel. Nous sommes appelés à souffrir. Paul déclare même que c'est un privilège de souffrir pour Christ. La souffrance, un privilège, un objectif ? Ces mots résonnent de façon étrange à nos oreilles. Que cherche Dieu ? Son désir de nous rendre semblables à l'image de Christ et les moyens qu'il emploie pour y parvenir sont certainement à l'opposé de nos pensées. Pourquoi endurer l'épreuve ? Qu'elle attitude adopter face à la souffrance ? Ce sont de bonnes questions qui nous aident à mieux saisir le désir ardent et profond de Dieu de nous voir nous attacher à ce qu'il y a de plus élevé, de meilleur et d'éternel, vivre pour cela. L'apôtre Pierre écrit : C'est à cela, en effet, que vous avez été appelés, parce que Christ lui a souffert pour vous et vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces. 1Pierre 2. 21 L'objectif, c'est croître par la souffrance.
Nous avons vu dans une réflexion précédente, que
Dieu fait coopérer toutes choses à notre bien. Nous lisons dans 2 Corinthiens 1.3 à 11.
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur
Jésus–Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute
consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin
que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de
Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque
affliction ! Au
travers des souffrances, Dieu est là pour nous consoler, pour
nous apaiser. Il ne s'agit pas de nous appuyer sur nos propres forces car lorsque nous sommes dans l'affliction elles sont bien faibles. Nous nous appuyons sur la force de Dieu. Comme l'écrit l'apôtre Paul C'est Christ qui nous a délivrés et qui nous délivrera d'une telle mort, Lui en qui nous espèrons qui nous délivrera encore. La souffrance est également une nécessité pour nous, car elle anéantit la prétention que la vie est raisonnable et bonne, prétention à chercher où il ne faut pas la satisfaction de notre âme. La première lettre de Pierre, nous éclaire sur le but des épreuves. Quelles vérités les passages bibliques suivants nous apprennent-ils sur Dieu, sur les objectifs qu'Il poursuit par le moyen de la souffrance et sur notre réaction face à l'épreuve ? 1 Pierre 1.3à9
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus–Christ, qui,
selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une
espérance vivante, par la résurrection de Jésus–Christ d’entre
les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni
souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à
vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour
le salut prêt à être révélé dans les derniers temps ! Lorsque nous souffrons, notre foi en Dieu est réellement mise à l'épreuve. La foi est plus précieuse que l'or périssable, qui cependant est éprouvé par le feu, et le résultat final, après avoir été éprouvée sera la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, lui que nous aimons sans l'avoir vu, en qui nous croyons sans le voir encore, mais nous réjouissant d'une joie merveilleuse et glorieuse, parce que nous obtiendrons le salut de nos âmes pour prix de notre foi. C'est une grâce de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. Combien c'est difficile de souffrir, nous n'aimons pas cela, que ce soit moralement ou physiquement, nous préférons être en bonne forme et que tout aille bien ! Jésus qui a été injurié, maltraité, est resté calme devant ces bourreaux, Lui qui à porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice. 1 Pierre 2.18 à 25
Christ aussi a souffert pour nous, nous laissant un exemple,
afin que nous suivons ses traces. Faire confiance à Dieu.
Soyons sûres d'une chose : pour le croyant, toute souffrance a
un sens et l'adversité lui est bénéfique. Il ne fait pas de
doute que l'adversité est pénible. Elle nous prend souvent par
surprise au moment ou l'on s'y attend le moins, dans nos moments
les plus vulnérables. Il nous arrive parfois lorsque nous traversons une épreuve ou une souffrance qu'elle qu'elle soit, d'avoir l'impression d'un nuage au-dessus de nos têtes. Il
y a quelques années, nous avions une rencontre pastorale de
secteur, nous étions une trentaine de personnes, frères et sœurs
en Christ, réunies écoutant l'enseignement de la Parole de
Dieu, avec des temps de prière. A un moment nous étions debout,
quelques paroles d'encouragements et d'avertissements étaient
données. J'étais là en écoutant bien attentivement, car nous
nous attendons toujours que le Seigneur nous parle par l'un ou
l'autre, dans de tels instants. "Vous allez avoir de gros problèmes, vous allez tout perdre, travail, maison et vous aurez des difficultés avec vos enfants, (à l'époque, ils avaient quatre garçons qui étaient bien jeunes.) Vous aurez des problèmes de santé. Mais Je ne vous laisserais pas, je serai avec vous dans les difficultés, je ne vous abandonnerai pas, gardez confiance, je serai toujours là."
J'en tremblais comme vous pouvez l'imaginer, ce n'est pas
évident d'annoncer ce genre de parole.
