La lumière du monde
En ce moment le monde est plein de lumières multicolores, brillantes,
scintillantes, émerveillant petits et grands, du moins en partie, car
des régions entières de la terre sont plongées dans les ténèbres de
misère, de souffrance et de pauvreté extrême. Une partie de la planète
fait la fête, tandis qu'une autre pleure, tremble et meurt.
En fait le monde entier est dans les ténèbres à part quelques ilots de
vraie lumière, des lampes qui ça et là maintiennent leur clarté, parfois avec
difficulté et souffrance. Ce sont ceux qui un jour ont vu
et reçu la véritable lumière qui en venant dans le monde éclaire
toute homme.
La véritable lumière n'est pas une organisation religieuse, fut elle
"chrétienne", mais une personne unique et éternelle,
Jésus-Christ, Celui qui a dit :
Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les
ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean 8:12
Celui au sujet duquel il est écrit :
Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde,
éclaire tout homme.
Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le
monde ne l’a point connue.
Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue.
Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle
a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, (1-13) non du sang, ni de la volonté de la
chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Jean 1
Les maisons de mon village, les bâtiments officiels, les édifices
religieux, enguirlandés de ces lumières étincelantes, pourraient nous
faire croire que le monde fête celui qui est descendu du ciel il y deux
millénaires. Mais dans la réalité il n'en est rien. Le monde fait la
fête, c'est à dire mange, boit, s'offre des cadeaux, danse et se
réjouit, sans prendre véritablement conscience de l'évènement qui est à
l'origine de ce que tous appellent "Noël".
Il est intéressant de consulter les documents qui situent l'origine
de la fête de Noël. Voici un extrait de
l'encyclopédie Wikipédia qui relate brièvement l'historique de
cette fête.
Bien avant l'apparition du christianisme, l'époque du solstice d'hiver
était déjà une période charnière de l'année, qui regroupait de
nombreuses croyances relatives à la fertilité, la procréation et à
l'astronomie. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations.
Mais à part la fête chrétienne, aucune des fêtes décrites ci-après n'a
porté le nom de « Noël », même si certaines croyances pré-chrétiennes
ont peut-être continué à être pratiquées au moment de Noël après
l'apparition du mot.
Les peuples préhistoriques adoraient la lumière et ils avaient construit
des temples qui aidaient à comprendre l'arrivée des saisons pour les
premiers agriculteurs européens, les hommes du néolithique. Dans le
temple mégalithique de Newgrange en Irlande, la lumière du soleil ne
rentre que le jour du solstice d'hiver. Les Celtes faisaient de grands
feux aux solstices pour lutter contre les ténèbres. Ils avaient très
peur de ces périodes sombres durant lesquelles le jour durait moins
longtemps, mais en même temps, ils savaient que le soleil allait
réchauffer le sol et les plantes.
Chez les Vikings, un homme habillé d'une grande cape censé représenter
Odin le dieu scandinave de la guerre et souverain des divinités
nordiques, visitait les maisons afin de demander si tout allait bien et
d'offrir des friandises aux enfants sages.
La déesse égyptienne Isis est souvent représentée accroupie tenant
l'enfant Horus dans son giron. Elle est ainsi une préfiguration de la
Vierge Marie tenant l'enfant Jésus sur ses genoux.
Les Romains fêtaient les Saturnales : d'abord du 17 au 21 décembre, puis
plus tard du 17 au 24 décembre, les hommes et les femmes portaient des
guirlandes autour du cou et s'offraient toutes sortes de cadeaux. Les
gens sacrifiaient aussi symboliquement un mannequin représentant un
jeune homme, pensant ainsi transmettre la vitalité du personnage à la
nouvelle année. Le calendrier julien, réformé par Jules César, cherche à
stabiliser l'équinoxe de printemps au 25 mars et le solstice d'hiver au
25 décembre. Sous l'empire romain, le 25 décembre devint la fête du
"soleil invaincu" avec une des divinités solaires représentée par un
enfant nouveau-né.
