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Marie Madeleine Marie Madeleine, son nom veut dire « Amertume ». Injustement traitée de prostituée dans nombre de récits populaires, la Bible nous dit que Marie était possédée par sept démons. Elle souffrait probablement d'une grave maladie mentale ou physique, dont Jésus l'a délivrée. C 'est un bel exemple de femme manifestement reconnaissante de la grâce merveilleuse de Dieu. Sa tristesse : c'est d'avoir assister à l'agonie de Jésus au calvaire. Sa joie: Etre la première témoin de la Résurrection. Son histoire. Elle n'était qu'une ombre parmi les ombres de ce jardin où était le tombeau, reconnaissante à l'obscurité de cacher ses propres ténèbres et de dissimuler ses larmes. Elle s'est peut-être posé ces questions ? Comment la terre peut-elle continuer de tourner comme si rien ne s'était passé? Comment les montagnes ne s'effondrent-elles pas? Pourquoi le ciel ne s'est -il pas déchiré? Ont-ils donc tous perdu la tête? Personne ne s'est rendu compte que le monde est vide, depuis deux jours déjà? Pendant les trois dernières années, elle avait suivi le maître à travers la Galilée et la Judée pourvoyant à ses besoins grâce à sa petite cagnotte. Elle aimait sa compagnie, ses discours, sa gentillesse toutes les fois qu'il la voyait. Elle était à ses côtés, c'était un privilège elle racontait son histoire, tellement heureuse de faire partie de sa bande croissante de disciples. Sa ville Magdala. Elle avait grandi à Magdala, une ville prospère sur la rive occidentale de la Galilée. Mais, elle n'avait pas prospéré. Comment une femme pourrait-elle s'épanouir quand son esprit est rempli de démons qui en font une pâte à modeler? Ils ne lui accordaient aucune pitié, aucun répit. Elle avait perdu toutes ses illusions, enfermée dans un monde de cauchemar comme dans une boîte dont on aurait jeté la clef, l'isolant même des plus simples petits plaisirs de la vie. Et puis, un jour Jésus est venu. Un docteur de la loi comme elle n'en avait jamais rencontré, qui ne semblait pas effrayé ni repoussé par sa maladie: "Marie !" Il l'avait appelée comme s'il il l'avait toujours connue. En dépit de la chaleur qu'il faisait, elle grelottait tandis qu'il s'approchait d'elle Elle reculait et cependant elle voyait cette grande lumière avancer vers elle. Ceux qui l'avaient si longtemps torturée imploraient un peu de pitié. Mais il ne leur en avait accordé aucune. Marie Madeleine, une femme possédée par sept démons, avait recouvré tout son bon sens; son asservissement faisait partie des choses du passé. Depuis lors, tout Magdala s'émerveillait de sa transformation. Avant d'avoir rencontré Jésus, ses yeux étaient comme fermés avalant la clarté du ciel; à présent, ils brillaient comme des étoiles dans le firmament. Comment Marie aurait-elle pu ne pas aimer un tel homme? Comment pourrait-elle ne pas tout faire pour lui plaire? Elle vivait déjà déjà dans les cieux quand elle était près de Jésus: constater guérison sur guérison, être émue, étonnée, régénérée par son enseignement, est-ce que ce n'était pas l'apogée pour elle? Jésus avait des ennemis. Mais Jésus avait des ennemis ,elle le savait, des chefs religieux de Jérusalem mortifiés par son franc- parler et offensés par son manque irritant de diplomatie. Tous les pièges qu'ils lui avaient tendus avaient échoué jusqu'ici. Mais ils avaient frappé subitement, quoique Jérusalem ait été remplie de visiteurs venus fêter la Pâque. La garde du Temple l'avait arrêté de nuit, l'avait livré aux autorités romaines, qui l'avaient ignominieusement traité et presque fouetté à mort. Le maître de Galilée, qui promettait aux pauvres en esprit d'hériter le royaume des cieux était maintenant dans les chaînes. Sa faim et sa soif de justice non seulement ne l'avaient pas comblé mais l'avaient laissé vide et cassé. Lui, le béni du Père, ils l'avaient transformé en malédiction vivante, exposé quasiment nu et sanguinolent sur une croix. Marie fit de son mieux pour combattre les maudites ombres qui rôdaient, pendant qu'il endurait les heures terribles de son agonie; elle était aussi incapable de regarder l'affreux spectacle devant elle que de s'en détourner. Mais sa souffrance à lui était si horrible qu'elle se devait de rester là. Après, elle observa Nicodème et Joseph d'Arimathée qui descendaient son corps du bois. Doucement, ils l'enveloppèrent dans la myrrhe et l'aloès, suffisamment pour enterrer un roi. Ce n'est qu'une fois le sépulcre scellé par une lourde pierre, qu'enfin Marie s'en alla. Le sabbat. Après le sabbat, le premier jour de la semaine, Marie-Madeleine et l'autre Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent pourtant encore d'avantage d'aromates, pour aller embaumer Jésus. Marc 16. 