Je
les ai rencontré depuis plusieurs fois. Leur force, ils l'ont
bien trouvée auprès du Seigneur, car sans Lui ils auraient eu du
mal à faire face. C'est toujours galère! Mais ils ont mis toute
leur confiance en Dieu et cela depuis 20 ans environ. Ils paient
toujours leur dette. Il importe de nous rappeler que lorsque nous souffrons , nous ne sommes pas seules. Non seulement Dieu est avec nous, mais nos frères et sœurs dans la foi partagent les mêmes souffrances.
Notre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant,
cherchant qui il dévorera. Dieu dit encore :
Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; Et les fleuves, ils
ne te submergeront point. Dans toutes leurs détresses ils n'ont pas été sans secours, et l'ange qui est devant sa face les a sauvés; Il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde , et constamment il les a soutenus et portés. Esaïe 63.9 Bannir la crainte qui peut nous envahir
Restons fermes dans notre foi , sans se laisser ébranler par les
soucis. Ce n'est pas facile, c'est une lutte quotidienne,
lorsque nous traversons les eaux où le feu de l'épreuve, le
Seigneur est toujours là pour nous tenir la main. C'est le bon
combat ! c'est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. Actes 14.22 Nous pouvons nous réjouir malgré les souffrances, persévérer dans notre confiance en Dieu et dépendre davantage de LUI ! Toutefois je veux me réjouir en L'Eternel, le Dieu de mon salut, auprès duquel je puise mes forces chaque jour. Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et Il me fait marcher sur mes lieux élevés. Habakuk 3. 18 et 19 N'ayons pas de crainte même si nous nous sentons seule, si nous sommes triste, le cœur lourd un peu désemparée de ce qui nous arrive, l'esprit abattu , vide. Nous avons le Saint-Esprit en nous et Il nous soutient.
Et vous n'avez pas reçu un esprit de servitude, pour être encore
dans la crainte; mais vous avez reçu un esprit d'adoption, par
lequel nous crions; Abba ! Père Quand nous sommes dans la détresse, abattue, découragée , attendant la délivrance qui tarde à venir, c'est le trou noir, la panique. mais malgré cet état d'esprit, nous ne sommes pas perdues.
Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à
l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir;
persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus;
Lorsque nous lisons ses passages de la parole de Dieu, que nous
nous tenons dans sa sainte présence, Il nous donne la paix, ce
sont des luttes permanentes, mais nous progressons, notre foi
grandit, nous voyons combien nous sommes bien faibles, et c'est
dans notre faiblesse que le Seigneur nous rend fort. C'est dans la fournaise de l'épreuve que votre véritable personnalité se révèle...Si le feu de l'épreuve a forgé votre caractère, Dieu se servira de vous pour fortifier les autres. Ainsi, par la souffrance, Dieu risque de briser sa relation avec nous, afin de l'approfondir. Chaque fois que nous faisons le choix implicite de Lui faire confiance, nous sommes libérées du poids oppressant de la souffrance, nous sommes attirées plus près de notre précieux Sauveur. Les autres verront ainsi que nous avons été avec Jésus. ( Pensée de Oswald Chambers;) Nous pouvons lire et réfléchir attentivement à la manière dont Dieu se sert de l'affliction, afin de Lui faire confiance.
C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même lorsque
notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se
renouvelle de jour en jour. Servir Dieu avec une crainte respectueuse. Tu craindras l'Eternel, ton Dieu, tu le serviras, tu t'attacheras à lui, et tu jugeras par son nom. Deutéronome 10. 20
Nous qui craignons Dieu, nous Le reconnaissons comme la réalité
ultime, et nous réagissons en conséquence.
Dans notre désir de devenir des femmes résolues, qui cultivent
des projets, il est indispensable que nous comprenions bien ce
qu'est la crainte de Dieu. Sans ce profond respect et cette
révérence que nous devons au Seigneur, il est difficile de Lui
permettre de nous rendre conformes à l'image de son Fils.
Soyons sobres, et ayons une entière espérance dans la grâce qui
nous sera apportée, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. Nous ne devons pas avoir peur de Dieu, mais vivre dans le respect émerveillé de notre Père qui est dans les Cieux, le temps de la durée de notre pèlerinage sur cette terre. L'Eternel agrée celles qui le craignent, celles qui s'attendent à sa bienveillance.
Dans Exode. 1. 15 à 21.Les sages-femmes des Hébreux, nommées
l'une Shiphra, et l'autre Pua, n'ont pas obéi au roi d'Egypte
qui leur avait demandé de faire mourir tous les garçons qui
devaient naître, de ne laisser en vie que les filles. "Offrez-Lui votre humble respect, comme un enfant, marchez selon ses lois, tenez compte de sa volonté. Ne redoutez pas la colère des hommes, ne vous laissez pas entraîner dans le péché par la virulence de leurs menaces; craignez Dieu, ni personne ni rien d'autre." (Charles H Spurgeon) Les
écritures regorgent de promesses et d'exemples de bienfaits qui
découlent de la crainte de Dieu
L'ange de l'Eternel campe autour de ceux qui le craignent,. Vie de femme chrétienne
|
|
Lire aussi : |