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Fait
de société.
Il y a quelque temps j'ai été étonnée (peut-être vous également) de
ce qui s'est passé dans une école de notre pays.
Des parents d'élèves ont été choqués de ce qu'un enseignant a lu un
ouvrage sur l'esclavage dont certains passages sont particulièrement
violents et cela dans une classe de primaire CM1-CM2, c'est à dire à
des enfants de 9 à 11ans.
Nos petits chérubins sortent tout juste des livres de comptines ou de
bandes dessinées !!! des livres adaptés à leur âge, et bien
sélectionnés par les parents ou grands parents.
Oh! qu'elle ne fut pas la désagréable nouvelle pour les parents qui
font tout pour protéger leurs enfants le plus longtemps possible de
toutes ces choses du monde.
Lorsque le petit garçon où la petite fille rentre de l'école en
pleurant le voyant si mal, automatiquement la maman lui demande ce
qui s'est passé ! elle ne comprenait pas de voir son enfant dans un
état pareil. «maman , on a lu une histoire en cours et j'ai pleuré »
lui a-t-il expliqué en lui résumant des passages d'un livre étudié
le jour. Un ouvrage traitant de l'esclavage et racontant entre
autres le viol d'une fillette.....et bien d'autres violences qu'on
subi les négriers, dans des termes susceptibles de heurter de jeunes
écoliers.
Les parents sont vite intervenus et ont créé le collectif de parents
indignés ( CPI), ce sont rassemblés dès le lendemain pour distribuer
des tracts appelant à la « protection des enfants » et ils ont mis
en ligne une pétition depuis le 1Mars pour recueillir des
signatures.
Etant une mamie de 7 petits enfants, dont un de 9 ans, combien je me
sens touchée par cette affaire et suis solidaire aves ses familles
dans le chagrin, l'écœurement!
Au cœur de cette polémique un roman publié chez Actes Sud Junior;
« Betty-Cotton » qui était destiné aux ados, c'est à dire à un
public averti, pas avant 13-14 ans.
Ce qui scandalise les parents, c'est qu'il a été intégralement lu a
des enfants trop jeunes, les enseignants ont manqué de sagesse, de
vigilance! Les mots étaient trop crus et violents pour leur âge.
Témoignage de la mère d'un écolier.
"Quand j'ai réussi à me procurer les extraits du livre, j'ai été
profondément choquée que mon enfant ait dû entendre cela. Les mots
étaient bien trop crus et violents pour son âge, explique cette
maman dont le fils, affirme-t-elle, semble « perturbé » depuis cette
lecture."
Un enseignant peut aborder tous les sujets, mais il doit adapter son
propos au public qu'il a en face de lui. Avoir lu de tels passages,
avec des détails sexuels aussi barbares, sans que les parents ne
soient au courant, sans en parler en amont aux enfants , est
totalement « contre-productif » affirme le président du collectif de
parents.
Alertée par les parents, l'inspection académique, qui n'a pas
répondu tout de suite aux sollicitations, a décidé de la mise en
place d'une cellule d'écoute animée par une psychologue afin que les
enfants parlent de ce qu'ils avaient ressenti à l'écoute de
l'ouvrage.
L'enseignant mis en cause, pour lui, c'était un « devoir de
réserve » lié à son statut de fonctionnaire, n'a pas lu ce roman pour choquer mais pour son aspect pédagogique
et humain, notait un membre du corps enseignant de cet
établissement. Et il a accompagné sa lecture d'un travail sur le
respect de l'autre et de la dignité humaine.
Réduire ce travail à la lecture de cette scène, certes violente, est
totalement disproportionné.
Cependant, les parents comptent bien continuer leur action et
demandent que « l'Education nationale prenne ses responsabilités
face à ce fait grave ».Ils réclament en outre la mise en place d'une
autre cellule psychologique, cette fois individuelle. S'ils ne sont
pas entendus, assurent-ils, leur action pourrait s'étendre au
domaine pénal.
C'est un article que j'ai lu dans un journal, et écrit par Florence
Méréo.
L'auteur de ce livre
« C'est de l'inconscience de lire cela à des enfants de 9 ans » dit
Corinne Albaut. Auteur de ce livre.