1à 8 Pressant le pas avant que le soleil se lève sur ce dimanche, elles furent au caveau. Elles disaient entre elles : Qui nous roulera la pierre? Comment rouler cet énorme rocher? se demandaient-elles. A leur grande surprise, voilà que ça l'était déjà! Les bandelettes de toile se trouvaient sur le sol et bien plié le linge qu'on avait si soigneusement enroulé autour de sa tête. Mais qu'est-ce qu'ils ont fait de son corps? s'inquiétaient -elles. Marie Madeleine, dans le secret de son cœur, était bien déçue qu'on lui ait volé cette dernière chance de le toucher pour prendre soin de lui, c'était plus qu'elle ne pouvait supporter! Près du tombeau, elle pleurait. Et, levant les yeux, elles aperçurent que la pierre, qui était cependant très grande et lourde, avait été roulée. Elles entrèrent dans le sépulcre, virent un jeune homme assis à droite vêtu d'une robe blanche Elles furent épouvantées. Femme , pourquoi pleures -tu? Parce qu'on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l'a mis. Il leur dit: Ne vous épouvantez pas. Vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié? Il n'est point ici; il est ressuscité. Elles sortirent du sépulcre et s'enfuirent. La peur et le trouble les avaient saisies, elles ne dirent rien à personne, à cause de leur effroi. Marc 16. 8. Si nous avions été là au moment des faits nous aurions, sans aucun doute, les mêmes frayeurs et les mêmes questions .Comment cela est-il possible ? Ils l'avaient pourtant bien enseveli? Jésus , étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine. Apparut d'abord à Marie de Magdala de laquelle il avait chassé sept démons . Verset 9 Jésus avait prononcé son nom d'une bien étrange manière.. Comme traversée d'un courant électrique, elle s'exclama: « Rabbouni! » (ce qui signifie: Maître). Lentement, le soleil se levait. Jésus, celui qui l'avait arrachée à une mort vivante, était lui-même ressuscité des morts. Marie se souvint alors des paroles du prophète Esaïe 9. 1 "Le peuple qui marche dans les ténèbres voit une grande lumière; sur ceux qui habitent le pays de l'ombre de la mort, une lumière resplendit." Le jardin où se trouvait ce tombeau, et qui lui semblait récemment une forêt touffue et ténébreuse, lui paraissait maintenant clair et lumineux comme le plus vert paradis. Jésus ressuscité apparut, non aux chefs et aux rois, ni à tous ses disciples masculins, mais à une femme que l'amour avait soutenue à la croix et qui l'avait conduite à la tombe. Marie-Madeleine autrefois affligée de sept démons, au témoignage irrecevable devant un tribunal qui méprisait les femmes, fut le premier témoin de la Résurrection. De nouveau , Dieu s'était révélé lui-même à une modeste, une humble femme, mais dont l'ouïe était assez sensible pour percevoir le message de son amour. Vie et Mœurs de son temps. A l'époque du Nouveau Testament, les femmes restaient aux fourneaux, aux ordres de leur mari. Elles restaient à la maison pour faire cuire le pain et les repas, s'occuper des enfants, filant, tissant, cousant, lavant et nettoyant, voilà le sort commun de ses femmes à l'époque. La plupart d'entre elles ont passé le plus clair de leur temps et de leur énergie dans la maison à prendre soin de leurs familles. (Ce qui n'est pas la vie d'aujourd'hui, il faut bien le souligner que les temps ont bien changé). Mais plusieurs femmes ont franchi les barrières culturelles, pour jouer un rôle marquant dans le ministère de Jésus. Même si les douze disciples, en bloc et eux seuls, sont mentionnés bien plus souvent que certaines femmes, Marie- Madeleine en faisait partie. Marc nous signale que des femmes "suivaient Jésus et le servaient." Marc. 15. 