Quand Jules César créa le calendrier julien, le solstice d'hiver fut
fixé au 25 décembre. Mais la légère erreur du calendrier julien fit
progressivement avancer solstices et équinoxes : au moment du Concile de
Nicée, le solstice tombait le 21 décembre, mais la Fête de la Nativité
fut maintenue au 25 décembre, neuf mois après l'Incarnation, le 25 Mars.
En 354, le 25 décembre devint ainsi la date de la naissance de Jésus
Christ, le 1er janvier, huit jours après la Nativité, la date de la
Circoncision et le 2 février, quarante jours après Noël, celle de la
Purification de la Vierge (Chandeleur). En 1582, le calendrier grégorien
remit le solstice, qui avait continué d'avancer jusqu'au 11 décembre, au
21 décembre, pour respecter les décisions du Concile de Nicée et la
réalité des saisons.
La fête juive de Hanoucca, qui commémore la réinauguration du Temple de
Jérusalem profané par les Grecs, a été fixée au 25 du neuvième mois
lunaire, nommé "Kislev", au voisinage du solstice d'hiver. Le premier
Livre des Macchabées, conservé par le canon chrétien, insiste sur
l'importance de cette date et de cette célébration.
Il existe de nombreux autres documents, dont vous trouverez des extraits
sur "pasteurweb" en cliquant sur le lien suivant :
Fêtes païennes du mois de décembre
Noël
Quel est la signification de ce nom ? Faut-il le supprimer de notre
vocabulaire chrétien ?
"Noel" : En latin, on a la forme adjectivale natalis, signifiant
«de naissance, relatif à la naissance», forme qui s'est par la suite
substantivée pour désigner «jour de naissance».
On note en ancien français (vers 620) la forme nael.
Par le jeu d'une dissimilation des deux lettres a de natalis,
cette forme s'est transformée en noel. On en trouve des
attestations dès le début du XIIème siècle.
Le tréma est apparu plus tard (vers 1720), pour noter la diérèse
(c'est-à-dire la prononciation dissociant deux voyelles en deux
syllabes).
Voici un autre artiche du site "Toute l'Europe.fr"
Une fête aux origines païennes
Les historiens s'accordent à reconnaître que, bien avant l'époque romaine,
on fêtait en Europe, à la fin du mois de décembre, la renaissance tant
attendue de la nature et l'espérance de vie nouvelle lors du solstice
d'hiver. Mais en revanche, il n'y a aucune précision sur les cérémonies
qui se déroulaient à cette époque.
Pour la religion chrétienne, la fête de Noël n'existait pas. Ce n'est qu'à
partir du IIe siècle, que l'Eglise recherche la date précise de la
naissance du Christ. La date du 25 décembre fut fixée vers l'année 300
par Rome, afin de christianiser les rites issus de la culture populaire.
Ainsi, était-il plus facile de convertir la population au christianisme
en se fondant sur les traditions profanes.
Les origines du mot Noël
Les origines du mot Noël sont diverses et controversées. Un peu partout en
Europe, le terme a pris des couleurs différentes : Noël en France,
Natale en Italie, Natal au Portugal, Navidad en Espagne.
Certains éthymologistes affirment que ce mot pourrait venir du latin "natalis
dies", qui signifie "jour de naissance".
D'autres prétendent que les origines de Noël sont gauloises. Le terme
"Noël" aurait pour étymologie deux mots gaulois "noio" (nouveau) et "hel"
(soleil).
Au Moyen-Âge, Noël était le cri de joie poussé par le peuple à l'arrivée
d'un heureux événement.
Comme toujours, les grandes fêtes religieuses chrétiennes et les fêtes
païennes se superposent et s'entremêlent, il est donc difficile de
retrouver les origines exactes du mot Noël. D'autant plus que le terme
Noël n'est pas utilisé dans certains pays tels que la Grande Bretagne et
l'Allemagne qui parlent de "messe du Christ" (Christmas) pour désigner
ce jour. De même, dans les pays scandinaves, Noël se traduit par le mot
"Jul".