Son livre, paru en 2005, est un ouvrage témoignage pendant la
période de l'esclavage. « Un devoir de mémoire » explique l'auteur.
Et pourtant cette écrivain est la première embêtée par cette
histoire. Car, assure-t-elle mon livre n'est pas du tout destiné et
adapté à des enfants si petits. Il s'adresse à des adolescents à
partir de 13-14 ans selon leur maturité évidemment. C'est de
l'inconscience de lire cela à des si jeunes enfants, souligne-t-elle!
L'écrivain qui a beaucoup voyagé en Louisiane et au Sénégal, s'est
inspirée de ce qu'elle a vu sur place, les plantations, les lieux de
départ des esclaves, pour écrire ce roman parlant d'une jeune
fillette arrachée à son village africain pour rejoindre la Louisiane
et y être vendue à un propriétaire qui en fera son souffre-douleur.
Dès l'instant ou sa concerne un enfant, quelque soit sa nationalité,
nous sommes touchées, que l'on soit parents ou grands parents ! Ça fait mal
intérieurement, nous faisons tout pour les protéger. Hélas!
Quotidiennement nous lisons dans la presse, des malheurs qui touchent
les familles, même dans notre pays; Prions sans cesse pour que le
Seigneur les protège du mal.
Depuis le mois d'Avril vient de s'ouvrir à Nantes un mémorial sur
les Négriers, avec mon mari nous sommes allées le visiter, c'est
vraiment émouvant tous ces témoignages de ses pauvres gens qui ont
tellement été humiliés, maltraités, torturés, j'ai notamment relevé
le témoignage du «Pasteur Baptiste Martin Luther King»
Martin Luther King
Pasteur Baptiste, afro-américain né a Atlanta en Géorgie le 15
Janvier 1929. Assassiné le 4 Avril 1968 à Memphis Tennessee.
Égalité raciale, liberté et fierté
Au-delà de son combat pour l'égalité
raciale, du discours "I have a
dream" où il imagine que ses
"quatre jeunes enfants vivront
un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par
la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur
personne" et de la victoire
politique avec les votes des Civil Rights Act et
Voting Rights Act, Martin Luther King a identifié
que l'égalité raciale ne vient pas seulement des lois
qui défendent la personne mais surtout de la façon dont
cette personne se perçoit elle-même :
« Aussi longtemps que l'esprit est
mis en esclavage, le corps ne peut jamais être libre. La
liberté psychologique, un ferme sens d'estime de soi,
est l'arme la plus puissante contre la longue nuit de
l'esclavage physique. Aucune proclamation d'émancipation
lincolnienne ou charte des droits civiques johnsonienne
ne peut apporter totalement cette sorte de liberté. Le
nègre sera libre quand il atteindra les profondeurs de
son être et qu'il signera avec le stylo et l'encre de
son humanité affirmée sa propre déclaration
d'émancipation. Et avec un esprit tendu vers la vraie
estime de soi, le nègre doit rejeter fièrement les
menottes de l'auto-abnégation et dire à lui-même et au
monde : “Je suis quelqu'un. Je suis une personne. Je
suis un homme avec dignité et honneur. J'ai une histoire
riche et noble”. »
Foi, amour et pouvoir
De par sa vocation de pasteur, Martin
Luther King place la Bible au cœur de son message,
considérant que l'humanité a été depuis trop longtemps
«dans la montagne de la violence», qu'elle devait aller
vers «la terre promise de justice et de fraternité».
Pour lui cet objectif est une mission divine car on «ne
devrait jamais se satisfaire
d'objectifs inachevés […], toujours maintenir une sorte
de mécontentement divin ».
Cette volonté divine et ce message
d'amour transmis par l'Évangile impliquent selon lui une
volonté inébranlable face à l'adversité, « un esprit dur
et un cœur tendre », comme enseigné directement par
Jésus à ses disciples :
« Jésus reconnut la nécessité de mélanger les opposés.
Il savait que ses disciples devraient faire face à un
monde difficile et hostile, où ils auraient à se
confronter à la récalcitrance des politiques et à
l'intransigeance des protecteurs de l'ordre ancien […]
Et il leur donna une formule d'action, “soyez aussi sage
que des serpents et aussi inoffensifs que des colombes”.