41. Pendant les années du sacerdoce de Jésus, quand lui et ses disciples étaient sans revenus et sans domicile fixe, ce sont des femmes qui sont intervenues. Elles piochaient dans leurs économies, afin de soutenir Jésus et les hommes qui le suivaient : Jeanne, femme de Chuza, intendant d'Hérode, Suzanne, et plusieurs autres, qui l'assistaient de leurs biens. Luc 8. 3. Pendant que Jésus enseignait et guérissait les malades, elles s'organisaient, faisaient les courses et préparaient des repas Peut-être se renseignaient-elles chez l'habitant pour leur trouver un toit, là où ils s'arrêtaient. Ces femmes laissent à supposer qu'elles n'avaient pas d'enfants, ou bien qu'ils étaient assez grands pour qu'elles n'aient plus à s'en occuper. Leurs responsabilités allégées, elles s'occupaient de Jésus et de tous ceux qu'ils l'accompagnaient. Deux sœurs de Béthanie, Marie et Marthe, ouvraient toujours généreusement leur maison à Jésus quand il était en ville, lui procurant des repas chauds ainsi qu'un lieu provisoire de repos. Luc 10. 38 Jésus était assez proche de ces femmes et de leur frère Lazare pour les appeler ses amis. Jean11.11. La femme par excellence, dans toute la vie de Jésus, fut Marie, sa mère. Elles resta dans l'ombre pendant ces années de ministère public. Mais le tendre souci que Jésus avait d'elle alors qu'il agonisait sur le bois montre assez l'indéfectible amour d'un fils attentionné pour sa mère. Les femmes subirent l'intolérable spectacle de Jésus souffrant sur la croix, restant là, impuissantes jusqu'à ce qu'il rende le dernier soupir et même qu'il soit enterré. Les femmes furent les premières à se rendre au tombeau le dimanche matin; elles furent aussi les premières témoins de la résurrection. Jésus était respectueux des femmes L'évangile de Luc, en particulier, nous dépeint un Seigneur compréhensif et respectueux des femmes; il leur conférait un statut que la plupart d'entre elles n'avaient jamais eu l'occasion d'apprécier. Jésus, dont tous les évangiles relatent les échanges de bons procédés avec celles de son temps, reste pour nous, disciples sans distinction de sexe, un modèle à suivre quand à la déférence et la bienveillance à manifester aux femmes actuelles, avec lesquelles nous sommes en contact au travail, ou dans notre voisinage. Promesses. Jésus, non seulement connaissait le nom de Marie, mais il savait tout d'elle. Il se rappelait le jour où il avait chassé les sept démons. IL se rappelait toute la bonté et la générosité qu'elle avait manifestées. IL a su qu'elle souffrait de tout cœur avec lui, quand elle le regardait mourir sur la croix. Exactement comme Jésus connaissant les détails intimes de la vie de Marie, il sait tout, au sujet de chacune de nous. Si vous vous trouvez dans une période de découragement, de désespoir, que vous trouvez que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue, que le chagrin vous accable. Jésus prend soin de vous. Quand ceux que vous aimez vous abandonnent, quand vous pensez ne plus pouvoir tenir une minute de plus, quand vos problèmes vous écrasent. Jésus prend soin de vous. Il vous appelle par votre nom, de la même manière dont il s'est adressé à Marie -Madeleine. Et vous aussi, comme les femmes qui sont allées jusqu'au sépulcre, vous pouvez continuer, peut-être toujours un peu effrayée mais pourtant "avec une grande joie" Matthieu 28. 8. Nous avons des promesses dans la Bible qu'il est bon de se les rappeler: Ne crains rien, car je te rachète. Je t'appelle par ton nom: tu es à moi. Essaie 43. 1 Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou? Cependant, il n'en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de passereaux. Matthieu 10. 29 à 31. Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur. Romains 8. 39. Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous. Pierre .5. 7 Demandez à Dieu la foi et la patience d'attendre, pour voir son pouvoir de délivrance. Et notre prière peut-être celle-ci : "Seigneur fais de moi une femme comme Marie-Madeleine, elle qui te suivait non pas parce qu'elle avait une compréhension hors du commun, mais en raison d'un sentiment profond, de gratitude et d'amour pour la grâce que tu lui as accordée. Aide-moi à te remettre mes ténèbres, afin de m'en délivrer, et que tu m'inondes de la lumière de ta présence, tous les jours que tu me prêtes vie, et de fixer mes regards sur toi, ô Jésus!" Vie de femme chrétienne
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