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 Une femme de foi et de prière

Juges 4 et 5 "Dans ce temps-là, Déborah, prophétesse, femme de Lappidoth, était juge en Israël. Elle siégeait sous le palmier de Déborah, entre Rama et Béthel, dans la montagne d’Éphraïm; et les enfants d’Israël montaient vers elle pour être jugés."

La tâche de Déborah, prophétesse et seule femme juge en Israël, n'était pas facile car elle était aussi épouse et mère de famille. De plus, le peuple, qui lui avait été confié par Dieu, n’était pas soumis et parfois elle dut se remettre en question : "Est-ce vraiment la peine que j’en fasse autant pour ces Israélites qui sont tellement entêtés ? Conduire une foule aussi importante, ce n’est pas une mince affaire..."

Il semblait à Déborah que plus les Israélites se sentaient opprimés, plus ils s’en prenaient les uns aux autres : les hommes étaient devenus lâches et se laissaient vivre, ils commençaient à se jalouser et passaient leur temps à se critiquer au lieu d’essayer de trouver une solution. Elle avait appris malgré tout à garder sa paix avec Dieu, elle chantait des cantiques, avec Barak, à l’Éternel, le Dieu d’Israël. Le peuple voulait un chef pour les guider, ce qui en soi est normal, car les chefs étaient sans force en Israël, sans force (5 /7). Ils avaient expressément besoin d’un conducteur, d’un libérateur qui les sauverait de leurs ennemis . Ils se sont tournés vers Dieu pour obtenir de l’aide, pas un seul Israélite ne s’est présenté pour conduire le peuple.

Déborah a alors ressenti que Dieu l’appelait à être celle qui devait accomplir cette tâche si lourde. C’était déjà tellement difficile d’être juge ! Mais ils n'étaient pas tous de cet avis que ce soit une (simple) femme, comme ils l’appelaient, qui les dirige. Déborah ne se sentait pas vraiment à sa place, elle était avant tout une mère, elle n’était pas une guerrière ! Son esprit était troublé, tourmenté jusqu’à ce qu’elle abandonne la lutte.

« Mon Dieu » je ne comprends pas ce que tu veux faire avec moi pour ce peuple personne ne veut prendre la tête pour qu’elle raison que ce soit moi ? Je ne me sens pas à la hauteur d’une aussi grande tâche, c’est trop lourd pour moi et je suis déjà assez occupée, j’ai tellement à faire Seigneur, épargne-moi !

Sa prière à peine terminée elle reçue la paix de Dieu ! Son cœur fut soulagé elle remercia le Seigneur. Ensuite , le Seigneur lui donna ses instructions, elle envoya chercher Barak un de ses compagnons israélite et lui demanda de rassembler dix mille hommes des tribus de Nephtali et de Zabulon afin de se rendre au mont Thabor. Elle envoya appeler Barak, fils d’Abinoam, de Kédesch-Nephthali, et elle lui dit:

"N’est-ce pas l’ordre qu’a donné l’Éternel, le Dieu d’Israël? Va, dirige-toi sur le mont Thabor, et prends avec toi dix mille hommes des enfants de Nephthali et des enfants de Zabulon; j’attirerai vers toi, au torrent de Kison, Sisera, chef de l’armée de Jabin, avec ses chars et ses troupes, et je le livrerai entre tes mains." Juges 4:6-7.

Mais Barak avait peur.

« Si tu viens avec moi, j’irai , lui dit-il. Mais si tu ne viens pas avec moi, je n’irai pas » Juges 4:8.

Elle répondit :

"J’irai bien avec toi, mais tu n’auras point de gloire sur la voie où tu marches, car l’Éternel livrera Sisera entre les mains d’une femme."

Et Débora se leva, et elle se rendit avec Barak à Kédesch. Ils ont donc assemblé les dix-mille hommes et l’Éternel mit en déroute, devant Barak, par le tranchant de l’épée, Sisera, tous ses chars et tout le camp. Sisera se réfugia à pied dans la tente de Jaël femme de Héber, le Kénien. Elle l’accueillit , elle lui ouvrit l’outre du lait, lui donna à boire et le couvrit. Très bonne hospitalière à première vue ! Il s’endormit profondément, elle s’approcha de lui sans faire de bruit et lui enfonça un pieu dans la tempe, qui pénétra jusqu’à terre. Il était tellement fatigué qu’il ne se rendit compte de rien ! Il s’est affaissé aux pieds de Jaël, il est tombé sans vie : Juges 4:21.
Après la victoire des Israélites, Déborah chanta ce cantique de louange :

"Alors des chefs se sont mis à la tête du peuple en Israël ;
Et le peuple s’est montré prêt à combattre ;
Bénissez -en l’Éternel ! (Juges 5:2)
Au temps de Schamgar, fils d’Anabt,
Au temps de Jaël, les routes étaient abandonnées .
Et ceux qui voyageaient prenaient les chemins détournés.
Les chefs étaient sans force en Israël, sans force.
Quand je me suis levée, moi, Déborah.
Quand je me suis levée comme une mère en Israël (Juges 5:6-7).
Alors le peuple descendit aux portes ;
Réveille-toi , réveille-toi Déborah ! dis un cantique
Réveille-toi, Barak, et emmène tes captifs,
Alors un reste du peuple triompha des puissants.
L’Éternel me donna la victoire sur les héros. (Juges 5:12,13).