L'extension de la fête de Noël dans toute l'Europe
Avec l'expansion du christianisme, la célébration de Noël s'est de plus en
plus introduit dans les mœurs des Européens. La fête de Noël s'est
répandue progressivement en Europe et a été célébrée dès le Ve siècle en
Irlande, au VIIe siècle en Angleterre, et au VIIIe siècle en Allemagne.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, l'échange des cadeaux est devenu une coutume,
symbolisant les présents que les Rois mages offraient à Jésus.
Faut-il supprimer le mot "noël" de notre vocabulaire chrétien ?
Dans tous les pays christianisés, Noël a un sens précis : La naissance de
Jésus.
Si nous faisons abstraction de l'esprit du monde qui revient a la
forme païenne de la fête, nous pouvons quand même observer que dans le
cœur des hommes, il y toujours l'attente de la renaissance de la nature
et l'espérance de vie nouvelle lors du solstice d'hiver, lorsque les
jours commencent à rallonger. La démarche des
religions païennes confirme cette parole de l'Ecriture :
J’ai vu à quelle occupation Dieu soumet les fils de l’homme. Il fait toute
chose bonne en son temps;
"même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité", bien que
l’homme ne puisse pas saisir l’oeuvre que Dieu fait, du commencement
jusqu’à la fin. Ecclésisaste 3:10,11
Nous pouvons avoir des avis différents en ce qui concerne ce qui n'est pas
essentiel. Nous pouvons couler le moucheron et avaler le chameau. Nous
pouvons supprimer le mot "noël" de notre vocabulaire, dans un souci de
"vérité chrétienne". Mais je crains qu'à force de vouloir tout
"normaliser" nous revenions à une forme de religion rigide, légaliste et
pharisaïque, privée de l'Esprit de Dieu.
Je crois plutôt, et ceci n'est que mon humble avis, que nous pouvons dans
notre façon de vivre cette fête lui donner, aux yeux de ceux qui nous
entourent, son véritable sens.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut
être cachée; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le
boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux
qui sont dans la maison.
Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos
bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Matthieu 5:14-16
Car Dieu, qui a dit: La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait
briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance
de la gloire de Dieu sur la face de Christ. 2 Corinthiens 4:6
Noël peut être pour ceux qui ont reçu la Lumière et qui marchent en elle,
une occasion de témoigner au monde du Seigneur Jésus-Christ :
. le don de Dieu pour le pardon des péchés et la vie éternelle. Jean 3:16
. la source de la vie nouvelle qui transforme nos cœurs et crée en nous
une espérance éternelle.
. la véritable lumière qui nous éclaire et luit sur notre chemin afin que
nous suivions la voie droite.
Il y aura là un chemin frayé, une route, Qu’on appellera la voie sainte;
Nul impur n’y passera; elle sera pour eux seuls; Ceux qui la suivront,
même les insensés, ne pourront s’égarer.
Sur cette route, point de lion; Nulle bête féroce ne la prendra, Nulle
ne s’y rencontrera; Les délivrés y marcheront.
Les rachetés de l’Eternel retourneront, Ils iront à Sion avec chants de
triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur tête; L’allégresse et la
joie s’approcheront, La douleur et les gémissements s’enfuiront. Esaïe
35:8
Que Dieu nous accorde une abondance de paix, de joie et bonheur, afin que
nous pussions appréciez la valeur du don qu'il nous a fait en Jésus et
lui rendre grâces.
Jésus leur dit: La lumière est encore pour un peu de temps au milieu de
vous. Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres
ne vous surprennent point: celui qui marche dans les ténèbres ne sait où
il va.
Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous
soyez des enfants de lumière. Jean 12:35
Une nuit, en Judée près de Bethléem, un événement extraordinaire s'est
produit aux yeux d'un groupe de berger effrayés, qui gardaient leurs
troupeaux :
Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur
resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur.
Mais l’ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne
nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie:
c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur,
qui est le Christ, le Seigneur. Luc 2:9
C'est cela que nous rappelons, parce que nous l'avons entendu nous-mêmes,
un jour dans nos ténèbres :
Il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur !
Quelle bonne nouvelle a partager !
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