L'amour
Lecture
1 Corinthiens 12:31 à 14:1 (Version Parole Vivante)
Aspirez
aux dons les meilleurs et les plus utiles d’entre eux. Pour cela, je
vais vous indiquer la voie par excellence, celle qui surpasse toutes les
autres.
En
effet, si je savais parler toutes les langues des hommes et même celles
des anges, mais que je n’aie pas l’amour, je ne serais rien de plus
qu’une trompette claironnante ou une cymbale bruyante.
Si
je n’ai pas l’amour, j’ai beau être le plus inspiré des
porte-parole de Dieu, connaître tous les secrets de son plan et être
versé dans toutes les sciences, je peux même avoir une foi absolue au
point de transporter des montagnes: sans amour je ne suis rien.
Quand
je me dépouillerais de tous mes biens pour la nourriture des affamés,
quand je distribuerais en aumônes tout ce que je possède, quand même je
me ferais brûler pour mes convictions, si je n’ai pas d’amour, cela
ne me sert de rien.
Celui
qui aime est patient, il sait attendre; son cœur est largement ouvert aux
autres. Il est serviable, plein de bonté et de bienveillance; il cherche
à être constructif et se plaît à faire du bien aux autres. L’amour
vrai n’est pas possessif, il ne cherche pas à accaparer, il est libre
de toute envie, il ne connaît pas la jalousie. Lorsqu’on aime, on ne
cherche pas à se faire valoir, on n’agit pas de manière présomptueuse.
Celui qui se rengorge, s’étale et s’enfle d’orgueil n’est pas
inspiré par l’amour. Aimer, c’est aussi se conduire avec droiture et
tact. L’amour prend des égards et évite de blesser ou de scandaliser,
il n’est pas dédaigneux.
Celui
qui aime ne saurait agir à la légère ou commettre des actes
inconvenants. Aimer, c’est ne pas penser d’abord à soi, chercher son
propre intérêt, insister sur ses droits. L’amour n’est pas
irritable, il ne s’aigrit pas contre les autres. Il n’est pas
susceptible. Quand on aime, on ne médite pas le mal et on ne le soupçonne
pas chez les autres. Si on subit des torts, on n’en garde pas rancune.
Découvrir
une injustice, ou voir commettre le mal, ne fait pas plaisir à celui qui
aime. Il se place du côté de la vérité et se réjouit lorsqu’elle
triomphe.
L’amour
couvre tout: il souffre, endure et pardonne. Il sait passer par-dessus les
fautes d’autrui. Aimer, c’est faire confiance à l’autre et attendre
le meilleur de lui, c’est espérer sans faiblir, sans jamais abandonner.
C’est savoir tout porter, tout surmonter.
L’amour
n’aura pas de fin. Les prédications inspirées passeront, les prières
en langues cesseront et toutes nos connaissances s’évanouiront
Notre
science, d’ailleurs, est bien limitée, nous ne connaissons que quelques
fragments de la Vérité, et même nos prédications les plus inspirées
n’en reflètent qu’une petite partie.
Mais
le jour où la Perfection apparaîtra, ce qui est fragmentaire se trouvera
dépassé et toute imperfection tombera.
Lorsque
j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je raisonnais en enfant,
mes jugements étaient puérils. Une fois devenu homme, je me suis défait
de ces enfantillages qui ont perdu leur raison d’être.
Aujourd’hui,
certes, nous ne percevons qu’une image confuse de la réalité, nous
voyons comme dans un miroir et bien des énigmes demeurent. Alors, nous
verrons directement, face à face. Dans le temps présent, je connais
d’une manière imparfaite et partielle, mais alors je connaîtrai aussi
parfaitement que Dieu me connaît et je comprendrai comme j’ai été
moi-même compris.
En
somme, trois choses demeurent: la foi, l’espérance et l’amour, mais
la plus grande d’entre elles, c’est l’amour.
Recherchez
avant tout cet amour, mettez tout votre soin à en être remplis. Aspirez
cependant aussi aux "manifestations de l’Esprit" et, de préférence,
au don de la prédication inspirée par l’Esprit de Dieu.
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