Tous ces évènements passés, le pays d’Israël a été en paix durant quarante ans...

Déborah s’est vraiment mise au service du peuple. Eelle s’est levée à l’appel de Dieu. C’est la voix de Dieu qui la poussait à ce service. En voyant son zèle, les hommes d’Israël l’ont suivi et, ensemble, ont pu témoigner de la puissance de Dieu, de la manière dont leurs ennemis ont été mis en fuite . Elle loua l’Éternel à deux reprises pour ceux qui se sont montrés prêts à combattre à ses côtés.

"Mon cœur est aux chefs d’Israël, à ceux du peuple qui se sont montrés prêts à combattre. Bénissez l’Éternel." Juges 5:9 Moi Déborah je dois me lever !"

Déborah a entendu la voix de Dieu : elle savait l’écouter, elle LUI faisait confiance, elle savait que, de toute façon, Il disait la vérité, elle le connaissait, elle avait une étroite relation avec Lui. Elle a entendu parler de la patience de Dieu envers son peuple, qu’Il avait toujours répondu lorsqu’ils crièrent à Lui. Elle pouvait aussi témoigner de sa compassion et de son amour car elle avait vécu des situations où elle avait senti la présence de Dieu, elle aavit été attentive à sa voix. Elle ne faisait rien sans son approbation car, pour conduire un peuple aussi nombreux, il lui fallait du courage et, par moment, elle doutait de ses capacités. C’est pour cela qu’elle mettait toute sa confiance en son Dieu qui lui donnait la force pour aller de l’avant !

"Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-même. Car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. (Philippiens : 2 3et 13).

C’est Lui qui nous donne la volonté et les capacités afin que nous puissions accomplir ce qu’il nous demande.

Que se passe-t-il si je remets ma vie à Dieu ? D’abord je vais expérimenter une paix intérieure à laquelle seule je n’arriverais pas. Même pour faire front à l’adversité, dans les luttes et les combats pour résister à la tentation ,où je suis confrontée à chaque instant de ma vie ici-bas, j’ai besoin de la présence du Saint-Esprit en moi. Ma foi et ma confiance vont croître en LUI, comme Il se montre fidèle envers moi je parviens à LUI faire confiance à mon tour. Je fais tout pour LUI plaire, je suis désireuse de le servir et LUI être obéissante.

Déborah a chanté un cantique de victoire, elle aurait pu rester assise sur son tapis pour rendre ses jugements devant le peuple, mais elle s’est levée, telle "une mère en Israël" et s’est portée volontaire pour suivre Dieu dans la bataille. Elle a fait ce choix, elle a vu Dieu réduire à néant ses ennemis. C’est alors qu’elle a eu à cœur de chanter ce cantique :

"Périssent ainsi tous tes ennemis, ô Éternel !
Ceux qui l’aiment sont comme le soleil,
Quand il paraît dans sa force." Juges 5:31

Nous avons toutes à combattre nos propres ennemis. Parfois, se sont des voisins, des collègues de travail. Parfois cela peut être une philosophie qui nous égare de la vérité dans laquelle nous croyons et qui nous fait nous éloigner de la parole de Dieu. Nos ennemis sont souvent invisibles et pourtant tellement présents ! Nous ne veillons pas assez sur nous-mêmes, menaçant notre paix et détruisant nos relations, nos communautés, notre entourage, nous avons peur de mener la bataille et, à la fois, de ne pas la faire. Lorsque nous appartenons au Seigneur, nos ennemis deviennent aussi ses ennemis et nous pouvons nous aussi comme Déborah chanter des cantiques de victoire !

Dieu appelle souvent ses enfants à livrer des batailles pas aussi risquées que celles qu’à vécues Déborah : conduire son peuple dans la guerre, mais Il nous demande de combattre notre ego, de le laisser nous modeler, de grandir dans la sanctification, de Lui laisser les rênes de nos vies. La prière que nous pouvons adresser au Seigneur :

"Tu sais combien je suis faible, combien ma foi est hésitante,
Donne-moi Seigneur la force d'aller de l’avant.
Ta parole m’enseigne à te faire confiance avec un cœur sincère,
A ne pas me reposer sur mes propres connaissances
mais te reconnaître dans toutes mes voies.
Je sais que, si tu me conduis dans certaines tâches,
Tu me donneras les capacités de les  faire : j’en suis convaincue.
Si je n’ai pas la volonté , il est en Ton pouvoir de me changer.
Je vois comment Tu T’es servi de Déborah, une personne à priori ordinaire :
Tu Lui as donné les forces et la capacité de conduire cette armée.
Elle était à ton écoute !
J’aspire à ce que Tu me donnes, comme à Déborah, la force ,
Le vouloir et le savoir pour faire tout ce que tu me demandes
Et de resplendir pour ta gloire !
Je reconnais ta bonté et ta compassion
Et je te dis, Seigneur, combien je t’aime ! 
Alléluia !"

Vie de femme chrétienne

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