»
L'amour n'est donc plus pour Martin
Luther seulement une fin mais aussi un moyen d'arriver à
la paix et la justice mondiale, et il réfute la notion
de faiblesse de l'amour qu'ont émise certains
philosophes dont Nietzsche :
« Cette demande d'une communauté mondiale qui élève les
problèmes de voisinage au-delà de la tribu, la race, la
classe et la nation est en réalité un appel pour un
amour universel et inconditionnel de l'humanité tout
entière. Ce concept souvent incompris, souvent mal
interprété, si rapidement éludé par les Nietzsche du
monde comme une force faible et lâche, est maintenant
devenue une nécessité absolue pour la survie de l'homme.
Quand je parle d'amour je ne parle pas d'une espèce de
réponse sentimentale et faible. Je ne parle pas d'une
force qui est juste un non-sens sentimental. Je parle
d'une force que toutes les grandes religions du monde
ont vu comme le principe unifiant suprême de la vie.
L'amour est la clef qui ouvre la porte qui mène à la
réalité ultime. »
Rencontre de Martin Luther King et
Lyndon Johnson à la maison blanche, 1966.
Martin Luther King considère que le
pouvoir dans ce contexte n'est pas quelque chose de
mauvais en soi à partir du moment où il est compris et
utilisé correctement, c'est-à-dire quand il n'est pas
considéré comme l'opposé exact de l'amour. Pour lui, la
mauvaise interprétation que l'amour est l'abandon du
pouvoir et le pouvoir un déni d'amour est la raison pour
laquelle Nietzsche a rejeté le concept chrétien d'amour
et les théologiens chrétiens le concept nietzschéen de
la volonté de puissance.
« Le pouvoir sans amour est dangereux et abusif, l'amour
sans pouvoir est sentimental et anémique. Le pouvoir à
son meilleur est l'amour implémentant la demande de
justice, et la justice à son meilleur est le pouvoir
corrigeant tout ce qui fait obstacle à l'amour. »
Une lutte pour le pouvoir sans amour
ou conscience est donc vouée à l'échec, que ce soit pour
les blancs ou les noirs. Pour lui « c'est cette
collision entre un pouvoir immoral et une moralité
impuissante qui constitue la crise majeure de notre
temps ».
Bien qu'homme de foi, Martin Luther
est pour la laïcité et il approuve une décision de la
Cour suprême d'interdire la prière dans les écoles
publiques. Il commente que « cela ne cherche pas à
mettre hors la loi la prière ou la croyance en Dieu.
Dans une société pluraliste comme la nôtre, qui doit
déterminer quelle prière doit être dite et par qui ?
Légalement, constitutionnellement ou autre, l'État n'a
certainement pas ce droit ».
Science et religion
Pour Martin Luther, si la violence et la guerre
deviennent si destructrices, c'est aussi parce que la vitesse du
progrès scientifique a dépassé celle du développement de l'éthique
et la morale, qui n'ont pu toujours restreindre ses applications
négatives. S'il souligne avec humour que « notre pouvoir
scientifique a dépassé notre pouvoir spirituel. Nous avons des
missiles guidés et des hommes désorientés. »[,
Martin Luther King ne rend pas la science responsable de tous les
maux pour autant et met en avant sa complémentarité avec la religion
et l'éthique dans le développement humain :
«
La science enquête ; la religion interprète. La science donne à
l'homme la connaissance qui est le pouvoir; la religion donne à
l'homme la sagesse qui est le contrôle. La science s'occupe
principalement des faits ; la religion s'occupe principalement des
valeurs. Les deux ne sont pas rivales. Elles sont complémentaires.
Texte
tiré de sa biographie sur « Wilképédia. »
Conclusion
Colossiens 3.1à15
Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d 'en
haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux
choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre.
...
Il n'y a ni Grec ni Juif, ni circoncis, ni incirconcis, ni barbare
ni scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout et en tous. vt
11
... Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour
former un seul corps, règne dans vos cœurs, et soyez
reconnaissants. vt 15
Vie de femme chrétienne
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